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(16/09/2008 14:46:51)
HP compensera la moitié des suppressions de postes par de nouvelles embauches
24 600 emplois supprimés en trois ans, dont la moitié aux Etats-Unis, soit plus de 7% des effectifs. Tel est le prix à payer pour les salariés d'HP (172 000 salariés) et d'EDS (137 000 collaborateurs), suite à l'une des plus grosses acquisitions de l'année dans le secteur informatique. Dans l'immédiat, HP licenciera des administratifs, des financiers, et des spécialistes des ressources humaines notamment, postes qui font double emploi depuis la fusion avec EDS. Pour autant, ces coupes drastiques n'empêcheront pas le géant informatique de réembaucher : le groupe a en effet précisé que la moitié des départs seraient compensés par de nouvelles embauches pour « répondre à la diversité de ses marchés et de ses clients dans le monde entier », selon les termes du communiqué. Parallèlement à ces coupes, HP réduira également ses coûts dans l'immobilier, dans ses infrastructures informatiques et dans ses frais généraux Cette stratégie de réduction d'effectifs n'est pas la première du genre pour HP : en 2005, date de son arrivée dans la société, le PDG Mark Hurd avait dévoilé un plan visant à supprimer 14 500 emplois dans le monde, pour réduire les coûts d'environ 1,9 Md $ par an. Selon le patron d'HP, l'objectif était notamment d'alléger les fonctions centrales de l'entreprise, systèmes d'informations, finance et ressources humaines. Deux ans auparavant, en 2003, Carly Fiorina, alors dirigeante du constructeur, annonçait également la suppression de 15 000 postes, suite à la fusion de sa société avec Compaq. En France, 500 postes pourraient être supprimés [[page]]De son côté, la filiale française d'EDS a anticipé en annonçant ses premiers licenciements en mai dernier. Ainsi, peu de temps après l'annonce de son rachat par HP la SSII mettait en branle un projet de réorganisation régionale dans l'Hexagone, conduisant à la fermeture de plusieurs sites en province et entraînant le licenciement de 3,5% de ses effectifs. Il faudra pourtant attendre le CE européen du 25 septembre à Londres, et surtout le comité de groupe et les CE français de la fin d'année, pour connaître plus précisément les conséquences pour les employés du groupe HP et EDS en France. Dans l'Hexagone, les syndicats s'attendent néanmoins à plusieurs centaines de postes supprimés : ainsi, la CFTC d'HP France, sans connaître les conséquences exactes sur la France, pense que celle-ci sera de toute façon touchée à hauteur de 500 postes. (...)
(16/09/2008 11:17:40)Bouygues Telecom joue l'atout mobile pour devenir FAI
C'est une première. Le 20 octobre, Bouygues Telecom deviendra fournisseur d'accès internet. Il lance son offre Bbox : 19,90 € pour un abonnement ADSL simple et 29,90 € pour un pack triple play (ADSL, TV et téléphonie IP). Ces prix sont parfaitement alignés sur ceux de la concurrence. Alors comment va-t-il se distinguer sur ce marché ultra compétitif ? Bouygues Telecom mise sur une offre triple play (ADSL, TV et téléphonie sur IP) associée à un forfait vers tous les mobiles et facturée à 39,90 €. Un forfait de trois ou six heures Ce forfait vers les mobiles est de trois heures de communication pour les nouveaux clients, et de six heures pour les clients déjà abonnés à une offre de téléphonie mobile de Bouygues Telecom. Cette offre est valable jusqu'au 17 janvier 2009. "Avec cette offre, nous répondons à une frustration sur le prix des appels vers mobiles depuis sa box ADSL. Personne ne sait vraiment ce que coûtent les appels vers un téléphone mobile. Avec notre forfait de trois ou six heures, le coût est transparent pour l'utilisateur, affirme Franck Abihssira, directeur de l'activité FAI de Bouygues Telecom. Bouygues Telecom compte sur ses 9.3 millions d'abonnés à la téléphonie mobile [[page]] Bouygues Telecom compte sur son vivier de 9.3 millions d'abonnés à la téléphonie mobile pour prendre des parts de marché à ses concurrents. Prudente, la direction de l'opérateur ne s'engage cependant sur aucun objectif. Emmanuel Forest, directeur général délégué chez Bouygues Telecom, déclare simplement que "l'opérateur s'est donné les moyens d'assurer sa croissance avec une infrastructure technique reposant sur 1167 NRA (Noeuds de Raccordement Abonné) couvrant la métropole." 