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(07/05/2010 10:17:15)
Divalto acquiert Idylis pour enrichir son offre SaaS
Divalto, qui diffuse l'ERP du même nom, rachète Idylis spécialiste de la gestion comptable, concurrent direct de Ciel et d'EBP, mais en mode Saas. La société Idylis devient une filiale à 100% de Divalto et prend le nom de Divalto Idylis. Elle apporte à l'éditeur trois atouts : des compétences en SaaS, une présence sur le marché des logiciels de gestion et surtout l'entrée sur le secteur des TPE et petites PME (moins de 20 salariés) dont Divalto était absent.
Depuis trois ans, Divalto avait bien une déclinaison en Saas de ses logiciels. Commercialement, elle restait à l'état embryonnaire, représentant seulement 5 000 euros de chiffre d'affaires par mois (sur 9,9 millions d'euros de CA en 2009 pour l'éditeur). Idylis, pour sa part, diffuse un PGI avec 19 modules différents et trois versions : entreprises, experts comptables, éducation.
Les deux éditeurs vont mettre en oeuvre leur rapprochement sur deux points principaux : la technologie et la distribution. Sur le 1er point, ils veulent assurer des passerelles entre leurs différentes gammes, en mode traditionnel ou en SaaS et mutualiser les développements (avec une plate forme en offshore au Brésil) et les supports.
Objectif 10 000 clients
Côté distribution, les deux sociétés sont à l'opposé. Idylis a commercialisé ses solutions par Internet et à l'aide d'apporteur d'affaires. Divalto, au contraire, est 100% en indirect, avec 140 partenaires. Parmi eux, son offre en Saas compte quelques partenaires comme Prodware ou Cogeser. Divalto Idylis sera diffusé par de nouveaux partenaires à recruter : prescripteurs, intégrateurs-revendeurs, éditeurs, experts comptables.
Avare de chiffres sur ce rachat (le CA d'Idylis n'est pas communiqué), Divalto annonce 50 000 utilisateurs en 2015 en Saas. Actuellement, Idylis en compte 6 000 (pour 2 500 clients), Divalto estime pouvoir atteindre les 10 000 fin 2010.
Créée en 2004, Idylis a été lancée par Philippe Amand, ancien co-fondateur de Ciel (qu'il a revendu à Sage). Idylis s'est créée avec des FCPI ( Seventure Partners, CapDecisif) ) qui ont revendu au terme prévu. Philippe Amand étant actionnaire minoritaire. « On ne voulait pas se vendre à un opportuniste » souligne ce dernier, Thierry Meynlé, président du directoire de Divalto explique de son côté : « Idylis n'a pas d'équivalent sur le marché dans l'informatique à la demande pour les petites entreprises ». (...)
Baisse historique de clients à la téléphonie mobile
C'est un cas rare en France. Pour la première fois depuis 2002, le nombre de clients de téléphonie mobile a reculé au cours du premier trimestre 2010, selon l'Observatoire trimestriel publié jeudi 6 mai par le régulateur français des télécoms (Arcep). A la fin du mois de mars, l'hexagone comptait 5.100 clients de moins qu'à la fin décembre 2009.
Selon les chiffres de l'Arcep, la France comptait quelque 61 477 900 lignes de téléphonie mobile, contre 61 483 000 trois mois plus tôt. En revanche, sur un an, ce nombre a progressé de 5,6% (58,22 millions de lignes à fin mars 2009). Cette légère diminution, mais qui demeure historique, est liée à la baisse du nombre de clients aux formules prépayées. Ce chiffre a reculé de 617 000 au cours du premier trimestre de l'année, tandis que le nombre d'abonnements par forfait a augmenté de 612 000 sur la même période. Certains se sont étonnés de cette chute des offres prépayées en stigmatisant une volonté des grands opérateurs de les rendre moins attrayantes et au final de réduire les propositions commerciales à destination des ménages les plus modestes.
