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(12/05/2010 16:00:09)

John Lilly, PDG de Mozilla, prépare sa sortie

« What's next for me (but not yet !) » C'est le titre du post que l'on peut lire sur le blog de John Lilly. Après 5 ans de services auprès de la société Mozilla Corp, d'abord comme COO, puis comme CEO depuis janvier 2008, il a décidé de tenter une autre aventure auprès du fonds d'investissement Greylock Partners. Il a estimé qu'il était temps pour lui de retrouver ses premiers amours, impulser de nouvelles idées et aider au développement de jeunes sociétés.

Lors de son activité auprès de Mozilla Corp, il a développé plusieurs produits dont Firefox, navigateur Internet  concurrent direct de IE, mais également l'outil de messagerie Thunderbird. Il est aussi connu pour ses prises de position, comme sur Apple dans le cadre du téléchargement par défaut de Safari lors de la mise à jour des logiciels de la marque. Du côté de Microsoft, John Lilly était assez critique sur le « ballot screen », donnant la liberté à l'utilisateur de choisir l'installation de son navigateur sous Windows.

Sur son blog, le dirigeant indique qu'il restera au comité exécutif de la fondation Mozilla. Son retrait de la direction de Mozilla Corp ne sera effectif que lorsqu'un remplaçant sera trouvé.

(...)

(12/05/2010 11:10:41)

Des géants en Ile-de-France mais des nains dans le monde

Commençons par le « verre à moitié plein ». Donc, l'Ile-de-France représente à elle seule plus de 40% des services informatiques en France, qui ont été générés par 28 200 établissements en 2009. La concentration de l'activité apparaît encore plus clairement si l'on se base sur l'implantation des sièges sociaux : sur les 50 premières entreprises du secteur, 42 ont leur siège social en Ile-de-France, selon le cabinet CROCIS, émanation de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris. Et si l'on analyse cette concentration au sein de l'Ile-de-France, le résultat est sans appel : Paris et les Hauts-de-Seine pèsent ensemble environ les deux tiers de l'activité, quel que soit le critère retenu (chiffre d'affaires, nombre de sièges sociaux, effectifs...).

Cela étant posé, on doit constater que plus de la moitié des établissements enregistrés sont des sociétés de conseil informatique, et que les éditeurs (censés être les principaux producteurs de richesse), ne représentent que 38% du total.
Ce nouveau recensement des sociétés de services informatiques présentes en Ile-de-France confirme par ailleurs que le niveau de concentration est plus avancé dans ce secteur que dans les autres. Certes, on peut considérer que les établissements qui comptent plus de 10 salariés ne représentent que 20% du total, mais il faut alors rappeler que cette proportion est de seulement 6% si l'on considère l'ensemble des services aux entreprises.
Un autre chiffre témoigne du dynamisme de cette filière en Ile-de-France : le nombre de créations d'entreprises dans ce secteur est quasiment deux fois supérieur au nombre de fermetures (3 674 contre 1 838 en 2008, selon les chiffre de Coface).

Crédits photo D.R.

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Passons maintenant au « verre à moitié vide ». Dans la même étude, le CROCIS rappelle la « violence du choc » subi par les petites et moyennes SSII ces deux dernières années : chute des prix, absence de visibilité sur l'évolution du carnet de commandes, allongement des délais de décision, retards de paiement, baisse des chiffres d'affaires, etc.
Le cabinet d'études en vient à se demander si le modèle économique des services informatiques n'est pas « en bout de course » en ce qui concerne les structures les moins importantes.

Dans ce contexte, CROCIS met en lumière plusieurs tendances : d'une part, les petites et moyennes SSII cherchent à travailler en « réseaux » associant des compétences complémentaires ; d'autre part, le développement de ces écosystèmes permettrait de mutualiser les investissements liés à l'industrialisation des services.
L'enjeu de ces rapprochements non capitalistiques est d'autant plus fort que la valeur des SSII a chuté, ce qui incite les plus grandes à envisager à nouveau des opérations de croissance externe. L'étude indique ainsi que, selon le cabinet AP Management, le nombre de fusions dans les TIC a baissé de 46% en 2009.
Autrement dit, des SSII étrangères jusqu'à présent peu actives en France pourraient saisir l'occasion de racheter à bon compte des sociétés de services françaises fragilisées. (...)

