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(07/12/2007 12:54:18)
Oracle acquiert Moniforce, axé sur le suivi de performance des applications Web
Oracle a racheté Moniforce, un éditeur néerlandais gestion de la performance des applications Web. Le montant de la transaction n'a pas été communiqué, mais Oracle a précisé qu'il conserverait les équipes et l'encadrement de Moniforce. Les logiciels WebStress et WebProbe développés par Moniforce servent à contrôler la disponibilité des applications Web et à mesurer leurs performances (du point de vue de l'utilisateur), en surveillant le trafic réseau. L'éditeur compte des clients dans les secteurs financiers et la distribution, mais également dans les organisations gouvernementales. Dans son offre figure notamment le logiciel UXinsight qui peut détecter des erreurs dans la logique applicative, ce qui permet de surveiller la performance d'applications personnalisées basées ou non sur une infrastructure Oracle. Les outils de Moniforce serviront à renforcer les capacités de l'offre Oracle Application Performance Management. (...)
(07/12/2007 10:38:22)Les PME de l'informatique montent à Bruxelles
Les technologies de l'information ne font pas exception à la règle, à Bruxelles comme à Paris ou ailleurs, les PME ont du mal à faire entendre leur voix. Les membres de l'UEAPME (Union Européenne de l'artisanat et des petites et moyennes entreprises) le savent bien qui sont à l'origine de la naissance du PIN SME qui regroupe d'ores et déjà 50 000 entreprises européennes (200 000 salariés) issues de huit groupements nationaux* du secteur informatique. Johann Steszgal, Président de l'UBIT (Professionnal Association of Management Consulting and Information Technology) en Autriche a été élu Président du PIN SME. « Notre mission sera tout simplement de faire entendre la voix des PME du secteur, et bien sûr de défendre leurs intérêts » affirme Albert Cohen, secrétaire général du GPNI, antenne française du PIN SME. « Nous participerons aux travaux et nous comporterons comme une force de proposition. Notre contribution viendra compléter celle des grands du secteur qui sont par nature beaucoup plus visibles que nous » poursuit le secrétaire général. Le PIN SME disposera d'une représentation permanente à Bruxelles. Une première réunion est prévue à Valence (Espagne) en février prochain qui définira le plan d'action 2008 où pourraient figurer au rang de priorités les problèmes liés au recrutement des informaticiens. Le GPNI, créé en 1961, est un groupement de chefs d'entreprises de TPE et de PME du secteur informatique. Très orienté « conseil et services », il est présidé par Bruno Robine, Président honoraire de la CCIP-Hauts de Seine, et regroupe environ 250 entreprises sur tout le territoire français. Le GPNI ( www.gpni.com )est par ailleurs membre de la CGPME. * UBIT (Autriche), BASSCOM (Bulgarie), IT-Forum midtjylland (Danemark), BestPractice-IT (Allemagne), GPNI (France), CNA (Italie), ESTIC (Espagne) et UKITA (Royaume-Uni). (...)