Le taux de pénétration de la téléphonie mobile au sein de la population française reste cependant très élevé, à 95,2%. Il atteint même 138% en Ile-de-France, 104% en région PACA, et 101% en Corse. En revanche, ce taux n'est que de 72,1% en Franche-Comté, région la moins équipée. Le parc de lignes mobiles en France se compose de 43,26 millions d'abonnements de type forfaits (en hausse annuelle de 8,8%) et de 18,22 millions de clients à des offres prépayées (-1,3%).
Les MVNO progressent
Le marché reste très largement dominé par les trois opérateurs historiques (Orange, SFR et Bouygues Telecom), ces derniers se partagent 55,45 millions de clients. Cependant, ces grands opérateurs ont perdu des clients en ce début d'année (-0,2% au premier trimestre par rapport au 4ème trimestre 2009) au profit des nouveaux opérateurs mobiles virtuels (MVNO). Ces derniers (Virgin Mobile, NRJ Mobile, etc.), qui louent les réseaux des trois opérateurs, comptent désormais 3,63 millions de clients (+25,8% sur un an).
La part de marché des MVNO a d'ailleurs dépassé pour la première fois la barre des 6% : 6,15% au premier trimestre, contre 5,17% un an plus tôt.
Par ailleurs, près de 22,3 milliards de SMS ont été envoyés au cours des trois premiers mois de l'année (+62,8% de croissance annuelle. En moyenne, un Français envoie 124 textos par mois depuis son mobile.
Trimestriels Alcatel-Lucent : des pertes et des doutes
Selon Ben Verwaayen, PDG d'Alcatel-Lucent, « nous assistons à une reprise du marché des équipements de télécommunications et des services associés dans certaines zones géographiques et notamment en Amérique du Nord. Cette reprise est tirée par des technologies clés telles que l'IP, l'optique terrestre et le WCDMA/LTE. Avec une position solide sur l'ensemble de ces domaines, Alcatel-Lucent enregistre une forte augmentation de la demande ».
En regardant les résultats du premier trimestre 2010, on s'interroge sur cette croissance de la demande et surtout sur son impact sur le chiffre d'affaires. En effet, ce dernier chute de près de 10% par rapport à l'année précédente pour atteindre 3,25 milliards d'euros. La perte nette s'élève à 515 millions d'euros. Pour expliquer cette mauvaise performance, le dirigeant de l'équipementier accuse une pénurie de composants, particulièrement dans l'accès mobile et l'optique terrestre. Ericsson avait subi les mêmes difficultés d'approvisionnement et les avait mises en avant lors de la présentation de ces résultats le mois dernier.
Si les résultats étaient inférieurs aux attentes des analystes, la perspective d'une reprise de l'activité sur certains territoires comme l'Amérique du Nord est considérée par les mêmes observateurs comme rassurante. Sur le plan des perspectives, Alcatel-Lucent estime que le marché des équipements de télécommunications et des services associés devrait croître entre 0 et 5% et se donne comme objectif d'atteindre un résultat d'exploitation ajusté compris entre 1% et 5% de ses revenus.
Adobe accusé de monopole
Si une enquête risque d'être engagée contre Apple sur les clauses de son kit de développement pour les applications iPhone, excluant les solutions tierces non écrites en langage propre à la firme de Cupertino, Adobe pourrait subir aussi quelques démêlés similaires. En effet, un groupe de 5 000 graphistes rassemblés sous la bannière Free FreeHand s'élève contre la politique de l'éditeur en matière de concurrence au sein des logiciels d'illustration vectorielle. FreeHand est une solution concurrente d'Illustrator et qui a été rachetée en 2005 par Adobe (après quelques péripéties d'acquisition, une première fois par Adobe, mais abandonnée sur les recommandations de la FTC, puis acquise par Macromedia qui a rejoint le giron d'Adobe). Depuis cette date, aucune mise à jour n'a été réalisée par l'éditeur. Plusieurs demandes ont été envoyées à Adobe pour dénoncer ce manque d'investissements et clarifier sa position.