(12/05/2010 10:52:15)

Des forfaits frileux pour accompagner l'arrivée de l'iPad en Europe

(Source EuroTMT) Près de deux mois après les Américains, les habitants de six pays européens, à savoir la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, la Grande-Bretagne et Italie, ainsi que ceux du Canada, de l'Australie et du Japon vont donc pouvoir acquérir l'iPad d'Apple à partir du 28 mai. Aux Etats-Unis, depuis le début de la commercialisation, le 3 avril dernier, de la première gamme de sa tablette multimédia, c'est-à-dire les modèles Wifi car les modèles 3G ne sont disponibles que depuis le 30 avril, le groupe de Steve Jobs a donc indiqué le 3 mai avoir déjà écoulé un million d'exemplaires en 28 jours. Un succès, plus rapide que celui de l'iPhone car il lui avait fallu 74 jours pour atteindre le premier million, et confirmé par l'ampleur des téléchargements avec 12 millions d'applications et 1,5 million de livres numériques.

Si le cabinet Strategy Analytics prévoit 5 millions d'iPad vendus en un an, le chiffre pourrait être largement dépassé, si l'engouement des consommateurs dans les autres pays est à la mesure de celui des Américains. Mais la politique tarifaire décidée par Apple pourrait refroidir les ardeurs de certains. Alors que le premier modèle de base, en Wifi avec une capacité de 16 Go, est vendu à 499 dollars aux Etats-Unis, soit 383 euros, le même modèle est vendu à 429 livres en Grande-Bretagne, soit 492 euros, 499 euros en France et en Allemagne, mais 479 euros en Espagne.

La différence de prix est similaire pour le premier modèle 3G disposant de 16 Go). En effet, la tablette est commercialisée à 629 dollars aux Etats-Unis, soit 482 euros, 529 livres, soit 579 euros à Londres, 599 euros à Paris ou Berlin, 579 euros à Madrid. Et l'Allemagne affiche même des prix plus chers de 15 euros que ceux de la France pour les deux modèles haut de gamme, avec Wifi, 3G, et une capacité de 64 Go.

Crédits photo : IDG NS

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Les chanceux qui passeront par New York ont donc tout intérêt à acquérir leur tablette multimédia outre-Atlantique. Non seulement, les consommateurs européens doivent donc payer plus cher que les Américains pour acquérir l'iPad, mais pour ceux qui achèteront un modèle 3G, la facture télécom pourrait devenir vite dissuasive. Aux Etats-Unis, AT&T, dont les réseaux sont déjà pourtant saturés par l'iPhone, proposent ainsi deux forfaits mensuels, à savoir un de base avec 250 Mo par mois pour 15 dollars et un illimité à 30 dollars. Une formule qui fait manifestement peur aux opérateurs européens. Ceux qui ont déjà communiqué leurs tarifs évitent en effet de proposer une formule illimitée, à l'exception de SFR qui lance une offre à 29,90 euros. Mais la filiale de Vivendi précise qu'au-delà de 1 Go consommé avant la fin du mois, le débit sera ajusté et donc limité.

En France, Orange a fait le choix d'un forfait « petite consommation » et d'un second plus large, 2 Go, mais aussi bien plus cher. En revanche, Orange UK propose une gamme de forfaits plus large. Mais en Espagne, Telefonica propose une gamme assez chère aussi. Et ses filiales mobile européennes O2 semblent avoir calqué leurs offres sur celles de la maison mère. En fait, les opérateurs européens agissent comme s'ils préféraient voir les utilisateurs se connecter en Wifi, pour éviter tout problème de congestion alors que les réseaux 3G se révèlent fragiles. Une solution qui pourrait convenir aux Internautes français dont les box DSL sont toutes Wifi, ce qui donne accès aux bornes Wifi de son opérateur.


(...)

