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(05/05/2010 10:13:33)
Annuels Nextira One : les applications et les infrastructures sauvent 2009
Le monde des télécoms et des réseaux a vécu une année 2009 plus que difficile avec une baisse de 20% sur le marché de la voix et de la ToIP en Europe (source Canalys) et de -5 à -6% sur celui des réseaux (source Rexecode). « Nous n'avons pas vu de baisse de 20% sur la voix depuis au moins 1993 » commente Foucault de la Rochère, directeur général de NextiraOne France (*). 2009 a été une année difficile pour la profession. Constructeurs et donc intégrateurs ont particulièrement souffert. NextiraOne affiche un chiffre d'affaires 2009 de 325 millions d'euros, en baisse de 4%, mais a préservé sa profitabilité. « Nous ne sommes pas dans l'optique d'une croissance à tout prix » relève le dirigeant.
Sur cette année 2009, l'intégarateur a confirmé sa réorientation entamée en 2005. Entre les deux années, le secteur voix et ToIP est passé de 73 à 52% du chiffre d'affaires, la partie infrastructure de 19 à 29%, les applications de 8 à 19%. Sur ces dernières, NextiraOne les définit comme les communications unifiées (autour des offres de ses grands partenaires Alcatel-Lucent, Microsoft, Cisco) et la vidéo. De nouvelles activités s'amplifient. Celles autour de la recentralisation du Wan, avec une business unit dédiée et des offres IP MPLS autour de Juniper. Le groupe se porte également vers des marchés verticaux, dans le secteur public, avec l'éducation et la santé.
Pour 2010, l'intégrateur se donne trois priorités : la gestion des applications proches du poste de travail (et dans les secteurs santé, éducation, universités), les grands contrats internationaux, le datacenter et la virtualisation des serveurs et du stockage (ce qui est nouveau chez NextiraOne).
La filiale du groupe, NextiraOne Expert, une SSII lancée il y a 18 mois, a terminé son 1er exercice en étant bénéficiaire. Elle a réalisé un chiffre d'affaires de 1,62 million d'euros et compte actuellement 50 salariés. D'autres créations de SSII sont envisagées.
(*) Il est également président de la commission infrastructures du Syntec Informatique.
SAP France entame l'année avec confiance
Au premier trimestre 2010, le chiffre d'affaires de SAP France s'établit à 107 millions d'euros en croissance de 7% - par rapport à la même période l'année dernière - quand l'Allemagne ne dépasse pas 3% et les USA seulement 2%. Pour le monde, la croissance s'affiche à 5% (+ 3% à chiffres constants). Interrogé sur les raisons de cette progression en France, Nicolas Sekkaki a simplement souligné que « les clients ont modernisé leurs infrastructures après de nombreux mois d'attente. En proie à des difficultés financières, certaines entreprises ont même décidé de passer à l'acte pour accélérer leur réorganisation et faire face aux enjeux ».
Le secteur que SAP qualifie de stratégique (services publics, banque/assurance et distribution) a apporté une croissance de 82% (50% en BI et 50% en ERP). Dans le monde bancaire, la BI est très présente mais pas encore les ERP, SAP France va donc s'atteler à développer le marché. Toujours dans la banque, les performances ont par contre été à 3 chiffres dans le secteur du cost management avec des affaires à la MAIF et chez Groupama pour mieux piloter les structures de coûts (PCM). Pour le second semestre, SAP France affiche également de grandes ambitions sur le secteur de la distribution. Toujours en PCM, le secteur public a connu de très belles références au 1er trimestre avec notamment la signature d'un contrat au Ministère de la Défense. L'Éducation Nationale, de son coté, a confirmé son engagement pour des solutions de BI et de gestion des RH.
[[page]]Le mois de mars a connu une forte accélération avec + 30% de hausse sur la vente de licences et + 12% pour la partie software et support. « Les pays émergeants et la Grande Bretagne connaissent aujourd'hui également une forte croissance. (...) En France, il n'y a pas d'affaires qui dépassent les 5 millions d'euros à la différence de l'Angleterre ou de la Russie qui affiche même des déploiements à 10 millions d'euros. En Allemagne, le marché de l'ERP est arrivé à maturité et ce sont les solutions de BI qui assurent notre croissance. Dans l'hexagone, le chemin de la croissance passe encore par les ERP, notamment sur le marché des PME-PMI, et la BI. Si le Syntec annonce une croissance de de 2% sur le software dont 1% sur l'applicatif, nous attendons de 2% à 4% de hausse dans le monde et la France se situe dans la fourchette haute. Nous sommes bien positionnés par rapport à notre marché et sur la vente de licences pure, nous attendons de bonnes affaires. En France, deux dynamiques sont à l'oeuvre. Sur la partie volume nous attendons plus de contrats de moins de 500 K€, notamment en BI. Avec les grands groupes, on constate une segmentation d'affaires avec un panier moyen en baisse, de 500 K€ à 2 millions. Les contrats de plus de 5 millions deviennent difficiles à trouver. » Au niveau monde avec l'accélération des fusions/acquisition, SAP attend encore des affaires à plus de 100 millions d'euros avec un très grand nombre d'utilisateurs.