Un porte-parole de l'association, Christine Peterson interrogée par PC Advisor, souligne qu'avec « le lancement de CS5 auprès de millions d'utilisateurs, pourquoi Adobe n'a pas supprimé FreeHand ? Il s'agit d'un marché de niche de 30 à 40 000 utilisateurs qui ne devraient pas l'intéresser » et d'ajouter « nous comprenons que cette société a des priorités de R&D, mais elle pourrait lancer un produit à travers la communauté Open Source ». Le groupe n'a pas exclu une action en justice contre Adobe pour faire pression.
L'éditeur d'Illustrator explique qu'il continue à fournir un support aux utilisateurs de FreeHand, mais indique qu'il pousse aussi les clients à migrer vers ses solutions comme Illustrator CS4. Car en l'absence de mise à jour, FreeHand va avoir quelques difficultés pour tourner sur certains systèmes d'exploitation, ainsi que les processeurs de dernières générations. L'apport de la communauté Open Source permettrait de développer la solution pour Solaris (Open Solaris, Netscape ou pour Mozilla (Firefox, Thunderbird, Camino), pour StarOffice avec OpenOffice (NeoOffice sous Mac OS), et le produit Visio IntelliCAD.
Semestriels Sage : Tassement au niveau des abonnements aux services
Pour le compte du premier semestre de son exercice 2010 (clos le 31 mars), l'éditeur de logiciels de gestion a réalisé un chiffre d'affaires de 719 M£ en baisse de 2% sur un an. C'est au niveau des abonnements aux différents services proposés par l'éditeur (par exemple les contrats d'assistance et de maintenance) que la baisses des revenus est la plus sensible. Elle atteint - 8,6% à 247,8 M£. Également en recul léger de 1,2%, les ventes de licences et les services associés ont dégagé un chiffre d'affaires semestrielles de 471 M£. Pour Sage, ce résultat est à considérer comme une bonne performance, notamment si l'on considère que son chiffre d'affaires avait chuté de 6% lors du premier semestre de son exercice 2009.
Durant les six premiers mois de l'exercice en cours, la marge brute a atteint 666 M£, soit 25 M£ de moins qu'il y a un an. En revanche, le résultat opérationnel est en hausse de 10,5% à 164 M£. L'EBITA progresse également, de 8%, à 181,9 M£.
En France, le chiffre d'affaires semestriel de Sage s'est élevé à 161,1 M€, affichant ainsi une progression de 1%. L'EBITA a progressé de 6% pour s'établir à 37 M€. Ce résultat place l'hexagone au dessus de la progression moyenne enregistrée par l'activité de l'éditeur sur l'ensemble de l'Europe (hors Royaume-Uni et Irlande) où le chiffre d'affaire a reculé de 0,45% (268.8 M£).
(...)
Trimestriels Iliad : en croissance douce
La maison mère de Free a dévoilé quelques éléments de son activité du début de l'année 2010. Sur la partie financière, le chiffre d'affaires progresse au 1er trimestre 2010 de 4,7% par rapport à la même période en 2009, pour atteindre 504,5 millions d'euros. Dans le détail, Free contribue à hauteur de 430 millions d'euros, en hausse de 11%, tandis qu'Alice continue sa chute à 68,4 millions d'euros (-21,6%). On notera également l'important recul (-49%) de l'activité entreprise, qui est la résultante de l'arrêt des activités de vente en gros d'Alice. Côté service à valeur ajoutée, Iliad indique que les revenus issus de ces offres s'élèvent à 124,1 millions d'euros au 31 mars 2010 contre 115,6 millions d'euros au 1er trimestre 2009, soit une hausse de 7,4%. L'ARPU (Revenu mensuel par abonné) reste stable à 36,3 euros.
A la fin du mois de mars 2010, le groupe Iliad a franchi la barre des 4,5 millions d'abonnés, répartis en 3,86 millions pour Free et 638 000 chez Alice. L'érosion continue pour ce dernier avec 40 000 abonnés en moins par rapport au trimestre précédent. Pour Free, 88 000 personnes ont été recrutées au 1er trimestre 2010. Enfin, le taux de dégroupage de sa base d'abonnés atteint 87,11%.
