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(20/04/2010 17:02:40)

Les datacenters se préparent au 40 et 100 Gbits Ethernet

Les annonces publiées indiquent que la problématique de commutation des datacenters continue à être importante, à mesure que la demande en virtualisation s'étend. Les centres de données et leurs milliers de serveurs, chacun hébergeant des machines virtuelles, nécessitent plus de bande passante et une gestion plus fine de la répartition de la charge de travail.

Avec son commutateur AN 7500, Arista apporte une première réponse à la demande croissante en bande passante. Son commutateur sur châssis vient compléter les racks 1/10Gbits existants pour connecter des serveurs au coeur de réseau des centres de données. Le switch 7500 à huit ports se présente comme un empilement de 11 racks avec une capacité de commutation 10Tbits et 384 ports Ethernet L2/L3 de 10 Gbits. Il surpasse ainsi l'ExaScale E1200 de Force10 et ses 140 ports de densité 10Gbits. Ce produit affiche une consommation de 13 watts par port - soit 25% de la consommation de son concurrent le plus « vert » - et un débit de 5,76 milliards de paquets par seconde par châssis. Ce type de performance, de même que la capacité de commutation à 10Tbits, devrait permettre au switch de supporter les interfaces Ethernet 40 et 100Gbits destinées à voir le jour dans le futur.

Des réponses techniques et logicielles

Jayshree Ullal, PDG d'Arista, ne sait pas si ces interfaces seront disponibles dans un futur proche ou plus lointain, mais il explique que ses laboratoires travaillent déjà au développement de modules 40 Gbits et qu'ils supporteront « plus d'une ou deux interfaces ». Théoriquement, à 10Tbits, le 7500 pourrait soutenir 250 ports Ethernet à 40Gbits.  « Si ce commutateur est tel qu'ils le présentent, il aura un impact énorme sur le marché du calcul haute performance et pourrait même changer la donne », indique Steve Schuchart de Current Analysis. A part la E-Series de Force10, les 7500 pourront concurrencer les Nexus 7010 de Cisco, les EX8216 de Juniper et les MLX-32 de Brocade. « Le prix du 7500 d'Arista se situera à 140 000 dollars en prix de départ pour un coût global de configuration estimé à moins de 1 200 dollars par port filaire » indique la société.

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Le concurrent Extreme a renforcé ses commutateurs par une méthode logicielle qui facilite la gestion de machines virtuelles de plus en plus nombreuses, et réduit le nombre de niveaux de commutation par centre de données. Le logiciel XNV d'Extreme s'intègre au système d'exploitation ExtremeXOS et au système de gestion Epicenter en apportant aux administrateurs réseau un outil pour gérer le cycle de vie des machines virtuelles. XNV assure notamment l'automatisation du réseau et gère les paramètres QoS, ACL, la limitation de bande passante, les compteurs et les statistiques à appliquer aux VM. Selon Extreme, le logiciel fournit un historique détaillé, un suivi et une traçabilité des VM au fur et à mesure qu'elles changent d'attribution au niveau du datacenter, de même qu'il conserve les préférences d'accès au réseau et les profils qui leurs correspondent. Les modules logiciels XNV seront disponibles au cours troisième trimestre, à un prix autour de 3 000 dollars pour un système de 20 noeuds.

Extreme doit également dévoiler un logiciel conçu pour alléger la commutation virtuelle des serveurs en la réintégrant au réseau physique. Direct Attach réduit le nombre de couches de commutation au sein d'un datacenter,  simplifiant la gestion, la surveillance et le dépannage, et améliore les performances. L'équipementier indique que son logiciel Direct Attach peut interagir avec les nouveaux standards « VEPA » 802.1Qbg IEEE qui permettent aux commutateurs externes de réaliser des opérations que les bridges ou les switchs au standard 802.1Q ne savent pas faire. Direct Attach sera également disponible au troisième trimestre, à un prix fixé à 995 dollars par commutateur Ethernet.

