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(18/01/2010 16:41:23)

Nokia grand absent du Mobile World Congress 2010

Nokia, premier vendeur mondial de téléphones mobiles, sera absent de la Mobile World Congress, premier salon du secteur des télécoms, qui se tiendra du 15 au 18 février à Barcelone. Le fabricant finlandais, qui disposera toutefois d'un stand pour présenter ses activités réseaux avec Siemens, préfère en ces temps de crise limiter ses coûts pour se concentrer sur des événements qu'elle organise elle-même, comme la Nokia World, début septembre. Ces dernières années, le stand Nokia à Barcelone était l'un des plus fournis, exposant pour les visiteurs un grand nombre de terminaux mobiles. (...)

(18/01/2010 14:59:30)

Crescendo devient l'actionnaire majoritaire de Bull

L'assemblée générale convoquée par Bull a entériné l'acquisition de la SSII Amesys, annoncée en novembre dernier, pour environ 105 M€. Mais surtout, cela représente une profonde transformation de la structure capitalistique du groupe, puisque Crescendo Industries, maison-mère d'Amesys, a accepté d'être payée en partie en actions (la partie cash s'élevant à 33M$). Suite à cette augmentation de capital, Crescendo devient - et de loin - le premier actionnaire de Bull, avec 20% des actions. Pour Didier Lamouche, PDG de Bull, cela renforce le groupe qui se retrouve avec un noyau dur d'actionnaires industriels, si l'on y ajoute France Telecom (8%) et Nec (2%). Les équipes d'Amesys (environ 800 personnes, pour 100 M€ de chiffre d'affaires) intégreront les équipes de Bull, formant une nouvelle division, Systèmes critiques et sécuritaires. Selon Didier Lamouche, les synergies sont multiples : d'abord, Amesys réalise une belle croissance, « plus de 25% par an depuis 5 ans », dans des secteurs où « nous étions présents mais pas forcément les plus performants » ; ensuite, l'idée est d'associer les offres d'Amesys et de Bull pour proposer des « des offres complètes verticales sur certains segments de marché » ; enfin, le PDG du groupe informatique français loue le talent d'entrepreneurs de ses nouveaux associés, et se réjouit de les voir ainsi afficher leur confiance dans l'avenir de Bull. (...)

(18/01/2010 14:26:11)

