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(14/05/2010 17:59:10)
Annuels CA : une croissance retrouvée au dernier trimestre
A quelques jours de son rendez-vous annuel à Las Vegas, CA a publié les résultats de son exercice 2010 qui s'est clôt au 31 mars dernier. L'éditeur de solutions de gestion des systèmes d'information affiche un chiffre d'affaires en hausse de 2% à 4,35 Mds de dollars par rapport à l'exercice 2009. Le dernier trimestre a été particulièrement important dans ces bons résultats, avec une forte croissance des licences (59 millions de dollars contre 38 M$ un an auparavant) et une progression plus légère des souscriptions et de la maintenance (968 millions de dollars contre 913 M$ un an auparavant). Le résultat net s'est aussi sensiblement amélioré en passant sur le plan trimestriel de 65 M$ en 2009 à 101 M$ au dernier trimestre 2010, soit une progression de 14,9%.
Le CEO de CA, Bill McCracken, s'est déclaré très satisfait. « Au cours de cette année fiscale, nous avons augmenté à la fois le chiffre d'affaires et les profits ; et nous avons généré un niveau important de cash. Ceci tout en renforçant notre investissement dans la croissance et le futur de CA, via notre Recherche & Développement en interne, ainsi que des acquisitions. Cela nous positionne dans la course pour le leadership de marchés clés qui sous-tendent notre stratégie de croissance : gestion des identités et des accès, IT Management as a Service, gestion de la virtualisation et du cloud computing. Et nous continuons à maintenir notre activité florissante dans le domaine du mainframe. »
Les prévisions de chiffre d'affaires pour l'exercice en cours (2011) s'établissent entre 4,5 et 4,6 milliards de dollars (soit une hausse attendue de 3 à 5% à taux de change constant). Pour Bill McCracken : « nos prévisions reflètent les investissements effectués pour positionner CA en leader du marché et accélérer notre croissance sur les segments clés. Nous sommes confiants sur notre stratégie et nous nous attendons à construire notre succès au fur et à mesure de l'année fiscale ».
En avril dernier, CA avait indiqué qu'il prévoyait de réduire ses effectifs de 1 000 postes.
SAP/Sybase : des points clés du rachat dans la mobilité, la BI et le cloud
Quels avantages SAP va-t-il tirer du rachat de Sybase et, à l'inverse, quelles difficultés risque-t-il de rencontrer ? L'acquisition de l'éditeur californien peut être appréhendée suivant différents axes. « Le volet mobilité de l'acquisition me semble être le plus important, car il n'y a pas encore d'acteurs vraiment installés sur ce terrain dans le secteur informatique, estime Jean-Michel Franco, directeur des offres chez Business & Decision. Il y a des places à prendre pour les acteurs du logiciel dans ce domaine. En atteste l'agitation actuelle autour des technologies Adobe sur le mobile. » Il constate que les trois grands acteurs face à SAP (Oracle, IBM, Microsoft) ne sont toujours pas parvenus à se positionner comme des acteurs incontournables sur les équipements mobiles. « Or, il va y avoir un besoin croissant dans ce domaine, que ce soit en termes d'applications (m-commerce, CRM...) que de business intelligence (moteurs de recommandation par exemple). »
Ce rachat peut, à terme, perturber le marché des bases de données
En revanche, Jean-Michel Franco considère que le volet bases de données de l'opération apparaît plus compliqué. « Le marché des SGBD est concentré sur Oracle, IBM et Microsoft et c'est un domaine assez conservateur. Sur la partie BI, il y a certes un besoin croissant de bases spécialisées, en particulier des bases axées sur le stockage en colonnes. Sybase IQ y a sa place, de même que la technologie in memory de SAP. Encore faudra-t-il faire converger ces deux technologies pour vraiment faire la différence. »
Jean-Michel Franco, directeur des offres de Business & Decision
