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(19/04/2010 17:35:22)
Annuels Tata CS : la SSII indienne finit l'année en nette hausse
La première SSII indienne, Tata Consultancy Services (TCS) a enregistré une hausse de 17,6% sur son chiffre d'affaires, à 1,686 milliards de dollars, au cours de son dernier trimestre fiscal, clos le 31 mars. Le bénéfice net progresse de 59,7% à 420 M$ et le résultat opérationnel de 36,48%, à 464 M$. Calculées en roupies indiennes, les ventes trimestrielles ont augmenté dans des proportions moindres : +7,9%.
A l'instar de son concurrent Infosys (n°2 des SSII indiennes), qui a présenté la semaine dernière des résultats en hausse, la société de Mumbaï bénéficie donc aussi de la reprise des investissements IT aux Etats-Unis et en Europe. TCS a terminé son année fiscale sur une progression de 5,38% de son chiffre d'affaires, à 6,34 milliards de dollars. Sur l'exercice, son bénéfice net a augmenté de 29% à 1,45 milliard de dollars.
Au 31 mars, le groupe employait globalement 160 429 salariés, soit 16 668 de plus que l'an dernier.
Illustration : à gauche, Natarajan Chandrasekaran, PDG de Tata Consultancy Services, à droite, Seturaman Mahalingam, directeur financier.
Le PDG de Sage annonce son départ
Paul Walker, PDG de l'éditeur britannique Sage, a décidé de quitter ses fonctions, après avoir passé vingt-six ans dans la société, dont seize à sa tête. Il assurera la transition avec le conseil d'administration, lequel fera une nouvelle annonce en temps opportun.
Pour le compte de son exercice 2009 (clos au 30 septembre), l'éditeur de logiciels de gestion a enregistré un chiffre d'affaires de 1,44 Md£ (1,64Md€) en hausse de 11% comparé à celui de l'exercice précédent.
Annuels 2009 : Micropole-Univers en demi-teinte
Micropole-Univers est l'une des rares SSII à publier des chiffres positifs sur 2009. Son chiffre d'affaires progresse de 2% à 94,2 millions d'euros (M€). Le résultat opérationnel courant est de 3,6 M€ en 2009, contre 4,4 en 2008, représentant 3,8% au lieu de 4,8%. Le résultat net est pratiquement stable : 2,7 M€ contre 2,8 M€ soit 2,9% contre 3%.
La SSII fait également ressortir sa situation financière. Le coût de l'endettement a été divisé par trois sur la période. L'endettement net est de 1,1 M€ en fin d'exercice (31 décembre 2009) contre 2,3 à la fin du précédent. Micropole-Univers dispose de 53,1 M€ de fonds propres et d'une trésorerie de 16,2 M€.
Pour 2010, Micropole-Univers anticipe une « croissance organique significative ».
Acer renforce sa stratégie pour l'école numérique
Acer a l'habitude de faire partie de la short list lors des grands appels d'offres lancés par les conseils généraux pour les collèges ou par les conseils régionaux pour les lycées. Et il en a remporté beaucoup, notamment grâce à un positionnement prix très compétitif. Malgré cet atout, sa part de marché dans l'éducation n'est pas au niveau de celle qu'il a dans les entreprises ou dans le grand public.
Il a donc commencé à changer de stratégie, l'an dernier, en créant une business unit dédiée à l'éducation. Aujourd'hui, il annonce la création d'une certification spécifique - « Acer Education Center » - au niveau EMEA. Le constructeur prévoit ainsi de certifier en France de 30 à 50 partenaires avant l'été avec le but d'avoir une bonne couverture du territoire. « Ce programme n'est pas figé, explique Bertrand Mellah, Responsable Marketing Produits Acer Education pour la zone EMEA. D'une part parce qu'une étude est en cours dans six pays européens et que nous prendrons en compte ses résultats. D'autre part, parce que nous ne savons pas à l'avance si le chiffre de 50 revendeurs est un maximum ou s'il est insuffisant pour le marché français. »
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Etre au coeur des solutions
Ce faisant, Acer veut prendre place dans les solutions complètes demandées par les écoles. Au-delà des notebooks ou des netbooks et des vidéoprojecteurs - produits proposés par Acer - ces solutions intègrent du mobilier scolaire, des tableaux blancs interactifs, des logiciels, du câblage, etc.
Acer devra donc s'appuyer sur des partenaires pour préparer ces solutions, ou s'appuyer sur ses revendeurs certifiés pour qu'ils les mettent en forme. « Nous conserverons sur ce marché une politique de distribution 100% indirecte, explique Michaël Bouider, Responsable Commercial d'Acer Education France. Nous avons besoin pour cela d'un canal spécifique, qui puisse garantir une relation de proximité et une bonne connaissance du monde de l'éducation. C'est un segment en forte progression en France, pays qui n'occupe pour l'instant que la 24ème position en Europe pour le nombre d'ordinateurs par élève. Par ailleurs, c'est également un marché de renouvellement gigantesque : plus de 14 millions de portables devront être changés en Europe au cours des années qui viennent ».
