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(02/03/2010 11:29:46)

T-Mobile et Orange UK autorisées à s'unir

La co-entreprise va constituer un opérateur mobile sur le marché britannique gérant 29,5 millions de clients, ce qui le positionne en première position sur ce point. Les maison-mères déclarent que les engagements pris n'auront pas d'impact sur les clients ni sur les synergies envisagées. Tim Höttges, directeur financier de Deutsche Telekom, annonce ainsi qu'il s'agit de créer « un réseau haut débit mobile de premier rang dans l'un des marchés les plus compétitifs d'Europe ». Face aux exigences de la Commission européenne, Deutsche Telekom et France Télécom ont proposé de céder 2 fois 15 MHz de spectre dans la bande conjointe GSM des 1800 MHz d'ici fin 2011. Sur cette partie du spectre, 2 fois 10 MHz doivent être libérés d'ici le 30 septembre 2013 au plus tard et les 2 fois 5 MHz supplémentaires d'ici le 30 septembre 2015 au plus tard. De surcroit, l'accord existant de partage de réseau avec l'opérateur "3" en Grande Bretagne, propriété de Hutchison Whampoa basé à Hong Kong, a été renforcé. Synergies attendues et direction dévoilée France Télécom indique que comme souligné en septembre dernier, la nouvelle co-entreprise devrait générer des « synergies » (entendre des économies) de plus de 4 milliards d'euros en valeur nette actualisée. L'opérateur ajoute que sur la base des données 2009 publiées, le chiffre d'affaires et l'Ebitda de la nouvelle co-entreprise auraient été respectivement en 2009 d'environ 8,5 milliards d'euros et 1,6 milliards d'euros. Tim Höttges, directeur financier de Deutsche Telekom, assurera les fonctions de président non-exécutif pour une durée de deux ans de la co-entreprise. Passé ce délai, ces fonctions seront assurées par Gervais Pellissier directeur général adjoint, directeur financier de France Télécom pour une nouvelle durée de deux ans. L'équipe dirigeante sera menée par l'actuel Président d'Orange UK, Tom Alexander, en tant que Chief Executive Officer tandis que Richard Moat, actuellement Président de T-Mobile UK, assurera la fonction de Chief Operating Officer. Les deux marques T-Mobile et Orange seront maintenues au Royaume-Uni pour une période d'au moins 18 mois à l'issue de la réalisation de l'opération. Le nouvel opérateur se promet d'assurer une couverture élargie du territoire et un renforcement de la qualité du réseau pour offrir des services 2G et 3G de qualité. La proximité avec le client devra également être renforcée grâce à un réseau de boutiques détenues en propre. Photo : Tom Alexander, nouveau patron de la co-entreprise entre T-Mobile UK et Orange UK, et ancien président d'Orange UK (D.R.) (...)

(01/03/2010 12:59:53)