2 000 conseillers pour le service après-vente Chapitre service après vente, le talon d'Achille d'un grand nombre de FAI, l'opérateur se veut rassurant et précise que " 2 000 conseillers ont été spécialement formés aux problématiques ADSL avec le support d'un prestataire externe, TechCity." Précisons encore que, comme ses concurrents, le FAI propose une installation à domicile pour les clients réfractaires à la technique. L'utilisation d'Ethernet sur CPL pour relier boîtier ADSL et boîtier TV Pour ce qui concerne l'équipement chez l'abonné, Bouygues Telecom livre une Bbox composée de deux éléments. D'un côté, il y a un modem/routeur ADSL Ethernet avec WiFi (802.11 b/g). De l'autre, on installe un boîtier TV Ethernet avec un disque dur de 120 Go. Pour relier ce dernier à la boîte ADSL, Bouygues Telecom recommande l'utilisation d'un réseau Ethernet sur courant porteur (CPL). Deux ports USB pour imprimante et disque dur [[page]] Originale, la boîte ADSL offre deux ports USB pour connecter une imprimante et un disque dur externe à partager sur le réseau. Cette fonction NAS (Network Attached Storage) supporte le protocole UPnP pour partager ses fichiers avec tous les ordinateurs de la maison. Jusqu'à 20 Mbit/s en zone dégroupée En zone dégroupée, Bouygues Telecom indique un débit maximum de 20 Mbit/s et dans les zones éligibles, il annonce un bouquet de chaînes TV sur un micro via le portail Bbox. Impossible en revanche d'enregistrer la TV sur son PC comme le permet une solution comme ADSL TV avec un abonnement pris chez Free ou chez Neuf Cegetel. Pas de stockage en ligne type NeufGiga non plus même si une offre de ce type serait en cours de développement. Un pare-feu est proposé en standard tout comme une solution de contrôle parental associée au site Web Bbox Junior. Une cinquantaine de chaînes TV La partie TV comprend une cinquantaine de chaînes. Elle a été particulièrement soignée avec une gestion originale des sources TNT SD/HD et IP. L'assistant de configuration sélectionne en effet la meilleure source quand une chaîne est disponible sur plusieurs émetteurs. Mieux encore, en cas de défaillance de la TNT ou plus probablement de la TV IP, la Bbox commutera automatiquement sur une autre source. Cette option est très intéressante pour TF1, M6 ou France Télévisons qui sont disponibles sur plusieurs sources, mais un peu moins pour TV5 Monde. Autre point à souligner, cette gestion permet d'enregistrer une chaîne tout en regardant un autre canal. L'enregistrement des programmes est toutefois facturé 5 € par mois. L'offre de VOD est fournie par TF1Vision [[page]] Le disque dur de 120 Go est livré en standard avec la boîte TV mais le service d'enregistrement ne sera activé qu'après la souscription de ce forfait. Proximité d'un grand groupe audiovisuel oblige (TF1, LCI, TF6, ...), l'exportation des enregistrements vers une clé USB ou sur un micro (via un logiciel FTP) est également impossible même pour les sources audiovisuelles non protégées, comme Arte ou France 5 par exemple. Enfin, une fonction media center comme chez Free, Neuf Cegetel ou Orange est également à l'étude pour l'année 2009. Sans surprise, l'offre de VOD est fournie par TF1Vision même si d'autres prestataires sont attendus dans les prochains mois selon Emmanuel Forest. Au final, Bouygues Telecom arrive avec une offre originale avec son forfait 3 ou 6 heures vers les téléphones mobiles. Verdict début 2009 pour savoir si Bouygues réussira son entrée sur le marché des FAI. (...)
(16/09/2008 10:18:44)HP annonce près de 25 000 licenciements suite au rachat d'EDS
HP annonce qu'il va licencier environ 24 600 employés au cours des trois prochaines années afin de "rationaliser" la société à la suite de son acquisition d'EDS pour 13,9 milliards de dollars. La société va supprimer environ 7,5% des emplois au cours de ces trois ans, dont la moitié aux Etats Unis. En fin de compte, environ la moitié de ces postes sera remplacée. Ce programme de restructuration devrait permettre à HP d'économiser environ 1,8 milliard de dollars par an. HP va passer une charge de 1,7 milliard au quatrième trimestre de 2008 dans le cadre de ce programme de restructuration. La rédaction de LeMondeInformatique.fr reviendra sur ce sujet, dans le courant de la journée. (...)
