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(03/05/2010 14:48:15)
Trimestriels Altran : des perspectives rassurantes
Le groupe de conseil en technologie a annoncé ses résultats du premier trimestre 2010. Le chiffre d'affaires ressort à 351,6 millions d'euros contre 371,4 millions d'euros l'année précédente, soit une baisse de 5,3%. En excluant les acquisitions et Arthur D.Little, le chiffre d'affaires progresse très légèrement de 0,6% à 325,5 millions d'euros. L'activité française a généré un revenu de 161,8 millions d'euros en baisse de 2,9% par rapport au 1er trimestre 2009. L'international affiche un chiffre d'affaires de 187,1 millions d'euros en recul de 7,3%. A noter les bonnes performances du Royaume-Uni (+2,2%), de l'Espagne (+4,4%), de la Scandinavie (+3,5%) et de l'Italie (+3,8%). Sur le plan des effectifs, le plan personnalisé de départ volontaire en France s'est traduit par 551 demandes de départs acceptés par la société. Il reste 309 départs attendus principalement au cours du 2ème trimestre 2010.
Sur les perspectives, Altran souligne une reprise de l'activité économique, tout en restant prudent face à des « incertitudes macroéconomiques » et élément nouveau « à des pressions renforcées sur les prix ». Par ailleurs des efforts sur les coûts indirects et l'adaptation des ressources devraient améliorer sensiblement la marge d'exploitation du groupe par rapport à 2009.
Valse d'hésitations dans les switchs 40 Gbits Ethernet pour datacenters
L'équipementier Extreme Networks a présenté un module de 4 ports 40 Gbits Ethernet sur le Summity X650 et sur les commutateurs Black Diamond lors de la conférence Interop. L'innovation réside aussi dans l'agressivité tarifaire avec un prix au port de 1000 dollars soit seulement 85 dollars de plus que le prix moyen d'un port 10 Gbits Ethernet, indique le Dell'Oro Group.
Pour autant à l'exception de Force 10 Networks et Brocade, les concurrents d'Extreme restent prudents sur le calendrier de la disponibilité de leur produit 40 Gbits Ethernet. Et seul Brocade a estimé qu'il pourrait s'aligner sur les mêmes tarifs. Un mail envoyé par Kevin Wade, directeur marketing de Force 10 a indiqué que le prix serait compris entre 6 à 8 fois le prix du 10 Gbits Ethernet. Avec l'acquisition de 3Com HP, lui, a hérité d'un commutateur compatible pour le 40/100 Gbits Ethernet, le 12500. La start-up Arista Networks a dévoilé le AN 7500 comprenant une capacité de 10 To sur du 40/100 Gbits Ethernet. Ce produit, qui a été récompensé lors du salon Interop, propose d'embarquer 12 à 16 ports 40 Gbits Ethernet et 4 ports 100 Gbits Ethernet d'ici à la fin 2011 ou au début 2012, selon Doug Gourlay, vice-président marketing et ce dernier explique que « les clients s'interrogent sur l'intérêt d'investir dans des cartes 40/100 Gbits Ethernet si d'ici 2 ou 3 ans, si elles doivent ensuite les jeter et migrer vers des capacités plus importantes ». Brocade, par exemple, prévoit la sortie de son interface 100 Gbits Ethernet sur son sytème MLX-32 avant la fin de l'année et le 40 Gbits Ethernet au début 2011.
Avaya, n'a rien annoncé, mais à travers l'acquisition des solutions entreprises de Nortel, des solutions 40 Gbits Ethernet devraient apparaître sur des produits comme le VSP 9000, commutateur de coeur de datacenter.
Une problématique spécifique Cisco
De son côté, Cisco pourrait avoir d'autres soucis que les éléments tarifaires ou la disponibilité des produits. Avec une capacité maximale de 230 Gbits, le commutateur dédié au datacenter Nexus 7000 n'aurait peut-être pas assez de puissance pour accueillir des interfaces 40 Gbits Ethernet, estimées entre 8 et 16 ports par les spécialistes du secteur. Cela nécessiterait une mise à jour technique des modules fabric du switchs Nexus 7000 qui datent de 2 ans, selon des sources internes et externes à Cisco.
