Flux RSS
Business
9034 documents trouvés, affichage des résultats 3081 à 3090.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(18/05/2010 13:33:00)
Smartphones et PC portent la demande hi-tech
En France, au premier trimestre 2010, les ventes de téléphones mobiles ont progressé de 7% en volume, dopées par celles des smartphones. Selon l'étude GfK TEMAX, ce marché est le seul à montrer une progression aussi net dans le secteur de la high-tech.
Avec la téléphonie mobile et la micro-informatique ; la bureautique et consommables sont les seuls segments à être en hausse au cours du dernier trimestre, selon GfK, respectivement +0,9% et +1%. Le cabinet d'études note que pour une fois les ventes d'ordinateurs portables et de bureau sont en hausse, respectivement de 5% et de 1% en valeur.
Les produits dédiés à la bureautique et les consommables sont portés vers le haut par les consommables d'impression (+3%), les imprimantes multifonctions (+5%) et les vidéoprojecteurs (+16%). L'électronique grand public, dans sa globalité connaît une baisse de ses ventes de 2,6% en valeur, tout comme le marché de la photo numérique, de l'ordre de 2,1%. Parmi les produits phares, GfK note les téléviseurs LCD, la Hi-Fi, les DVD Blu-Ray (qui repartent fortement à la hausse avec +200% par mois), les adaptateurs TNT et les accessoires.
SapphireNow 2010 : SAP garde le cap sur ByDesign 2.5 et l'analyse en mémoire
L'offre de rachat faite à Sybase braque opportunément les projecteurs sur SAP au moment où s'ouvre Sapphire, la conférence utilisateurs de l'éditeur d'ERP. Cent jours après avoir pris, au pied levé, la succession de Léo Apotheker remercié par le conseil d'administration, le tandem qui assure la direction du groupe se sait attendu sur plusieurs terrains. Les co-PDG Jim Hagemann Snabe et Bill McDermott se sont engagés à restaurer la confiance avec les clients, douchés par le vif contentieux ouvert sur le coût de la maintenance. Ils ont aussi promis de doper l'innovation et seront jugés sur pièces. Il convenait donc de donner à SapphireNow, l'édition 2010 de la conférence utilisateurs, une certaine solennité. L'événement se tient pour la première fois simultanément aux Etats-Unis en en Europe. Hier, les allocutions d'ouverture se sont faites en duplex entre Francfort et Orlando (Floride), avec un direct sur le Web. Au total, du 17 au 19 mai, SAP prévoit de réunir 50 000 participants, entre les rassemblements allemand et américain et le salon virtuel www.sapphirenow.com (où sont retransmis toutes les présentations et ateliers).
Business ByDesign 2.5 à la fin juillet
Il est coutume de convier à ces conférences des personnalités publiques qui viennent « faire le show ». Pour suivre le fil rouge du développement durable auquel il prétend, SAP a fait intervenir Richard Branson, fondateur de Virgin, et Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis, prix Nobel de la paix. Le premier parlait depuis Francfort, le deuxième depuis Orlando. Une heure plus tôt, un autre duplex avait été organisé pour une conférence de presse réunissant les co-PDG, ainsi que le directeur technique, Vishal Sikka. Ce dernier est, depuis les remaniements de février opérés à la direction de la société, le cinquième membre du conseil exécutif de SAP (executive board). Sans surprise, il fut question de mobilité, de bases de données d'un nouveau type et de traitements en mémoire (in-memory). C'est tout l'objet du rachat sur Sybase. Mais les dirigeants ont également insisté sur Business ByDesign, l'offre de gestion intégrée proposée en ligne aux PME et qui ne rassemble toujours qu'une centaine de clients (pour des questions de rentabilité, SAP limite pour l'instant le nombre d'utilisateurs sur sa plateforme).
[[page]]
La version 2.5 de Business ByDesign, en partie multitenant, sera disponible fin juillet. Elle disposera de fonctions analytiques contextuelles, exploitant la puissance du in-memory, et permettra une personnalisation plus poussée. Les partenaires pourront par ailleurs lui apporter des fonctions complémentaires [autour des outils de reporting]. Il faudra encore attendre plusieurs mois (2011 ?) pour une disponibilité générale de cette application (aujourd'hui disponible sur six pays seulement), mais Jim Hagemann Snabe a réitéré que, loin de se contenter d'être une solution de plus, concurrente des autres, elle va, ni plus ni moins, changer les règles sur le marché du « on demand ».