SOA : IDS Scheer dope les revenus de Software AG

Dans deux semaines, l'Allemand Software AG (2e éditeur outre-Rhin derrière SAP) réunira ses clients français à Paris, le 16 mars prochain, pour sa conférence utilisateurs annuelle, Business Innovation Forum. Avec le rachat de son compatriote IDS Scheer, en août 2009, il possède désormais Aris, plateforme d'analyse et d'optimisation des processus métiers. Celle-ci vient s'ajouter à sa solution de gouvernance SOA (CentraSite) et aux logiciels de BPM, de BAM et d'intégration qu'il a acquis en 2007 avec l'Américain webMethods. « Si jusque-là, nous nous placions davantage au niveau de l'exécution, avec IDS Scheer, notre objectif est de nous situer en amont du projet et de nous rapprocher du métier », souligne Frédéric Fuchs, directeur France et Italie de Software AG, en rappelant que sa société cible les grandes entreprises qui exploitent plusieurs ERP, notamment à la suite de fusions ou d'acquisitions. De gros projets sur l'offre webMethods au 4e trimestre Sur l'exercice fiscal 2009, la contribution d'IDS Scheer a déjà permis à Software AG de stabiliser, ou presque, le niveau de ses ventes de licences par rapport à l'an dernier, à 270 millions d'euros (272 M€ en 2008). Alors que sur ses deux autres activités, webMethods et ETS, seuls les revenus de maintenance ont augmenté (+16% au total sur l'ensemble de l'exercice). ETS, Enterprise transaction systems, couvre l'offre historique, la base de données Adabas et l'environnement de développement Natural. En 2009, l'activité traditionnelle autour des mainframes a décrû. En revanche, au quatrième trimestre, l'éditeur a signé plusieurs gros projets sur l'offre webMethods, notamment avec DHL et la Standard Chartered Bank de Singapour. Lors de la présentation des résultats, le PDG Karl-Heinz Streibich a indiqué que le nombre de contrats de plus de 100 000 euros portant sur webMethods avaient grimpé au 4e trimestre, de même que leur valeur moyenne. Néanmoins, ce sont les services professionnels, au premier plan chez IDS Scheer (avec un effectif de 2 000 consultants), qui ont tiré la progression de Software AG en 2009. Ils lui ont permis d'afficher une hausse de 18% sur son chiffre d'affaires global, à 847,4 millions d'euros. Le fournisseur d'Aris réalise 75% de ses revenus avec les services et 25% avec les produits. Alors que chez Software AG, la proportion est exactement inverse. « Nous avons clairement une stratégie 'éditeur', rappelle Frédéric Fuchs, le DG France et Italie. Nous laissons nos partenaires prendre les projets. C'est un élément différentiateur vis-à-vis de nos concurrents Oracle et IBM qui, eux, les prennent ». Enfin, en 2009, le résultat d'exploitation de l'exercice a augmenté de 21% à 218,2 millions d'euros, ce qui correspond à une marge opérationnelle de 25,8% (25% en 2008). Le bénéfice net atteint 140,8 M€ (+22%). Au 31 décembre, la société comptait 6 013 salariés dans le monde. En 2010, Software AG table sur une belle progression de son chiffre d'affaires : entre +25 et +30%, avec une hausse de 10 à 15% sur les produits et de 8 à 12% sur le bénéfice net. Pour y parvenir, l'éditeur compte en partie sur l'offre Aris, encore peu implantée aux Etats-Unis. A l'inverse, l'offre SOA de webMethods sera poussée vers les clients d'IDS Scheer, avec l'aide des partenaires. Des projets démarrent désormais avec la gouvernance SOA En France, parmi les chantiers importants signés en 2009, Frédéric Fuchs cite la refonte du système d'information de la CNAV sur quatre ans pour permettre le calcul de la retraite avant 50 ans (un projet qui requiert d'intégrer les données de sociétés liées à ce calcul). La filiale française a gagné des clients tels que Malakoff Mederic, groupe paritaire de protection sociale, le Ministère de l'Education et le Ministère de l'Agriculture. Pour Software AG et ses offres de SOA (architectures orientées services), le secteur social et l'administration restent parmi les plus porteurs en 2010, avec les compagnies d'assurance et la finance, en raison notamment du rapprochement entre banques, explique Frédéric Fuchs. « Il y aura des besoins de services réutilisables ». [[page]] Sur ce terrain, le directeur général évoque aussi la modernisation des applications sur mainframe qu'il faut rendre « plus agiles ». Il rappelle que Software AG figure parmi les chefs de file de la gouvernance SOA avec CentraSite, « tant sur la partie repository, où l'on conserve l'ensemble des services, que sur la partie orchestration. Nous avons une solution de gouvernance complète dans laquelle nous avons intégré nos deux solutions, celle de Software AG et celle de webMethods ». Une offre indépendante des plateformes, souligne-t-il. « Dans ce domaine, notre plus grand client au niveau mondial est France Télécom. Poussés par la concurrence, les opérateurs télécoms ont été les premiers à avoir besoin d'agilité. Maintenant, ce sont les compagnies d'assurance. » Le dirigeant confirme par ailleurs qu'il y a aujourd'hui des entreprises qui démarrent par la gouvernance SOA. « Auparavant, elles commençaient avec l'ESB (Entreprise service bus), montaient vers le BPM, puis le BAM, pour s'apercevoir ensuite qu'il fallait gouverner ces services. Désormais, on nous pose d'emblée des questions sur la gouvernance ; c'est nouveau. Les DSI savent qu'elles en ont absolument besoin. Beaucoup de choses sont actuellement poussées par les métiers. D'où l'importance, avec la gouvernance, de partir vers le haut, les métiers et les besoins, pour que chacun ne réinvente pas dans son silo », pointe Frédéric Fuchs. Il précise qu'il ne s'agit pas forcément de chantiers de grande envergure. « Il peut y avoir des projets bien définis sur des processus, par exemple sur la gestion de la chaîne logistique ». Le 16 mars prochain, sur sa conférence utilisateurs, outre ses clients EDF et RCI Banque qui viendront témoigner de leur utilisation des outils webMethods, Software AG a invité Michel Serres pour parler des enjeux des nouvelles technologies face aux bouleversements de la société, et des impacts sur l'évolution de l'homme. Ce n'est pas la première fois que le philosophe se déplace pour un rendez-vous IT. En juillet 2008, notamment, il avait ouvert la première édition de l'Université des SI (USI 2008), organisée par Octo Technology. (...)

