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(10/07/2008 09:19:24)
Antitrust : Microsoft conteste sa condamnation par Bruxelles
Les démêlés de Microsoft et de la Commission européenne ne sont pas terminés. L'éditeur, condamné en février dernier à une astreinte de 899 M€ pour n'avoir pas respecté les obligations imposées par Bruxelles en 2004, vient en effet de communiquer les motifs de l'appel qu'il a interjeté. Objectifs : annuler la décision prise par la Commission en début d'année, qui fixait le montant de l'amende infligée à Microsoft et qualifiée par ce dernier d' « excessive et disproportionnée ». Et l'éditeur ne mâche pas ses mots contre Bruxelles, qu'il accuse d'avoir « commis une erreur manifeste d'appréciation » en estimant que les tarifs réclamés pour la mise à disposition de la documentation technique visant à permettre l'interopérabilité de ses produits avec ceux de la concurrence étaient « déraisonnables ». Microsoft argue que ces taux, inférieurs à ceux suggérés par un expert indépendant, permettaient largement aux éditeurs tiers d'accéder aux documents. Dans la même veine, l'éditeur regrette que la Commission ait jugé les tarifs pratiqués déraisonnables, sans même préciser un niveau raisonnable qui aurait pu « éviter qu'une telle astreinte ne lui soit infligée ». Parmi les autres griefs qu'il évoque, le géant de Redmond estime avoir été lésé en n'ayant plus l'opportunité de venir s'expliquer « après la période de référence pur laquelle [il] s'est vu infliger une astreinte ». En 2004, Microsoft avait déjà écopé d'une lourde amende pour abus de position dominante. L'addition s'élevait alors à 497 M€. (...)
(10/07/2008 09:18:00)Yahoo ouvre les conditions d'utilisation de son API de recherche
Faute de pouvoir étendre seul ses parts de marché dans la recherche sur Internet, Yahoo tente de le faire par le biais des partenariats. Le moteur de recherche a en effet annoncé une ouverture sensible des conditions d'utilisation de son API de recherche, interface de programmation permettant d'utiliser la technologie Yahoo au sein de ses propres offres. Jusqu'à présent, l'API de Yahoo donnait simplement la possibilité d'intégrer au sein de sa page la technologie Yahoo, pour un nombre limité de recherches (5000 par jour). Désormais, les sites pourront amplement personnaliser les résultats des recherches, qu'il s'agisse de l'ordre des résultats ou de la façon dont ils sont présentés (tags, images...). A court terme, Yahoo proposera aussi un modèle de partage des revenus. Les sites recourant à sa plateforme Boss (Build your own search service, Bâtissez votre propre service de recherche) auront la possibilité de monétiser le service. Moyennant quoi, prévient Karsten Weide, analyste chez IDC, Yahoo touchera un dividende. Ce qui lui offre une source de revenus complémentaire, et lui attache des partenaires aux idées neuves. Tels ceux qui ont déjà souscrit à l'offre, comme Me.dium Search, qui se veut un moteur de recherche « social », ou Cluz, qui ajoute une couche de sémantique aux résultats retournés. (...)