Microsoft SQL Server 2008 R2 en détail
Le seul problème est que toutes les fonctionnalités de SQL Server 2008 R2 nécessitent la présence des dernières versions d'autres produits Microsoft, comme Windows 7, Server2008 R2, Office 2010 et SharePoint 2010. En comparaison avec son prédécesseur, SQL Server 2008 R2 est plus puissant en acceptant jusqu'à 256 processeurs logiques. L'évolution du format de compression Unicode, USC-2 apporte également une réduction de 50% des capacités de stockage pour les données Unicode.
Le logiciel bénéficie de nombreux services comme PowerPivot pour Excel et SharePoint, le Master Data Services, StreamInsight, Report Builder, des services de reporting ajoutés à SharePoint, une fonction data-tier intégré dans Visual Studio qui permet d'empaqueter les bases de données comme les parties d'une application et enfin un SQL Server Utility qui gère de multiples SQL Servers.
-Le Power Pivot permet aux utilisateurs d'importer, de manipuler, d'analyser et d'exporter des données, ainsi que de créer des rapports à partir de l'interface et du langage excel.
-Master Data Services est une fonctionnalité aidant les entreprises à créer une structure et à hiérarchiser les données. Ces dernières sont collectées au sein de plusieurs départements, des silos ou des bases de données existantes. Elles sont ensuite standardisées et structurées.
-StreamInsight est une plate-forme intégrée .Net et SQL Server pour le traitement des flux de données en parallèle, permettant de nombreuses requêtes simultanées sur les data en temps réel.
-Les capacités de data-tier (optimisation des codes sources à partir des bases de données) sont intégrées au sein de Visual Studio, pour créer plusieurs couches applicatives avec les bases de données. L'application et la base de données sont ensuite compactées comme une unité seule.
-Le SQL Server Utility installe un panneau de contrôle unique pour les différents serveurs et les bases de données.
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Une installation facile
SQL Server 2008 R2 est beaucoup plus facile à déployer que les versions précédentes. Le module d'installation vérifie la présence des prérequis et télécharge si besoin les différentes mises à jour. Une fois cette étape réalisée, l'installation conjointe de SharePoint 2010 est effectuée. Il suffit d'entrer la clé d'activation et de cliquer ensuite sur installation par défaut et appliquer les mises à jour. Après, le module d'installation de SQL Server 2008 R2 entame un long processus de mise en place. Il demeure un seul élément que ce module ne gère pas, c'est la création de comptes de services. Un redémarrage est nécessaire pour avoir accès aux différentes fonctionnalités et applications. Ces différents outils sont faciles à utiliser et l'apport d'éléments connus permet de développer plus aisèment des applications de BI.
Une BI dernière génération
Cette orientation est souvent un problème important pour la plupart des responsables. Il y a trop de données disponibles, mais retrouver celles importantes et être capable de les transformer, peut s'avérer très difficile. PowerPivot et Excel 2010 accompagne les gestionnaires en utilisant des outils accessibles pour apporter de la BI même sur des grands volumes de données.
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Lors d'un test, PowerPivot a importé 4 millions de lignes depuis la base de données test de Microsoft. L'éditeur explique qu'avec suffisamment de mémoire, il est capable d'importer 100 millions de lignes. On peut utiliser Excel pour importer des données, le format des données, et l'inclure dans des bases de données. Les fichiers peuvent également être exportés vers SharePoint et partagée. Data Analysis Expression (DAX) est un nouveau langage disponible à travers PowerPivot permettant aux managers de faire des rapports sur les données en utilisant des formules d'Excel.
