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(21/04/2010 15:43:03)

L'Europe milite pour des standards ouverts dans les marchés publics

Les marchés publics sont une composante importante du marché IT européen, où historiquement, seuls les plus grands éditeurs de logiciels sont pris en compte par les collectivités territoriales. En conséquence de quoi, les citoyens sont obligés d'utiliser des logiciels compatibles avec les offres de ces éditeurs pour exécuter des tâches administratives telles que leur déclaration de revenus ou le renouvellement d'une carte d'identité.

Alors qu'une partie de la Commission, dirigée par la commissaire Neelie Kroes, exerce de fortes pressions pour ouvrir les marchés publics et mettre un terme à la main mise des éditeurs de logiciels propriétaires, y compris Microsoft, une autre partie de l'exécutif européen, responsable principalement de la passation des marchés informatiques internes, est occupée à mettre en forme les lignes directrices d'un Cadre Commun d'Interopérabilité (CCI). Mais les défenseurs d'une informatique européenne ouverte et interopérable se plaignent du contenu de ce cadre qui a été, selon eux, largement édulcoré en raison du lobbying intense opéré par les éditeurs de logiciels propriétaires, à tel point que, le document final n'aura aucun impact sur le marché.

Le CCI est important, car il servira de base institutionnelle et juridique à toutes les législations nationales indiquant comment les établissements publics devront acheter les services IT. La déclaration faite lundi par les ministres devrait renforcer la position de Neelie Kroes, qui se prépare à publier ce cadre, lors de la discussion parlementaire sur l'agenda numérique de l'Europe, le mois prochain. Les ministres ont «intégré l'innovation et la rentabilité dans l'administration en ligne à travers la promotion systématique des standards ouverts et l'interopérabilité des systèmes ». Une déclaration saluée par Neelie Kroes qui l'a qualifiée d'« étape importante, de décision cruciale pour l'établissement d'un véritable calendrier numérique en Europe ».

Un texte édulcoré face à un lobbying intense

« Nous ne cherchons pas à dicter la conception, l'ampleur et la direction des TIC pour l'avenir. Mais nous sommes déterminés à créer de nouvelles conditions en la matière » souligne la commissaire.  Les acteurs de ce secteur se sont également empressés de saluer cette déclaration. « L'Europe sera mieux servie si elle passe moins de temps à essayer de préserver le statu quo et les pratiques commerciales actuelles, et plus de temps à encourager les nouvelles opportunités et l'innovation, » a déclaré Graham Taylor, directeur général de l'Open Forum Europe (OFE) - un groupe qui compte Google, IBM et Oracle parmi ses membres.

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« Nous espérons que la commissaire Neelie Kroes s'appuiera sur cette déclaration encourageante pour établir son agenda numérique, afin de favoriser des politiques qui feront la promotion de normes ouvertes pour les gouvernements, afin que les citoyens n'aient pas d'obstacles artificiels pour accéder à l'information, » a déclaré Thomas Vinje, avocat et porte-parole de l'ECIS (European Committee for Interoperable Systems), un adversaire de Microsoft dans les questions antitrust européennes au niveau de l'entreprise.

Pendant ce temps, la Business Software Alliance (BSA), un groupe qui compte Microsoft parmi ses membres, s'est également félicité de la déclaration des ministres européens. Francisco Mingorance, chargé des relations avec les gouvernements, a qualifié, dans un communiqué, cette déclaration de « bien équilibrée », ajoutant qu'elle « se plaçait au-dessus de l'idéologie stérile du passé qui oppose les logiciels et les services propriétaires et Open Source ». Il s'est également réjouit du fait que « la déclaration reconnait les nouveaux paradigmes dans le secteur de la technologie.» Il faut dire que la BSA a exercé de fortes pressions pour minimiser la portée des références à des normes ouvertes et à l'interopérabilité dans le document du CCI. Son lobbying a donc été fructueux. Par exemple, un document préliminaire au CCI indiquait l'an dernier que l'ouverture du marché des logiciels aux services gouvernementaux « conduirait à des gains considérables en efficacité. » La nouvelle version, rédigée en mars de cette année, pose cette fois que l'ouverture « peut conduire à des gains d'efficacité, en tenant dûment compte de la couverture des besoins fonctionnels, à la maturité et au soutien du marché. »  Les premières versions de la CCI datant de 2008 appelaient largement à des standards ouverts dans les marchés publics. Aucune des copies récentes ne fait état de cette large couverture.