Oracle se renforce sur le secteur de la santé avec Phase Forward
Quelques mois après l'absorption de Sun, la société de Larry Ellison met 685 M$ sur la table pour étendre une nouvelle fois son offre, cette fois sur le terrain des progiciels verticaux. Oracle s'offre l'éditeur Phase Forward, spécialisé dans les solutions de gestion de données destinées aux essais cliniques et à la pharmacovigilance. Si l'on exclut celle de Sun (7,4 Md$), cette acquisition est l'une des plus importantes qu'Oracle ait réalisée au cours des derniers mois. Elle confirme sa volonté de renforcer sa présence sur certains secteurs. Dans celui de la santé, Oracle avait déjà racheté Relsys en mars 2009.
Situé sur la côte Est des Etats-Unis, à Waltham (Massachusetts), l'éditeur racheté propose une gamme de solutions en mode hébergé pour suivre le processus de développement des médicaments jusqu'à leur autorisation de mise sur le marché. Ses logiciels ont déjà été utilisés dans quelque 10 000 essais cliniques, notamment par GlaxoSmithKline, Merck Serono, Sanofi-Aventis ou Schering-Plough Research Institute. A son catalogue figurent les produits InformGTM, Clintrial, WebSDM, Phase Forward IRT, LabPas, Empirica, OutcomeLogix et SleepLogix.
Créée en 1997, la société Phase Forward est présidée et dirigée par Bob Weiler. Elle sera intégrée à l'entité Health Sciences d'Oracle. La prochaine conférence de ses utilisateurs européens doit se tenir à Budapest (Hongrie), les 21 et 22 avril 2010.
Son rachat par Oracle devrait être effectif à la fin de ce semestre.
Illustration : la solution Empirica Signal, accessible en ligne pour des applications de pharmacovigilance
Interview : Laurent Gautier, directeur commercial chez HP ES
SL : Quelle est aujourd'hui le chiffre d'affaires de la division ES chez HP ?
LG : Pour faire simple, en 2009 l'activité Services représente environ 30% du chiffre d'affaires de HP et 65% du chiffre d'affaires de l'entité HP EB (Entreprise Business) .
SL : Combien de personnes travaillent dans la division services de HP en France ?
LG : Un millier de personnes environ avec 500 salariés supplémentaires sur des projets d'infogérance dépendant de contrats européens.
SL : Comment distinguer les services proposés par ES par rapport à ses concurrents ?
LG : Nous avons plusieurs offres dans notre catalogue, qui est un condensé de notre offre mondiale car nous ne voulions pas tout proposer en France. 60% de notre CA en France provient de l'activité datacenter services, le métier traditionnel d'outsourcing qu'avait EDS mais on y a aussi rajouté des services qui viennent de HP comme Adaptative Infrastructure Services (AIS), une offre de cloud privé. AIS va d'ailleurs bientôt changer de nom et devenir Enterprise Utilities Services. La grande différence de modes, c'est d'un côté une infogérance classique de parcs de serveurs qui s'appuie sur des centres mondiaux mais on a aussi spécialisé un certain nombre de centres pour adresser l'infogérance de serveurs dans un mode cloud privé beaucoup plus packagé. Dans un cas, on construit un catalogue de services dédiés avec le client; une convention particulière est alors définie avec l'entreprise. Dans l'autre cas, on est plus proche du mode opératoire des télécoms avec un catalogue de service, les produits maison packagés. L'entreprise doit donc accepter de rentrer dans un modèle. On s'engage sur un certain nombre de points comme des pénalités, la réversibilité et la restitution des données à la fin du contrat.
Pour la suite de l'interview, rendez-vous dans notre rubrique Entretien. (...)
Baromètre HiTechPros-CIO : les nouvelles technologies tirent le marché
Après une baisse de la demande enregistrée sur la période de février dernier (-7,93 % par rapport à l'année précédente), la tendance du marché de la prestation informatique au mois de mars connaît un revirement de situation. C'est ce que montre le dernier baromètre réalisé par HiTechPros, indicateur bâti à partir de l'évolution de l'activité des SSII utilisant cette place de marché. Par rapport à la même période de l'année dernière, les plus forte hausses concernent les compétences en client serveur (+67,65 %) et ERP (+46,88 %). A contrario, les ralentissements de la demande ce mois-ci visent les fonctions consulting/expertise (- 12,21 %), et les compétences en informatique industrielle, électronique et R&D (-27,27 %).
Les catégories techniques les plus demandées restent les nouvelles technologies (33,80 % des demandes des clients), les systèmes/réseaux et la sécurité (24,10%) ainsi que la fonction consulting/expertise (10,80%). La catégorie CRM/décisionnel/datamining s'approche, quant à elle, de très près de l'intouchable trio de tête en récoltant à elle seule 10,30 % des demandes des clients. (...)