(06/12/2007 18:51:43)Vers un Small Business Act à l'européenne pour favoriser les PME innovantes
Lionel Stoleru a remis hier à la présidence de la République son rapport sur « l'accès des PME aux marchés publics ». D'entrée de jeu, le rapporteur propose « d'arrêter le combat perdu d'avance et inutile » pour exiger en Europe un Small Business Act à l'américaine imposant un quota (23% aux Etats-Unis) du montant des marchés publics aux PME. Lutte perdue d'avance, car imposer un quota obligerait à modifier la directive européenne de 2004 et jusqu'à la Constitution française. Inutile, car si l'on se réfère au quota américain de 23%, il apparaît qu'en France, ce sont 33% du montant des marchés publics qui vont déjà aux PME, et que ce taux monte même jusqu'à 42% dans l'Union européenne. En revanche, le rapport Stoleru énumère quinze propositions pour favoriser l'accès des marchés internationaux aux PME. L'ancien secrétaire d'état rappelle que seules 5% des PME françaises exportent, contre 12% des PME allemandes. Sa première proposition consiste à demander à Genève [siège de l'OMC] de relever à 211 000 € le seuil d'application des règles de l'Accord sur les marchés publics afin d'en exonérer la majorité des PME (« par la procédure de l'offre révisée de juin 2007 de la Commission »). Favoriser les 5 000 PME innovantes et cofinancer le Pacte PME Deuxièmement, le rapporteur suggère la nomination, à l'Elysée ou à Matignon, d'un chef de projet « SBA européen » qui serait chargé de préparer une directive regroupant toutes les mesures favorables aux PME. Il propose ensuite une discrimination positive en faveur des PME innovantes (environ 5 000 entreprises), ainsi qualifiées parce qu'elles consacrent 10% de leur chiffre d'affaires ou de leur personnel à la recherche et au développement. Un toilettage précis du Code des marchés publics est également préconisé, de même que l'abrogation du délit de favoritisme dans le Code pénal. Pour Lionel Stoleru, il est également important d'organiser la traçabilité des achats aux PME. « Savoir et faire savoir qui achète et à qui est une condition essentielle de la motivation et de l'émulation des acheteurs ». Et le rapporteur d'inviter à s'inspirer du Pacte PME, un modèle de gré à gré entre PME et grandes entreprises mis en place avec succès par le Comité Richelieu. Pour aller plus loin, le rapport propose de cofinancer ce Pacte PME, par une convention financière avec l'Etat, « de l'ordre de 5 M€ par an ». Un « coaching », par les grands acheteurs, de certaines PME vers l'international serait également le bienvenu. Enfin, une des autres mesures proposées par le rapport consisterait à installer les marchés de haute technologie (notamment ceux de la Défense) au niveau 3. Cela contribuerait à « mettre sur orbite internationale les PME innovantes dans les technologies concernées ». En savoir plus Télécharger le rapport Stoleru (...)
(06/12/2007 09:12:49)L'Insead propose d'évaluer et de valoriser les actifs logiciels
Et si, plutôt que de considérer les logiciels comme un centre de coûts, les entreprises les valorisaient ? Micro Focus, éditeur de logiciels de modernisation du patrimoine applicatif, s'est posé la question, et a demandé à l'Insead d'y répondre. Soumitra Dutta, titulaire de la chaire « Business & Technology » de l'école de commerce, a conduit une enquête tant quantitative que qualitative, qui montre que les entreprises n'ont globalement aucune idée de la valeur de leurs actifs logiciels. Les trois quarts des 250 personnes interrogées (CIO et CFO, c'est-à-dire directeurs informatiques et financiers) aux Etats-Unis et en Europe estiment que les actifs logiciels sont critiques, voire très critiques, pour la stratégie de l'entreprise. Mais 60% n'en connaissent pas le périmètre, et 29% ne savent pas combien elles dépensent pour les actifs essentiels. Autre chiffre étonnant : seulement 10% jugent excellents (et 26% très bons) leurs efforts pour communiquer la valeur des actifs logiciels au conseil d'administration. Dans ces conditions, pointe Soumitra Dutta, le DSI ne se retrouve pas en très bonne situation face à la direction générale au moment des attributions budgétaires. Pire, dans la mesure où le DSI ne valorise pas l'existant, ce dernier n'est plus géré que par les coûts, alors que ce sont généralement ces vieux systèmes, souligne-t-il, qui constituent la pierre angulaire du système d'information. A ce titre, « ils représentent la valeur cachée des entreprises ». Un essai pour appliquer la méthode de l'analyse conjointe aux actifs logiciels Certes, ces systèmes anciens coûtent énormément. On dit généralement que 70% des dépenses sont consacrées à la maintenance. « Mais tout dépend de ce qu'ils rapportent », répond Soumitra Dutta. Son étude donne l'exemple suivant : si on dépense 100 000 $ pour un système qui en rapporte 1 million, il n'y a pas de souci. S'il ne rapporte que 200 000 $, cela peut devenir un souci. Tout le problème est de déterminer la valeur d'un actif logiciel. Le professeur de l'Insead explique que les méthodes traditionnelles, par les coûts, par la valeur de marché ou par le revenu, ne sont pas adaptées au logiciel d'entreprise. Il propose plutôt d'appliquer une technique de marketing, dite d'analyse conjointe. Cette technique s'inspire de la façon dont un consommateur fait des choix entre différents produits, en évaluant l'intérêt d'un certain nombre d'attributs liés à ce produit. Pour l'instant, cette méthode n'a pas été mise en oeuvre. L'Insead prévoit de mener deux projets pilotes dans des entreprises, pour étudier sa possible mise en application. Micro Focus a de son côté pris rendez-vous avec le Cigref, Club informatique des grandes entreprises françaises, pour lui présenter cette étude et l'inviter à mieux considérer le patrimoine logiciel existant. Comme le dit Soumitra Dutta, cela peut aussi constituer une valeur à présenter aux actionnaires. (...)
(05/12/2007 17:27:44)Les entreprises IT vont polluer plus que l'aviation
Le monde compte plus d'un milliard d'ordinateurs, et ce secteur (en plein boom) contribue à 2% des émissions totales de gaz carbonique dans l'atmosphère. Cela peut paraître surprenant, mais il s'agit de la même quantité de gaz dégagés pas nos avions de ligne. Autre exemple marquant : un serveur de taille moyenne émet autant de carbone chaque année qu'un 4x4, qui consomme 15 litres au 100 kilomètres. L'enquête réalisée auprès de 120 sociétés britanniques a en outre constaté que 86 % des sociétés n'avaient absolument aucune idée des conséquences de leurs émissions carboniques informatiques sur l'environnement. Les chiffres publiés par l'étude sont pourtant très parlant : Trewin Restorick, le directeur d'Action Global Plan, n'a pas manqué de souligner que : « l'équipement massif des entreprises en développement IT représente actuellement entre 3 et 4% des émissions de carbone dans le monde (10% pour le Royaume-Uni). Malheureusement, seul un cinquième des entreprises ont réalisé des conclusions statistiques à ce sujet, avant de modifier leur politique en termes d'économie d'énergie ». Autre constat de l'enquête : seuls 40% de serveurs sont exploités, les autres étant souvent inutilisés et relégués à la cave « pour des raisons d'économies d'énergies et de place ». Le coût est un argument mis en avant. L'APS estime toutefois qu'on pourrait réduire de 30% (et très rapidement) le coût énergétique des infrastructures informatiques, en incitant simplement les responsables de ces départements à rationaliser le stockage des données, en réutilisant par exemple des outils jugés trop vieux, mais toujours efficaces, et en faisant confiance aux prestataires proposant la virtualisation des documents. Trewin Restorick, directeur du Global Action Plan et fondateur de la société, confirme : « La conscience est enfin là, mais la transformer en action constitue un autre défi. Les départements d'ICT ont besoin de l'aide. Ils ont besoin des vendeurs pour leur donner de meilleurs renseignements, de politiques gouvernementales adaptées ainsi que d'associations impliquées dans cette problématique ». (...)
(05/12/2007 16:09:37)Création du Anti-Malware Testing Working Group
La semaine dernière, à l'occasion d'une conférence qui s'est tenue à Séoul, les acteurs du marché de la sécurité et des organisations spécialisées dans les tests sont tombés d'accord sur la création d'un organisme qui régulera les tests de sécurité comportementale. Baptisé Anti-Malware Testing Working Group, cet organisme souligne les lacunes dans les tests actuellement pratiqués sur les produits de sécurité. En effet, la plupart des tests se contentent de mesurer la capacité d'un anti-virus à détecter un virus en s'appuyant sur sa base de signature. Or, comme le souligne l'organisme nouvellement créé, ces tests ne traitent qu'une partie du problème de la sécurité et sont, par exemple, incapables de détecter qu'un programme a commencé à dialoguer avec un serveur distant, domaine de la sécurité comportementale. « La plupart des produits sont actuellement testés sur une série de virus complètement obsolètes, ajoute même Andreas Marx, collaborateur de AV-Test.org, une organisation allemande de tests de logiciels d'anti-virus. Dans la plupart des cas, les logiciels passent le test. » En d'autres termes, une grande partie de la réalité des véritables menaces de sécurité informatique est aujourd'hui ignorée par les tests. Des règles communes pour définir les jeux de tests La création de tests de sécurité comportementale est une opération d'autant plus complexe qu'elle doit tenir compte des informations remontées par différents logiciels associés à la sécurité informatique. Il semblerait qu'il y ait une véritable volonté des acteurs du marché d'arriver à mettre en place ces règles de test puisque des éditeurs tels que Panda, F-Secure, Sunbelt Software, Symantec mais aussi des organismes de tests, dont AV-Test.org and Virus Bulletin, ont rejoint l'Anti-Malware Testing Working Group dès sa création. Les premières retombées sont attendues pour le début 2008 avec un premier jet de règles qui seront proposées aux organismes de test. L'organisme prévoit également un forum destiné à la gestion des disputes et autres désaccords récurrents entre les éditeurs et les organismes de tests. On ne peut que souhaiter un bel avenir à l'Anti-Malware Testing Working Group quand on tient compte des récents tests de sécurité comportementale réalisé par AV-Test.org : sur huit produits testés, aucun n'était suffisamment performant sur la sécurité comportementale. Gageons que l'Anti-Malware Testing Working Group va pousser les éditeurs de marché à plus de rigueur, de fonctionnalités ou/et d'innovations pour protéger efficacement les utilisateurs des vraies menaces de sécurités actuelles. (...)
(05/12/2007 12:27:43)Facebook reçoit 60 M$ d'un milliardaire chinois
Décidemment, malgré ses « déboires publicitaires », Facebook continue d'attirer toutes les convoitises. Après Microsoft (qui a investi 240 M$ dans la société le mois dernier, la valorisant ainsi à 15 Md$), c'est au tour de Li Ka-shing, d'injecter 60 M$ dans le capital du célèbre site communautaire. Le milliardaire chinois (notamment propriétaire de la holding Hutchison Whampoa Limited) vient ainsi de s'offrir 0,4 % de la société. Ces informations (non confirmées pour le moment) sont rapportées par le blog All Things Digital, qui appartient au groupe Dow Jones. Habituellement féru de la promotion immobilière et de l'industrie du luxe (suite au rachat de Marionnaud, une chaîne de parfumerie française), le milliardaire chinois (neuvième fortune mondiale selon Forbes, avec ses 23 Md$) semble ainsi prendre un virage définitivement plus technologique, en se tournant vers le Web 2.0. (...)
(05/12/2007 12:21:39)PDF 1.7 devient une norme ISO
Le format PDF dans sa version 1.7 vient d'être approuvé par l'ISO (International Standards Organisation), devenant ainsi une norme internationale. Avec seulement une voix contre sur les 14 pays ayant pris part au vote, PDF 1.7 sera dorénavant référencé en tant que norme ISO 32000, écrit en substance Jim King, architecte PDF chez Adobe sur son blog. L'Australie, la Bulgarie, la Chine, le Japon, la Pologne, l'Afrique du Sud, l'Espagne, la Suède et l'Ukraine ont voté pour, sans commentaire. La Grande-Bretagne, les Etats-Unis, l'Allemagne et la Suisse ont voté pour, avec commentaire. La Russie, de son côté, s'est abstenue. Seule la France s'est exprimée par la négative, avec commentaire. Après avoir annoncé en janvier, ses intentions de faire de PDF un standard, Adobe avait soumis le format auprès du comité technique de l'ISO en juillet. Notons que les sous-groupes PDF/Archive et PDF/Exchange, sont déjà des normes ISO. Désormais, PDF 1.7 servira de norme commune pour unifier les sous-groupes. La ratification de PDF signifie notamment qu'Adobe lâche du lest dans le contrôle des futures évolutions de son format, au profit d'un développement plus communautaire dans lequel il gardera, au même titre que les autres parties, un regard. « L'enjeu est désormais de rassembler les personnes autour de la prochaine mouture du standard. Beaucoup de gens sont demandeurs de standards, mais cela nécessite un engagement conséquent en termes de ressources », conclut Jim King. (...)
(05/12/2007 10:11:59)La guerre des prix entre Intel et AMD touche-t-elle à sa fin ?
Malmenés par la guerre des prix qui les opposent sur le marché des microprocesseurs X86, Intel et AMD semblent vouloir déplacer la bataille sur le terrain des performances et des fonctions offertes par leurs puces. Cette analyse ressort de la publication de la dernière étude du cabinet iSuppli sur les ventes mondiales de processeurs au troisième trimestre 2007. Sur la période, les revenus du secteur ont connu une hausse de 10,9% à 8,53 Md$ comparé au troisième trimestre 2006. En dehors des deux principaux acteurs du marché, les fondeurs de taille plus modeste comme IBM, Freescale et Marvell Technology ne totalisent que 7,4% des ventes de microprocesseurs. Intel capte quant à lui 78,7% du chiffre d'affaire du secteur, soit une hausse de 4,6% par rapport à il y a un an. En recul de 2,9%, les revenus d'AMD ne représentent que 13,9% de l'ensemble. Selon iSuppli, il faut également noter qu'entre le second et le troisième trimestre 2007, les concurrents ont tous deux réussi à faire progresser leur parts de marché, de 0,3% pour Intel et de 0,6% pour AMD. Ce qui leur permet au final de se partager 92,6% des revenus du marche au troisième trimestre contre 91,7% trois mois plus tôt. Selon iSuppli, cette progression tient à la fois à la forte progression des ventes de PC et de serveurs d'entrée de gamme au troisième trimestre et à une accalmie sur le front de la guerre des prix entre Intel et AMD. D'ailleurs, les deux fondeurs ont fait eux-mêmes état d'une tension atténuée sur les prix lors de la publication de leur dernier résultat trimestriels. La stabilisation des prix repose notamment sur la livraison de nouveaux microprocesseurs multi-coeurs conçus à l'aide de procédé industriels plus sophistiqués. Intel a ainsi récemment lancé son processeur Penryn gravé en 45 nm. AMD, qui continue de concevoir ses produits sur la base d'une gravure en 65 nm, devrait passer à une gravure en 45 nm d'ici la mi-2008. A ces avancés dans les procédés de fabrication pourrait s'ajouter l'effet de la forte demande en processeurs mobiles. Si Intel et AMD ont tous deux avertis que leur politique tarifaire agressive devrait à priori se poursuivre sur les PC d'entrée de gamme, la progression de la demande sur ce segment de produits pourrait stimuler les prix à la hausse dans l'avenir. (...)