(10/07/2008 09:15:03)System@tic se dote d'un plan d'action en faveur des PME
La faible représentation et le peu d'influence des PME font partie des reproches récurrents faits aux pôles de compétitivité. C'est pourquoi System@tic, le plus important des pôles à vocation mondiale dans le domaine des TIC, cherche à démontrer son intérêt pour les petites structures avec un plan d'action qui leur est réservé. « Pour nous, une PME est une entreprise qui ne dépasse pas une ancienneté de 5 ans, un C.A. de 3,5 M€ et un effectif de 30 personnes », précise Jean-Noël de Galzain, vice-président du financement et du développement des PME de Systema@tic. A son lancement en 2005, la structure n'en comptait qu'une vingtaine dans ses rangs. Aujourd'hui, elle en regroupe 167 avec 75 grandes entreprises et 58 laboratoires. Le pôle a recruté 40 nouvelles petites entreprises chaque année. Et le bureau exécutif accueille désormais trois d'entre elles. Les acteurs de System@tic collaborent sur des projets d'outils et de logiciels de conception de systèmes électroniques. Des ensembles matériels et logiciels qui envahissent l'industrie, en particulier dans l'aéronautique et l'automobile. Les acteurs de ce marché ne s'organisent pas comme le reste du secteur high-tech. Les grands donneurs d'ordre sont les concepteurs de ces systèmes avec de grands industriels spécialisés. Mais ce sont de tout petits acteurs, appelés techno-providers par la profession, qui réalisent les outils. Renforcer les partenariats entre les PME et les grandes entreprises [[page]]Dans le cadre de son plan d'action, System@tic va par exemple organiser un comité de promotion et de marketing en collaboration avec Inria Transfert et mettre en place petit à petit un label PME. « 85% de nos PME emploient moins de 50 salariés, rappelle Jean-Noel de Galzain. Il faut absolument les aider à grandir. Et il faut accompagner les autres à l'export. » System@tic compte aussi renforcer les partenariats entre les grands comptes et les PME autour de nouvelles activités ou de transferts technologiques, par exemple. Le rapprochement entre grandes et petites entreprises était déjà un des objectifs de départ des pôles. Bien sur, le pôle francilien va aussi s'attaquer à la question sensible du financement. Il se met en quête de forces d'accompagnement qui donneraient aux PME un accès plus simple et plus efficace aux investisseurs. Le pôle organisera des rencontres avec ces derniers pour des entreprises à différents stades de développement : amorçage, développement, et entreprises qui souhaitent partir à l'export. L'objectif : obtenir davantage d'aides, et des aides plus conséquentes. Il a aussi procédé le 21 mai à une opération « coup de poing ISF Tepa». La loi dite TEPA (en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat) permet en effet aux contribuables soumis à l'ISF de bénéficier d'une réduction d'impôt s'ils investissent dans des entreprises innovantes (75% de leur investissement est déductible du paiement de l'ISF dans la limite de 50 k€ par an). Depuis la chasse aux « ISF » est ouverte et System@tic n'y échappe pas. Trois des sept PME innovantes présentées par le pôle aux heureux contribuables ont réussi à lever 500 000 € en tout juste trois semaines de processus. L'opération sera réitérée l'an prochain. (...)
(09/07/2008 16:42:19)Les SSII indiennes s'attendent à un ralentissement de la croissance à l'automne
L'association indienne des entreprises du logiciel et des services informatiques (Nasscom) prévoit un ralentissement de la croissance de l'économie informatique en Inde à l'automne prochain. Elle sera, certes, toujours positive, mais un peu moins élevée : de l'ordre de 21 à 24% (soit 52 Md$), contre 28% au premier trimestre clos le 31 mars dernier. Certaines SSII indiennes, fortement positionnées sur l'offshore, ont d'ailleurs déjà ressenti les effets de la crise américaine. En avril dernier, l'Indien Infosys a par exemple publié des résultats annuels légèrement en dessous des attentes : le bénéfice net a ainsi progressé de façon toujours aussi importante, à 36% (1,2 Md$), mais très loin des 53% affichés un an plus tôt. La SSII devrait d'ailleurs présenter ses résultats trimestriels en fin de semaine, ce qui devrait fournir un indice plus précis sur les retombées économiques et stratégiques de la crise américaine sur le marché de l'externalisation. Les Etats-Unis représentent en effet la source de revenus la plus importante de l'offshore indien (60%). Pour le reste de l'année, les inquiétudes subsistent pour trois raisons principales, à commencer par les incertitudes concernant l'impact de la crise américaine. Par ailleurs la flambée du prix du pétrole ne fait qu'aggraver la situation, et pourrait se répercuter sur l'offshore, les entreprises répugnant à investir dans des pays où il deviendrait coûteux de se déplacer en cas de besoin. Pour enfoncer le clou, la dépréciation du dollar sur la roupie a freiné les exportations. (...)
(09/07/2008 16:33:37)Genesis, le projet de mashups collaboratifs d'Adobe
Le projet Genesis d'Abode vise à proposer un espace de travail composé de mashups qui regroupent des sources d'information diverses sur un thème donné. Adobe précise qu'il sera possible de partager des projets Genesis. Dans un premier temps, ce partage se fera au travers d'une infrastructure proposée par l'éditeur. Dans un second temps, une autre version permettra l'hébergement des serveurs au sein même des entreprises utilisatrices. Bâti sur un client gratuit AIR (Adobe Integrated Runtime) d'Adobe, Genesis sera lancé en bêta restreinte d'ici la fin de l'année. Né d'échanges avec Business Objects, Genesis se pose en concurrent d'IBM et de son "mashup center". Adobe mène actuellement une campagne auprès de directions opérationnelles de sociétés américaines pour affiner son projet. L'éditeur prévoit toutefois qu'il facturera le partage d'information via son infrastructure, en particulier le temps réel, sous la forme d'abonnement. Ces projets de partage d'information soulèvent toujours des inquiétudes en termes de sécurité. Adobe précise que la version hébergée proposera aux utilisateurs un outil de gestion des contacts. La seconde version, installée sur site, pourra utiliser les renseignements contenus dans les annuaires LDAP. (...)