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« Il pourrait intégrer le 40 Gbits Ethernet, mais pas à une densité optimisée pour une capacité maximale de 230 Gbits » déclare une source qui connaît la situation et d'ajouter « il n'y a pas d'évolution du module fabric, sans risques de pannes ». Il fait référence à la nécessaire interruption des commutateurs pour les mettre à jour. Une autre source au sein de l'équipementier explique qu'il devrait déployer le 40 Gbits Ethernet sur le Nexus 7000, après que le standard soit ratifié en juin prochain. Cette intégration pourrait intervenir avant la fin de l'année, si les différents acteurs intègrent la même densité de ports que Cisco. Un autre salrié de l'équipementier est plus évasif sur la date et l'intégration du 40 Gbits Ethernet dans le Nexus 7000, avec une capacité d'au moins 8 ports. « Le plus grand problème pour nous est de savoir si le client disposera d'un système avec une architecture suffisamment évolutive à un prix raisonnable » souligne Thomas Scheibe, directeur de la commutation des DataCenters et des services chez Cisco. « Le 7000 actuel supportera les interfaces 40/100 Gbits Ethernet » explique t'il et d'ajouter « Est-ce que l'architecture sera évolutive ? Elle sera adaptée à une capacité de la moitié de 1 Tbit par slot. Cela devrait être suffisant pour répondre aux besoins des clients ».
Côté clients justement, on ne s'alarme pas de ces problématiques. « Je n'ai rien entendu sur le sujet de la part de Cisco, mais je ne leur ai pas demandé non plus. Je n'ai pas besoin de capacité 40/100 Gbits Ethernet aujourd'hui et ce n'est pas un problème pour moi » déclare Michael Morris, blogger sur Network World et ingénieur en communication.
Ventes de mobile : + 19% au premier trimestre
Au premier trimestre 2010, les ventes de téléphones mobiles dans le monde ont progressé de 19%, soit 303 millions d'unités vendues. Selon l'analyste ABI Research, sur l'année, les ventes totales pourraient atteindre 1,3 milliard. Nokia reste en tête des constructeurs, avec 34% de parts de marché. Le finlandais arrive en tête des ventes de téléphone mobile dans le monde avec 34% de parts de marché. Il est suivi par Samsung (21,2%) et LG (8,9%). ABI Research précise que Samsung a vu ses ventes augmenter de plus de 40% sur un an et de 20% pour LG. En ce qui concerne l'iPhone d'Apple, il s'en est vendu 8,75 millions à travers le monde au cours du premier trimestre, ce qui représente un hausse de 130% sur un an. (...)
(30/04/2010 16:52:15)Apple clash et Microsoft lâche Flash
L'éditeur Adobe finit la semaine sous un tir croisé de critiques. Cela débute par une lettre ouverte de Steve Jobs revenant longuement sur son acrimonie envers la technologie Flash et son refus de la voir implanter sur les terminaux mobiles Apple. Code propriétaire, réduction de l'autonomie, problème d'instabilité et de sécurité, le leader charismatique n'a pas mâché ses mots. Le PDG d'Adobe, Shantanu Arayen, interrogé par le Wall Street Journal, a estimé que les positions de Steve Jobs étaient des « écrans de fumée » et souligne que plus de 100 applications utilisent des logiciels de l'éditeur sont disponibles sur l'Appstore. Il est revenu également sur la polémique sur un éventuel lien entre les produits Adobe et l'arrêt intempestif des Mac, pour Shantanu Arayen, cela proviendrait plutôt de l'OS.