Au cours du second semestre, Force10 dévoilera ses commutateurs Ethernet 40 Gbits conçus pour les environnements de calcul haute performance, le cloud computing et les datacenters virtuels. Force10, qui ne souhaite pas divulguer de détails précis sur ses produits, a néanmoins déclaré qu'ils seront « end-to-end» et «edge-to-core », et qu'ils répondront aux besoins de liaison montante des commutateurs Ethernet 10 Gbits. La société a également indiqué que ses commutateurs E-Series et C-Série sont « compatibles 40Gbits ».

« Depuis qu'elle est sur ce secteur, Force10 a voulu être le leader en matière de performance, » explique Zeus Kerravala du Yankee Group. «Ils vont vouloir être les premiers à proposer du 40Gbits et les premiers à maîtriser le 100Gbits. Il y a des débouchées pour cela, et c'est important en matière de financement. » Force10 pense que le 40Gbits correspond bien aux besoins des datacenters, comparativement au 100Gbits, qui fait aujourd'hui son apparition sur certains routeurs, mais encore trop cher pour être déployé dans les fermes de serveurs. Paradoxalement, Force10 ne donne aucune indication sur les tarifs par port de son 40Gbits, même si elle a indiqué qu'au départ, son prix serait six à huit fois celui du 10Gbits mais qu'il se normaliserait à 4 fois avec le temps. A noter que c'est en juin que l'IEEE ratifiera la norme Ethernet 40G/100G.

(...)

(20/04/2010 15:43:35)

HP/3Com rationnalise sa gamme de produits

Fruit de l'union entre 3Com et HP, l'offre HP Networking a été présentée comme la combinaison du meilleur des deux mondes. Cette offre se décompose en plusieurs types de famille, les séries A (haute performance), V (pour les petites entreprises), E (pour les entreprises moyennes) et S (Security), qui se distinguent par le segment de marché adressé. Pour l'ensemble de ces produits, l'équipementier souligne que l'infrastructure réseau est jusqu'à deux fois plus rapide avec une consommation énergétique réduite de moitié. A noter que sur le plan de la sécurité, HP a étendu sa gamme HP Secure Advantage avec l'outil de sécurité de 3Com, Tipping Point.

L'offre HP Networking est pilotée par Marius Haas, Vice-Président Senior et Directeur Général. Elle est rattachée à la division entreprise, serveurs, stockage et Networking d'HP, dirigée par David Donatelli.

3Com, une marque en péril ?


Lors de cette présentation, les deux responsables ont indiqué qu'il y avait très peu de chevauchement entre les produits HP Pro Curve et 3Com. David Donatelli a précisé qu'il n'y avait pas de plan pour faire disparaître les produits 3Com.

Mark Fabbi, analyste au Gartner, estime que ces propos relèvent du « politiquement correct » en ajoutant : « il est évident qu'ils rassurent la base installée de clients, mais en regardant de plus près, on constate un début de changement notamment à travers les investissements sur les plateformes ». Par exemple, les commutateurs 3Com WLAN disposent d'un outil de gestion plus performant que ceux proposés par HP Pro Curve. Il y a donc des chances que ces derniers disparaissent.  Autre signe plus parlant, pointé par l'analyste, le produit phare de 3Com, le commutateur de coeur de réseau H3C S12500, concurrent direct de Cisco, devient le A 12500.

S'inscrivant dans la stratégie HP Converged Infrastructure, l'offre HP Networking ressemble à un inventaire optimisé avant la réunion des différents produits et marques sous la même bannière.

(...)

(20/04/2010 13:00:21)

Trimestriels IBM : les services reprennent doucement

IBM a enregistré une hausse de 13% de son bénéfice net sur son premier trimestre fiscal, clos le 31 mars dernier. Son chiffre d'affaires a progressé de 5,3%, à 22,86 Md$, par rapport au premier trimestre 2009. Big Blue le doit principalement à sa division Global Technology Services (GTS qui regroupe les services IT, la maintenance, le conseil en infrastructure et l'outsourcing), dont le chiffre d'affaires a augmenté de 6,3%, à 9,3 Md$, ainsi qu'à sa division Logiciels, en hausse de 10,6%, à 5 Md$. Cette dernière regroupe la partie Information Management (Cognos, DB2, l'ECM avec FileNet, Informix et Infosphere), mais aussi les offres Lotus, Rational, Tivoli, WebSphere, ainsi que les logiciels destinés à ses mainframes System z. La marge brute de sa division GTS s'établit à 34,4% et celle de sa division Logiciels est toujours aussi élevée : 84,6% (84,2% au premier trimestre 2009). A noter la hausse de 23% sur les ventes de logiciels d'administration Tivoli et de 13% sur les produits middleware WebSphere.