(15/09/2008 14:45:46)Les dépenses IT vont progresser de 15% en Inde jusqu'en 2012
Les dépenses informatiques en Inde vont croître à un rythme annuel de 14,8% pour atteindre 110 Md$ en 2012, selon Gartner. La plus grosse part de ce gâteau, 82 Md$, reviendra au secteur des télécommunications (30 Md$ dans les équipements et 52 Md$ dans les services). Au second rang, les dépenses en matériel pèseront 12,9 Md$ contre 6,3 Md$ l'an dernier, bénéficiant ainsi d'une progression annuelle de 15,4%. Quant aux services, troisième marché IT en Inde, ce sont eux qui augmenteront le plus vite, à 20,2% l'an, pour atteindre 11,8 Md$ en 2012. Des dépenses en services qui, pour l'instant, vont toujours principalement vers des fournisseurs internationaux, précise Naveen Mishra, analyste senior pour le cabinet d'étude. « Les prestataires indiens étant, jusqu'à une période récente, concentrés sur des marchés plus lucratifs, hors de leurs frontières », explique-t-il. Gartner prévoit que les dépenses IT les plus importantes seront réalisées par les secteurs de la finance et de la communication, suivis de près par ceux des services et de l'industrie manufacturière et par les administrations. Un indicateur important pour les fournisseurs IT internationaux Ces prévisions sur les investissements IT en Inde constituent un indicateur important pour les grands fournisseurs occidentaux de l'IT. Ces derniers mois, en effet, les résultats financiers d'acteurs majeurs tels que IBM, HP, SAP, Cisco ou Sun, par exemple, ont fait apparaître une progression importante de leurs activités dans les pays aux économies émergentes comme la Chine, l'Amérique du Sud, l'Europe de l'Est et l'Inde. Au fil des trimestres, les ventes réalisées dans ces zones géographiques ont même permis à certains fournisseurs de maintenir un taux de croissance général significatif malgré le ralentissement des investissements IT subi en Amérique du Nord, en raison des difficultés économiques rencontrées par les Etats-Unis. (...)
(15/09/2008 12:21:58)Bruxelles veut modifier le régime des droits de douane pour les produits IT
Alors que s'exacerbent les tensions entre les acteurs du marché mondial des produits IT, la Commission européenne souhaite lancer une vaste discussion entre les pays producteurs de ces biens sur la nature des produits susceptibles d'être exonérés de droits de douane. Un chantier important à l'heure où les biens IT représentent 1 500 Md$ dans la balance des exportations mondiales, soit un cinquième de l'ensemble des exportations de produits manufacturés. Et six fois plus que leur valeur en 1996, date à laquelle les principales puissances industrielles avaient signé l'ITA (Information Technology Agreement), un accord visant à réduire les droits de douane sur les produits IT destinés à équiper les entreprises. Depuis 1996, le commerce des biens IT s'est largement développé et de nombreuses technologies évoquées par l'ITA sont entrées dans la sphère domestique. C'est notamment le cas des écrans plats, des imprimantes multifonctions et des boîtiers ADSL. De fait, ces produits sont soumis à des droits de douanes pour entrer sur le territoire européen, au grand dam des principaux exportateurs. Modifier l'ITA pour éviter un conflit devant l'OMC Aussi, en mai, les Etats-Unis, le Japon et Taiwan se sont-ils tournés vers l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour dénoncer la taxation de ces trois types de biens. Selon les plaignants, les droits de douane imposés par l'UE sont contraires aux dispositions de l'ITA, constituent une entrave à leurs exportations et violent les principes de l'OMC. Dans l'optique d'éviter un conflit trilatéral l'opposant à la fois à l'OMC et aux trois plaignants, l'UE entend maintenant réviser les termes de l'ITA. Le projet de modification du texte, présenté ce 15 septembre à l'OMC, prévoit notamment d'inclure de nouveaux produits dans la liste de biens exonérés de droit de douane - dont ceux relatifs à la fibre optique - et d'élargir le nombre de pays signataires de l'accord de 1996. « Nous avons besoin d'un ITA pour le 21e siècle, qui soit en mesure de profiter à nos consommateurs et aux entreprises », a résumé Peter Mandelson, le Commissaire au commerce extérieur. Bruxelles semble vouloir satisfaire toutes les parties en agissant rapidement : « c'est une question de mois, pas d'années », assure l'exécutif européen, qui reconnaît que l'accord actuel a « atteint ses limites ». Surtout, l'Union européenne veut faire l'économie d'une procédure judiciaire et éviter un conflit l'opposant à l'OMC. Bruxelles martèle ainsi qu'une modification de l'ITA ne saurait être atteinte que « sur la base d'un consensus entre tous les signataire de l'ITA, et pas à l'issue d'une procédure conflictuelle ». (...)
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