Virgin Mobile se prépare à l'arrivée de Free

( Source EuroTMT ) Ne l'appelez plus opérateur « virtuel », mais opérateur mobile dégroupé ! Geoffroy Roux de Bézieux, le PDG de Virgin Mobile France, a tenu, au cours de sa conférence de presse du mardi 12 janvier, à rappeler quelques évidences. Un mois s'est écoulé depuis sa finalisation du rachat de Tele 2 Mobile et l'attribution de la quatrième licence mobile 3G à Iliad/Free. Avec 1,7 million d'abonnés, le groupe Omer Telecom - qui coiffe les marques Virgin Mobile, Breizh Mobile, Tele 2 Mobile et Casino - n'a plus rien d'un opérateur « virtuel ». Et d'autant moins que le groupe compte investir davantage dans les infrastructures pour réduire sa dépendance vis-à-vis des opérateurs de réseaux. Si l'opérateur ne va pas investir dans les antennes ni le coeur de réseau, Geoffroy Roux de Bézieux a annoncé avoir lancé des appels d'offre pour acquérir les compétences en matière de "réseau intelligence" (qui pilote des offres comme le prépayé) et de HLR (système d'identification des abonnés). Ces deux outils sont indispensables pour gérer en toute indépendance sa base de clientèle, tout en améliorant et en diversifiant ses offres et les services proposés. Objectif implicite de cet investissement qui se chiffre tout de même à plusieurs dizaines de millions d'euros et qui doit être réalisé dans les 24 mois : permettre au groupe de passer des accords avec plusieurs opérateurs de réseau. Une étape cruciale a d'ailleurs été franchie par l'opérateur dans sa relation avec France Télécom, son opérateur hôte historique. Selon Geoffroy Roux de Bézieux, c'est maintenant Telecom Italia qui va traiter les appels internationaux passés par les abonnés de Virgin Mobile à partir de France et non plus Orange. Ce dernier se contentera de réaliser la collecte avant de basculer le trafic sur le réseau de l'opérateur italien. Photo : Geoffroy Roux de Bézieux, PDG de Virgin Mobile France [[page]] De plus, s'il n'a pas précisé le montant des reversements à France Télécom, Geoffroy Roux de Bézieux a indiqué que le groupe n'achetait plus des minutes de communication en gros à son opérateur hôte. Il n'est toutefois pas parvenu à n'acquitter qu'un droit d'accès au réseau d'Orange. Mais, selon Geoffroy Roux de Bézieux, l'évolution acquise le place désormais dans une situation similaire à celle des opérateurs dégroupés dans le haut débit fixe. Au cours de cette même conférence de presse, Geoffroy Roux de Bézieux a réaffirmé ses objectifs pour 2010. A savoir : un chiffre d'affaires supérieur à 400 millions d'euros (contre 278 millions en 2009), et un Ebitda largement positif sur l'ensemble de l'exercice. Selon le PDG, le rachat de Tele 2 Mobile et les économies induites permettent déjà au groupe de dégager un Ebitda positif sur le mois de janvier, ce qui n'était pas prévu. Commercialement, le groupe Omer Telecom confirme aussi son objectif de 2 millions d'abonnés pour la fin de l'année. Après le lancement des offres « Paradyse », qui ont permis d'augmenter de 15 % le revenu moyen par abonné au forfait à 32 €, Virgin Mobile compte aussi accélérer dans l'Internet mobile. Autant d'éléments qui expliquent la relative tranquillité de Virgin Mobile face à l'arrivée prochaine de Free sur le marché du mobile. « Sur un marché de 58 millions d'abonnés, nous visons 2 à 3 millions de clients dans les années à venir et Free 4 millions. Il y a de la place pour les deux » a souligné Geoffroy Roux de Bézieux, ajoutant que ces véritables concurrents étaient d'abord les opérateurs de réseau à qui il comptait bien continuer à prendre des parts de marché. (...)

(18/01/2010 14:15:59)

OVH va lancer des offres cloud à 2 euros par mois

Un hébergeur comme OVH ne pouvait rester longtemps à l'écart de la folie du cloud. Fidèle à sa tactique de proposer des offres avec des entrées de gamme à prix plancher, OVH compte facturer 1,99 € HT par mois pour une machine virtuelle (VM), apprend-on à la lecture d'une annonce sur le forum faite par le fondateur de l'hébergeur, Octave Klaba. Avec 1,5 million de noms de domaine gérés, 380 000 clients et 7,6 millions de sites répartis sur 3 datacenters (soit 65 000 machines), OVH estime être le premier hébergeur de France. A ce titre, lit-on dans l'annonce d'Octave Klaba, il maîtrise déjà les technologies du cloud, et tout un chacun peut s'en emparer pour mettre un cloud en place. En revanche, OVH ne le proposait pas en tant que solution packagée. Ce qui apparemment lui demanderait peu d'effort, pour un résultat intéressant en termes de visibilité sur le marché : « Ca ne nous coûte pas cher en temps [de développement] de vous proposer ces offres qui en plus sont à la mode... et au niveau du marketing le mot "Cloud" a une certaine puissance. » Deux types d'offres sont envisagés : des classiques (miniCloud et coreCloud) avec facturation à l'usage pour des VM supportant jusqu'à 48 coeurs, et un mode personnel ('myCloud'), où le client sera maître de son cloud. L'offre de base comporte toutefois quelques spécificités, la tarification étant dégressive dans le temps, mais exponentielle au fur et à mesure des ressources consommées. Octave Klaba explique que le marché visé devrait se situer aux alentours des 2 à 20 euros HT par mois. Des tests privés devraient démarrer sous peu. (...)