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On constate d'ailleurs un certain scepticisme parmi les réactions suscitées par le rachat de Sybase. Jean-Michel Franco relève que certains acteurs plus récents sur le marché, comme Workday (créé fin 2006 par Dave Duffield, fondateur de PeopleSoft), considèrent par exemple que la technologie SGBD de Sybase est relativement ancienne, et que le cloud computing nécessite des changements plus radicaux. « Ce qui peut être intéressant, c'est que ce rachat va mettre un peu de pression sur les trois acteurs principaux des bases de données. Sur la Business Intelligence, ceux-ci sont concurrencés par Teradata, Sybase et quelques nouveaux venus. Jusqu'à présent leur réponse passait par le hardware -Exadata pour Oracle, Smart Analytics pour IBM ou le rachat de Datallegro par Microsoft. Cette acquisition peut les amener à s'interroger sur leur stratégie... »
De fait, attaquer la question de l'optimisation des traitements par la base de données n'est pas une mauvaise idée. Le directeur des offres chez Business & Décision rappelle que les bases de données relationnelles reposent sur des technologies qui ont 25 ans et que, par ailleurs, les budgets de maintenance ne sont pas négligeables. « On peut penser, effectivement, qu'il existe là des éléments qui peuvent remettre en cause le marché des bases de données dans les prochaines années », considère-t-il. [[page]]
Pour SAP, sur les applications décisionnelles, Sybase IQ pourrait constituer une des options pour son application de datawarehouse BW. C'est, d'après Jean-Michel Franco, ancien collaborateur de SAP, quelque chose qui pourrait se faire assez vite. La base de données colonnes viendrait au-dessus de la base de données principale. « C'est ce qui semble le plus évident dans la probable feuille de route de SAP. Ensuite, il pourrait y avoir une solution hybride entre BW Accelerator et Sybase IQ. Toutefois, faire converger les deux technologies pourrait s'avérer plus compliqué. Il y a un intérêt à le faire, mais cela représente beaucoup de travail. »
Enfin, un autre aspect intéressant de l'acquisition de Sybase par SAP réside dans les développements réalisés par Sybase pour supporter les technologies de cloud. C'est un point que souligne notamment l'analyste Ray Wang, d'Altimeter, en rappelant que l'éditeur californien a noué un partenariat autour d'Amazon EC2. « Or, la possibilité d'avoir une application SAP qui fonctionne en mode IaaS (infrastructure as a server) pourrait faire basculer les clients SAP vers des bases de données différentes de celles qu'ils utilisent historiquement, fait remarquer Jean-Michel. Dans les quatre à cinq ans, cela peut perturber le marché. On voit bien actuellement que tous les fournisseurs de cloud ne sont pas sur des bases relationnelles parce qu'elles manquent de puissance dans les montées en charge. » Les acteurs de l'Internet, comme Twitter ou Digg, misent aussi sur des bases NoSQL.
« Je ne sais pas si Sybase dispose d'une véritable avance dans ce domaine, mais, si c'est le cas, cela pourrait aussi expliquer le rachat par SAP. Jim Hagemann Snabe a encore rappelé, il y a peu que SAP comptait être un leader dans le SaaS dans les cinq ans. Sybase constitue-t-il un pas en avant dans ce sens ? ».
Citrix dévoile XenClient, hyperviseur Bare-Metal
L'an dernier, Citrix et VMware, qui avaient tous deux prévu de livrer des hyperviseurs de type bare-metal, ont subi quelques retards, d'une part à cause de problèmes de développement de pilotes nécessaires aux utilisateurs de PC et d'autre part pour avoir eu besoin de plus de temps pour convaincre les fabricants d'ordinateurs de soutenir leurs programmes. Mais le communiqué de Citrix annonçant la sortie de XenClient, vient indiquer que la technologie hyperviseur client est quasiment prête pour arriver en entreprise. Selon l'éditeur, cette solution sera idéale dans certaines situations : où « il faut apporter son propre PC », pour les entreprises qui veulent afficher plus qu'une seule image de bureau sur un ordinateur portable, et pour les utilisateurs qui doivent séparer l'usage de leur poste de travail personnel et celui de leur portable d'entreprise.