Sybase continuera à se développer
Revenant sur la transaction avec Sybase, le co-PDG insiste : « Nous n'avons pas acheté Sybase pour acquérir des parts de marché mais pour faire progresser la société. En matière de base de données, nous croyons fermement que l'on va faire évoluer la façon dont les données seront capturées, stockées et analysées, a-t-il indiqué faisant notamment référence au stockage en colonnes utilisé par Sybase pour sa base IQ. De son côté, Bill McDermott a assuré qu'il n'y aurait besoin de réaliser aucune synergie de coûts pour réaliser la fusion entre Sybase et SAP. « Il n'est ici question que de croissance, de satisfaction des clients et d'extension de notre champ d'action. Nous continuerons à fonctionner indépendamment afin que Sybase puisse continuer à se développer dans les solutions analytiques et la mobilité ». SAP, de son côté, restera totalement ouvert aux différentes bases de données, a-t-il réaffirmé. « Chaque société poursuivra sa croissance en tirant parti de ce rachat et on ne verra pas de gens démoralisés comme on a pu le voir dans d'autres cas », a-t-il ajouté en pointant en filigrane les licenciements et départs générés par le rachat de Sun par Oracle.
Le in-memory doit transformer l'usage des applications
Interrogé sur ce qui devrait résulter de concret de ce rachat, Jim Hagemann Snabe a rappelé que la technologie in-memory permettait d'accéder dix fois plus vite aux données placées en mémoire qu'à celles stockées sur disques durs. « Associée aux bases de données en colonnes, elle va permettre de créer des applications d'un nouveau type, apportant des capacités de simulation et capables d'explorer la totalité des données d'une entreprise sur plusieurs années », a-t-il évoqué. Il rappelle que SAP travaille depuis longtemps sur sa technologie in-memory d'abord appelée BI Accelerator (en 2008), puis BW Accelerator, mise l'an dernier au service de l'application décisionnelle Explorer (annoncée sur Sapphire 2009). « Nous l'utilisons en interne pour analyser notre pipeline [opportunités commerciales susceptibles de se réaliser] ».
[[page]]
Une réponse à Oracle Exadata en préparation ?
Interrogé sur le recours à ces technologies pour le datamining, Jim Hagemann Snabe souligne l'exigence de vitesse requise pour ces applications : « Imaginez ce que vous pourriez faire en accédant, sur un terminal mobile, à des fonctions d'analyse prédictive exploitant l'analyse de données en mémoire. C'est ce genre d'applications dont nous voulons tirer pleinement parti. » Des fonctions in-memory que l'on pourra donc exploiter sur les trois modes de déploiement que SAP promeut désormais avec ardeur : le classique « on-premise » (serveurs internes à l'entreprise), le « on-demand » et les terminaux mobiles.
Intervenant à plusieurs reprises aux côtés des co-PDG, en particulier pour réaffirmer la solidité des technologies Netweaver, le directeur technique Vishal Sikka a ajouté que des appliances (serveurs spécialisés) in-memory permettraient de réduire sensiblement le coût d'exploitation des technologies in-memory. Il indique que SAP travaille dans ce domaine avec HP, notamment, pour concurrencer des solutions comme celles que propose Oracle avec Exadata. Des précisions sur ces produits devraient être données ultérieurement, promet-il.
Pour ce SapphireNow, Jim Hagemann Snabe et Bill McDermott ont aussi prévu de faire des annonces : "raccorder les équipes de direction aux données du terrain", par les outils mobiles et les solutions analytiques, semble être l'un des mots d'ordre du moment.
Caliséo se sécurise en rachetant Claritis
Caliséo, intégrateur réseaux basé à Lyon, souhaite atteindre une couverture nationale. En 2007, il rachetait TelData, devenue une agence régionale en Ile-de-France, baptisée Caliséo IDF. Aujourd'hui, il reprend son homologue lyonnais Claritis, qui évolue également sur la Bourgogne et la Franche Conté, sur des prestations de sécurité.
« Nous sommes très complémentaires, souligne Eric Lefresne, Pdg de Caliséo. Nous avions déjà une activité sécurité chez Caliséo, mais Claritis nous apporte ses compétences en sécurité des applications et des données et dans le domaine de l'optimisation des flux ».
Caliséo se donne plusieurs mois pour intégrer Claritis. Pour des raisons juridiques, puisque l'exercice annuel de Claritis s'achève au 31 juillet, celui de Caliséo l'étant au 30 juin. Après ces clôtures de comptes, au cours de l'été prochain, l'intégration se concrétisera. Au plan géographique, cette intégration se réalisera dans les locaux de Caliséo. En terme d'organisation, les équipes de Claritis rejoindront les équipes réseaux et sécurité de Caliséo, qui compte au total une cinquantaine de salariés.