De semblables efforts de lobbying sont en cours à propos de l'ordre du jour du très attendu calendrier numérique que Neelie Kroes doit rendre public fin mai. L'OFE espère que l'approche défendue par Neelie Kroes et approuvée lundi par les ministres européens des télécommunications et des technologies de l'informatique l'emportera, mais il a ajouté que « ce n'est pas certain ». La déclaration, appelée Déclaration de Grenade du nom de la ville espagnole où les ministres ont tenu leur réunion, a été finalement approuvée par vidéo-conférence suite à l'interruption des moyens de transport en raison de la présence de cendres volcaniques dans l'atmosphère. En plus d'appeler à des normes ouvertes en matière de marchés publics, la déclaration demande également de plus grands efforts pour rendre l'Internet plus rapide en Europe, un renforcement des normes en matière de protection et de confidentialité des données pour accroître la confiance et la sécurité en ligne, afin d'éliminer les obstacles au commerce électronique entre l'UE et les États membres.

(...)

(21/04/2010 12:41:46)

Trimestriels VMware : augmentation des revenus, prévisions en retrait

Le spécialiste de la virtualisation voit son chiffre d'affaires progresser de 35% pour atteindre 633,5 millions de dollars. VMware explique ces bons résultats par la demande brusque des clients et les fortes ventes en Europe, Chine et Japon. Le résultat net a enregistré une hausse plus modeste, mais au-delà des prévisions des analystes. Dans le détail, les revenus issus de la vente de licence ont été estimés à 312 millions de dollars soit une hausse de 21% par rapport au 1er trimestre 2009. Les recettes provenant des services sont évaluées à 322 millions de dollars en progression de 51%.

L'activité a été très prolixe en dehors des Etats-Unis, 40% de ventes en plus ont été réalisées à l'international  avec une mention spéciale pour le Japon où les ventes ont doublé en ce début d'année.

Prévisions en retrait et pression tarifaire


Ce beau tableau s'est un peu assombri avec les propos du directeur financier de VMware, Mark Peek  qui a averti « les ventes de licences (qui est un indicateur du potentiel de croissance) devraient baisser au second trimestre », mais de rassurer  en ajoutant « les revenus annuels devraient croître de 35%, grâce à l'aide des acquisitions ». Les dirigeants de VMware se sont déclarés satisfaits des résultats, en soulignant qu'ils ne démontrent pas une reprise réelle de l'activité. Le sursaut  a été porté par « la longue sécheresse » qui a précédé la crise. Paul Maritz, PDG de VMware a dit « qu'il était encore trop tôt pour envisager un retour à une activité normale ».

Dans le domaine de la virtualisation, le fournisseur de solutions s'attend à une pression sur les prix encore plus forte cette année. C'est déjà le cas sur les contrats passés avec les grands comptes et cela le sera encore plus, avec l'orientation de VMware sur le marché des petites et moyennes entreprises. La société nourrit aussi de grandes ambitions dans le développement de la virtualisation du poste de travail. Elle a cité le cas client, une grande banque mondiale selon le cabinet Nielsen, qui souhaite étendre ses postes de travail virtuels de 3000 à 30 000 pendant ce trimestre.

Illustration : Paul Maritz, PDG de VMware (Crédit photo : DR)

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(21/04/2010 12:46:47)

Le cloud computing, un enjeu national pour l'Afdel

Les applications du cloud computing se concrétisant de plus en plus nettement, différents acteurs français de la IT expriment tour à tour l'urgence d'en maîtriser les enjeux. L'Afdel, association française des éditeurs de logiciels, vient en particulier de publier un livre blanc intitulé « Cloud computing - Une feuille de route pour la France ». Cette brochure illustrée de 80 pages doit être adressée aux pouvoirs publics et aux principales organisations professionnelles, dont le Medef et le Cigref.

L'Afdel souhaite une consultation publique sur ce sujet, afin de définir les orientations des appels à projets dans le cadre du Grand Emprunt. Rappelons que ce dernier doit consacrer 2,5 milliards d'euros aux contenus et aux usages innovants du numérique, tandis que 2 milliards contribueront à déployer des infrastructures Internet à très haut débit.

Le début d'une autre ère de l'informatique

La semaine dernière, l'association a réuni ses adhérents à Paris pour leur présenter les conclusions de son groupe de travail sur le cloud computing. En substance, l'association prend acte que celui-ci annonce « la fin d'une ère de l'informatique, celle des systèmes d'information juxtaposés, de façon parfois chaotique (...) et le début d'une autre » qui se présente sous la forme de services numériques « disponibles en tout lieu, à la demande et pour toute organisation, quelle que soit leur taille ».

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Le SaaS (software as a service) est pour l'instant le principal moteur du cloud, souligne Patrick Bertrand, président de l'Afdel, en préface du livre blanc. Il rappelle que cette évolution est évidemment poussée par le développement des usages grand public (webmail, messagerie instantanée, réseaux sociaux) : « L'informatique de demain sera donc 'user friendly' ou ne sera pas... », d'où l'importance du logiciel, notamment, qui reste la dernière interface avec l'utilisateur.

Mais, au-delà, « si l'informatique de demain devient une industrie lourde, celle de datacenters géants, nous devons en relever le défi, insiste Patrick Bertrand. La France a besoin d'une politique industrielle [...] créatrice d'emplois ». Le président de l'Afdel pointe le risque de voir les services suivre la délocalisation des emplois industriels.

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(21/04/2010 12:24:41)

Apec : reprise modeste confirmée pour l'informatique

Avec 76120 annonces publiées par l'Apec au cours du premier trimestre 2010, le marché des offres d'emploi cadre enregistre à nouveau une hausse : +27 % par rapport à la même période de 2009. C'est ce qu'indique la note de conjoncture trimestrielle publiée aujourd'hui par l'organisme pour l'emploi des cadres. Pour la plupart des fonctions et des secteurs dont le volume d'offres avait fortement décru en 2009, la tendance s'inverse en ce début d'année.

Dans l'informatique, la moitié des entreprises qui recrutent déclarent que leur capacité de recrutement est actuellement plus élevé qu'il y a un an, ce qui pourrait témoigner d'une reprise dans ce secteur : ainsi,  les activités informatiques (24 % des offres), dont le volume des offres était en recul au quatrième trimestre 2009 (-17 %) progressent à nouveau au début de l'année 2010 (+19%) Au niveau de la diffusion des offres, au cours du premier trimestre 2010, 18 174 postes étaient à pourvoir dans l'IT, contre 15 321 annonces durant de 2009. L'informatique (près de 3 offres sur 10) enregistre ainsi une progression proche de la moyenne (+ 25 % par rapport au premier trimestre 2009).

Reste que toutes les fonctions ne profitent pas de cette hausse : c'est notamment le cas de la filière maîtrise d'ouvrage et fonctionnel qui accuse un recul de 23 %. À l'inverse, la demande en informatique de gestion et dans les systèmes, réseaux, données progresse respectivement de 21 et 20 %. Les études et la R & D (13 % des offres) affichent toujours un léger recul au premier trimestre 2010 ( - 8 %). Les projets scientifiques et techniques, moins touchés, sont proches de la stabilité (- 2 %), tandis que la conception, recherche et la fonction test, essai, validation, expertise reculent plus fortement (respectivement - 16 % et - 15 %).

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Pourtant, les perspectives d'une reprise lente se confirment, puisque 82 % des entreprises de la high-tech prévoient de recruter des cadres au cours deuxième trimestre 2010 contre 74 % au deuxième trimestre 2009. De plus, la moitié des entreprises qui recrutent déclarent que leur volume de recrutement est actuellement plus élevé qu'il y a un an, ce qui pourrait témoigner d'une reprise dynamique dans le secteur.