(26/02/2010 17:12:07)

VMware cannibalise une des activités d'EMC (MAJ)

Le spécialiste des plateformes de virtualisation, VMware vient d'annoncer l'achat de Ionix, une branche du spécialiste du stockage EMC. La transaction prévue pour le mois d'avril est annoncée à 200 millions de dollars. Pouvant être perçue comme un moyen de renforcer l'interaction entre les deux sociétés, cette transaction témoignerait en réalité de leur mauvaise entente présente depuis 2004, lors du rachat de VMware par EMC. A cette époque, Diane Greene, co-fondatrice et directrice du personnel de VMware mettait un point d'honneur à ce que sa société garde son indépendance et crée des partenariats avec un maximum de compagnies, y compris avec les sociétés rivales d'EMC. Aujourd'hui, le fournisseur d'infrastructures de stockage autorise toujours cette pratique mais a renvoyé Diane Greene, elle a depuis été remplacée par un ancien cadre de Microsoft: Paul Maritz. Un responsable a affirmé que l'actuelle transaction n'aurait pas pu avoir lieu, si la responsable RH était restée en poste. Les deux entreprises ont d'ailleurs révélé l'information par un communiqué de presse sans indiquer que ce rachat portait sur un actif de la maison mère.

Une bonne opération pour VMware


Concrètement, VMware va prendre le contrôle de la filiale qui gère les solutions de création de plates-formes cloud FastScale, et la gestion des serveurs. L'éditeur de solutions virtuelles a affirmé que cette opération permettrait un meilleur déploiement des applications pour les serveurs dédiés à la virtualisation. « Cela devrait leur donner une bonne base de travail pour créer et gérer les centres de calculs du futur » a même affirmé Jay Mastaj, directeur de la division Ionix. Du coté du personnel, plusieurs ingénieurs, commerciaux et autres employés devraient quitter EMC. (...)

(26/02/2010 15:21:01)

Le marché des semiconducteurs grimpera de 20% en 2010 estime Gartner

Plutôt optimiste sur l'évolution des ventes de semiconducteurs en 2010, Gartner prévoit un rebond de 20% du marché, à 276 milliards de dollars, par rapport à l'an dernier où un recul de 9,6% a été enregistré (à 231 Md$). Le cabinet d'études rappelle que la progression séquentielle des ventes s'est révélée étonnamment forte en 2009 sur les trois derniers trimestres. Après la morosité du début d'année, la fabrication des PC a repris. Les ventes d'ordinateurs ont augmenté de 5,2% l'an dernier et leur production devrait progresser de 20% cette année, entraînant la demande en semiconducteurs. « Les commandes grimpent dans la plupart des régions », constate Bryan Lewis, vice président responsable des études chez Gartner. Les PC et les composants mémoire sont les principaux leviers de croissance pour les ventes de semiconducteurs. « L'augmentation du prix des DRAM associée à une forte demande sur les ordinateurs devrait générer une hausse de plus de 55%, en valeur, sur le marché de la mémoire dynamique, ce qui en ferait le segment à la croissance la plus rapide », avance Bryan Lewis. Ces prévisions sont susceptibles d'être révisées pour prendre en compte des excédents de production, a néanmoins averti le cabinet d'études. Du côté des fabricants de composants, les prévisions sont un peu moins élevées. Le mois dernier, Taïwan Semiconductor Manufacturing (TSMC) entrevoyait plutôt une hausse de 18% du marché, tirée par les ventes de PC et les téléphones portables. Samsung, premier fournisseur de mémoire, pronostiquait une croissance située entre +10 et +20% avec des prix toujours élevés pour les DRAM et les Flash NAND. D'ici 2014, Gartner estime que l'industrie des semiconducteurs va poursuivre sa croissance. Selon le cabinet, le marché est sur les rails pour dépasser les 300 milliards de dollars en 2012. (...)