Sur le marché des PME-PMI, le dirigeant français avoue que la croissance n'a pas été celle attendue. « On n'a pas encore déployé tous les bons leviers. 62% de nos revenus dans ce secteur proviennent de nos partenaires (contre 50% en 2009). L'objectif est de passer à 75%, notamment avec le recrutement de master vars qui regrouperont des revendeurs géographiques.. Un message pas vraiment nouveau puisque l'éditeur nous avait déjà confié en octobre dernier qu'il comptait développer son réseau pour pousser son offre Business ByDesign. Conçu pour les PME-PMI et les filiales de grands groupes, cet ERP en mode hébergé a séduit trois clients depuis le début de l'année sur un objectif annuel de dix ! Quinze affaires ont d'ailleurs été conclues en 2009, le plan de développement semble particulièrement conservateur.
SAP attend aujourd'hui l'arrivée de la version 2.5 pour pousser cette offre. « Si ces solutions mobilisent trop de ressources, on perd de l'argent et ce n'est pas vraiment l'objectif » explique le dirigeant français. « Nous allons redéfinir le socle technologique pour réduire les coûts de ByDesign. Notre rôle est avant tout d'aider nos clients à atteindre leurs objectifs de manière efficace en leur proposant des solutions aux meilleurs coûts, et non pas de vendre à perte. »
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Revenant sur la révolte des clients obligés de passer à l'Enterprise Support, « une offre qui aurait été mal expliquée aux destinataires », Nicolas Sekkaki précise que 91% des clients ont adopté ce contrat en France. Après une première grogne, l'objectif initial de 75% a donc été dépassé. L'arrivée du transfuge de Big Blue est l'occasion de remettre à plat les relations avec les clients, notamment avec l'USF. L'arrivée d'un nouveau président - Claude Molly-Mitton a remplacé Jean Leroux - permettra peut-être d'apaiser les choses. Nicolas Sekkaki a d'ailleurs réservé sa première sortie - en tant que PDG de SAP France - à l'USF. « Nos clients doivent se reconnaitre dans SAP même s'ils n'ont pas d'ERP. Nous avons une vision à partager avec nos utilisateurs, notamment la synergie entre la gestion de la donnée et l'ERP. » Reste à savoir si les clubs utilisateurs sont prêts à écouter le message.
Un autre pas a été franchi avec l'amélioration de la communication sur les produits à venir. « Nous allons partager avec nos gros clients l'évolution et les développements des produits à venir dans les deux à trois ans. Les clubs utilisateurs désirent influencer l'éditeur et nous sommes aujourd'hui à l'écoute de leurs demandes. L'idée n'est pas de réaliser des développements spécifiques, mais d'ouvrir les portes pour donner plus de visibilité. Nous offrons aujourd'hui des solutions adaptées aux différents métiers de nos clients avec des fonctionnalités spécifiques. » Les clubs utilisateurs britanniques et irlandais ont déjà indiqué qu'ils allaient travailler avec le réseau Sugen pour davantage peser sur la feuille de route de l'éditeur allemand. Nous attendons encore la réaction de l'USF sur ce dernier point.
(...)(04/05/2010 16:51:27)Google investit dans une start-up qui prédit l'avenir
Google Ventures, le fonds d'investissement du groupe pour les start-up, vient d'injecter des capitaux pour soutenir le développement de la jeune pousse Recorded Future. Située à Cambridge, Massachusetts, cette société propose à ses clients de nouvelles méthodes pour mieux analyser le passé, le présent, et même pour prédire l'avenir. Bien que Recorded Future ne commercialise pas de produits, cette dernière semble avoir développé une technologie s'appuyant sur l'analyse de données anticipant des évènements futurs sur les marchés boursiers ou sur les activités liées au terrorisme, notamment. Le procédé s'appuie sur la fréquence à laquelle une personne ou un événement est référencé dans les actualités et sur le Web, sur une période de temps définie. Il utilise ensuite ces informations pour se livrer au jeu des prédictions. « Chez Recorded Future, nous effectuons nos prévisions en calculant la valeur dynamique de chaque personne ou évènement », explique un billet posté sur le blog de la société. « Cela nous permet de mesurer l'importance d'un évènement à un moment donné, informations qui sont, en outre, continuellement mises à jour dans notre base de données ». La méthode de mesure dynamique développée par Recorded Future expose, dans son interface Web, les résultats de la requête la plus pertinente. S'appuyant sur des outils statistiques, elle est capable d'effectuer des pronostics, ce qui peut s'avérer utile, par exemple, pour des décisions d'investissements.