En revanche, le chiffre d'affaires de l'autre activité de services, Global Business Services (GBS, soit le conseil et l'intégration de systèmes et d'applications) reste pratiquement étal, à 4,41 Md$. Prise dans son ensemble, l'activité services d'IBM, qui rassemble GTS et GBS et pèse 60% du chiffre d'affaires global, n'aura donc progressé que de 4,2% sur ce premier trimestre, à 13,7 Md$. Big Blue souligne néanmoins qu'il a signé sur la période treize contrats de services dépassant les 100 M$, ce qui atteste tout de même d'une certaine reprise des investissements.

Hausse sur les projets décisionnels et Smart Planet

Sur ce trimestre, Sam Palmisano, le PDG d'IBM, attire l'attention sur les bons résultats obtenus par le groupe dans trois domaines : les activités liées aux applications analytiques (BI), les solutions Smarter Planet (projets de développement durable dans les villes autour d'une meilleure gestion de l'énergie, des transports et des questions de sécurité) et, enfin, les économies en croissance. Les revenus de la zone Asie/Pacifique ont augmenté de 10% à 5,3 Md$ (mais de 1% seulement à taux de change constant). La zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) a progressé de 5% à 7,6 Md$ (-2% à taux de change constant) et la zone Amériques de 2% à 9,5 Md$ (étal à taux de change constant).

Illustration : Sam Palmisano, PDG d'IBM (crédit photo : IBM)[[page]]
System x en hausse, System p et z en baisse

La division Systems & Technology qui couvre son activité matériel a de son côté augmenté de 4,9% par rapport à l'an dernier, à 3,385 Md$. Sur cette partie, les performances sont inégales. Ainsi, les ventes de System x (plateformes x86 sur processeurs Intel et AMD, systèmes de stockage) ont grimpé de 36%, mais celles réalisées sur les technologies 'maison', les System z (mainframes) et Power (pSeries et iSeries), ont chuté de 17%. IBM escompte toutefois une remontée sur ces matériels un peu plus tard cette année, avec la livraison des prochains System z.

Quant à l'activité Global Financing d'IBM, qui ne représente que 2,3% de son chiffre d'affaires global, elle recule de 7,1%, à 537 M$, mais avec une marge brute de 49,8%.

Pour Dov Levy, analyste financier chez CM-CIC Securities, ces résultats mitigés confirment que le groupe n'a pas encore profité de la reprise de la demande « qui s'annonce progressive ». Il estime cependant que celle-ci devrait s'accélérer à partir du deuxième semestre si l'on considère « la forte progression des prises de commandes dans le conseil qui montre que les grands groupes recommencent sérieusement à réfléchir » à réactiver « leurs projets de transformation ».

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(20/04/2010 11:30:21)

Aux Etats-Unis, le cloud progresse, mais les frustrations aussi

Aujourd'hui, le cloud se développe un peu de manière anarchique, mais cette croissance entraîne une certaine frustration, un mot que l'on entend de plus en plus dans les discussions sur les services hébergés. Par exemple, les clients du cloud et aussi certains fournisseurs, tempêtent contre le manque d'information sur les données et sur les standards de sécurité. Certains pointent du doigt l'absence de règles qui imposent aux fournisseurs de services hébergés d'indiquer la localisation des données des clients, surtout si elles sont hébergées hors des Etats-Unis et donc non soumis à la loi américaine sur la sécurité.