Un autre éditeur et non des moindres, Microsoft vient lui aussi d'émettre des récriminations contre Flash. Dans un blog dédié à Internet Explorer, Dean Hachamovitch, directeur de la division IE a rappelé que le futur du web était HTML 5. Ce langage normalise par le consortium W3C travaille sur différents éléments permettant aux navigateurs Internet d'afficher certaines fonctionnalités. En matière de vidéo, l'organisme souhaite que le format commun, soit standardisé et n'implique pas de norme propriétaires. Pour la firme de Redmond, le protocole H264 répond parfaitement à ce critère. Et d'ajouter que seul ce format sera reconnu dans le prochain navigateur, IE9. Le responsable, dans son billet, revient sur les raisons d'écarter Flash en reprenant, sans les développer les arguments de Steve Jobs, « cette technologie a des problèmes, particulièrement en ce qui concerne la fiabilité, la sécurité et la performance ».
Trimestriels France Telecom : un géant aux pieds d'argile
(Source EuroTMT) Comme le faisait remarquer, un actionnaire individuel d'Arnaud Lagardère, « quand on met de côté tout ce qui va mal, alors tout va bien ». France Télécom applique ce principe avec autant de régularité que de sérieux. Quand on écoute donc depuis une bonne année les dirigeants de l'opérateur historique, tout va toujours bien, en dehors des éléments négatifs. Et malheureusement pour lui, ces derniers ont tendance à devenir de plus en plus importants et ennuyeux.
Surtout que l'opérateur national est de moins en moins enclin à défendre ses parts de marché en France, aussi bien dans l'ADSL que dans le mobile. Et l'année 2010 commence au moins aussi mal que ne l'avait fait l'année 2009. Alors qu'il avait profité de la « bulle » commerciale du troisième trimestre 2009 pour gagner plus d'un million de clients en trois mois, au premier trimestre 2010, France Télécom repart en baisse et enregistre une perte de 173 000 abonnés. Toujours dans le mobile, malgré la hausse du nombre de clients au forfait et de celui des clients haut débit, avec un total de 1,9 million d'abonnés iPhone pour l'opérateur, l'Arpu (Average Revenue per User, revenu moyen par utilisateur) continue lui aussi de diminuer. Il recule de 1,27 % à 389 € par an.
Dans le haut débit, la situation devient franchement inquiétante. Selon ses estimations, sa part de marché dans la conquête de nouveaux clients ne s'établit qu'à 14%. Déjà en 2009, l'opérateur historique affichait une part de marché faible, qui s'établissait autour de 30 % sur l'ensemble de l'année. La nouvelle chute du premier trimestre a quant à elle été expliquée par l'arrêt des offres spéciales lancées au dernier trimestre 2009.
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D'où un gain net de seulement 57 000 abonnés sur les trois premiers mois de l'année, sachant que le marché du DSL serait en progression de quelque 350 000 nouveaux clients.
La France, bonne élève de la croissance
De plus, comme l'opérateur a profité du renouvellement de son système d'information pour nettoyer sa base d'abonnés, son gain net final revient à 4 000 nouveaux clients à fin mars. Au final, sur la France, il affiche donc une baisse de 2,1 % de son chiffre d'affaires avec un repli de 0,9 % pour le mobile et un recul de 3,1 % pour le fixe. Ce qui montre « une bonne résistance », affirme France Télécom, compte tenu de l'impact des décisions réglementaires qui s'élèvent à 127 millions d'euros dans le mobile. Néanmoins, un point reste positif pour le groupe. En effet, la performance de la France est légèrement meilleure que celle de l'ensemble du groupe.
Le groupe affiche effectivement un recul de 2,7 % de ses revenus trimestriels à périmètre constant, à 10,9 milliards d'euros. L'Espagne, malgré une amélioration de sa situation commerciale dans le mobile et le DSL, affiche un recul de 2,8 %, la Pologne connaît une situation toujours aussi difficile et enregistre une baisse de 10,2 %, la branche entreprise souffre et perd 7 %, et seul le reste du monde enregistre un taux de croissance positif, +2,2 %, notamment grâce aux pays émergents. L'Ebitda est en recul de 5,5 % et la marge recule d'un point à 34,3 %, soit un niveau inférieur aux prévisions des analystes financiers. France Télécom présente donc une forte baisse que l'opérateur explique par l'impact des décisions réglementaires, notamment en France.