Recorded Future revendique parmi ses clients quelques unes des agences gouvernementales et sociétés de trading les plus importantes du monde. C'est l'une des nombreuses entreprises à avoir bénéficié du soutien financier de Google Ventures. La firme de Moutain View vient tout juste d'investir dans Corduro, une entreprise spécialisée dans les services de paiement sur Internet. De manière plus globale, elle compte injecter quelque 100 millions de dollars supplémentaires d'ici la fin de l'année pour financer les sociétés en phase de démarrage.
(...)
Les autorités de la concurrence surveillent, Apple lâcherait du lest ?
Selon le Financial Times, le Département de la justice et la Commission Fédérale sur le commerce regarderaient de très près Apple en envisageant de lancer officiellement une enquête. Au coeur de cette observation, la décision de la part de la firme de Cupertino de modifier les clauses de la licence de développement d'applications sur iPhone, iPad ou iTouch impliquant l'utilisation unique du langage propriétaire d'Apple. Les développeurs ne pourront donc pas utiliser des éléments tiers, comme Flash, pour créer des programmes. Ces discussions interviennent également après deux propos de Steve Jobs concernant Flash et surtout son refus de voir cette technologie être portée sur les terminaux mobiles d'Apple. La première salve était une simple réponse à un mail d'un développeur où le charismatique patron parlait de Flash comme d'une « sous application ». La deuxième pique a été détaillée dans une lettre ouverte où Steve Jobs a étayé et développé ses critiques contre la solution d'Adobe. Les deux autorités n'ont fait aucun commentaire, comme Apple.
La publicité en ligne en sauveur des applications tiers ?
Les autorités de la concurrence ont néanmoins un moyen de pression avec le service de publicité en ligne iAd proposé par Apple. Si ce dernier applique stricto sensu sa politique vis-à-vis des développeurs, ils seront incapables de proposer des applications crées depuis les plates-formes comme Flash Professionnal CS5. Selon le Wall Street Journal, des fournisseurs de publicité en ligne ont été contactés par la FTC pour connaître leur opinion sur l'impact de la décision d'Apple de bloquer les applications tiers sur leur marché. Cette politique, selon certains, pourrait rendre impossible pour des annonceurs de cibler leur publicité et de passer uniquement par iAd, lui conférant de facto un avantage concurrentiel. Ces questionnements interviennent alors que les autorités de la concurrence se penchent sur le rachat de Admob par Google et analysent l'évolution du marché de la publicité sur mobile.
Selon le journal, Apple pourrait modifier certains termes de son kit de développement pour échapper à une procédure anti-concurrentielle. Par contre, on ne sait pas quels termes seront modifiés. A suivre...
IBM renforce son offre cloud en rachetant Cast Iron Systems
Big Blue entend élargir son offre cloud computing en mettant la main sur le Californien Cast Iron Systems. Basée à Mountain View dans la Silicon Valley, cette société est spécialisée dans les logiciels d'intégration de cloud, de même que les systèmes et les services qui s'y rapportent. Cette acquisition - dont le montant n'a pas encore été communiqué - devrait permettre aux client d'IBM d'intégrer plus facilement des solutions de cloud computing. Elle aidera la firme d'Armonk à développer son modèle de cloud hybride qui permet aux entreprises de combiner des données issues d'applications locales avec des systèmes de cloud public et privé tels qu'Amazon Web Services notamment. Le rachat devrait également permettre à IBM de profiter des partenaires de Cast Iron Systems, à savoir Oracle, Google et Microsoft.
Depuis sa création, Cast Iron Systems a mené des milliers d'intégrations d'entreprises dans le cloud computing, au travers des applications SaaS, telles que Salesforce.com ou encore Oracle CRM On Demand.
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Apple a déjà vendu 1 million d'iPad
En 28 jours de commercialisation, l'iPad, la tablette tactile d'Apple, s'est vendu à 1 million d'unités. Selon la firme de Cuppertino, 12 millions d'applications sur l'AppStore et plus d'un million et demi d'ouvrages numériques depuis l'iBookStore, ont été téléchargés. L'iPad fait donc mieux que l'iPhone lors de son lancement. Le smartphone d'Apple avait pris 74 jours pour dépasser le million d'exemplaires vendus. Selon Steve Jobs, CEO d'Apple, "la demande ne cesse de dépasser l'offre et nous travaillons dur pour mettre ce produit magique entre les mains d'un nombre encore plus important de clients".