(11/05/2010 09:47:12)

L'off-shore reste mal-aimé en France

« La défiance des dirigeants des plus grandes entreprises françaises vis-à-vis de l'externalisation de leurs services informatiques en Inde est davantage liée à la crainte d'une complexification de leur gestion qu'à des réserves sur les compétences et les capacités professionnelles des prestataires indiens », indique Frédéric Micheau, Directeur Adjoint du Département Opinion et Stratégie d'Entreprise de l'Ifop pour commenter l'étude que cet institut a réalisé sur la perception de l'off-shore pour le compte de la SSII indienne HCL. L'externalisation étant vue comme un moyen de baisser les coûts (74% des répondants) et de se simplifier la vie, c'est tout de même un commentaire très acide pour HCL.

Selon l'Ifop, seulement 37% des moyennes et grandes entreprises françaises (plus de 200 salariés) délèguent leur informatique à un prestataire extérieur au moins. 21% seulement ont recours à l'off-shore, en général en ayant un prestataire français en intermédiaire. Les réticences sont encore vives, même si l'externalisation est vue pour un moyen d'accroître la rentabilité pour 52% des répondants.

Les compétences des ingénieurs indiens sont reconnues comme un atout pouvant inciter à externaliser en Inde pour 19% des répondants, 40% jugeant que l'abondance de ressources humaines est aussi un grand avantage. Le bon rapport qualité/prix des prestataires indiens est reconnu par 77% des entreprises, la qualité intrinsèque par 68% et les compétences comme équivalente aux infénieurs français par 84%. Mais 72% des répondants considèrent qu'il existe des freins importants à l'externalisation en Inde. 49% mettent ainsi en avant la complexité de gérer une relation à distance et 31% la barrière de la langue.

Illustration : Crédits D.R. (...)

(11/05/2010 09:43:28)

Créer plus facilement sa boutique sur eBay

Créer sa boutique sur eBay avec Neteven est possible depuis longtemps déjà. Mais jusqu'ici, le système se cantonnait, pour schématiser, à offrir à ses utilisateurs des fonctions de publication de produits et de prise de commandes. L'application de Neteven qui sous-tend le dispositif permet aux marques de personnaliser le design de leurs boutiques à leurs couleurs, de gérer le cycle de vie des produits (ventes flash, programmes de réductions, mise en avant des meilleurs ventes...), d'exporter les rapports de vente dans les systèmes de gestion internet, de créer des modèles d'e-mail et d'automatiser leurs envois...

Comme par le passé, la création des boutiques nouvelles génération proposée par Neteven sur eBay est gratuite. Elle n'est cependant pas ouverte à tous. Seules les marques à forte notoriété auront l'aval du site d'enchères. Dans le domaine de l'IT et des télécoms, Dell et les magasins Internity ont déjà ouvert leurs boutiques. D'autres acteurs de renoms évoluant sur leurs marchés devraient les imiter prochainement.

Pour autant, la solution proposée aux marques à forte notoriété est également accessible à des fabricants et des revendeurs moins connus. Toutefois, ils ne disposeront pas de ce qui constitue finalement le grand atout des boutiques de marques, à savoir la forte visibilité que leur offre eBay sur ses pages. En revanche, qu'il soit estampillés boutique de marque ou non, les vendeurs qui possèdent leur shop in the shop sur eBay devront payer un pourcentage de leurs ventes au site d'enchères et, dans une moindre mesure, à Neteven. (...)

(10/05/2010 16:53:43)

Annuels BMC Software : modeste progression sur l'exercice

BMC Software, éditeur américain de solutions d'administration des systèmes informatiques, a terminé son exercice fiscal sur une légère hausse de son chiffre d'affaires. Celle-ci s'élève à 2,1% sur l'année, avec un CA total de 1,9 Md$, et à 2,5% sur le dernier trimestre (CA de 491,3 M$). Les ventes de licences du groupe ont progressé de 4,8% sur les trois derniers mois, à 201 M$.

Quoique satisfait des résultats, Bob Beauchamp, PDG de la société, a reconnu que ceux-ci auraient pu être meilleurs sur le quatrième trimestre. Il ajoute en revanche que l'exercice 2011 commence fort avec l'un des plus importants contrats ESM (enterprise service management) signés jusqu'à présent par la société. Les prises de commande sur les licences ont également progressé de 9% au quatrième trimestre.