Enfin, malgré un objectif de taux d'investissement de 12 % en 2010, France Télécom n'a dépensé que 8 % de ses revenus en investissements au cours du premier trimestre. Ce qui lui permet de dégager une trésorerie opérationnelle en légère hausse, préservant ainsi ses marges de manoeuvre financières. Pour autant, le groupe a confirmé ses objectifs pour l'ensemble de l'année et prévoit une stabilité du chiffre d'affaires et un free cash-flow de 8 milliards. Mais la réponse qu'apportera l'opérateur à ses problèmes commerciaux et qui sera présentée fin juin, sera certainement décisive pour s'assurer de sa capacité à tenir ses objectifs.
Crédit Photo : DR
(...)(30/04/2010 13:15:48)Greenpeace consacre Cisco, le plus vert...ueux
Greenpeace a classé les 15 plus grandes sociétés technologiques sur leurs efforts pour combattre les changements climatiques. Sur une note maximale de 100, la moitié porte sur la réduction des gaz à effet de serre pour la réalisation des produits, 35 sur l'implication politique en faveur des questions environnementales et 15 pour la baisse des émissions nocives au sein de l'entreprise.
Cisco a délogé IBM en tête du classement. L'organisation verte a souligné les efforts de Big Blue sur son offre smart grid et sur les produits permettant une meilleure efficience énergétique dans les entreprises. L'association a aussi salué les efforts de Cisco dans sa volonté de réduire ses propres émissions de CO2 de 25% en 2012 et par le lobbying de John Chambers, pour la cause environnementale.
Ericsson, de son côté arrive en deuxième position. Son PDG a été selon Greenpeace « le responsable le plus actif de toutes les sociétés technologiques lors du sommet sur le climat de Copenhague ». L'équipementier suédois a également publié un guide détaillé pour mesurer les émissions de gaz et prévoit de réduire les siennes de 40% en 2012.
Les sociétés nippones déçoivent
La cuillère de bois est décernée à Panasonic, qui n'a aucun objectif de réduction des gaz à effet de serre, sauf quelques mots sur son site web. Il pèche également dans ses informations sur l'utilisation d'énergies renouvelables. Sony, de son côté, a perdu près de la moitié des points sur l'absence de communication sur ses solutions IT pour lutter contre le changement climatique.
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Selon Gary Cook, spécialiste des politiques environnementales et qui travaille avec l'association « une des grandes raisons pour lesquelles les compagnies japonaises ont des notes faibles provient du manque évident de soutien politique aux différents efforts sur le changement climatique ».
Google et Microsoft arrivent dans le milieu du classement, derrière IBM, HP et Fujitsu, mais devant Dell, Intel et SAP. Google est un cas à part, il est très actif sur la gestion de l'énergie et sur les prises de position politique sur les sujets environnementaux. L'organisation est satisfaite de la solution PowerMeter, donnant un outil de mesure de consommation énergétique pour les particuliers. Mais, elle condamne le secret entourant les informations énergétiques du géant de l'Internet. L'analyste souligne que « Google a toujours refusé de publier des données utiles sur sa propre consommation énergétique ou les émissions de carbone, sous prétexte de ne pas divulguer des informations qui pourraient être utilisés par ses concurrents, même si son grand rival Microsoft est transparent sur cette question ». Pourtant, la firme de Mountain View devance celle de Redmond, car cette dernière n'a pas annoncé ces objectifs en matière de rejet de gaz à effet de serre.
A noter que la prochaine version du classement Cool IT intègrera la gestion de l'empreinte carbone des datacenters. Greenpeace a déjà publié un rapport sur l'impact du cloud computing.