SQL server est également bien intégré avec Visual Studio 2008 et comprend le SQL Server Integration Service Designer, qui trouve sa place au sein du Business Intelligence Development Studio (BIDS). Ce dernier est un shell Visual Studio pour l'élaboration de solution BI utilisant SQL Server Integration Services Designer (SSIS), SQL Server Analysis Service (SSAS) et SQL Server Reporting Services (SSRS). Le résultat donne une solution fluide pour l'utilisateur final pour créer sa base de données, trouver ses données, analyser et dresser des rapports tout en utilisant un ensemble d'outils très puissants. L'utilisateur peut commencer par la base de données, ou avec les outils d'analyse, ou créer un flux de travail, et rassembler les différents éléments à la volée.
Le Master Data Services est disponible via une application Web, fournissant une interface simple et standardisée pour créer un modèle de données, ce qui permet de définir des types de données, des groupes et une structure arborescente pour contenir et organiser les données. Une fois les structures de données établies, les hiérarchies crées et les relations définies, vous pouvez configurer la sécurité entre les différents niveaux, importer des données dans le modèle, parcourir les données, ajouter ou d'affiner les relations, puis d'exporter les données et examiner les résultats. L'ensemble du processus s'apparente au développement d'applications dans Visual Studio, mais en étant orienté sur la création de structures de données standard.
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StreamInsight est une application isolée qui s'ajoute à SQL Server et qui requiert des autorisations spécifiques pour activer ce service. Cette solution est une extension de Visual Studio destinée à traiter les données en temps réel et au fil de l'eau. Il peut importer des volumes importants de données, gérer des historiques ainsi que le temps réel, d'analyser et les enregistrer. Alors qu'une forte demande initiale était orientée vers l'enregistrement des événements tels que les clics de souris ou d'autres types d'entrées par l'utilisateur, aujourd'hui toute sorte de données analogiques ou numériques peuvent être utilisées. Les outils Visual Studio peuvent alors être utilisés pour créer des structures de données en temps réel, pendant que StreamInsight Event Flow Debugger propose des outils pour tracer les évènements.
La fonctionnalité Data-Tier, intégrée à Visual Studio, donne aux développeurs la possibilité d'extraire, modifier et déployer des bases de données dans le cadre d'applications. Auparavant, il était nécessaire d'installer séparément la demande de création d'une base de données, du code à la création et à l'enrichissement de cette base. Il fallait également ajouter du code pour connecter cette base de données à l'application. Tout ce processus est grandement simplifié.
Pour les administrateurs, le SQL Server Utility permet la gestion plus facile de plusieurs bases sur des serveurs différents. Cette solution inclut Utility Control Point qui recueille la configuration et le rendement des serveurs SQL multiples, un Utility Explorer qui offre une vue arborescente des serveurs, et un tableau de bord avec des informations succinctes sur les serveurs.
Pour conclure, SQL Server 2008 R2 héberge des fonctionnalités qui sont particulièrement bienvenues par les utilisateurs qui ont besoin de Businness Intelligence. Supportant jusqu'à 256 CPU et disposant d'outils de gestion plus efficace, le logiciel devrait aider les administrateurs. Petit bémol néanmoins, ces fonctionnalités nécessitent une mise à jour substantielle des entreprises qui ne sont pas encore passées à Windows 7, Office 2010 et SharePoint 2010.
La CFDT de Bull s'attend à un changement de culture sociale
Crescendo Industries, la maison-mère de la société de services Amesys, est devenue le premier actionnaire de Bull, avec 20% des actions, largement devant France Telecom, qui en détient 8 %, et Nec, qui en conserve toujours 2 %. « Contrairement à ce qu'avait annoncé en 2009 Didier Lamouche, lors d'une présentation rassurante d'une prise de contrôle d'Amesys devant les membres du Comité central d'entreprise (CCE) et les salariés de Bull, c'est le groupe Crescendo Industries qui a pris le contrôle de la société en acquérant 20% des actions de celui-ci », s'inquiète la fédération syndicale dans un tract. Selon la CFDT, la démission précipitée du patron de Bull pourrait résulter de désaccords entre le PDG et son actionnaire Crescendo Industries. Les changements à la tête de France Telecom auraient également pesé dans la balance. Par ailleurs, l'hypothèse d'une possible arrivée - à terme - de Philippe Vannier, actuellement PDG d'Amesys, à la tête de Bull reste encore à vérifier.