Rappelons que l'iPad, dans sa version Wifi, a été commercialisée le 3 avril dernier aux Etats-Unsi et que la version 3G vient seulement d'arriver dans les boutiques. Sa commercialisation en France devrait intervenir fin mai. (...)
Rim prend la quatrième place mondiale
Dans un contexte de croissance soutenue (+21,7%) du marché des téléphones mobiles, le groupe canadien Research in Motion (RIM) se place désormais comme le quatrième plus grand fournisseur mondial de téléphones mobiles. Au cours du premier trimestre 2010, le groupe en a livré plus de 10 millions.
Selon un rapport publié par IDC, Rim est passé devant Motorola et Sony Ericsson. C'est la première fois que Motorola sort du top 5 des fournisseurs de téléphones mobiles. Au premier trimestre 2010 il n'a livré que 8,5 millions de mobiles. Pour IDC, Motorola a perdu des parts de marché car il n'a pas suffisamment misé sur les smartphones contrairement à ses concurrents Rim et Apple. Le canadien a donc réalisé une ascension importante car c'est la première fois qu'il arrive en quatrième position du classement. Mais il reste loin derrière Nokia, Samsung et LG, sachant que le premier a livré 108 millions de mobiles sur la même période.
IDC remarque que Rim est un cas particulier étant donné qu'il s'est fortement concentré sur les smartphones. Grâce à ses efforts, il a réussi à s'étendre au marché des particuliers. Par exemple, les BlackBerry Curve 8520 et Bold 9700 ont tous les deux connu un franc succès sur le marché des smartphones.
Crédits photo : BlackBerry
(...)(03/05/2010 15:48:54)Google poursuit ses acquisitions à un rythme record avec le rachat de BumpTop
L'annonce de la transaction a été rendue publique par BumpTop dès vendredi. «Aujourd'hui, nous avons une communication importante à faire : nous avons été racheté par Google ! Cela signifie aussi que les versions Windows et Mac de BumpTop ne seront plus disponibles à la vente et qu'aucune mise à jour de ces produits n'est aujourd'hui prévue. » Plus tôt dans la semaine, Google avait acheté LabPixies, un créateur de widgets utilisés dans la page d'accueil personnalisable iGoogle. Selon certains, Google a dû débourser pas moins de 25 millions de dollars pour LabPixies qui développe aussi des applications de jeu comme Flood It! Pro.
Google essaye par ailleurs de boucler certaines de ses acquisitions 2009, en particulier son offre de rachat d'AdMob, un fournisseur de publicité aux opérateurs de téléphonie mobile, toujours examinée par la Federal Trade Commission (FTC) et qui pourrait poser des problèmes de concurrence. Compte tenu de la bonne santé financière de l'entreprise - Google vient de publier un Q1 2010 affichant des recettes en hausse de 23% par rapport à la même période en 2009 - il n'y a aucun doute que l'entreprise va poursuivre sa politique de rachats très active. Ses dirigeants ont d'ailleurs indiqué que l'entreprise envisageait de réaliser au moins un rachat par mois. Compte tenu du pactole de 26,5 milliards de dollars en cash, quasi-espèces et titres négociables à court terme (à compter de la fin mars) dont dispose Google, peu d'entreprises se trouvent hors de portée du géant de l'Internet.
Voici un aperçu des entreprises achetées par Google cette année, parmi les 60 acquisitions réalisées et rendues publiques :
- Aardvark : sa technologie de recherche spécialisée dans les réseaux sociaux permet d'obtenir des réponses à ses questions de la part des personnes les plus expertes du cercle social en ligne auquel l'utilisateur appartient. Google aurait déboursé 50 millions de dollars pour cette entreprise.
- reMail : a développé une application pour iPhone qui permet de rechercher des comptes de messagerie Gmail et IMAP. Le fondateur de l'entreprise faisait parti de l'équipe Gmail de Google. Le voilà de retour au bercail.
Illustration Bureau BumpTop, crédits D.R.
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- Picnik : vend une technologie de retouche d'image sur le Web, laquelle fonctionne avec d'autres outils de traitement de photos en ligne comme Picasa de Google.
- DocVerse : supporte le partage collaboratif de documents avec les fichiers Microsoft Office. Cet achat de 25 millions de dollars renforce le portefeuille de Google Docs, alors que l'entreprise fait monter d'un cran sa compétition avec Microsoft sur le marché de la gestion de documents en ligne.
- Episodic : un fournisseur de technologie de streaming video en direct Live qui devrait compléter l'offre de YouTube.
- Plink : une start-up anglaise dont les deux fondateurs se sont fait remarquer avec une application pour téléphone mobile capable d'identifier des oeuvres d'art et permettant aux utilisateurs d'en commander un tirage papier.
- Agnilux, une start-up discrète créée par d'anciens d'Apple et de PA Semi qui travaille sur le design des architectures des puces Arm
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