Pour la suite, l'exercice 2010-2011, Eric Lefresne souhaite s'engager sur plusieurs axes de développement. En augmentant l'activité en Ile-de-France qui ne représente encore que 20% des on chiffre d'affaires. En développant ses activités de services, qui représentent 35% du CA et devraient passer à 40% aussi bien en maintenance qu'en analyse et déploiement. Enfin, Caliséo compte se renforcer dans le grand sud pour devenir vraiment un acteur d'ampleur national.
Evolution capitalistique de Neyrial informatique
Entreprise familiale depuis sa création voilà plus de 30 ans, Neyrial Informatique restera donc une entreprise familiale. Concrètement, la société, qui était auparavant détenue par le groupe Neyrial Haute Technologie, présidé par Philippe Neyrial, vient d'être rachetée par son frère, Jean-Michel Neyrial.
S'il ne s'agit pas d'un changement radical au niveau de l'actionnariat, cette évolution entérine le recentrage de l'entreprise. En 2007, Neyrial Informatique avait cédé l'entité Neyrial Grand Est pour se focaliser sur son territoire d'origine (l'Auvergne et les départements limitrophes) et s'était progressivement séparée de ses activités de « niche », comme les applications dédiées aux pharmacies. En trois ans, l'effectif de l'entreprise est ainsi passé de 75 à 42 personnes, pour un chiffre d'affaires de 5,5 millions d'euros.
Durant cette phase de réorganisation, l'entreprise a connu deux exercices déficitaires, en 2007/2008 et 2008/2009 (elle clôture au 30 septembre). « Le plan de relance de l'entreprise commence à porter ses fruits mais l'année 2009 a été marquée par de nombreux reports d'achats chez nos clients, explique Jean-Michel Neyrial, son Président. Nous renouerons avec les bénéfices dès le prochain exercice, c'est-à-dire pour la période 2010/2011. »
Dans ce contexte, Neyrial a fixé deux priorités. La première concerne le développement d'une salle blanche, hébergée dans ses locaux de Clermont-Ferrand. « Nous avons récemment triplé sa capacité, ce qui explique qu'elle ne soit pour l'instant utilisée qu'à 30% de son potentiel », précise Jean-Michel Neyrial. La seconde priorité est son activité très haut débit, notamment en tant qu'opérateur de réseaux fibre optique. (...)
L'ADEN trace la voie des clouds communautaires locaux
La commission Infrastructures de l'ADEN a rendu ses propositions pour une stratégie alternative en matière de cloud computing dans le cadre du grand emprunt national. Pour rappel, ce plan prévoit 4,5 milliards d'euros pour le développement de la société numérique, dont quelques centaines de millions d'euros seront consacrés au cloud computing. L'association recense les différentes orientations de l'informatique dans les nuages ; privé, public, hybride et communautaire. C'est ce dernier point qui a les faveurs de l'ADEN et plus particulièrement des clouds communautaires locaux.
Sur le plan de la définition, le modèle communautaire est constitué d'une infrastructure partagée entre plusieurs organisations supportant une communauté précise et ayant des préoccupations communes (justice, éducation, santé, industrie, culture, etc.). L'adjectif local implique la participation des collectivités territoriales à travers des partenariats Publics-Privés pour construire ce type de cloud. Ils s'appuieront sur des datacenters en France, ainsi que sur des plates-formes de services et d'infrastructures numériques mutualisés à destination des entreprises, des administrations, des établissements publics régionaux et des citoyens. L'étude souligne quelques initiatives déjà existantes, comme ITerritoires regroupant 6 territoires Dunkerque, Lyon, Osartis, la Seine et Marne, l'Yonne et Caen, qui se sont engagés à soutenir et à accompagner des projets de datacenters.
L'objectif, à terme, sera de mailler l'ensemble des clouds communautaires locaux au niveau national, pour bénéficier des avantages de la puissance de calcul combinée et de la mutualisation des applications.
Des raisons politiques et industrielles
La mise en avant de ce modèle répond également à des considérations moins technologiques. Devant la domination du continent nord-américain, le cloud communautaire local conforte la souveraineté nationale tant sur le plan des compétences, que sur la localisation des données transitant sur le réseau. La création de datacenters sur les collectivités territoriales implique également des créations d'emplois directs ou indirects, en facilitant le télétravail par exemple.