Pour l'instant, Citrix lance une version XenClient « candidate » et un kit permettant aux professionnels informatiques de le tester et de connecter des PC virtuels sur des déploiements XenDesktop existants. « Citrix a expérimenté XenClient avec ses partenaires Intel, HP et Dell, mais n'a pas encore éprouvé l'hyperviseur dans les différents modes d'utilisation » a déclaré Wes Wasson, directeur marketing chez Citrix. « Le produit devrait être disponible « rapidement » - d'ici quelques mois - et sera livré pré-installé sur le matériel des principaux fournisseurs » a t-il ajouté. « La sortie de XenClient place Citrix devant VMware dans la course à l'hyperviseur client, même si cette technologie demande encore de la maturation et ne sera probablement pas adoptée à large échelle avant 2011 ou 2012, » selon Chris Wolf, analyste chez Burton Group.
Des inconvénients et des avantages
Les responsables en sécurité informatique ne sont pas très chaud non plus pour laisser les ordinateurs personnels des salariés se connecter sur le réseau de l'entreprise, et « Citrix doit encore convaincre, malgré ses promesses de cloisonner davantage les applications personnelles de celles de l'entreprise sur XenClient » souligne l'analyste avant d'ajouter « pour une version produit 1.0, XenClient arrive avec le minimum de caractéristiques que l'on peut attendre d'un hyperviseur client, en termes de sécurité ». « Créer un hyperviseur client est plus compliqué que de créer des technologies serveurs du fait des problèmes que cela pose avec la gestion de l'audio, des périphériques USB, des webcams, des réseaux sans fil et Bluetooth, » explique Citrix dans une vidéo sur XenClient.
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Mais les avantages ne manquent pas. Les utilisateurs peuvent faire des va et viens entre leur bureau particulier et celui de l'entreprise en appuyant simplement sur une touche, tout en restant « totalement indépendants sur le plan de la sécurité, » du moins selon l'éditeur. Ce dernier avance également que l'usage d'un ordinateur personnel sur un système d'entreprise offre aux utilisateurs un moyen plus sûr d'installer des applications privées, sans compromettre pour autant le réseau de leur entreprise. Les services informatiques peuvent définir des politiques empêchant les utilisateurs de copier et de coller des données entre environnement d'entreprise et bureau personnel, ou d'empêcher une image de bureau d'accéder à certains réseaux. Toutes les applications d'entreprise et les données peuvent être synchronisées au réseau de l'entreprise, de façon à pouvoir récupérer le bureau du salarié même si la machine physique tombe en panne. « Citrix a créé un bon modèle pour accéder aux applications, » a indiqué Chris Wolf, « mais elle doit encore améliorer la duplication des images de bureau pour permettre des sauvegardes plus efficaces. » Ajoutant que « Citrix allait encore travailler sur la gestion de l'image de bureau en général. »
Les entreprises disposant d'équipes de salariés mobiles seront intéressées par XenClient, « car il semble que cette version ne fonctionne que sur des ordinateurs portables, et ne gère pas les pilotes des périphériques prévus pour les ordinateurs de bureau » a expliqué Chris Wolf. « Certains clients peuvent avoir besoin d'un hyperviseur client, même s'ils ne prévoient pas de le déployer pour des ordinateurs portables ». (...)
Prévention contre les pertes de données : un déploiement inégal
Réalisée dans 14 pays (Belgique, Danemark, Allemagne, Finlande, France, Irlande, Israël, Italie, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Espagne, Suède et Royaume-Uni) par Quocirca, institut spécialisé dans l'analyse de l'impact des technologies émergentes sur les entreprises et basé au Royaume-Uni, l'étude rappelle que les entreprises ne prenant pas les mesures nécessaires pour identifier l'ensemble de leurs données sensibles et les protéger des pertes et utilisations illégitimes prennent des risques significatifs.
Si la majorité des entreprises interrogées voient dans la « confidentialité des données » un facteur majeur d'évolution réglementaire dans les cinq prochaines années, elles invoquent aussi le manque de temps et de ressources - ainsi que la multitude des processus manuels - pour justifier leur inaction face aux problèmes de conformité qu'elles rencontrent. Pour Shirief Nosseir, directeur du marketing des produits de sécurité EMEA de CA, « l'étude montre clairement que les entreprises ont besoin d'une solution DLP pour assurer la prise en charge de leurs contraintes de conformité, la protection de leur image de marque et l'optimisation de leur compétitivité. »
Des solutions inégalement déployées
Une architecture « orientée conformité » (ou COA pour compliance-oriented architecture) contribuerait à solutionner les problèmes de perte et d'usage non-autorisé des données. « Une solution associant les technologies DLP et IAM offre une combinaison idéale pour aider les entreprises à découvrir, superviser et contrôler les informations critiques, où qu'elles se trouvent, et à s'assurer qu'elles ne sont utilisées que par des personnes autorisées, » a déclaré Shirief Nosseir. Pour être efficace, celle-ci doit notamment inclure une solution complète de gestion des accès et des identités (déployée par seulement 24 % des grandes entreprises européennes) ; un système permettant de localiser et de classer les données (déployé par 50 % des entreprises interrogées) et une technologie DLP (à peine 28 % utilisent actuellement une solution DLP à quelque niveau que ce soit).
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Pour Bob Tarzey, Analyste et Directeur de Quocirca, « de récentes fuites de données sensibles montrent que les supports de stockage électronique font souvent l'objet d'une attention insuffisante. Ce manque de protection peut s'avérer coûteux - notamment au regard des amendes aujourd'hui imposées par les pouvoirs publics. Aujourd'hui, des technologies existent pourtant pour corréler l'utilisation des données aux individus concernés. »
Près de 90 % des entreprises, ayant déployé la technologie DLP, indiquent être bien préparées pour protéger leur propriété intellectuelle et leurs données à caractère personnel - et pour assurer leur conformité aux contraintes réglementaires de sécurité, contre 26 % pour les autres. Ces déploiements, principalement mis en oeuvre dans le secteur des télécommunications et des médias (37 %), vraisemblablement en raison de la très forte valeur attachée à un usage sécurisé des données sur ce marché, tombent à 18% seulement dans le secteur industriel et à 26 % chez les prestataires de services financiers. Compte tenu de la responsabilité qu'assument les instances gouvernementales pour la sécurité des données sensibles détenues par ce secteur, le très bas niveau de déploiement devrait, selon le rapport, inquiéter les pouvoirs publics.
Les résultats de l'étude sont disponibles à l'adresse www.ca.com/gb/mediaresourcecentre
Tibco étoffe sa gamme logicielle
«C'est la plus grande révolution technologique dans l'histoire de Tibco, » a déclaré Rourke McNamara, directeur senior du marketing produit au niveau mondial lors de la conférence TUCON à Las Vegas. « Nos applications ont été mises à jour pour englober un éventail plus large de fonctions et leur permettre de travailler plus étroitement ensemble, selon un principe d'emboîtement qui facilite l'intégration » poursuit-il.
Daryl Plummer, vice-président de groupe au sein du cabinet d'analyse Gartner, fait remarquer que cette mise à jour logicielle représente une avancée significative pour l'entreprise. « Le monde est devenu très changeant, et il faut pouvoir gérer des événements structurés et non structurés » explique t'il avant d'ajouter « le logiciel intégré devrait aider les entreprises à mieux répondre aux événements extérieurs ». Ce dernier a également qualifié la mise à jour de Silver, un ensemble d'outils introduit l'an dernier par l'éditeur pour mettre en place des applications professionnelles en cloud, comme l'un des changements les plus importants. « Cette solution peut maintenant être utilisée pour développer et déployer des applications composites ainsi que pour exécuter des workflows ». La société a également indiqué que ce logiciel pouvait être exécuté sur un service hébergé EC2 d'Amazon.
Simplification et diversification
Tibco a aussi mis à jour l'outil de conception, basé sur Eclipse, et l'outil d'administration, désormais exécutable dans un navigateur Internet, de sa suite d'outils ActiveMatrix basée sur une architecture orientée services (SOA). Plus particulièrement, la société a intégré une nouvelle application BPM dans la suite, qui permet de gérer des flux de travail. Progressivement, il envisage d'ailleurs de favoriser ActiveMatrix BPM, par rapport à son outil BPM actuel iProcess. « La mise à niveau de ce dernier n'a pas été considérée comme une option viable, car l'éditeur voulait que son moteur BPM fonctionne avec sa gamme de logiciels sous ActiveMatrix, » a déclaré Rourke McNamara. Cet environnement dédié à la conception ressemble à celui d'iProcess, à la différence près que les modèles créés dans iProcess devront être vérifiés avant d'être exécutés par le moteur d'ActiveMatrix BPM.
Le groupe américain a également mis à jour sa solution d'analyse Spotfire, lequel offre désormais la possibilité d'extrapoler les données selon des modèles d'analyse prédictive. La version 4.0 du logiciel de traitement d'événements complexes BusinessEvents, s'est également enrichie de fonctionnalités supplémentaires, offrant aux utilisateurs des moyens additionnels pour éditer les règles de capture d'événements, à l'aide de feuilles de calcul notamment.
L'éditeur a également amélioré Tibber, son logiciel de réseaux social pour l'entreprise, actuellement en version bêta, qui permet aux salariés de s'envoyer des messages à la manière de Twitter pour partager des informations avec leurs collègues. En plus de gérer la présence, les utilisateurs peuvent également suivre les fils de discussion des sujets. L'éditeur envisage de commercialiser cette solution, dont la dernière version bêta peut être utilisée sur iPhone, d'ici à la fin de l'année.
Trimestriels SFR : une croissance inattendue
(Source EuroTMT)Alors que France Télécom a connu, en France, un premier trimestre difficile, SFR, son principal concurrent tricolore, a, en revanche, enregistré d'excellentes performances durant les trois premiers mois de l'année. L'opérateur alternatif, dont les comptes ont été publiés, avec ceux de sa maison-mère Vivendi, affiche ainsi une hausse de 1,9 % de son chiffre d'affaires à un peu plus de 3 milliards d'euros, une croissance inattendue pour de nombreux analystes.
Cheuvreux, filiale de courtage du Crédit Agricole, délivre régulièrement des analyses économiques et boursières. Dans ce cadre, la société tablait sur un recul de 3 % ! Le résultat opérationnel ajusté avant amortissement est lui en hausse de 3,9 % à 634 millions d'euros. Une performance à mettre au compte, essentiellement, de l'activité mobile qui renoue avec la croissance, après plusieurs trimestres de baisse. Les revenus du mobile progressent de 0,2 %. Dans le fixe et le haut débit, le chiffre d'affaires progresse de 0,8 % à 834 millions. Les seules activités haut débit sont en hausse de 14,6 %. Les dirigeants de SFR qui expliquent depuis une bonne année que leurs performances commerciales, tant dans le mobile que les accès DSL, vont finir par payer et se traduire en croissance des revenus, semblent donc voir leur stratégie commerciale agressive être validée. Et l'opérateur pourrait encore accélérer sa croissance, hors impact des baisses des tarifs réglementés, compte tenu de son rythme élevé de prises d'abonnés durant le premier trimestre.
Des effets à concrétiser dans la durée
Si France Télécom a connu un trou d'air en début d'année, SFR en a manifestement profité pour accroître ses parts de marchés. Dans la téléphonie mobile, l'opérateur affiche ainsi un gain net de 225 000 abonnés et précise que ses offres iPhone ont engrangé 227 000 nouveaux clients. Ce qui s'est traduit par une augmentation de quatre points, à 26,5 %, de la part des revenus issus de la data mobile. Dans le haut débit, SFR a gagné 148 000 clients et son parc d'abonnés s'élève maintenant à 4,592 millions de clients. Ce qui permet à l'opérateur de rafler la deuxième place sur le marché français, derrière Orange, mais devant Iliad qui s'élève à 4,504 millions. De plus, cette croissance se révèle rentable, l'Ebitda du pôle fixe-haut débit s'inscrivant en hausse de 13,5 % à 151 millions d'euros.
Tout le problème pour SFR est de montrer maintenant, qu'il est capable de maintenir ce rythme de croissance tout au long de l'année. En 2009, après un très bon premier semestre, l'opérateur avait en effet connu une deuxième partie de l'année plus faible.