Trimestriels 2010 : Google en forme sans séduire
Les premiers résultats de Google démontrent une bonne solidité financière. Le chiffre d'affaires est en progression de 23% pour atteindre 6,77 milliards de dollars. Ces revenus hors coût d'acquisition de trafic sont évalués à 5,06 milliards de dollars. Le résultat net est en hausse de 37,4% à 1,96 milliards de dollars. Le premier trimestre 2010 a été un peu chahuté pour le géant de l'Internet. Au début de l'année, les frictions avec le gouvernement chinois ont entraîné la redirection du site chinois vers Hong-Kong. Des inquiétudes sont apparues sur la politique commerciale de Google sur ce marché très prometteur. Autre point négatif, le lancement de services comme Buzz a été entaché de quelques problèmes sur la protection des données personnelles. Les investisseurs et les analystes ont été peu sensibles aux bons résultats du 1er trimestre 2010, espérant de meilleures performances du groupe.
Dans le détail
Pour autant, les différents sites de Google ont généré 66% de son chiffre d'affaires. On notera que 53% des revenus sont réalisés hors Etats-Unis. Au 1er trimestre 2010, 15% de personnes supplémentaires ont cliqué sur le moteur de recherche par rapport à la même période un an auparavant. Lors d'une conférence téléphonique, Google a estimé qu'il était très difficile de diversifier les traditionnels liens sponsorisés et mots-clés qui sont la base de son modèle économique. Pour Susan Wojciki, vice-présidente de gestion des produits de Google, cela commence par la combinaison des photos, de la vidéo et d'autres informations complémentaires comme le magasin et les prix du produit dans le lien sponsorisé.
Sur les perspectives, la firme de Mountain View dispose d'une trésorerie estimée à 26,5 milliards de dollars et qui pourrait servir, selon Patrick Pichette, directeur financier de Google « à de solides projets de fusion-acquisition », sans préciser lesquels. Côté emploi, l'embellie est de mise avec des embauches à hauteur de 800 personnes pour atteindre un effectif de 20 621 salariés contre 19 835 au premier trimestre 2009. Enfin dernier point symbolique, pour la première fois, le CEO Eric Schmidt n'était pas présent à la conférence téléphonique sur ces résultats.
Trimestriels AMD : dans le vert pour le 2e trimestre consécutif
AMD poursuit son redressement. Pour le deuxième trimestre consécutif et le premier de son exercice 2010, le fabricant américain de processeurs annonce un bénéfice net de 257 M$ (sur une base Gaap*), après trois années de pertes. La performance semble évidemment modeste quand on la compare à celle d'Intel qui vient d'annoncer un profit net en hausse de 288%.
AMD avait terminé 2009 sur un bénéfice trimestriel de 1,18 Md$ grâce à l'accord trouvé avec Intel pour sortir du contentieux judiciaire qui les opposait. AMD précise avoir récupéré 325 M$ du transfert de son activité de fabrication vers la co-entreprise GlobalFoundries.
Quant au chiffre d'affaires des trois mois écoulés, il s'élève à 1,57 Md$ et dépasse ainsi les prévisions des analystes financiers qui l'attendaient autour de 1,54 Md$. Le PDG d'AMD, Dirk Meyer, souligne l'amélioration de la marge opérationnelle et la solidité de son offre de produits. Le fabricant a notamment lancé sept cartes graphiques DirectX 11 et élargi son offre de processeurs pour PC et serveurs. Il bénéficie surtout de la reprise des ventes d'ordinateurs sur le marché mondial (+24,2% au premier trimestre selon IDC), et aussi de l'amélioration de ses prix de vente sur ses processeurs pour portables et serveurs. Son activité axée sur les produits graphiques a progressé de 88% en un an (la société a livré à ce jour 6 millions de cartes DirectX 11), tandis que l'activité « Computing Solutions » qui englobe les microprocesseurs, a augmenté de 23%.
Puces 32 nm et Fusion (CPU/GPU) en 2011
Dirk Meyer prévoit une hausse des ventes sur ces processeurs pour ordinateurs portables, un secteur où Intel est particulièrement fort. AMD va commencer à fabriquer ses puces 32 nm au second semestre. Des échantillons ont déjà été fournis à quelques clients et les livraisons devraient commencer au premier semestre 2011. Les puces Fusion, qui combinent CPU et GPU, en sont aussi au stade des échantillons et devraient également arriver sur le marché dans un an. Elles seront produites par la co-entreprise GlobalFoundries.
Le PDG a également indiqué que les ventes du processeur six coeurs Istanbul avaient progressé sur le trimestre écoulé. AMD a par ailleurs livré son Opteron 6100 (Magny-Cours) 12 coeurs le 30 mars et dispose ainsi d'une solide gamme de produits, estime Dirk Meyer.
Au dernier trimestre 2009, une étude d'iSuppli révélait qu'AMD avait grignoté 0,28% de parts de marché à son grand rival Intel, parvenant à 12,6% du marché mondial des microprocesseurs, mais toujours très loin des 80,6% du numéro un.
(*) Sur une base non Gaap, le résultat net d'AMD s'établit à 63 M$ sur le premier trimestre 2010, contre une perte de 189 M$ un an plus tôt.
Illustration : Dirk Meyer, PDG d'AMD (Crédit photo : AMD)
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