[[page]]
Sur le plan industriel, ces propositions tentent de remédier à l'obsolescence du parc de datacenters français. L'étude souligne que 40% des centres existants ont des problèmes d'alimentation électrique et de climatisation. L'idée est donc de répondre à la fois à des considérations environnementales, en construisant des datacenters plus éco-responsables, mais également de productivité en proposant plus de capacité aux entreprises pour les infrastructures et les services en mode hébergé.
Une stratégie en 3 axes
L'ADEN préconise donc un plan en trois axes, le socle de base est constitué par des centrales numériques locales, qui organisent le stockage de données, l'hébergement d'applications, la gestion des flux. L'association précise que ces centrales peuvent aussi bien être des salles de 100 m² que des bâtiments de plusieurs milliers de mètres carrés. On notera que compte tenu de la rigueur budgétaire, un effort particulier sera réalisé sur la mise à niveau des infrastructures existantes et des « investissements incrémentaux » seront mis en place lorsque cela sera nécessaire.
Le deuxième axe porte sur la création de plates-formes mutualisées de services et d'infrastructures numériques pour des activités différentes comme l' e-commerce, l'e-éducation, l'e-administration, etc. Cette agrégation nécessitera la réalisation de Schémas Directeurs de Services Numériques qui définiront les techniques, les cibles visées, les modèles économiques, l'accompagnement, ...
Enfin, le dernier axe s'adresse aux pouvoirs publics, sur les aspects réglementaires, mais également sur le type d'ingénierie juridique sur lequel les collectivités territoriales vont s'appuyer pour investir et exploiter les datatcenters : partenariat public-privé, délégation de service public, société d'économie mixte, ... C'est dans ce cadre aussi que doit être défini la politique de soutien apporté par l'Etat dans le cadre du grand emprunt.
L'ADEN milite pour que des expérimentations régionales soient menées sous forme de partenariats publics-privés dans le cadre de la consultation publique qui sera lancée en mai ou juin 2010.
Crédit Photo: Iterritories.org
(...)(17/05/2010 14:00:15)Groupe Open recrute une centaine d'ingénieurs en Rhône-Alpes
La société de services informatiques Groupe Open s'est fixée pour ambition d'atteindre un effectif de 700 collaborateurs en région. Pour cela elle s'est lancée dans une importante campagne de recrutement en Rhône-Alpes. Cette vague concerne plus précisément les sites de Lyon, Grenoble, Saint-Etienne et d'Aix en Provence, qui rassemblent actuellement près de 600 personnes. « L'ambition d'Open est de mieux développer sa valeur ajoutée client, grâce à une taille critique plus importante au niveau régional,» expose Benoît Pain, directeur régional Rhône-Alpes et Sud-Est. « Sur Lyon, notamment, la croissance de ces dernières années s'est poursuivie avec des clients majeurs oeuvrant dans le transport, la banque ou l'industrie. ». Dans la région lyonnaise, les profils recherchés sont principalement des ingénieurs d'études et conception, et des chefs de projet expérimentés sur les technologies Java/J2EE, sur les portails Open Source (Liferay) et Microsoft Silverlight. La SSII cherche, par ailleurs, à embaucher des chefs de projets expérimentés en pilotage de programmes « pour répondre aux besoins de notre activité dont les engagements de résultats sont en forte croissance », souligne le directeur régional.
Miser sur la cooptation pour attirer les profils
A Grenoble, l'entreprise compte activement sur des spécialistes télécoms, des professionnels de l'informatique industrielle et du génie logiciel, et des experts du M2M (Machine To Machine). Reste qu'en dépit de la crise, certains profils demeurent toujours difficiles à trouver, ce qui nécessite de s'appuyer sur différents canaux de recrutement pour trouver les perles rares. «Nous avons planifié une soirée de cooptation nationale qui aura lieu le 3 juin », ajoute Benoît Pain. Des opérations de jobdating se tiendront également à Lyon et Grenoble. « Courant juin, des petits-déjeuners sur le thème du M2M devraient renforcer notre notoriété et nous permettre d'attirer un maximum de candidats. », poursuit Benoît Pain
Regroupant près de 3 700 collaborateurs en France et à l'international, la société de services informatiques née de la fusion, en janvier 2010 , entre Teamlog et Sylis, intégrera, en parallèle, 400 personnes au niveau groupe dans le courant de l'année.
Illustration : implantations du Groupe Open (crédit photo : site web open-group)
(...)
Acer en tête des ventes d'ordinateurs en Europe et en France
18,05 millions d'ordinateurs ont été vendus en Europe de l'Ouest au cours du premier trimestre 2010, soit une hausse de 19% par rapport à la même période un an plus tôt. Selon l'analyste Gartner, Acer prend la place de numéro des ventes devant HP et Dell.