(15/01/2010 18:30:45)

La consommation électrique des TIC va baisser d'ici 2012 en France

En France, en 2008, l'usage des équipements informatiques, télécoms et électroniques grand public a représenté 7,3% de l'ensemble de la consommation électrique, contre 6,2% en 2005. Or, dans le même temps, le nombre d'équipements actifs pour l'accès aux TIC a progressé de 40% et le nombre d'abonnés au haut débit a plus que doublé, passant à 17 millions fin 2008. C'est ce qu'expose l'Idate, qui vient de communiquer les résultats d'une étude lancée par plusieurs fédérations industrielles(*). Globalement, constate l'Institut, les consommations électriques de la filière TIC ont donc augmenté moins vite que les usages. Il s'agit de la conséquence directe, estiment les acteurs du secteur, des efforts d'éco-conception qu'ils ont engagés pour améliorer l'efficacité énergétique des matériels (ordinateurs, écrans...). Des efforts soutenus par les instances gouvernementales, par exemple avec la labellisation Energy Star et les codes de conduite européens pour les équipements haut débit et les décodeurs. D'ici à 2012, cette évolution vers une meilleure efficacité énergétique va se poursuivre jusqu'à parvenir, en 2012, à une consommation électrique de la filière TIC inférieure à ce qu'elle était quatre ans plus tôt. On devrait ainsi revenir à 34,3 TWh [teraWatt heure, soit 35,3 milliards de kWh] par an en 2012, entre équipements IT (11,4 TWh/an), télécoms (8,5 TWh/an) et électronique grand public (14,4 TWh/an), contre une consommation de 35,3 TWh/an en 2008 (consommation totale corrigée selon le scénario de référence RTE). A l'horizon 2020, la projection de l'Idate prévoit une diminution à 33,9 TWh/an, en dépit de la progression des usages, notamment à la faveur des effets de migration de parc. Réduire les gaz à effet de serre par la diffusion des TIC Par ailleurs, la filière TIC ne se prive pas de rappeler que la diffusion de ses technologies dans les différents secteurs de l'économie doit aussi contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). Un deuxième rapport, réalisé par le Boston Consulting Group, montre que ces réductions sont évaluées, à l'horizon 2020, à 32 MtCO2, ce qui correspondra à 7% des émissions totales françaises, soit un tiers de l'objectif national. Pour y parvenir, la filière TIC mise principalement sur trois axes d'action. Le premier vise l'optimisation des consommations électriques en heures de pointe, par exemple par la mise en place d'outils de pilotage à distance du chauffage et des équipements domestiques (à terme, rappelle le BCG, également par la recharge 'intelligente' des véhicules électriques). Le deuxième axe concerne les transports avec des solutions d'optimisation des réseaux logistiques professionnels et davantage de TIC embarquées. La dématérialisation des échanges représente le troisième axe d'action, avec le développement de la visioconférence, du télétravail et du commerce électronique. (*) Alliance TICS (équipementiers télécoms et informatiques), la Fédération française des télécoms et la FIEEC (Fédération des industries électriques, électroniques et de communication) ont lancé en commun une étude composée de deux volet, l'un conduit par l'Idate, l'autre par le BCG. (...)

(15/01/2010 17:10:28)

Pour 2010, Atos Origin mise sur le cloud et l'informatique verte

« Certains de nos clients pensent déjà à l'après crise et nous interrogent sur les solutions qui leur permettront d'assurer la croissance de demain » a expliqué Thierry Breton, le PDG d'Atos Origin. « Et pour faire face aux indispensables ruptures auxquels nos clients devront faire face cette année, nous allons leur proposer une série de quatre nouvelles offres en 2010 » poursuit l'ex-ministre des Finances. Premières annonces hier, jeudi 14 janvier, avec Atos Sphere, une plate-forme cloud reposant sur le savoir- faire et les ressources internes (45 datacenters répartis dans le monde dont 8 globaux notamment à Aubervilliers ou Hong Kong), et Ambition Zéro Carbone, combinant conseil en développement durable et services pour optimiser les infrastructures. Suivront dans l'année la présentation des offres applicatives packagées (Smart Utilities), de l'ECM et de la Collaboration, puis du Context aware Computing (les applications mobiles tenant compte du contexte, à savoir la localisation, les ressources et les personnes disponibles), et enfin du Social Computing (le développement des réseaux sociaux dans et en dehors des entreprises). Réduire le coût de son système d'information avec un cloud Dans le domaine du cloud computing, Atos Origin exploite le savoir-faire issu de l'acquisition de Wordline pour proposer des services à la demande facturés à l'usage. « Les technologies mises en place dans le domaine du cloud vont nous permettre de proposer de nouvelles approches à nos clients avec à la clef des économies substantielles puisque l'investissement sera beaucoup moins lourd qu'avec une infrastructure classique » a précisé Thierry Breton. « Évolutivité, paiement à l'usage, expertise technologique, souplesse de mise en oeuvre... le cloud n'est pas une vague comme les autres. Nous changeons de modèles économique et technologique ». Une bibliothèque avec une centaine de modules applicatifs accompagne l'offre Sphere qui ambitionne de fournir des plates-formes fonctionnelles dans des environnements hétérogènes. Et ce, dans un domaine privé ou public. « Bien souvent nos clients commencent par nous demander un cloud privé avant d'accepter de mutualiser certaines ressources pour réduire les coûts » poursuit le PDG d'Atos Origin. Parallèlement, Atos étudie également la mise en place de services spécifiques à destination des grosses PME comme la gestion de postes clients, la migration de données ou encore des tests de non-régression (par exemple avec SAP). « Des services hier inaccessibles financièrement aux PME en raison des investissements qu'ils impliquent » a précisé Thierry Breton. [[page]] Interrogé lors de cette conférence de presse sur la récente union sacrée de Microsoft et de HP autour du cloud, le PDG d'Atos Origin a élégamment botté en touche en expliquant que « cette annonce de Microsoft et de HP pour simplifier la mise en place de cloud reste une offre propriétaire. Nous sommes partenaires de Microsoft et nous proposons aujourd'hui notre propre cloud (...) avec des services de gestion et de migration reposant sur VMware. Nous sommes bien placés pour offrir la solution la plus riche à nos clients ». Arnaud Ruffat, président d'Atos Origin France précise encore que « la multiplication des solutions est une bonne chose, mais que la question de l'interopérabilité reste très importante. Attention aux solutions verrouillées. Si un client nous le demande pourquoi pas, mais nous nous efforçons toujours de bien évaluer les besoins pour proposer la meilleure solution». Face aux solutions d'Amazon, de Google ou de Microsoft, Atos Origin met en avant son expertise en terme d'intégration pour assurer la sécurité, la qualité de service, la conformité et la gestion des incidents. Et pour répondre aux contraintes géographiques concernant l'hébergement de données sensibles, Atos peut compter sur ses datacenters régionaux disséminés à travers le monde. Enfin comme avec ses contrats d'infogérance, Atos s'engage à compenser les émissions carbones liées aux prestations green cloud fournies à ses clients. Pour une informatique plus verte La compensation de l'empreinte carbone informatique est d'ailleurs le deuxième cheval de bataille d'Atos Origin avec le programme Ambition Zéro Carbone. Une cinquantaine d'experts, relayés par des consultants généralistes suivront la quinzaine de projets Green IT en cours. Plusieurs outils sont proposés aux entreprises : mesure de la consommation énergétique, amélioration des infrastructures, diagnostic carbone et enfin réduction et compensation de ce maudit CO2. Partenaire infrastructures des Jeux Olympiques de Vancouver, Atos Origin développe par exemple une architecture pauvre en carbone et s'engage à compenser les émissions de CO2 avec des projets environnementaux (plantations d'arbres, éoliennes...). Une démarche pro-active qui peut être appliquée à tous les nouveaux projets informatiques ou simplement adaptée à des infrastructures existantes. (...)

(15/01/2010 16:48:26)

Brevets : Kodak attaque Apple et RIM

Kodak, détenteur d'un très grand nombre de brevets dans le domaine de l'imagerie et la photographie, a annoncé avoir déposé une plainte aux Etats-Unis contre Apple, le fabricant de l'iPhone, et Research In Motion, fabricant des BlackBerry. La firme de Rochester estime que les deux sociétés ont violé sur leurs smartphones ses brevets sur la technique de visualisation des photos. "Dans le cas d'Apple et RIM, cela fait deux ans que nous sommes en discussions avec ces deux sociétés pour tenter de résoudre cette question à l'amiable, mais nous n'avons pas pu arriver à des accords satisfaisants", a expliqué jeudi Laura Quatela, responsable de la propriété intellectuelle chez Kodak. En décembre dernier, Kodak avait déjà remporté un procès contre le fabricant sud-coréen Samsung pour les mêmes motifs. Kodak, qui fournit ses technologies à une trentaine de fabricants, dont Nokia, Motorola, LG et Sony Ericsson, espère un dédommagement pour la violation de ses licences, mais se déclare prêt à discuter avec Apple et RIM. C'est la deuxième fois en quelques mois qu'Apple doit faire face à une affaire de violation de brevets. En octobre 2009, la firme finlandaise Nokia, premier vendeur de téléphones mobiles au monde, avait déposé une plainte contre Apple pour violation sur l'iPhone des brevets sur les standards relatifs à la couverture sans fil, l'encodage de la voix, la sécurité et le chiffrement. (...)

(15/01/2010 15:14:11)

Trimestriels Intel : excellents résultats fin 2009

Bonne fin d'année pour Intel qui annonce 2 milliards de bénéfices de plus qu'au troisième trimestre et enregistre une hausse du chiffre d'affaire dans la majorité de ses branches. Ce excellent résultat au quatrième trimestre vient à point nommé compenser le recul des différents groupes, dont les chiffres d'affaires annuels sont en baisse par rapport à 2008 : division PC Client -6%, Data Center -2%, santé et outils de développement -21%. Seuls exceptions, les processeurs Atom et les jeux de composants qui enregistrent une hausse de 167% des bénéfices en 2009. Ces «résultats solides» comme qualifiés par Paul Otellini, CEO d'Intel, sont justifiés par l'utilisation d'une technique de production de pointe et un éventail de produits innovants. «Cette stratégie nous a permis de dégager des économies d'exploitation sans précédent, même en période de crise économique. Notre capacité à surmonter ce cycle économique démontre à quel point le microprocesseur est indispensable dans le monde moderne.» Appuyée par l'augmentation, d'un trimestre sur l'autre, du prix de vente moyen des processeurs, cette conjoncture a permis à la firme de générer des dividendes d'un montant de 3,1 milliards $ pour ses actionnaires. L'année 2009 a été toutefois marquée par une amende de 1,45 milliard $ de la Commission européenne dans le procès opposant Intel à son concurrent AMD. Ce dernier reprochait au fondeur de Santa Clara des pratiques commerciales déloyales qui consistaient à offrir des rabais aux constructeurs de PC leur promettant l'exclusivité. Un accord entre les deux firmes avait également amené Intel à payer 1,25 Md$ à AMD en novembre dernier. En 2010, le constructeur prévoit un chiffre d'affaire de 9,7 Milliards $ au premier trimestre, ainsi qu'une marge brute de 61%. Le constructeur insiste aussi sur les possibles imprévus liés à la mise en production de la gravure en 32 nm. En plus des frais engendrés, ce procédé entrainera une baisse temporaire des rendements. (...)

(15/01/2010 11:58:57)

Maintenance : SAP propose de nouveau le choix entre un contrat Standard et un contrat Enterprise

Après deux ans de « dialogue », parfois assez orageux, entre SAP et ses clients, l'éditeur a annoncé dans l'après-midi du 14 janvier 2009 renoncer au principe de l'Enterprise Support pour tous. Désormais, les clients auront de nouveau le choix entre un contrat de base, le Standard Support, et le contrat évolué offrant de nombreux services supplémentaires, l'Enterprise Support.