Un marché de l'emploi moins tendu

Un certain optimisme est également de retour dans l'ingénierie-R & D (13 % des offres). avec des prévisions de recrutement au deuxième trimestre 2010 en hausse de 16 points par rapport au deuxième trimestre 2009.  Si la  gestion du turn-over reste en général le principal motif d'embauche de cadres, il constitue le motif principal des recrutements pour seulement  20 % des entreprises de l'informatique. Dans ce  secteur, le fonctionnement par projet prédomine, et le développement de l'activité reste, en effet, le principal motif d'embauche.

Cette tendance à la détente du marché de l'emploi cadre est totalement confirmée par le sentiment des recruteurs quant à la difficulté à trouver des candidats adaptés aux postes à pourvoir. Cette tendance affecterait moins le fonction informatique, dont le taux de difficultés à recruter a reculé par rapport à 2009, passant en un an de 81 % à 61 %. On peut faire le lien avec le nombre de candidatures par offre, qui a fortement augmenté dans la filière au cours de la même période, passant de 21 candidatures à 40. Après une période de flottement et des ajustements, les recruteurs se trouvent à présent face à un marché de l'emploi cadre moins tendu, avec des volumes moindres et plus de candidats disponibles.

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(21/04/2010 11:00:09)

Trimestriels Yahoo : Revenus stabilisés et bénéfices en hausse

Les résultats du premier trimestre 2010 pour le portail Internet sont mitigés. Le chiffre d'affaires du groupe a atteint près de 1,6 milliards de dollars, soit une légère hausse de 1%. De son côté, les bénéfices net sont en forte hausse pour atteindre 310 millions de dollars contre 118 millions au 1er trimestre 2009. Pour Carol Bartz, PDG de Yahoo « durant ce trimestre, nous avons réussi à stabiliser les revenus et à augmenter les bénéfices ». Lors d'une conférence sur les résultats, la dirigeante a souligné la croissance de 20% de la publicité en ligne sur les sites Yahoo, portée entre autres par l'intégration de formules premium pour être mieux placé. « Les gros annonceurs ont perçu l'intérêt de cette méthode et nous avons favorisé cette tendance » ajoute Carol Bartz.

Pour autant, les revenus publicitaires liés à la recherche déclinent de 11%, le directeur financier de Yahoo, Tim Morse se veut rassurant en expliquant que « le premier trimestre fiscal est toujours plus atone par rapport à l'activité du mois de décembre, mais ces revenus devront progresser au deuxième trimestre ».

Côté trésorerie, le portail Internet dispose d'un cash-flow estimé à 64 millions de dollars en retrait de 70% par rapport au 1er trimestre 2009. Sur le plan social, Yahoo a recruté 300 personnes pour comprendre 14 200 salariés.

Ce 1er trimestre 2010 a vu aussi la mise en oeuvre de l'accord signé sur 10 ans avec Microsoft. Ce dernier proposera les résultats de son moteur Bing à Yahoo. Celui-ci prendrait en charge la commercialisation de la publicité.

Pour les prévisions, Yahoo pense atteindre au second trimestre 2010, un chiffre d'affaires compris entre 1,6 et 1,68 milliards de dollars.

Illustration : Carol Bartz, PDG de Yahoo (crédit photo : Yahoo)

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(21/04/2010 09:28:42)

Trimestriels Apple : forte progression des ventes et du bénéfice

Les résultats d'Apple surpassent largement les prévisions que les analystes financiers avaient avancées pour son deuxième trimestre fiscal, clos le 27 mars. Notamment dopé par ses ventes mondiales d'iPhone, en hausse de 131% par rapport aux trois premiers mois de 2009, le chiffre d'affaires du fabricant californien a augmenté de 49% entre janvier et mars 2010, à 13,5 milliards de dollars. Les analystes interrogés par Thomson Reuters prévoyaient un CA de 12,03 Md$.

Le bénéfice net de la société grimpe de près de 90%, à 3,07 milliards de dollars, soit un profit de 3,33 dollars par action (alors que le marché tablait sur 2,45 dollars). Sa marge brute atteint 5,62 Md$ et son résultat opérationnel, 3,98 Md$, soit respectivement 41,7% et 29,5% de son chiffre d'affaires.