Avec 4,21 millions d'unités vendues au premier trimestre 2010, Acer occupe désormais la première place des constructeurs, devant HP (4,08 millions) et Dell (1,81 millions). Par rapport au premier trimestre 2009, Acer a vu ses ventes croître de 43,8%. Mais la meilleure performance est à mettre au crédit de Asus dont les ventes ont progressé de 96,4%, pour atteindre 1,43 millions d'ordinateurs acquis, révèle les chiffres de l'étude.
En France, la hausse des ventes est de 31%, avec 3,1 millions d'unités vendues durant le premier trimestre. Acer occupe également la tête des ventes, devant HP et Asus. Selon Gartner, 69% des ventes d'ordinateurs dans l'hexagone sont des PC portables, dont 19% sont des netbooks.
Bouygues Telecom, une exception à la crise
(Source EuroTMT) Alors que les quatre principaux opérateurs français ont maintenant publié leurs chiffres pour le premier trimestre 2010, un constat s'impose, Bouygues Telecom garde la forme. Depuis un an et le lancement de son offre quadruple-play, l'opérateur a retrouvé une nouvelle jeunesse, se traduisant par un gain constant de parts de marché, tant dans le DSL que dans le mobile.
En revanche, la lecture, un peu trop rapide, du communiqué de Vivendi sur les performances de ses filiales au premier trimestre 2010 a pu faire croire que tout allait bien pour SFR. Mais c'était oublier que le groupe de communications ne communique plus sur les chiffres d'abonnés globaux de sa filiale télécoms, mais seulement sur l'évolution du parc d'abonnés au forfait. Corrigé de l'évolution du parc d'abonnés prépayés, le nombre d'abonnés mobile du principal opérateur alternatif s'est inscrit en baisse au premier trimestre. Revue de détails par marché.
Haut débit : essoufflement de la croissance
L'année 2009 a été marquée par une forte progression du marché du haut débit. Les accès DSL ont augmenté de 1,696 million d'abonnés, dont 505 000 durant le premier trimestre de 2009. Comparativement, le début de l'année 2010 enregistre un essoufflement de la croissance. Compte tenu des annonces faites par les quatre principaux opérateurs, on peut évaluer la croissance nette du marché au premier trimestre de 2010 autour de 320 000 abonnés.
La principale surprise est venue de France Télécom. L'opérateur historique affiche un petit gain de 57 000 nouveaux clients, retombés à 4 000 après le nettoyage de sa base d'abonnés. C'est une très faible performance que l'opérateur a expliquée comme la conséquence de l'arrêt de ses offres promotionnelles. Mais France Télécom promet une amélioration de sa situation dès que ces nouvelles offres, notamment quadruple-play, seront lancées. Autre perdant du trimestre, Iliad. Malgré un niveau de prises d'abonnements correct chez Free, la poursuite de désabonnement chez Alice a réduit la performance globale du FAI à 48 000 nouveaux clients.
[[page]]
La conséquence directe est que SFR, qui a consolidé sa première place dans la croissance trimestrielle, lui a soufflé la deuxième place des FAI. Enfin, Bouygues Telecom, pas encore touché par le churn (taux de désabonnement), enregistre aussi une très bonne performance avec 117 000 nouveaux clients.
Téléphonie mobile : la purge
La publication par l'Arcep (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) de son observatoire du premier trimestre avait déjà donné le ton. Pour la première fois depuis bien longtemps, le marché avait perdu 5 000 abonnés à fin mars 2010. Un recul qui s'expliquait par la forte contraction du marché des clients prépayés (617 000), malgré la forte progression du parc d'abonnés au forfait (612 000).
Déjà durant toute l'année 2009, les opérateurs mobiles avaient pris l'habitude de purger tous les six mois leur parc d'abonnés prépayés. Un phénomène qui a touché les deux principaux opérateurs mobiles qui voient leur parc global respectif diminuer de 173 000 pour Orange et de 31 000 pour SFR. En revanche, Bouygues Telecom, qui a aussi nettoyé sa base d'abonnés prépayés, affiche un gain net, rendu possible par une forte progression de sa clientèle au forfait. Sa part de marché trimestrielle dans ce segment s'inscrit à 24 %, un niveau supérieur de près de 8 points à sa part de marché globale.
Autre enseignement du trimestre, la confirmation de l'accélération de la croissance des MVNO (Mobile Virtual Network Operator). Globalement, les opérateurs virtuels ont enregistré un gain de 114 700 abonnés, contre 72 100 au premier trimestre 2009, à 3,6 millions de clients et leur part de marché atteint maintenant 6,15 %.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |