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(11/01/2010 11:24:48)
Cloud et data mobile tireront le marché en 2010 selon IDC
La reprise est annoncée de tous côtés, mais IDC calme le jeu. Certes le marché informatique va connaître une reprise en 2010, elle sera modérée. Les dépenses mondiales IT (sur le marché entreprises) vont progresser de 3,2% pour atteindre 1 500 milliards de dollars. Le même niveau qu'en 2008. 2010 aura donc un simple effet de rattrapage et devrait effacer l'exercice 2009. Derrière ce chiffre global, le cabinet tente des prévisions plus sectorielles. Les logiciels et les services devraient progresser entre 2 et 4%. Le matériel, particulièrement malmené en 2009, connaîtra une croissance supérieure. Géographiquement, la croissance sera encore plus repérable, les pays émergent en feront la moitié, les BRIC seront également bien lotis avec 8 à 13% de progression. Par secteur, IDC souligne la maturation des services de cloud computing, qualifiés par le cabinet de « force de transformation » du marché IT. Une bataille interviendra entre les différentes plates-formes d'applications cloud. La croissance devrait également se montrer positive dans les télécoms avec une progression globale de 3%, l'IP sera en pointe dans les marchés matures, la mobilité tire la croissance des télécoms dans les pays émergents. La data mobile sera le grand évènement de 2010, en fin d'année un milliard d'appareils mobiles seront en activité dotés de connexion internet. Les applications mobiles devraient exploser. Autre conséquence : les réseaux publics de télécoms connaîtront de fortes tensions dues à l'explosion du trafic et des données transportées. Ces éléments de croissance, le cloud ou la data mobile sont, aux yeux d'IDC, des facteurs de transformation, des éléments qui vont, derrière la légère reprise à venir, modifier en profondeur la croissance l'industrie IT. (...)
(08/01/2010 16:04:09)Après une année difficile, Syntec Informatique reste prudent
« 2010 sera une année de reprise progressive. Nous attendons encore un premier trimestre difficile, mais les choses iront mieux ensuite ». Lors de la présentation de ses voeux à la presse, Jean Mounet, président de Syntec Informatique, la chambre patronale des SSII et des éditeurs, a choisi la circonspection même si « les quinze derniers jours de l'année 2009 montraient des signes très concrets de reprises (...) Je préfère rester prudent pour annoncer de bonnes nouvelles lors de notre prochaine conférence de presse, le 1er avril prochain ». L'activité reste très forte après une descente aux enfers au troisième trimestre 2009. « Avec une baisse globale de 7 à 9 % du CA, la résistance a toutefois été bonne l'année dernière. (...) Si l'externalisation va rester un des moteurs de croissance en 2010, les nouvelles obligations en termes de régulation - financière notamment - vont obliger un grand nombre d'entreprises à transformer leur environnement informatique ». Optimiste, Jean Mounet attend également une reprise de l'activité avec de nombreux projets dans les services publics ou l'automobile avec le développement des solutions embarquées. Recrutements : les collaborateurs confirmés mieux placés que les jeunes diplômés en 2009 et 2010 Au chapitre emploi, Jean Mounet reconnaît que l'année 2009 a été particulièrement destructrice avec une création d'emploi nette négative : 16 à 18 000 collaborateurs ont été recrutés en 2009, alors que 20 à 25 000 embauches sont attendues en 2010. « Si 150 000 emplois ont été crées en 10 ans, 2009 n'a pas été au niveau des années précédentes « souligne le président de Syntec Informatique. Philippe Tavernier, président de la commission des Affaires Sociales et de la Formation, précise que « les jeunes diplômés font partie de la génération sacrifiée en 2009 et 2010. L'année passée, les recrutements ont essentiellement concerné des collaborateurs confirmés. Et quelquefois, le caractère et la capacité à s'adapter rapidement ont été préférés aux compétences ». Bien sûr la