Concurrent des solutions d'administration de systèmes fournies par HP, IBM et CA, notamment, BMC Software rassemble à son catalogue des produits tels que BMC Performance Management, BMC Remedy IT Service Management, BMC Atrium CMDB, ou encore BMC IT Service Support. Au cours des dernières années, outre l'acquisition de Remedy, il a notamment procédé à celles de Patrol (dont l'offre a été intégrée à sa solution ProactiveNet Performance Management), de MQ-Software, Marimba, Bladelogic, Control-M ou encore de Magic.

Illustration : Bob Beauchamp, PDG de BMC Software (crédit photo : BMC)

(...)

(10/05/2010 14:49:19)

Trimestriels Capgemini : Deux-tiers des embauches faites en offshore

La SSII Capgemini a confirmé des signes de reprise lors de la publication de ses résultats trimestriels, malgré un recul de son chiffre d'affaires trimestriels de 6,9%, à 2,049 Md€, par rapport à l'an dernier. Le groupe compte en particulier poursuivre la stratégie de recrutement qu'il a relancée entre fin décembre 2009 et fin mars 2010,  et qui a fait progresser ses effectifs mondiaux de 1,4%, à 91 792 collaborateurs. Il a concentré ses recrutements principalement en Inde, et dans d'autres zones situées en offshore. Ainsi, sur un volume de 5 274 nouvelles embauches sur le trimestre, les 2/3 ont été localisées dans les pays dits à bas coûts, soit 2 686 postes créés en Inde et 661 dans d'autres centres situés à l'étranger.

Capgemini a, en outre, intégré 268 employés supplémentaires au travers d'acquisitions et de contrats d'externalisation. La SSII a indiqué qu'elle avait également lancé des campagnes de recrutement en Europe, notamment en France, aux Pays-Bas et en Allemagne.

Plus de 4 800 embauches prévues au 2e trimestre

En termes de secteurs, le nombre d'employés a progressé essentiellement au sein de la division Capgemini Outsourcing, soit  +6,6% comparé au premier trimestre 2009 et + 2,3% par rapport à décembre 2009.  Pour sa part, l'activité Technologies Services a vu ses effectifs augmenter de 1,8 % sur une base trimestrielle. Ce n'est toutefois pas le cas de l'entité Conseil qui a vu ses effectifs chuter de 2% comparé au premier trimestre de l'année dernière, et reculer de 11,7% par rapport à mars 2009.
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De manière globale, sur le trimestre, Capgemini a également enregistré 4 266 départs (par démissions, licenciements ou en raison de cessions). Le groupe  prévoit de poursuivre ses embauches  au cours du second trimestre 2010, pour faire progresser ses effectifs de  5,3 %,  ce qui correspond à un volume de 4 863 nouveaux employés. Selon Anthony Miller, directeur du cabinet de conseil TechMarketView, interrogé par nos confrères de Computerworld UK, 3 500 de ces nouvelles embauches seront réalisées en Inde. La majorité de ces collaborateurs travaillera dans le domaine des services financiers, principalement pour des entreprises américaines.

Capgemini Effectif Q1 2010
Cliquer sur l'image pour l'ouvrir

Sur son premier trimestre fiscal, la SSII a enregistré une hausse de 3,3% sur son activité de conseil, mais un recul de 3,3% sur ses services d'infogérance. Les services de proximité (Sogeti) baissent légèrement, de -0,9%.
Le ratio « prises de commandes sur chiffre d'affaires », qui s'établit à 1,06 de façon globale, est plus encourageant sur l'Amérique du Nord, région sur laquelle il monte à 1,30.

(...)

(10/05/2010 11:46:05)

Mandriva, en difficulté, discute avec Linagora

La situation financière difficile de l'éditeur Mandriva, qui fait face à des problèmes de trésorerie, conduit depuis de nombreux mois celui-ci à rechercher des solutions pour assurer la continuité de son activité. La société est dirigée depuis le 25 mars 2010 par Arnaud Laprévote.