Hervé Uzan devient DG de VMware France
Hervé Uzan rejoint la filiale française de l'éditeur de logiciels de virtualisation au poste de directeur général. Recruté au début de l'année, il succède dans ces fonctions à Christian Chevalier. Ce dernier a quitté l'entreprise qu'il dirigeait depuis 2007 en décembre 2009 pour rejoindre Microsoft France en tant que Directeur de la Solution Team Unit (STU). Désormais aux commandes, Hervé Uzan a logiquement pour mission de développer l'activité de VMware en France.
Il sera aidé en cela par son expérience du marché des PME, des grandes entreprise et des canaux de ventes indirectes. Avant de rejoindre VMware, il était en effet membre du comité de direction de SAP France ainsi que directeur PME et channel de l'éditeur depuis 2009. Auparavant, il fut également directeur du mid-market pour l'Europe de Business Objects. (...)
Trimestriels Osiatis: un retour à une légère croissance
Le premier trimestre de l'année 2010 a mis fin à une période de baisse d'activité qui durait depuis le quatrième trimestre 2008 pour la SSII. Toutefois, il n'y pas matière a susciter un sentiment d'euphorie. En effet, le chiffre d'affaires de 60 M€ enregistré lors des trois premiers mois de l'année ne traduit qu'une hausse de 0,7% des revenus d'Osiatis a période comparée de 2009.
C'est l'activité de la SSII en France qui tire ses résultats vers le bas. Le chiffre d'affaires y a atteint 51,1 M€, soit un retrait de 1,5%. En revanche, ses filiales en Autriche, en Espagne et au Benelux ont toutes enregistré une hausse à deux chiffres de leurs revenus qui, cumulés, représentent un montant de 8,8 M€.
Pris par activité, les revenus d'Osiatis reposent à 87% sur les services aux infrastructures. Dans ce domaine, la SSII a donc réalisé un chiffre d'affaires de 52,2 M€ dont la hausse atteint 2,9% par rapport au premier trimestre 2009. L'activité développement nouvelles technologies se replie en revanche d'1 M€ à 7,8 M€.
(...)
Des enchères modestes pour les licences 4G en Allemagne
(Source EuroTMT)Il aura fallu attendre près d'un mois et le 148ème tour des enchères portant sur les fréquences mobiles mises en ventes par l'Allemagne pour que les offres présentées par les quatre opérateurs en lice (T-Mobile, Vodafone, Telefonica et E-Plus) atteignent un montant qui commence à être significatif.
Elles s'élevaient mercredi 5 mai à 3,015 milliards d'euros. Mais il n'est pas évident qu'elles atteignent les 5 à 6 milliards annoncées par les analystes financiers avant l'ouverture du processus. Depuis plusieurs tours, aucun opérateur n'a surenchéri pour les lots des fréquences en or, c'est-à-dire dans la bande des 800 MHz.
Pour le moment, le prix moyen du lot de 2x5 MHz dans la bande des 800 MHz s'élève à 433 millions d'euros. Un niveau très inférieur aux attentes. Ce qui pourrait faire le bonheur d'E-Plus, la filiale allemande de KPN obtenant pour le moment un lot alors que l'opérateur avait annoncé qu'il ne participerait pas à une surenchère dans cette bande de fréquences, laissant ainsi entendre qu'il pourrait ne pas acquérir de lot dans les 800 MHz.
Crédits photo : T-Mobile (...)
SAP rachète Sybase pour ses technologies mobiles et in-memory
A peine SAP a-t-il relevé la tête, après une difficile année 2009, qu'il remet les gaz. L'éditeur allemand de solutions de gestion vient d'annoncer la deuxième acquisition la plus importante de son histoire. Il jette cette fois son dévolu sur Sybase, éditeur de bases de données qui s'est diversifié avec succès dans les technologies mobiles. La proposition de rachat s'élève à 5,8 milliards de dollars, ce qui valorise l'action de Sybase à 65 dollars, soit un bonus de 44% comparé à sa cotation moyenne des trois derniers mois, souligne SAP. Le Californien Sybase a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 1,171 milliards de dollars, en progression de 3,4% par rapport à 2008.