(26/02/2010 11:48:51)

Le marché mondial des serveurs s'est redressé au 4e trimestre 2009

Le marché mondial de serveurs a senti passer la crise. Selon Gartner, les ventes de plateformes X86, Risc, Itanium Unix et autres mainframes ont en effet chuté de 18,3% en valeur et de 16,6% en volume en 2009. Le segment des serveurs lames s'en est mieux sorti que les autres avec des livraisons, certes, en recul de 11,4% mais un chiffre d'affaires global en hausse de 1,3% sur un an. Son dynamisme fut particulièrement important entre octobre et décembre : +11,1% en volume et +22,1% en valeur. Il a ainsi fortement contribué à la réalisation d'un bon quatrième trimestre qui a lui même limité le recul des ventes sur l'ensemble de l'année. 30% en volume pour les plates-formes Risc / Itanium Unix et les mainframes « La reprise qui s'est amorcée au troisième trimestre 2009 s'est confirmée durant les trois mois suivants. Les choses doivent toutefois être replacées dans leur contexte avec une prise en compte du fait que le quatrième trimestre 2008 n'avait pas été bon », indique Jeffrey Hewitt, le vice-président en charge de la recherche chez Gartner. En outre, les résultats détaillés de la fin de l'année ne comportent pas que des éléments positifs. Ainsi, les segments serveurs Risc, Itanium Unix et les mainframe ont vu leur ventes baisser en volume de 30,5% et de 20% en valeur. Par zone géographique, les chiffres du quatrième trimestre font également apparaître d'importantes disparités. Ainsi, alors que les régions Asie/Pacifique, Amérique Latine, et Europe/Moyen-Orient/Afrique affichent des revenus dont les hausses sont comprises entre 9 et 22%, le Canada, L'Europe de l'Est, le japon, les Etats-Unis et L'Europe de l'Ouest s'enfoncent sur une échelle de -1,7 à -26,2%. En Europe de l'Ouest, le recul des ventes en valeur s'établit précisément à 9,2%. Il atteint 5,1% aux Etats-Unis bien que les ventes en volume aient progressé de 9%. Sun subit les plus fortes baisses Dans le classement des constructeurs, IBM occupe la première place devant HP en termes de chiffres d'affaires pour le compte du quatrième 2009. HP occupe en revanche la première place du classement en valeur, devant Dell et IBM. En ce qui concerne Sun Microsystems, celui-ci se retrouve en mauvaise position tant sur le plan de l'évolution du nombre d'unités commercialisées que sur celui des revenus générés. Ses ventes ont reculé d'environ 23% en volume comme en valeur. Sun est ainsi le constructeur qui a réalisé la plus mauvaise performance sur la fin de l'année, d'autant qu'il est le seul des cinq principaux fabricants dans le monde à avoir vu ses livraisons et, avec IBM (-5,9%), son chiffre d'affaires baisser. L'entreprise pâtit de sa forte présence sur le segment en souffrance de serveurs Risc / Itanium Unix où elle est numéro un mondial. De fait, on peut se demander dans quelle mesure Sun tirera profit de la hausse attendue par Gartner sur le segment des serveurs X86 au premier trimestre 2010. Cette croissance mondiale devrait se situer entre 5 et 9% en volume et à un niveau légèrement inférieur en termes de revenus. (...)