Dans un procès verbal de son conseil d'administration du 24 mars dernier (source Infogreffe), cité par Boursorama, on apprend que le fournisseur français de distributions Linux, pour postes de travail et serveurs, est en pourparlers avec son compatriote Linagora. Ce dernier a confirmé ce matin que « des discussions sont en cours avec Mandriva pour étudier le rachat d'une partie des actifs de la société ». Contacté par la rédaction, Linagora n'a pas souhaité fournir davantage de précisions en l'état actuel des négociations. Editeur des logiciels Open Source OBM (messagerie collaborative), LinPKI (certificats numériques), LinID (gestion des identités) et LinSM (gestion d'infrastructures informatiques), la société dirigée par Alexandre Zapolsky est aussi prestataire de services professionnels s'appuyant sur des solutions en Open Source.

Le procès verbal du 24 mars de Mandriva fait également état de nombreux échanges avec l'éditeur britannique LightApp, qui était à cette date intéressé par l'acquisition de l'éditeur français.

Ces informations seront mises à jour dès l'obtention d'informations supplémentaires.

(...)

(10/05/2010 09:30:12)

Pour se distinguer, Numéricâble mise sur la VOD 3D

(Source EuroTMT) Depuis plusieurs années, Numéricâble a tout misé sur un seul axe de communication, être l'opérateur le plus rapide de France. Longtemps, ce discours a, surtout, servi d'alibi pour détourner l'attention des véritables problèmes commerciaux, techniques et financiers de l'entreprise. Ce qu'avait implicitement reconnu Pierre Danon lors de sa première conférence de presse tenue quelques semaines après avoir été nommé à la présidence du câblo-opérateur en juin 2008. Il y a un an, Pierre Danon pouvait se féliciter du début d'amélioration des relations avec la clientèle, et affichait un vaste plan de développement commercial, tout en poursuivant ses investissements pour moderniser son réseau. Mais le même lancinant discours sur le « très haut débit » proposé par Numéricâble grâce à son réseau FTTB tournait toujours dans le vide, faute d'une offre de services et de contenus permettant de le rendre concret.

Une énorme dette à gérer

Et puis la réalité financière a rattrapé l'entreprise, l'obligeant à mettre en sourdine ses ambitions pour tenter d'éviter le naufrage en raison d'une énorme dette de 3,6 milliards fin 2008). Entre les investissements dans l'infrastructure et le réseau commercial et le remboursement de la dette, ce fut la deuxième option qui s'imposa. D'où une année perdue pour Numéricâble dans sa tentative de reconquête.

Pour autant, les dirigeants du câblo-opérateur n'ont rien perdu de leur éternel optimisme. Comme on pouvait le craindre, la conférence de presse tenue mercredi 5 mai a, une fois encore, vanté la qualité du réseau maison, présenté, études indépendantes à l'appui, comme le plus rapide de l'hexagone. Mais à la différence des années passées, Numéricâble a décidé de donner un sens. L'opérateur a annoncé le lancement d'ici à la fin de l'année d'un service VOD 3D. Si quelques diffuseurs comme BSkyB ont déjà promis le lancement d'une chaîne 3D, le service promis par Numéricâble constitue une grande première, que ses concurrents FAI DSL ne vont pas pouvoir copier immédiatement, compte tenu de la voracité en bande passante de la VOD 3D.

Photo : Pierre Danon, PDG de Numéricâble (D.R.)

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Mais l'avantage de Numéricâble pourrait être de courte durée. Non seulement les opérateurs DSL investissent dans le FTTH, ce qui leur permettra de se battre à armes égales avec Numéricâble. Mais Orange présente déjà une expérimentation de télé 3D, notamment pour la retransmission de Roland-Garros. Or, si Numéricâble s'est associé à quatre partenaires, dont Cisco, Sagem et Panasonic pour lancer son service, l'opérateur n'a pas été capable de préciser le contenu qui sera disponible. Néanmoins, cette annonce devrait permettre de braquer de nouveau les projecteurs sur le câblo-opérateur, cette fois de manière positive. Ce qui assurera aussi la publicité des nouveaux forfaits lancés par l'opérateur, notamment pour son service à très haut débit, et qui constituent, selon des analystes, des offres intéressantes par rapport aux tarifs du DSL.