maitrise des langues, et pas seulement de l'anglais, reste un élément essentiel pour travailler sur des projets européens. Pour l'année 2010, Jean Mounet s'est inquiété des conséquences de la mise en place de la réforme de la taxe professionnelle lancée par Nicolas Sarkozy. « Fortement préjudiciable pour les PME (- de 100 salariés ou 7,6 millions de CA), cette taxe captera jusqu'à la moitié de la marge opérationnelle de ces sociétés ». Le second bémol pointé par le président de Syntec Informatique concerne la disparition probable du Conseil National du Numérique. « Malgré les initiatives de NKM (Nathalie Kosciusko-Morizet NDLR), on va vers la suppression du CNN alors que ce dernier semblait utile pour accompagner le développement de l'économie numérique ». Enfin, Syntec Informatique souhaiterait une simplification du statut des entreprises nouvellement créées avec la mise en place du JEC, Jeune Entreprise de Croissance en lieu et place des différents JEI (Jeune Entreprise Innovante), Gazelle et JEU (Jeune Entreprise Universitaire). Pour conclure, Jean Mounet n' a pas livré - comme l'an dernier - de scoop sur une initiative Green IT mais une information sur le lancement d'un observatoire des TIC pour mesurer plus précisément leurs impacts sur la croissance et l'emploi. Après le développement durable et la dématérialisation, le prochain livre "vert" de Syntec Informatique arrivera le 20 janvier prochain et sera consacré au télétravail et à ses dérivés. (...)
(08/01/2010 12:04:04)Le pôle de compétitivité System@tic lance un club d'investisseurs
La France compte actuellement 71 pôles de compétitivité. Quel que soit le secteur d'activité ou la vocation (nationale ou internationale), ces pôles de compétitivité entrent dans une deuxième phase, mais le thème dominant est toujours le même : celui du financement. « Et pour les PME spécialisées dans les NTIC, ce thème est encore plus mal vécu qu'auparavant », explique Jean-Noël de Galzain, P-dg de Wallix et vice-président PME de System@tic. « 1 200 milliards d'euros sont épargnés chaque année par les français sous forme d'assurance-vie, 12% seulement s'investissent en actions, et, sur ces 12%, la majorité se porte sur des sociétés cotées et non pas des sociétés non cotées, celles qui en ont le plus besoin. Je passe sur les financements des PME familiales, celles de la croissance verte largement favorisées, pour arriver à la conclusion : les PME de croissance et celles vouées aux NTIC sont toujours livrées à la portion congrue. Beaucoup de circuits de financements existent, beaucoup d'acteurs scrutent les projets, mais très peu d'argent arrive dans les PME innovantes. Ces circuits ne sont donc pas adaptés. » Le pôle System@tic a donc décidé d'engager plusieurs mesures pour rapprocher les sources de financement potentielles des PME innovantes. Deux types de Rencontres d'affaires existent chez System@tic. L'une présente aux assujettis à l'ISF les possibilités d'investissement, c'est l'opération « coup de poing ISF » qui existe depuis deux ans. L'autre permet aux PME de rencontrer des VCs (venture capitalist), elle a vu le jour il y a un mois.
Comment présenter son entreprise aux financiers
Jean-Noël de Galzain a également mis sur pied des procédures d'accompagnement des PME, d'abord en les formant à la présentation de leurs entreprises aux financiers. Un catalogue de formations spécialisées est même en cours d'élaboration. Un troisième projet vise à identifier les PME à fort potentiel, projet mené en lien avec l'Afic (Association française des investisseurs en capital) et France Angels. Un label va voir le jour pour ces PME de croissance. Une initiative francilienne qui pourrait évidemment s'étendre en région. Un club d'investisseur complète ce dispositif. Il existe depuis un mois et regroupe 17 investisseurs (fonds ISF, capitaux risqueurs, capitaux développeurs, business angels, fonds de banques)*. Un club du même type existe à Toulouse auprès du pôle Cancer-bio-santé avec les business angels spécialisés en santé.