2,94 millions de Mac livrés sur le trimestre

Au cours du trimestre, 8,75 millions d'iPhone ont été livrés dans le monde, auxquels s'ajoutent 2,94 millions d'ordinateurs Mac (soit, pour ces derniers, des ventes en hausse de 33% par rapport au premier trimestre 2009). Les baladeurs iPod en revanche se sont légèrement moins vendus. Apple en a écoulé 10,89 millions d'exemplaires, ce qui représente 1% de moins que l'an dernier.

Illustration : Steve Jobs au siège social d'Apple (Cupertino, Californie), le 8 avril dernier, lors de la présentation de l'iPhone OS 4.0.
(Crédit photo : Jeff Snell / MacWorld)[[page]]
Steve Jobs promet d'autres produits « extraordinaires »

Pour son troisième trimestre fiscal, la société de Steve Jobs prévoit un chiffre d'affaires oscillant entre 13 et 13,4 milliards de dollars, et un bénéfice par action situé entre 2,28 et 2,39 dollars. Il est vrai que la période aura commencé en beauté puisque le mois d'avril a été marqué le lancement de la tablette iPad. Celle-ci s'est arrachée à 300 000 exemplaires dès le premier jour.

Et le PDG d'Apple promet « quelques autres produits encore plus extraordinaires dans le courant de l'année ». Sur ce terrain, les conjectures autour de la prochaine génération d'iPhone ont grimpé d'un cran après la récente récupération d'un prototype (égaré...) dans un bar californien.

Au classement Fortune 500, édition 2010, qui prend en compte l'exercice fiscal d'Apple clos fin septembre 2009, la société a gagné quinze places en un an, passant de la 71e place à la 56e position des plus importantes sociétés mondiales. Elle semble bien partie pour gravir quelques échelons de plus l'an prochain.

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(21/04/2010 09:33:07)

Le PDG de Prologue va démissionner

Eric Dermont donnera sa démission de PDG de Prologue le 27 avril prochain. Annoncé ce mardi 20 avril, après une nouvelle suspension de cours, cette annonce laisse entière toutes les questions autour de la société. Mardi 27, le groupe publiera son arrêté de comptes 2009, l'annonce préliminaire de résultats faisait état d'un chiffre d'affaires de 26,42 millions d'euros en recul de 17,1%. Le 1er trimestre 2010 s'est conclu par une hausse de 7,4% avec 7,22 millions d'euros de chiffre d'affaires.

Dans une lettre parvenue aux rédactions, Eric Dermont explique sa décision

" Monsieur Georges Seban, Président du Conseil de Surveillance lors du dépôt de bilan de la société Prologue en novembre 2004, et Monsieur Jacques Rouvroy, via les sociétés Belvédère et Financière du Vignoble, revendiquant plus de 50% des actions de Prologue, ont manifesté leur volonté de revenir aux affaires au moment où la société vient de régler la quatrième échéance de son plan de continuation et prépare une opération de reconstitution de ses fonds propres.

En m'assignant devant le Tribunal de Commerce d'Evry en référé pour révocation, ces actionnaires majoritaires, agissant de concert, ont tenté de faire croire à une obstruction de ma part pour rester Président Directeur Général de Prologue.

Je tiens à faire remarquer que ces actionnaires se sont particulièrement désintéressés de la société Prologue  tout au long de ces dernières années pendant lesquelles il a fallu mener un dur combat pour la redresser.

Cela étant, un combat entre la gouvernance et le capital, quelle que soit son issue, n'a pas de sens et c'est la raison pour laquelle, face à une telle défiance, j'ai pris la décision de démissionner."

Eric Dermont est par ailleurs PDG de Effitic, SSII créée après la reprise d'une partie des activités d'EDS France.

Illustration : Eric Dermont, PDG de Prologue (Crédit photo : Effitic) (...)