Le conseil d'administration de Sybase a approuvé de façon unanime la proposition qui doit maintenant être acceptée par les autorités de régulation. John Chen (photo ci-dessus), l'actuel PDG de Sybase, devrait se voir proposer d'entrer au conseil d'administration de SAP, comme cela fut offert en 2008 à Bernard Liautaud, fondateur de Business Objects. En octobre 2007, l'offre amicale sur Business Objects s'était élevée à 6,8 milliards de dollars (4,8 milliards d'euros). Entre temps, SAP a procédé à plusieurs rachats plus modestes, ciblés sur des domaines lui permettant de compléter son offre fonctionnelle ou de la renforcer(*).
Doper l'analyse décisionnelle avec le "In-memory"
L'intérêt que SAP montre aujourd'hui pour Sybase n'est pas tellement une surprise. Voilà plusieurs mois que l'éditeur de Walldorf multiplie avec le fournisseur américain des partenariats autour des technologies mobiles. Le dernier accord en date remonte à quelques mois et la mobilité constitue un des sujets phares de SAP en ce moment. Mais Sybase est d'abord un éditeur de base de données (cette division représente toujours 70% de ses revenus) avec, là aussi, une particularité qui retient l'attention de SAP. Depuis longtemps, Sybase s'est fait une spécialité des technologies « in-memory » qui permettent d'optimiser les temps de traitement dans les applications décisionnelles. Sa base Sybase IQ qui stocke les données « en colonnes » a largement fait ses preuves dans ce domaine, et l'éditeur vient aussi d'apporter le « in-memory » à sa base traditionnelle ASE (Adaptive Server Enterprise). Or, ces fonctions intéressent au plus haut point SAP qui a réalisé ses propres développements en la matière, les a déjà mis en oeuvre dans son produit Explorer et promet depuis plusieurs mois l'arrivée d'autres avancées remarquables dans le domaine de l'analyse de données en temps réel.
Sybase restera autonome
Sybase va toutefois rester une entité autonome, sous le nom de « Sybase, an SAP Company » et SAP ne modifiera pas sa stratégie en termes de base de données vis-à-vis de ses clients. Il continuera bien évidemment à supporter les grandes bases de données qu'il exploite aujourd'hui, Oracle en tête, mais aussi DB2 et SQL Server.[[page]]« SAP n'attachera pas ses applications aux bases Sybase pour les proposer de façon préférentielle à ses clients, a bien insisté Jim Hagemann Snabe, son co-PDG responsable des développements technologiques. Nous estimons que le client doit avoir le choix ». D'ailleurs, la base ASE de Sybase (qui ne représente que 3,1% du marché mondial des SGBDR, selon Gartner) n'est pas aujourd'hui, loin s'en faut, l'un des choix préférés des clients de SAP. Toutefois, en dépit de sa modeste part de marché, ASE est particulièrement appréciée des acteurs de la finance et de la bourse.
L'Internet mobile, un marché considérable
Commentant l'axe mobilité du rachat, Vishal Sikka, directeur technique de SAP et membre du conseil d'administration de l'éditeur, a souligné que l'Internet mobile représentait un marché dix fois plus important qu'Internet sur le poste de travail. Il considère que les prochaines générations d'utilisateurs professionnels seront entièrement connectées et mobiles. « C'est une tendance qui est particulièrement évidente sur les marchés émergents tels que la Chine ou l'Inde », confirme le directeur technique en insistant sur le fait que l'acquisition de Sybase sert la stratégie de SAP sur ses trois axes principaux que sont les solutions traditionnelles (« on-premise »), les applications à la demande (dans le cloud) et les services mobiles.
Les activités mobiles de Sybase sont réparties entre deux divisions : Sybase iAnywhere et Sybase 365. La première gère les produits d'infrastructure : la base de données mobile SQL Anywhere, la solution d'administration de terminaux Afaria, iAnywhere Mobile Office pour déporter les fonctions de messagerie et Sybase unwired Platform pour déployer les applications sur les mobiles. La deuxième division, Sybase 365, propose des produits et services de messagerie pour la mise en place de services de paiement mobile dans les pays prêts à exploiter ces outils, notamment les économies en plein développement tels que la Chine et l'Inde.
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