(09/07/2008 13:06:04)Arès cède des activités à CIS Aquitaine Valley dans le Sud-Ouest
La réduction de voilure d'Arès se poursuit à marche forcée. La SSDI vient d'annoncer qu'elle est entrée en négociation exclusive avec la SSII CIS Aquitaine Valley en vue d'opérer des cessions dans le Sud-Ouest de la France. Plus précisément, elle prévoit de vendre à son homologue ses activités liées aux infrastructures et aux services menées par l'agence de Merignac, en région Aquitaine. Les négociations vont également porter sur les activités du pôle SIS (ventes d'infrastructures) d'Arès en région Midi-Pyrénées. D'après Arès, l'ensemble a représenté un chiffre d'affaires de 20 M€ durant l'exercice 2007-2008 et emploie un effectif de 40 personnes. En avril dernier, Arès a déjà vendu ses progiciels Arcole pour 6 M€ à l'éditeur De Gamma. Un peu plus de deux mois après, la SSDI s'est délestée de son activité infrastructures, qui a représenté 70% de son chiffre d'affaires sur l'exercice 2007-2008. (...)
(09/07/2008 12:54:57)97% des téléphones mobiles ne sont pas recyclés
Selon une étude publiée par Nokia, la majorité des téléphones portables prennent leur retraite au fond d'un tiroir (44%). Réalisée auprès de 6500 personnes dans 13 pays (dont la France ne fait pas partie), le rapport révèle que seuls 3% des mobiles sont recyclés. Pour le reste, 25% sont donnés à la famille ou aux amis, 16% sont revendus (notamment sur Internet) et 4% finissent leurs jours dans la poubelle puis dans les décharges publiques (un moindre mal). Selon Susan Allsopp, porte-parole de Nokia, ces chiffres s'expliquent essentiellement par le manque d'information des consommateurs : 74% d'entre eux admettent tout simplement ne pas avoir y pensé, et la moitié d'entre eux ignore même qu'il est possible de recycler leur téléphone portable, et ne savent pas comment s'y prendre. Des initiatives de sensibilisation existent pourtant. En décembre dernier, Motorola a par exemple renouvelé pour la troisième fois son programme de collecte et de recyclage des mobiles inutilisés, en association avec le Téléthon. Quant à Nokia, il propose désormais des enveloppes préaffranchies dans lesquels on peut renvoyer son vieux téléphone. Une double bonne action puisque, pour chaque téléphone reçu, le finlandais donnera 5 euros au WWF (World wildlife fund). Un recyclage bénéfique pour l'environnement... et pour les constructeurs Les bénéfices du recyclage des téléphones portables sur l'environnement pourraient être considérables. Selon Nokia, si chacun des trois milliards d'utilisateurs de mobiles prenait la peine de confier son portable usagé à un organisme de recyclage, ce sont quelque 240 000 tonnes de matières premières qui pourraient être récupérées. Toujours d'après Nokia, entre 65 et 80% des matériaux composants un mobile sont recyclables. Et leur seconde vie est parfois surprenante : ils peuvent par exemple servir à fabriquer des ustensiles de cuisine, des bancs de parc, des instruments de musique et même des plombages dentaires ! D'autres sont broyés sous forme de copeaux et intégrés dans des matériaux de construction de bâtiments ou de routes. Une incitation à acheter des mobiles flambant neufs Nokia possède 5000 centres de récupération de portables dans 85 pays. Si les intentions écologiques du constructeur finlandais sont louables, elles lui sont aussi profitables. Annette Zimmermann, analyste senior chez Gartner, souligne en effet que tous ces téléphones ne sont pas rénovés en l'état, ni revendus, ce qui incite les gens à acheter plus de téléphones flambants neufs, plus chers qu'un portable utilisant des matériaux recyclés. (...)
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