Un Comité achats pour lutter contre le déréférencement
Obnubilé par les questions de financement, le pôle System@tic travaille pourtant sur d'autres sujets. Le but est le même : rapprocher les PME innovantes de leurs sources de croissance. En plus de celles liées au financement, System@tic a identifié des sources de croissance dans le référencement, l'export, le marketing. Sur le premier point, les PME innovantes sont écartées par les directions achats des grands comptes depuis plusieurs années. Elles n'existent plus en tant que prestataires, mais uniquement comme sous traitantes. Et parfois comme sous traitantes des prestataires en titre ! « Nos grands comptes préfèrent réaliser en interne, passer par des intermédiaires ou même aller à l'étranger. Cette politique s'accompagne, surtout en période de crise, d'une forte pression sur les prix. Nous allons progressivement enrayer ce phénomène ». [[page]]Un Comité achats pour lutter contre le déréférencement
Le pôle System@tic a mis sur pied un Comité pour rapprocher les directions achats des PME, les faire dialoguer et permettre aux PME d'accéder à des commandes de grandes entreprises. Pour sa première réunion, le 14 décembre dernier, trois grandes entreprises, Alstom Transport, Cap Gemini, Gemalto, ont accepté de présenter leurs politiques d'achats et de se confronter aux besoins des PME innovantes. Les PME présentes ont jusqu'au 9 janvier pour présenter des dossiers qui seront étudiés par les 3 grands comptes présents. Une nouvelle rencontre est programmée pour le 18 février prochain qui décidera d'ouvrir les portes aux PME innovantes. Le pôle suivant de près ce processus. Une base de données PME va également voir le jour, présentant les potentialités de ces entreprises pour les grands comptes, elle sera élaborée avec le Comité Richelieu.
Un accord signé avec le MIT
A l'export, le réseau System@tic devrait trouver une autre vocation. Toute PME qui souhaite exporter pourra s'appuyer sur des grandes entreprises membres du pôle et présentes en Californie ou à Shangai. Elles pourraient mettre à disposition des locaux. Le pôle a signé avec le MIT un accord pour que les PME innovantes puissent se faire ouvrir les portes. Côté marketing enfin, System@tic va aider les PME membres à bien se présenter. « Quand vous regardez les sites ou documents de présentation des entreprises, explique Jean-Noël de Galzain vous avez l'impression que 80% d'entre elles se présentent de la même manière pour les mêmes prestations. Il faut se différencier, nous allons y travailler. » La deuxième phase pour les pôles de compétitivité signifie aussi un changement d'attitude. « La France a besoin de se prendre en main pour transformer une industrie vieillissante en une industrie conquérante, ce qui passe par les PME, celles qui innovent, souligne Jean-Noël de Galzain. Les pôles vont se transformer et devenir des plate-formes de services compétentes sur plusieurs sujets, d'abord le financement, mais également la formation, l'export, le marketing, l'emploi. » (...)
Arès rebaptise son pôle SIT en Arès ID
Qui connaît le groupe Arès est familier du fait que l'entreprise a coutume de nommer ses différents pôles par des acronymes. C'était notamment le cas pour le pôle SIT (Système d'Information Techniques) qui vient d'être rebaptisé Arès Innovation et Design (Arès ID). Sur le fond, cette modification d'état civil n'entraîne pas de changement comparé au périmètre d'activité qui était celui du pôle SIT suite à la réorganisation d'Arès. Ainsi, Arès ID reste focalisé sur le négoce et l'intégration de progiciels dédiés à la CAO (ceux d'Autodesk et de PTC), au BIM (suivi de la conception d'un projet de construction, du génie civil à la gestion d'un patrimoine immobilier) et au PLM (gestion du cycle de vie des produits). La mise en oeuvre de projets ERP avait déjà été abandonnée suite à la mise en redressement judiciaire du groupe Arès. « La création de la marque Arès Innovation et Design va nous permettre de mettre en place une communication plus efficace à l'intention des clients », indique Christophe Perrin, le directeur d'Arès ID qui était déjà à la tête du pôle SIT. Mais cette décision revêt aussi un autre intérêt bien plus stratégique qu'un simple choix marketing. En effet, en dotant son pôle SIT d'une réelle identité de marque, Arès se met en position de mieux pouvoir la filialiser si le besoin s'en faisait sentir. Cette possibilité existe car alors qu'Arès a chamboulé ces derniers mois son organisation pour se recentrer sur une activité de SSII, le groupe a tout de même conservé le pôle SIT dont les 2/3 du chiffre d'affaires sont issus du négoce. Or, cet état de fait pourrait rendre la cartographie du groupe moins lisible pour d'éventuels investisseurs auxquels Arès pourraient alors apporter plus de clarté en filialisant Arès ID. L'hypothèse est d'autant plus plausible que les agences liées aux pôles SIT qui fonctionnaient jusqu'ici comme des business Unit à part entière ont été ramenées au rang d'agences commerciales soumises au décision d'une direction centralisée. Première étape avant une filialisation ? Si tant est qu'elle se réalise un jour, l'éventuelle filialisation de Arès ID n'empêche pas l'entité de travailler au développement de son activité. « Nous allons poursuivre la spécialisation de certains de nos 90 collaborateurs sur les aspects 3D de la CAO. Nous préparons également le lancement de services de formation autour de la conception assistée par ordinateur. Par ailleurs, nous allons attaquer la commercialisation d'Autocad qui permet d'adresser un marché bien plus vaste que les offres métiers », détaille Christophe Perrin. Ce dernier compte également reconstituer l'équipe grands compte de feu le pôle ITS. Notamment parce que ce profil de clients a eu tendance à prendre ses distances avec le groupe Arès au moment où celui-ci connaissait de grandes difficultés. Aux dires de Christophe Perrin, la reprise de parts de marché d'Arès ID est déjà sur la bonne voie. L'entité qui représente environ 20% des facturations de l'ensemble du groupe a vu son chiffre d'affaires progresser de 9% entre les premiers (3,2 M€) et deuxièmes trimestres de son exercice 2009-2010. (...)
(07/01/2010 12:05:09)En France, le BPO reste encore mal vu
Malgré la crise économique, le BPO ne décolle toujours pas en France. Cette crise est pourtant l'occasion pour les entreprises de réduire leurs coûts et de se concentrer sur leur coeur de métier. Des arguments rêvés en faveur de l'externalisation, en particulier en faveur du BPO. Les prestataires répètent d'ailleurs ces arguments en boucle. « Mais cette répétition ne me convainc pas, note Ludovic Melot, auteur d'une étude sur ce sujet pour le cabinet Précepta. Le BPO en France ne décolle toujours pas et ce, pour deux raisons principales : une résistance historique des entreprises et la peur des conséquences sociales ». Les exemples abondent. Celui récent d'Alcatel et de Wipro par exemple. Tollé syndical, grèves, pression de l'opinion et des politiques. Résultat : le contrat a exclu la France. Les filiales françaises des entreprises anglo-saxonnes en revanche passent facilement au BPO. Souvent avec des prestataires