(21/04/2010 09:31:22)

EuroCloud France évoque le mode SaaS en version indirecte

L'ancien ASP Forum, devenu EuroCloud France prend de nouvelles orientations. D'abord, et comme son nom l'indique, il devient le représentant en France d'une organisation pan-européenne, forte aujourd'hui de 18 membres. Elle devrait atteindre le cap des 25 d'ici la fin de l'année, avec une belle percée à l'Est, après l'Ukraine et la Turquie, la Russie et la Pologne devraient adhérer.

Un congrès européen va se tenir au Luxembourg le 21 juin prochain a annoncé Pierre-José Billotte, le président France.  EuroCloud Europe prépare pour cette occasion la publication d'un Livre blanc qui comprendra à la fois une synthèse européenne et un focus sur chaque pays. Il sera présenté à Nelly Kroes, la Commissaire européenne en charge des TIC.

Les Etats Généraux de ce mardi 20 avril ont également mis l'accent sur la distribution en Saas (software as a service). Un aspect aujourd'hui essentiel pour le développement du cloud. D'ailleurs, EuroCloud était présent début février lors du salon IT Partners, et à l'inverse, ce dernier l'était lors des Etats Généraux d'EuroCloud. Un mouvement d'échange et un travail de fond pour engager le secteur dans la voie de la distribution indirecte. « Le channel est un sujet majeur pour le développement du cloud et nous prendrons plusieurs initiatives cette année en ce sens », nous explique Pierre-José Billotte, président d'EuroCloud France.

Le contrat et la rémunération : 2 sujets épineux

Le sujet est rien moins qu'épineux. Déjà en terme contractuels. Plusieurs éditeurs présents lors de l'atelier spécialisé mené dans le cadre des Etats Généraux affirment reproduire simplement  les contrats rédigés pour des formes de distribution traditionnelles. Mais apparemment, la notion de responsabilité n'est plus la même. Le distributeur porterait moins de responsabilité (au sens juridique) dans la distribution en Saas que dans les autres formes de ventes en indirect. Cette responsabilité repose davantage sur l'éditeur-hébergeur.

Photo : Pierre-José Billotte, président France d'EuroCloud Europe (Crédit : DR)

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Deuxième point douloureux, celui de la rémunération. Dans les formules en Saas, la rémunération est souvent mensuelle ou trimestrielle, et non plus forfaitaire comme dans le schéma traditionnel. Les intégrateurs apportent également des compléments ultérieurs sous forme de services. Cette modalité de rémunération régulière rassure le partenaire en indirect, mais le laisse au départ exsangue. Il aura du mal à se lancer en Saas et à financer des investissements.

Certains éditeurs préparent donc des forfaits attribués dès le départ de la prestation, de manière à couvrir l'investissement de leur partenaire et à lever un frein possible dans l'engagement de la distribution. C'est un changement d'autant plus notable que les éditeurs ne sont pas tous engagés en indirect dans les mêmes proportions. Ils doivent donc renforcer cet engagement et l'envisager de manière innovante.

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(21/04/2010 09:33:43)

Le loueur de voitures Avis recourt à l'analyse prédictive

Avis réalise de nombreuses campagnes de démarchage par courriel auprès de sa clientèle. Avec 18 millions d'e-mails envoyés chaque année, le loueur de voitures et véhicules utilitaires se devait d'optimiser son ciblage et l'adéquation de ses messages. La société dispose bien entendu d'une connaissance précise du profil de ses clients (âge, région, modèles choisis...) et d'une traçabilité des opérations que ceux-ci ont réalisées, qu'il s'agisse des précédentes locations de véhicules mais aussi des visites et clics sur le site web.

Pour segmenter plus finement ses données clients, en fonction de leurs attentes, et réaliser ainsi un ciblage plus pertinent pour ses campagnes d'e-mails, Avis s'est appuyé sur le logiciel d'analyse prédictive IBM Predictive Analytics de SPSS, désormais filiale d'IBM. La solution est utilisée pour l'instant au Royaume Uni, en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne.

Le coût du projet n'a pas été dévoilé. Le retour sur investissement se traduirait par une croissance de la rentabilité des sollicitations mais sans que des chiffres aient été rendus publics.

Crédit photo : DR

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