Lors de la SaasCon 2010, qui s'est tenu au début du mois, Ed Bellis, responsable de la sécurité du système d'information chez Orbitz, agence de voyage en ligne, a expliqué le choix de son entreprise d'utiliser le cloud pour améliorer la productivité et recentrer les managers sur leur coeur de métier. Néanmoins, le dirigeant interpelle les différents acteurs en demandant d'urgence des standards de sécurité pour le cloud. Orbitz, qui est à la fois utilisateur et fournisseur de services cloud, indique qu'il doit répondre à des exigences de sécurité à tous les niveaux, allant de l'enquête sur site à l'inspection des datacenters.

Des standards et du poids


Les normes élaborées par la Cloud Alliance Security, un groupe sans but lucratif financé par les utilisateurs et les fournisseurs de cloud pourrait constituer une solution. Les normes devraient afficher les données dans un format commun, permettant aux clients, selon Ed Bellis de savoir exactement « quelle est notre position sur la sécurité ». Le responsable indique que l'existence de telles normes réduirait d'un tiers son travail d'enquête.

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De son côté, Keith Waldorf, vice-president des opérations de Doctor Dispense, spécialiste dans la e-prescription, a été très critique sur l'inflexibilité et les termes des contrats de certains fournisseurs. Il donne comme exemple, un accord passé dans le domaine matériel et logiciel qui était tellement verrouillé qu'il lui interdisait de profiter des améliorations ou des nouveautés du fournisseur. « Nous avons cassé ce contrat pour chercher un nouveau prestataire » souligne le dirigeant, et de préciser « aujourd'hui les accords sur le cloud sont tous sur le même modèle, à la discrétion des fournisseurs ».

Il est probable que les grandes entreprises infléchiront cette orientation lors de la négociation de leur contrat. Ainsi, dans le contrat pour l'utilisation des Google Apps, la ville de Los Angeles a demandé à Google d'accepter le paiement de dommages en cas de violation de l'accord de non divulgation. Mais la plupart des utilisateurs n'ont pas le même poids, explique Jim Reavis, fondateur de la Cloud Security Alliance.

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(20/04/2010 10:06:26)

La Mutualité Française se modernise en virtualisant

La DSI du Groupement de Patrimoine et de Moyens de la Mutualité Française exploite le système d'information NSI de gestion des contrats de l'Union Nationale de la Prévoyance de la Mutualité Française, soit 414 000 contrats individuels et 107 000 contrats collectifs distribués sur 120 sites en France. NSI repose sur une technologie classique trois tiers en environnement HP-UX 11.11 et Oracle Application Server 4, les postes clients utilisant la JVM de Microsoft en environnement Windows.

Les machines étaient des serveurs utilisant l'architecture HP PA-Risc dont le cycle de vie était en phase d'obsolescence. Il fallait donc envisager son remplacement tout en augmentant sa performance. Pour l'effectuer tout en limitant l'impact sur les logiciels, la Mutualité Française a choisi de migrer vers une architecture sous HP-UX sur HP Integrity Itanium avec une virtualisation de l'environnement basé sur la technologie HP-UX Integrity VM.

HP a accompagné en direct la Mutualité Française dans le projet, faute de compétences en France au sein du réseau de revendeurs.

Le coût du projet n'a pas été dévoilé. (...)

(20/04/2010 09:58:22)

Les hôpitaux en phase de mutualisation des projets IT

La dépense informatique et télécoms des hôpitaux français  devrait passer de 1,3 milliards d'euros en 2009 à 1,6 en 2013 selon IDC. Elle avait progressé de plus de 3% entre 2008 et 2009 faisant fi de la crise économique. Ce secteur est donc appelé à une forte croissance. L'informatisation des hôpitaux français est globalement en retard par rapport à l'Europe du nord. Elle est donc en phase de rattrapage. Elle doit également s'engager dans la  modernisation des applications et des infrastructures tout en  portant de nouveaux projets comme le Dossier médical personnalisé. Pour les DSI concernés, c'est la quadrature du cercle.