(04/12/2007 18:21:48)Imagine Cup 2008, sous le signe du développement durable
C'est à Paris, du 03 au 08 juillet 2008, que se tiendra la finale de l'Imagine Cup 2008, ces « championnats du monde du numérique » organisés par Microsoft qui furent, les années précédentes, accueillis par la Corée (en 2007), l'Inde, le Japon, le Brésil ou encore l'Espagne. Ce matin, à la Mairie de Paris, Eric Boustouller, président de Microsoft France, a donné le coup d'envoi de cette compétition numérique internationale, en présence de Christian Sautter, adjoint au Maire de Paris, chargé du développement économique. Pour cette sixième édition, les candidats, étudiants et lycéens, sont mis au défi de trouver des applications technologiques pouvant contribuer à améliorer l'environnement : pilotage des consommations d'énergie, simulations climatiques, outils de téléconférence permettant de réduire les déplacements, ou encore usines numériques pour simuler la création d'un produit sans passer par des étapes physiques. En 2007, 100 000 étudiants (dont 12 000 Français), représentant cent pays, ont participé à ces joutes mondiales du développement. Celles-ci se déroulent sur cinq mois en trois rounds pour s'achever sur un « marathon technologique de 24 heures consécutives » au cours duquel les participants planchent sur leur projet en repartant de zéro. Pour l'édition 2008, Microsoft espère atteindre les 150 000 candidatures dont quelque 15 000 pour la France. Les inscriptions s'effectuent sur Internet jusqu'au 1er février 2008. Les « 500 meilleurs » jeunes informaticiens de la planète A l'issue des deux premiers rounds, ce sont véritablement les « 500 meilleurs » jeunes informaticiens de la planète qui se retrouveront et se mesureront pendant six jours à Paris, tient à souligner Marc Jalabert, responsable de la division Plateforme et Ecosystème de Microsoft France et initiateur du programme Idées de soutien aux éditeurs innovants. Les épreuves de l'Imagine Cup 2008 se dérouleront au Novotel Paris Tour Eiffel où les finalistes seront hébergés. Quant à la cérémonie de clôture et de remise des prix, elle se tiendra au siège parisien de l'Unesco. Neuf catégories numériques sont proposées aux jeunes développeurs intéressés par l'Imagine Cup, des participants qui, rappelons-le, s'inscrivent aux épreuves en équipe. En tête de liste, la conception de logiciel reste la « catégorie reine », celle qui attirera sans doute le plus de candidats, avec près de soixante pays représentés en finale. On peut aussi concourir dans les catégories Développement embarqué, Système et Réseaux, Design d'interface ou encore Développement de jeux vidéo, dont les intitulés évoquent clairement le contenu. « Par l'utilisation des jeux vidéo, nous pouvons apprendre des comportements qui permettent de développer des simulations, explique Francis Jutand, directeur scientifique du GET, également présent ce matin. Cela sert ensuite à créer des situations, par exemple dans des mondes virtuels dans lesquels on va pouvoir interagir sans se déplacer et, donc, sans générer de CO2. » Ne pas cantonner l'Imagine Cup aux métiers de l'ingénieur La catégorie Project Hoshimi place les jeunes développeurs à la tête d'une équipe de robots, avec une mission à accomplir, et la catégorie Algorithmes va mettre en évidence l'aptitude des candidats à résoudre un problème. La présence des catégories Photographie et Court métrage surprend davantage dans cette compétition. La première propose aux participants de raconter, en photographie, une histoire sur le thème de l'environnement. La deuxième les invite à réaliser un court métrage sur le thème de l'Imagine Cup. « Nous ne voulions pas cantonner ces championnats aux métiers stricto sensu de l'ingénieur, explique Marc Jalabert. Dans le domaine de la vidéo en France, nous avons des talents reconnus. Nous trouverons certainement dans ces catégories des experts en numérique. » Un événement « éco-efficace » parrainé par trois ministères[[page]] La manifestation est parrainée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, par celui de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durable, et par le ministère de la Santé de la Jeunesse et des Sports. Trois parrains emblématiques ont également été sollicités : le photographe Yann Artus-Bertrand, le designer Ora Ito et le champion du monde de snowboard Mathieu Crépel. Enfin, outre la Ville de Paris qui accueille l'événement, l'Ademe (l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) figure parmi les partenaires de l'Imagine Cup, ainsi que l'association de Yann Arthus-Bertrand, GoodPlanet. Cette dernière va aider les organisateurs, par l'intermédiaire de son programme Action Carbone, à « réduire l'empreinte environnementale » de la manifestation. Volontaire sur cet aspect, Microsoft tient même à préciser qu'un bilan des émissions de CO2 sera effectué à l'issue de l'Imagine Cup 2008, avec l'objectif de « compenser » ses conséquences par le financement de projets portant sur la réduction des gaz à effet de serre. (...)
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