L'e-santé épouse la régionalisation en vue du DMP
L'ASIP Santé (Agence des Systèmes d'Information Partagés de Santé) vient de lancer un appel à projets dans le cadre du programme Emergence. Les dossiers de candidatures doivent être adressés à l'ASIP Santé jusqu'au 4 juin 2010, 18 heures. « Ce programme a vocation à appuyer les acteurs régionaux, en particulier les ARS, à structurer le pilotage des systèmes d'information de santé dans les territoires » indique l'ASIP Santé. Cette agence gère, entre autres missions, le DMP (dossier médical personnel) et cherche ainsi à consolider celui-ci en l'inscrivant dans les outils de e-santé développés régionalement dans le cadre de l'ENRS (Espace Numérique Régional de Santé).
Au travers du programme Emergence, l'ASIP Santé financera « une partie des dépenses d'investissement nécessaires à la préparation ou à la consolidation d'une maîtrise d'ouvrage régionale dédiée aux systèmes d'information de santé : études, audits, conseil dans les domaines stratégique, technique, organisationnel, fonctionnel, financier, juridique ... » (...)
Des enchères mitigées pour les fréquences 4G
(Source EuroTMT) Malgré la bulle médiatique autour du LTE (Long Term Evolution) entretenue par les équipementiers télécoms, les opérateurs européens, engagés dans les processus d'attributions des fréquences 4G, ont manifestement décidé de rester extrêmement prudents.
Avant l'ouverture des enchères en Allemagne, les analystes savaient déjà que le montant global dépensé par les quatre acteurs en lice, à savoir T-Mobile, Vodafone, O2 et E-Plus, n'atteindrait pas les records détenus par les enchères de la 3G. Mais ils ne se doutaient certainement pas que le résultat, provisoire, serait aussi faible. A l'issue du 93ème tour d'enchères, le montant global proposé par les quatre acteurs ne s'élevait en effet qu'à 1,878 milliard d'euros. Avant l'ouverture des enchères, Moody's indiquait que le gouvernement allemand pourrait encaisser entre 5 et 6 milliards d'euros et certains analystes promettaient encore une enveloppe de quelque 8 milliards. Pour mémoire, en Allemagne, les enchères pour la 3G avaient atteint en août 2000 un montant de 50,5 milliards d'euros. Au total six licences avaient été attribuées (Mannesmann Mobilfunk, Consortium 3G Telefonica/Sonera, Consortium E-Plus, MobilCom, T-Mobile, Viag Interkom).
Le niveau actuel, qui n'est pas définitif, des surenchères ayant encore lieu pour des lots dans la bande de fréquence des 2,6 GHz, implique néanmoins que les estimations des analystes étaient encore trop optimistes. C'est d'ailleurs le constat que l'on peut faire des résultats des enchères intervenues en fin de semaine dernière aux Pays-Bas. La bande des 2,6 GHz a été répartie entre cinq opérateurs pour un montant total de 2,6 millions d'euros, soit un montant misérable. Il y a dix ans, les fréquences de la 3G s'étaient vendues pour 3 milliards d'euros et les analystes espéraient que les enchères pour la 4G atteindraient quelques dizaines de millions d'euros.
Crédits photo D.R.
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D'autant que contrairement au cas allemand, les trois opérateurs mobiles néerlandais KPN, T-Mobile et Vodafone n'étaient pas les seuls en lice. Deux nouveaux entrants étaient également sur les rangs, une société commune aux deux câblo-opérateurs nationaux Ziggo et UPC, ainsi que Tele2.