Les besoins sont toutefois différents d 'un établissement à l'autre et l'étude prend soin de segmenter le secteur. Rien de commun entre les grands CHU et les hôpitaux de taille plus ordinaire. Il existe selon l'Insee 2 700 centres hospitaliers en France, mais avec des budgets très variables. L'hôpital de proximité peut très bien compter sur un budget annuel de 1 million d'euros alors que les grands hôpitaux se retrouvent à 10, 12, 15 ME. Les ressources sont faibles et le plan « hôpital 2012 », dont un volet seulement concerne l'informatique, ne suffit pas à combler les besoins.

« Malgré leurs manques de moyens, les hôpitaux français ont dégagé un levier d'investissement intéressant, il s'agit de la mutualisation » nous explique Cyril Meunier qui a dirigé l'étude d'IDC. 58% des établissements interrogés l'envisagent dès 2010 ou 2011.Cette mutualisation apparaît sous de multiples formes.

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Elle vient par exemple de la fusion d'établissements ou de la création de plate-formes régionales. Le partage d'infrastructures et d'applications permet également de réduire les investissements de chaque établissement, une démarche encouragée par les pouvoirs publics. Et certains hôpitaux se mettent ensemble sur un appel d'offres.

Déjà 52% des établissements sont raccordés à un réseau de santé régional

Pour les hôpitaux de taille moyenne ou petite, cette mutualisation est un passage obligé. Elle est favorisée par la mise en place des Agences régionales de santé ou des communautés hospitalières. Déjà 52% des établissements sont raccordés à un réseau de santé régional, 12% vont le faire dans les années à venir. 44% d'entre eux sont reliés à un réseau inter-hospitalier, 9% l'envisagent.  De leur côté, les établissements de taille importante pourraient adopter des rôles nouveaux, comme hébergeur d'applications, fournisseur de logiciels, ou gestionnaire d'infrastructures, bref piloter pour d'autres établissements des développements informatiques.

Cette mutualisation aura un impact sur les développements d'applications. Selon l'étude d'IDC, cinq secteurs sont concernés : les projets médico-techniques (58% des réponses), ceux de gestion médicale (50%), la gestion administrative du patient (47%), la gestion générale (financière économique et RH pour 41%, enfin celle du dossier médical (41%). Les hôpitaux, par la mutualisation, vont ainsi impacter le secteur des éditeurs spécialisés. Il en existerait 400 sur ce secteur qui est donc très fragmenté. IDC en a étudié 11 et pronostique une recomposition des éditeurs spécialisés.

(*) IDC mène tous les deux ans une étude en France sur l'informatisation des hôpitaux, elle entre dans le cadre d'une recherche européenne : EMEA IDC Health Insights. Cette dernière édition est basée sur une enquête menée auprès de 153 établissements de plus de 200 lits (dont  17 avec plus de 1 000 lits) aux mois de novembre et décembre derniers.

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(20/04/2010 09:42:18)

Neutralité du net et tarif, un couple qui se cherche

Renvoyant dos à dos les opérateurs télécoms et les acteurs de l'internet, Benjamin Bayart, le président de French Data Network, un FAI du « troisième type » étant donné que c'est une association, a en effet ravivé le débat en rappelant que la seule net neutralité qui pouvait être appliquée à internet était la règle qui avait fondé le réseau mondial. C'est à dire qu'en tout point du réseau, tous les services et tous les contenus présents sur la toile doivent être accessibles. Cette règle renvoie au principe politique de la liberté d'expression, un droit fondamental inscrit dans la déclaration des droits de l'homme, comme l'a rappelé le Conseil Constitutionnel dans sa décision censurant la première version de la loi Hadopi et qui estimait qu'Internet participait à l'exercice de ce droit fondamental.

Malheureusement, Patrick Raude, membre du collège de l'Arcep et modérateur de la table ronde, a écourté, trop rapidement, l'intervention de Benjamin Bayart et n'a pas demandé aux deux opérateurs présents de répondre à l'interpellation du président de French Data Network, c'est à dire Stéphane Richard, le directeur général de France Télécom, et Emmanuel Forest, le vice-président et directeur général délégué de Bouygues Telecom.

De fait, la liberté d'accès à internet n'est pas toujours claire à la lecture des  offres commerciales des opérateurs. L'exemple le plus frappant se trouve dans la téléphonie mobile où les fameuses offres d'internet mobile illimité ne proposent, comme l'a rappelé Benjamin Bayart, ni Internet puisque les contenus et les services disponibles sont choisis par l'opérateur, ni l'illimité, étant donné que la consommation est en fait « capée » (plafonnée). Une critique qui avait déjà été émise par l'UFC Que Choisir, il y a quelques mois à la suite de plusieurs cas où des abonnés aux clés 3G de France Télécom avec abonnement illimité s'étaient retrouvés avec des factures prohibitives. La consommation étant en fait limitée non en durée mais en volume.

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Un financement vertueux

Poursuivant sa démonstration, le président de French Data Networks a aussi rappelé quelques principes de base. Tout d'abord, contrairement à ce qu'affirment trop souvent des opérateurs télécoms, certains grands acteurs d'internet participent aussi au financement des réseaux par les infrastructures. C'est notamment vrai pour les sites de vidéos en ligne qui investissent dans des réseaux de serveurs (de type serveurs de cache de contenu) placés au plus près des utilisateurs pour réduire les temps de téléchargement ou encore afin de leur permettre d'accéder à du streaming de qualité. Il a également insisté sur le fait que les opérateurs télécoms doivent, eux, se préoccuper d'investir dans la boucle locale, sachant qu'un investissement est financé par l'abonnement payé par les clients.

Si la fibre optique coûte plus chère que le xDSL, il est donc normal et logique, que les opérateurs fassent payer plus cher les abonnements. A ce titre, Benjamin Bayart estime qu'un Mo de vidéo coûte le même prix pour l'opérateur qu'un Mo de mail. Il affirme impensable que les opérateurs tarifent ces deux services différemment. S'il reconnaît que les réseaux câblés ou mobiles connaissent une situation différente de celle des réseaux filaires, leur débit étant partagé entre l'ensemble des utilisateurs et non dédié, la seule différenciation tarifaire dont il pense qu'elle peut être mise en place porte sur le volume consommé et non sur le type de services ou de contenus consultés par l'internaute.

Ce rappel permet de préciser que les pouvoirs publics doivent s'assurer que les opérateurs n'abusent pas de leur position sur l'accès. Pourtant la situation en Europe est certainement moins difficile qu'aux Etats-Unis où la très forte concentration des acteurs a abouti à la création de duopoles locaux dont un opérateur télécom et un opérateur du câble. L'association de ces deux opérateurs peut effectivement faire peser des menaces sur le libre accès à internet, surtout quand l'un de ces acteurs, dans le cas américain Comcast, devient aussi un acteur de poids sur le marché des contenus, notamment par l'acquisition de NBC Universal.

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(19/04/2010 18:03:51)

Fortune 500 : Apple gagne 15 places, Dell en perd 5

Le classement des 500 premières sociétés mondiales réalisé chaque année par le magazine américain Fortune fait apparaître quelques changements parmi les sociétés IT. En un an, Apple est ainsi passé de la 71e à la 56e place, avec un chiffre d'affaires annuel passé fin septembre 2009 de 32,48 Md$ à 36,53 Md$ (la société de Steve Jobs doit annoncer demain les résultats de son deuxième trimestre fiscal).

En revanche, le fabricant de PC texan Dell a perdu cinq places et se retrouve 38e au classement 2010 (son CA est passé de 61 Md$ à 52,9Md$). HP lui-même glisse d'un rang, passant de la 9e à la 10e place. De même que Microsoft, Cisco et Intel, respectivement 36e, 58e et 62e du classement 2010 alors qu'ils étaient 35e, 57e et 61e un an plus tôt.

En tête de ce Fortune 500 édition 2010, on trouve trois groupes américains, la chaîne de distribution Wall-Mart (408,2 Md$) et les pétroliers Exxon Mobil (284,65 Md$) et Chevron (163,527 Md$).

Illustration : le classement Fortune 500

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