également anglo-saxons (par exemple Accenture ou Logica) Mais les grands comptes français restent toujours aussi réticents. L'externalisation totale fait peur en France. Precepta voir pourtant deux brèches se créer : le BPO spécialisé avec des acteurs également spécialisés et les Centres de services partagés. Pour le moment, cette externalisation spécialisée porte en France essentiellement sur les services de support marketing (centres d'appel) ou sur la paie. Les différentes estimations qui portent le BPO à 2 milliards d'euros en France en 2009 oublient d'ailleurs que 40% de ce chiffre est constitué par des centres d'appels (« cela n'a rien de déshonorant mais ne constitue pas vraiment une nouveauté commente Précepta). Des spécialistes viennent concurrencer les SSII, Precepta cite les cabinets d'audit ou d'expertise comptable, ceux de recrutement, les sociétés d'affacturage. [[page]] En revanche, la création de Centre de services partagés a convaincu selon Ludovic Melot la totalité du CAC 40 voire du SBF 120, donc des grandes entreprises françaises. Il s'agit d'entreprises qui gardent en interne une prestation mais la centralisent. Par exemple, la comptabilité ou la paie, dispersées dans des dizains de centres ou de filiales en France sont regroupées dans un seul centre. Avantages : une réduction des coûts, une meilleure visibilité, des grincements de dents moins forts. Mêmes si la mise en place prend du temps et coûte cher, ce type de prestation est plus facile en France qu'une externalisation totale ou même partielle. En fait, conclut Ludovic Melot, le BPO ne décolle pas en France parce que les prestataires sont mal adaptés. Les offres sont souvent des décalques d'offres présentées à l'international (les deux SSII qui ont le plus calqué leur modèle sur le modèle anglo saxon, Stéria et Cap ne sont pas parvenus à compenser ainsi la chute de leur division conseil et intégration). Les acteurs même français ne s'adaptent pas à la demande. Or, celle-ci est fondée sur des critères bien précis : la peur du risque social, la méfiance vis-à-vis des grands contrats globaux, la préférence pour une externalisation qualitative plutôt que quantitative, une barrière culturelle voire linguistique. Autant de critères qui vont à l'encontre des thèses de grands spécialistes mondiaux qui veulent des contrats globaux, une externalisation offshore, des contrats sur plusieurs années. La multiplication des CSP montre pourtant que les entreprises françaises sont prêtes pour ce type de démarche, mais pour le moment en interne ! Preuve que c'est moins le principe que l'offre qui est en cause. (...)
(07/01/2010 11:05:32)Huawei affiche une insolente croissance
( Source EuroTMT ) L'année 2010 a à peine commencé, et Huawei a déjà fait ses comptes pour 2009. L'année qui vient de s'achever s'est révélée, une fois encore, brillante pour le principal équipementier télécoms chinois, malgré la crise économique et la forte réduction des investissements enregistrés chez les opérateurs. Selon les chiffres qu'il a communiqués à Interfax China et à Light Reading, Huawei revendique en effet un montant record de prises de commandes de plus de 30 milliards de dollars et un chiffre d'affaires effectif de 21,5 milliards. Des commandes en progression de 29% Par rapport à 2008, les prises de commandes augmenteraient ainsi de 29 % et les revenus de 17 %. Certes ces taux de croissance marquent un tassement par rapport aux années précédentes. En 2008, il affichait un bond de 46 % pour les commandes et une progression de 45 % pour ses revenus. Mais ils demeurent à un niveau très élevé, alors que la plupart des analystes estiment que le marché des équipements télécoms a dû enregistrer une baisse de l'ordre de 10 % en 2009. Cette bonne santé de Huawei tranche singulièrement avec les difficultés rencontrées par les grands équipementiers occidentaux. A l'issue des neuf premiers mois de 2009, les revenus de Nokia étaient en recul de 27 % et ceux d'Alcatel-Lucent de 7 %. Seul Ericsson affichait une petite hausse de 4 %. Huawei s'est hissé au niveau des meilleurs Pour mesurer le chemin parcouru par Huawei, quelques chiffres suffisent. En 2002, l'équipementier pesait dix fois moins lourd qu'aujourd'hui puisqu'il ne réalisait alors que 2,1 milliards de dollars de ventes et ses commandes ne s'élevaient qu'à 2,7 milliards. Surtout, le succès de Huawei ne s'explique plus seulement par des prix faibles, obtenus grâce à ses usines et ses équipes chinoises. Alors que la plupart des grands équipementiers ont externalisé en Chine de larges pans de leur fabrication, Huawei s'est aussi hissé technologiquement au niveau des meilleurs, comme l'ont confirmé les nombreux contrats qu'il a pu gagner l'an dernier, notamment dans la toute nouvelle technologie LTE (Long Term Evolution) destinée à équiper les réseaux mobiles à haut débit, et également baptisée 4G. Illustration : stand Huawei sur un salon (D.R) [[page]] Huawei a ainsi décroché, l'an dernier, un gros contrat dans la 4G avec Telenor, battant Ericsson et Nokia Siemens Networks. C'est aussi d'ailleurs le cas pour ZTE qui revendique un rôle de leadership dans l'évolution des technologies PON (réseaux optiques passifs pour les réseaux FTTH). Et si Huawei s'est bien comporté en 2009, il le doit aussi au soutien obtenu auprès des opérateurs mobiles chinois. La part de chiffre d'affaires venu de l'étranger dans ses commandes est en effet tombée à 53 % en 2009, contre plus de 70 % en 2008. Cela provient à la fois de l'effet de la contraction des dépenses des opérateurs occidentaux et du nouveau cycle d'investissement des opérateurs mobiles chinois qui déploient leurs réseaux 3G et favorisent, dans leurs commandes, les équipements chinois. Une bonne année 2010 se profile Huawei a aussi indiqué qu'il s'attendait, pour 2010, à une hausse de 20 % de ses prises de commandes (à 36 milliards), sans donner toutefois une prévision de ses ventes. Mais cette première publication de ses chiffres pour 2009 (qui doit être confirmée et précisée en avril prochain lors de la publication officielle de son rapport annuel) devrait conforter Huawei dans son nouveau statut de numéro deux mondial des équipements télécoms, une place arrachée à Nokia Siemens Networks dès la fin du troisième trimestre 2009. Incertitudes sur Alcatel-Lucent Si Huawei affiche une santé insolente, la situation, du moins à court terme, d'Alcatel-Lucent continue d'inquiéter des analystes financiers. Selon une étude de Soleil Securities Group, l'équipementier franco-américain pourrait manquer ses objectifs de ventes et de résultat opérationnel au quatrième trimestre 2009, en raison d'une nouvelle baisse des dépenses chez ses principaux clients durant ce trimestre, ainsi qu'en raison de reports de projets en Chine. Cependant, pour conclure l'analyste se dit plutôt confiant dans l'avenir d'Alcatel-Lucent, en raison notamment de ses performances dans le marché des routeurs IP. (...)
(06/01/2010 16:28:06)Avec le rachat de Quattro Wireless, Apple accentue sa concurrence avec Google
Apple envisage de racheter Quattro Wireless, une entreprise spécialisée dans la publicité mobile, pour 275 millions de dollars, peut-on lire sur le blog All Things Digital appartenant au Wall Street Journal. Ce positionnement va intensifier encore plus la concurrence d'Apple sur le terrain de Google. On se souvient que Eric Schmidt, le PDG de Google, avait démissionné l'an dernier du conseil d'administration d'Apple constatant que Google était en concurrence de plus en plus marquée avec Apple dans ses principales activités, y compris celle des smartphones. Citant des sources anonymes, le blog indique que Apple pourrait rendre sa décision publique mardi au plus tôt. Cette nouvelle arrive peu après l'annonce faite en novembre du rachat par Google de AdMob, un autre fournisseur de publicité pour mobiles, pour 750 millions de dollars. AdMob comme Quattro propose des systèmes d'annonces s'affichant sur des smartphones type iPhone ou autres fonctionnant sous système d'exploitation Android de Google. Les autorités antitrust américaines examinent de près le rachat d'AdMob par Google. Des groupes de consommateurs se sont même mobilisés pour exhorter l'administration à empêcher ce rapprochement. (...)
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