(25/02/2010 18:00:29)

Cisco investit dans une start-up de sécurité appliquée à la virtualisation

La virtualisation, qui consiste à gérer plusieurs systèmes d'exploitation simultanément sur une même machine, est un procédé en pleine expansion dans le domaine des entreprises et les compétences en la matière sont recherchées. Ainsi, la société HyTrust, spécialisée dans la création des équipements et des logiciels dédiés à la virtualisation, attire de plus en plus les regards. Cumulant un capital de 5,5 millions de dollars après la sortie de ses premiers produits, en avril dernier, la start-up américaine a été honorée du prix « Best of Show » au salon de la virtualisation VMworld 2009. Elle y a également été inscrite au top 10 des start-up « à surveiller de près » pour 2010. L'apport de 10,5 millions de dollars de la part de d'investisseurs tel que Cisco (alliée ici à d'autres firmes informatiques) arrive comme une preuve de confiance supplémentaire pour la société. Parier sur l'avenir Si HyTrust se démarque, c'est parce qu'elle privilégie la sécurité entre utilisateurs de machine virtuelles. Les analystes perçoivent en effet la technologie HyTrust comme la solution au nombreux problèmes d'authentification des plateformes communes Vmware. Dans les faits, la virtualisation se symbolise par une plateforme commune entre tous les systèmes d'exploitation (OS), il est donc essentiel qu'un administrateur ait autorité sur les différentes options de contrôle de la machine virtuelle, afin de ne pas risquer de conflits entre les administrateurs de chaque OS. La jeune pousse a enfin indiqué que les fonds récoltés serviront au développement et à la branche marketing de la société. Cisco, NetApp et VMware travailleraient actuellement sur un projet permettant d'aller encore plus loin dans la virtualisation en isolant, non plus des systèmes d'exploitations, mais plusieurs applications partageant les mêmes ressources physiques. (...)

(25/02/2010 17:03:19)

Annuels France Télécom : en recul, mais tourné vers l'avenir

Le nouveau patron de France Télécom, Stéphane Richard, directeur général, a annoncé un nouveau plan de développement, il sera rendu public avant l'été. En attendant, et en compagnie de Didier Lombard (qui devient président non exécutif au 1er mars), il a rendu publics les chiffres de l'exercice 2009. Ils montrent un chiffre d'affaires en baisse de 1,8%, à base comparable, avec 45,94 milliards d'euros contre 50,95 pour 2008. Ce chiffre d'affaires exclut désormais les activités au Royaume-Uni, intégrées dans la joint-venture nouée localement avec Deutsche Telekom. L'opérateur estime que ce chiffre d'affaires serait positif, de +0,2%, sans les impacts règlementaires imposés dans les différents pays d'implantation. France Télécom les dénonce à plusieurs reprises dans son bilan, citant par exemple : les baisses imposées sur les terminaisons mobiles en Pologne depuis le mois de juillet, les prix de vente en gros et sur le marché de détail, les tarifs d'itinérance. La régulation aurait privé France Télécom d'un milliard de recette en 2009. Concernant la rentabilité, le résultat net part du groupe, ressort à 4,84 milliards d'euros en baisse de 6,4%. Le cash-flow organique progresse de 4,2% atteignant 8,35 milliards d'euros. L'endettement recule de 35,86 à 33,94 milliards d'euros. La France serait relativement préservée, avec une croissance de 0,1% de son CA 2009 (23,6 milliards d'euros), le mobile progressant de 2,6%, mais le résidentiel baisse de 1,5%. Les autres grands pays d'implantation sont en baisse : Royaume-Uni -3,4% (à 5,1 milliards d'euros de CA), Espagne : -4,4% (à 3,8 milliards d'euros de CA), Pologne -8,8% (à 3,8 milliards d'euros de CA). L'opérateur double ces chiffres financiers de données commerciales plus positives sur ses bases clients dans le grand public. Il mentionne néanmoins la baisse de son activité entreprise de 3,5% sur l'année (à 7,55 milliards d'euros de CA), une baisse due à celle de l'activité économique. Les services d'intégration et d'infogérance sont les plus touchées (peu de contrats signés, résiliation des contrats non rentables), la partie « réseaux avancés » bénéficie en revanche d'une croissance de 4,6%. Pour l'exercice 2010, l'opérateur s'attend à une stabilité de son activité. Les investissements représenteraient 12% du chiffre d'affaires avec une amplification dans la fibre optique. (...)

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