Les entreprises utilisatrices des applications SAP se battaient depuis deux ans contre l'augmentation des tarifs qu'impliquait le passage obligé à l'Enterprise Support, décidé en juillet 2008 par l'éditeur : les clients de Standard Support ne payaient que 17% du montant des licences en maintenance chaque année contre 22% pour l'Enterprise Support. Déjà, les négociations menées avec les clubs d'utilisateurs dans de nombreux pays avaient amené SAP à mettre de l'eau dans son vin. L'augmentation était étalée dans le temps pour ses anciens clients, avec une obligation pour l'éditeur de démontrer la valeur ajoutée de son nouveau contrat avec la mise en place d'un programme d'évaluation de ces services. En décembre dernier, le programme n'ayant pas encore livré ses résultats, l'augmentation avait d'ailleurs été différée.

Jean Leroux, président de l'USF (le club des utilisateurs francophones de SAP), ne veut pas entrer dans une polémique ou crier victoire : « c'est une excellente nouvelle qui marque simplement l'écoute, le dialogue avec les clients et la sagesse d'un éditeur. En tant que DSI, je veux avoir avec SAP une discussion sur autre chose que les tarifs, je veux parler de création de valeur ! Ce que propose désormais SAP nous convient tout à fait et évite des augmentations de coûts déraisonnables en période de crise et de restrictions budgétaires. ». Les membres du club des dirigeants de clubs utilisateurs dans le monde, le Sugen, étaient informés depuis quelques jours de la situation : l'éditeur s'était assuré de l'adhésion de la communauté de ses clients à sa nouvelle offre.

Standard Support augmente par rapport à il y a deux ans


En fait, SAP ne revient pas tout à fait à la situation antérieure. Tout d'abord, le tarif de l'offre Standard Support ne sera plus de 17%/an mais de 18%/an. Pour les anciens clients passés de force à Enterprise Support, le tarif 2010 est de 18,36%, soit une différence de 0,36% du montant des licences sur l'année. « SAP fait le pari que ceux qui auront goûté à Enterprise Support voudront garder ce niveau de service » indique Jean Leroux. Avec une différence aussi faible pour l'instant, c'est en effet une possibilité raisonnable. Les clients ont cependant jusqu'au 15 mars pour choisir leur niveau de maintenance pour 2010, avec effet sur l'ensemble de l'année. Un courrier de l'éditeur les en informera officiellement dans les prochains jours. Les nouveaux clients, par contre, se verront proposer le choix entre un contrat de maintenance « standard » à 18% et l'offre « de luxe » à 22%. Il ne sera pas possible de mixer les deux dans une même entreprise, par exemple tel contrat pour tel module, tel autre pour une autre partie de SAP.

Une possibilité de choix chaque année


Chaque année, les clients auront la possibilité de choisir leur niveau de support pour l'exercice. Il sera ainsi possible de choisir le niveau de maintenance adapté en fonction du cycle de vie de SAP dans l'entreprise : une installation neuve peut nécessiter un niveau de maintenance élevé mais peut-être moins une implémentation qui n'a guère évolué depuis plusieurs années. L'ajout d'un module pourrait ainsi inciter les entreprises à choisir Enterprise Support... pour la totalité de leur SAP, le fractionnement par modules étant interdit. L'éditeur avance donc en direction de ses clients en reculant mais sans revenir pour autant à la situation de départ. « J'ai toujours privilégié le dialogue et voilà la preuve que le dialogue finit par payer : SAP a besoin de faire savoir qu'il écoute ses clients car, sans sa communauté de clients, l'avenir de l'éditeur serait quelque peu compromis » se réjouit Jean Leroux. Il a d'ailleurs un motif de satisfaction plus personnel : « j'ai toujours plaidé en faveur des réseaux d'entreprises et nous voyons ici un bel exemple de ce que peuvent réaliser de tels réseaux de clients en terme d'influence concrète sur un grand éditeur comme SAP. » Le président de l'USF reste donc très diplomate dans la victoire comme jadis dans l'adversité. (...)

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