« Didier Lamouche a créé la surprise en annonçant qu'il quittait son poste, expose Patrick Baradat, coordinateur CFDT du groupe Bull. Nous n'avons pas été informés de sont départ et nous ne disposons d'aucune information sur son successeur. » Aujourd'hui, un groupe de travail, piloté par un représentant de Crescendo Industries au conseil d'administration, a la charge de rechercher un nouveau PDG pour Bull. Selon le syndicaliste, le prochain président du conseil d'administration devra s'attacher à gagner la confiance des salariés du groupe sans laquelle une compagnie investie dans les services informatiques n'aurait pas d'avenir.
« Nous attendons des conditions de travail honnête et regrettons que Crescendo qui relève de la convention Syntec n'ai pratiqué jusqu'à présent dans Amesys qu'une politique sociale a minima. », déplore t-il « Bull [qui est aujourd'hui rattaché à la branche métallurgie, NDLR] a toujours gardé des actionnaires industriels, or, désormais, la société est passée sous la coupe d'une holding financière, ce qui lui fait craindre pour l'avenir de l'activité serveur et de certaines activités déficitaires, notamment dans le desktop et les services. » Rappelons que la situation du groupe s'était redressée, grâce à son repositionnement en constructeur/ intégrateur dans les grands systèmes Gcos, et dans la ligne des serveurs NovaSale introduite depuis 2003.
Crédits photo: Bull
(...)
Observatoire du cloud : CA et IDC scannent la maturité des entreprises
« Après l'évangélisation vient le temps de la mesure régulière de la maturité des entreprises » prévient François Trouillet, directeur marketing Europe du Sud de l'éditeur CA. Dans cette optique, la « cloud academy » organisée deux fois par an par CA et divers partenaires (comme le cabinet Revevol) se dote d'un nouvel outil : un « observatoire du Cloud » réalisé par le cabinet d'études IDC. Publié le même jour que l'étude de Markess, cette synthèse qui arrive après celle réalisée par PAC pour le compte de VMware, Intel et EMC et juste avant le livre blanc du Syntec sur la question (à l'occasion du salon Datacenter Cloud Computing au Cnit les 5 et 6 mai 210). Les nuages sont vraiment dans l'air du temps.
L'adoption du modèle du cloud rentre ainsi dans la norme des autres modèles. La réduction des coûts était la justification quasi-unique du passage au cloud mais retrouve désormais une place plus ordinaire parmi les motivations diverses, derrière, par exemple, l'efficacité du SI, même si les DG sont encore axés sur les coûts avant tout. Amélioration de la réactivité, optimisation de l'infrastructure et du portefeuille applicatif, bref l'agilité, sont des priorités de la DSI quand elle choisit le cloud. Innovation et Green-IT sont, par contre, jugés très secondaires.
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L'infrastructure, de plus en plus complexe, est également de plus en plus externalisée, d'abord pour déléguer cette complexité et l'hétérogénéité induite. L'absence de recours à des prestataires ne concerne désormais plus que 30% des entreprises et continue de chuter même si la délégation totale à des prestataires est encore très marginale (7% seulement).
Le cloud est jugé connu dans ses principes généraux mais les entreprises s'intéressent et connaissent prioritairement le SaaS (27% ont mis en oeuvre et seul un tiers ne s'y intéresse pas encore). PaaS et IaaS n'intéressent pas encore les deux tiers des entreprises et quasiment aucune n'en ont mis en oeuvre. La problématique de la sécurité au sens strict et technique est en régression au profit de la gestion de la confidentialité et des droits d'accès. Même si 55% des entreprises ne peuvent pas envisager autre chose qu'un cloud privé, le principe de « mettre dans les nuages » des éléments du SI n'est plus une hérésie.
Illustration : crédits D.R. (...)
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