Des fréquences à intérêt variable
Ayant découpé en 38 lots de 5 MHz les 190 MHz mis aux enchères, les pouvoirs publics néerlandais avaient aussi imposé aux trois opérateurs mobiles déjà en place une limitation de 55 MHz chacun. Finalement, KPN et Vodafone ont acquis 20 MHz chacun, T-Mobile a obtenu 10 MHz, Ziggo et Tele 2 ont gagné 40 MHz chacun. Et 60 MHz n'ont pas trouvé preneur, obligeant le gouvernement à prévoir une nouvelle procédure d'attribution. Si le gouvernement néerlandais semble avoir donné deux ans aux opérateurs pour déployer leurs réseaux en 2,6 GHz, KPN indiquait mardi 27 avril, lors de la présentation de ses comptes trimestriels, que les contraintes réglementaires sur cette bande étaient assez faibles.
Alors que la situation économique est encore incertaine et que la plupart des opérateurs mobiles sont déjà engagés dans un effort d'investissement en 3G + pour améliorer la capacité de leurs réseaux, l'acquisition, aujourd'hui, de nouvelles fréquences pour la 4G ne paraît donc pas cruciale, surtout en 2,6 GHz. En Allemagne, les prix proposés par les opérateurs mobiles pour les lots dans cette bande demeurent aussi très raisonnables. En effet, la meilleure offre pour un lot de 2x5 Mhz atteint 8,2 millions d'euros. La bataille entre les quatre acteurs s'est en fait concentrée sur la bande des 800 MHz, sachant que les enchères s'y élèvent entre 252,6 millions et 286,7 millions d'euros. Les résultats de ces deux attributions envoient néanmoins comme signal clair aux autres régulateurs européens le fait que la bande des 2,6 GHz n'a qu'un intérêt très limité pour les opérateurs mobiles et les nouveaux entrants. En revanche, les fréquences du dividende numérique ont une véritable valeur.
Le SaaS creuse sa place dans les entreprises
On pourrait dire du SaaS que l'essayer c'est l'adopter. C'est en tous cas ce qui ressort d'une étude menée par Gartner sur ce modèle de mise à disposition d'applications auprès de 270 responsables informatique et métier en Amérique du Nord, en Europe et dans la zone Asie-Pacifique. Près de 72% d'entre eux ont déclaré que leurs entreprises allaient augmenter les budgets qu'elles allouent au SaaS (53% légèrement, 19% significativement). Un quart d'entre elles devrait laisser leur niveau d'investissements inchangé et 4% le baisser.
D'après l'étude, les usages les plus populaires du SaaS se font dans les domaines de la messagerie électronique, la comptabilité, l'automatisation des forces de vente, le services clientèle et la gestion des dépenses. Plus de 30% des sociétés interrogées par Gartner utilisent ce type de solutions.
Peu d'entreprise ont une politique d'évaluation du SaaS
Pour justifier l'adoption du SaaS, le panel interrogé par le cabinet d'études cite en majorité et dans l'ordre la simplicité d'intégration, un changement de stratégie d'approvisionnement et une baisse du coût total de possession (TCO). Mais sur quoi certains responsables IT et métier basent tout ou partie de leur jugement ? En effet, seul 39% des entreprises dans lesquelles ils évoluent on mis en place une politique d'évaluation du SaaS. C'est à peine plus qu'il y a un an où elles étaient 38%.
A la lumière de ces chiffres et déclarations, on pourrait croire que tout est pour le mieux dans le monde du SaaS. Et pourtant, les déçus du système existent. De fait, 16% des responsables interrogées indiquent que leurs entreprises prévoient de rapatrier sur site certaines des applications auxquelles elles accèdent jusqu'ici en mode hébergé. La plupart d'entre elles ont rencontré des problématiques d'intégration importantes entraînant une hausse du TCO.
30% d'autres entreprises montrent également des signes de préoccupation suite à leurs récents déploiements d'applications en SaaS. C'est notamment le cas pour celles basées dans la zone Asie-Pacifique où les réseaux haut débit ne sont pas facilement accessibles. D'autre enfin, sont d'avantage préoccupées par les problématiques d'intégration et de personnalisation des applications en mode SaaS.
Crédits photo D.R.
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