Reste une question clé. Cela sera-t-il suffisant pour relancer commercialement l'opérateur ? Fin mars 2010, Numéricâble revendiquait 3,5 millions d'abonnés TV et 1,037 million de clients internet et 259 000 clients THD, sur 3,7 millions de prises. Et pour accélérer ses prises d'abonnement, l'opérateur a aussi annoncé l'ouverture de nouvelles boutiques, en partenariat, pour porter leur nombre à 120 à la fin de l'année, contre 91 actuellement, puis à 150 à mi 2011.

Léger mieux pour Iliad

Malgré l'énorme trou d'air rencontré par France Télécom au premier trimestre, Iliad n'en a pas véritablement profité pour accélérer ses prises d'abonnements. Le groupe a annoncé que sa marque Free avait conquis 88 000 nouveaux abonnés sur les trois premiers mois, contre 116 000 au premier trimestre 2009. En revanche, Alice semble connaître une légère embellie. Son parc d'abonnés n'a reculé que de 5,9 %, soit une perte de 40 000 abonnés, contre un recul de 7,25 %, soit 53 000 clients, au quatrième trimestre 2009.


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(07/05/2010 12:37:36)

Spring Source, filiale de VMware acquiert Gemstone

Avec cette opération, l'éditeur de solutions de virtualisation, filiale d'EMC, obtient des technologies et une expertise sur un goulet d'étranglement du cloud computing, l'évolutivité des bases de données. « Gemstone devrait régler une part importante de ce problème. Si vous élaborez une application, qui nécessite des ressources au sein de l'entreprise ou une migration vers le cloud, elle sera amenée à évoluer sans nécessairement changer votre architecture » souligne Rod Johnson, directeur général de Spring Source.

Le produit phare de Gemstone se nomme GemFire Entreprise, un gestionnaire de cache des bases de données en mémoire pour les plate-formes distribuées. Cette technologie stocke entièrement une base au sein d'une mémoire dédiée, éliminant ou en retardant les procédures chronophages comme l'écriture ou la lecture de la base sur un disque. « Concrètement, le logiciel va pouvoir travailler sur la donnée au niveau de la couche middleware et interagir en temps réel avec des applications Java. A la fin de la journée, la donnée traitée est alors replacée dans le circuit de la base ou alors enregistrée de manière asynchrone » explique Richard Lamb, président de Gemstone.

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Cette technologie est souvent utilisée par les communautés financières, qui utilisent des systèmes de grid computing. Le département de la défense américaine utilise également cette solution pour les commandes distribuées et les systèmes de contrôle. Au total, Gemstone apporte ses offres à 200 entreprises.

Faire sauter les verrous du cloud


Sur le marché des mémoires primaires des bases de données, plusieurs fournisseurs sont en compétition, comme Oracle avec Times Ten In-Memory Databade 11G. L'avantage de Gemstone est de fonctionner sur une architecture distribuée, plutôt qu'un dans  une structure symétrique multiprocesseurs, explique Richard Lamb. Cette approche facilite le déploiement d'applications sur les datacenters distants. En complément de cette annonce, VMware semble s'intéresser à une base de donnée, connue, sous le nom de code NoSQL, pour les porter dans le cloud. En mars dernier, il a embauché le développeur en chef de Redis Open Source, spécialiste en mémoire primaire de base de données non relationnelle. Pour autant, Paul Maritz, CEO de VMware a expliqué lors de la présentation des résultats « nous n'essayons pas d'entrer sur le marché de la base de données, nous cherchons simplement d'accompagner nos clients qui portent leurs applications dans le cloud, public ou privé ».

Gemstone est basée à Beaverton dans l'Oregon et comprend 100 salariés. Elle devrait être intégrée dans SpringSource et garder son nom. L'acquéreur s'est engagé à poursuivre les fonctions de supports sur les autres produits de Gemstone. Par contre, les conditions financières n'ont pas été dévoilées.

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