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(15/09/2011 14:30:53)
Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile candidats aux licences 4G
L'Arcep annonce le jeudi 15 septembre avoir reçu quatre dossiers de candidatures pour l'attribution de licences 4G dans la bande 2,6 GHz (réseau mobile à très haut débit), déposés par Bouygues Télécom, Free mobile, Orange et SFR. L'annonce des résultats de la procédure devrait intervenir avant la mi-octobre 2011.
Sur le plan financier, le ministre en charge de l'économie numérique avait indiqué en mai 2011 : « la somme des prix de réserve des différents lots est de 2,5 milliards d'euros, dont 1,8 milliard pour les fréquences de 800 mégahertz et 700 millions pour les fréquences de 2,67 gigahertz ». Si la procédure d'attribution est enclenchée sur le premier lot de fréquences, plusieurs actions judiciaires sont en cours au Conseil d'Etat (Iliad (une première demande a été rejetée), Bouygues Telecom (sur le brouillage de certaines fréquences trop proches de celles de la TNT) et enfin le syndicat CFE-CGC-UNSA (sur des questions de localisation de l'emploi)) et devant l'Autorité de la Concurrence (CFE-CGC-UNSA).
Illustration: Station de base
Crédit Photo: Pierre-Yves Beaudouin / Wikimedia Commons / CC-BY-SA-3.0
(...)(15/09/2011 13:22:58)
Windows 8 est-il taillé pour l'entreprise ?
La démonstration tant attendue de Windows 8, présentée sur la conférence Build Windows (en Californie), a laissé les analystes aussi perplexes qu'ils l'étaient avant que les responsables de Microsoft ne montent sur la scène. Néanmoins, la présentation a suscité un certain enthousiasme et le show était réussi, si tel était le but de l'éditeur de Redmond. La présentation de Steven Sinofsky, président du groupe Windows, était dense et rapide. « Tout a l'air formidable », a déclaré Michael Cherry, un analyste de Directions, un cabinet d'étude basé à Kirkland (Washington) qui suit de près les activités de Microsoft. « Si l'objectif était de rendre tout le monde heureux, ça été le cas ! Pour ma part, j'ai été impressionné par ce qu'ils ont montré, et par ce qu'ils ont fait. Mais il y avait trop de choses à digérer. Je pense que je vais devoir regarder la keynote deux ou trois fois pour tout enregistrer », a t-il déclaré.
Durant leur exposé, Steven Sinofsky et les autres responsables de Microsoft ont passé leur temps à parler de « l'expérience Metro », une interface de type « tuiles » empruntée à celle de Windows Phone 7, occupant la totalité de l'écran et destinée à remédier l'absence d'un vrai système d'exploitation tactile. « C'est intéressant pour l'utilisateur », a estimé Michael Silver, analyste chez Gartner, qui assistait à la démonstration. « Il est clair que Microsoft doit se rattraper sur les tablettes pour rivaliser avec Apple et Google, et renouveler l'intérêt des consommateurs pour son nouveau Windows. La démonstration allait dans ce sens. »
Des questions autour de la stabilité du produit
Mais pour les deux analystes, qui passent le plus clair de leur temps à scruter Windows en profondeur pour leurs clients, des entreprises, et non des consommateurs, les milliers de questions qu'ils se posaient à propos de Windows 8 sont restées sans réponse. « D'abord, nous ne savons toujours pas quand ce système sera livré », a noté Michael Cherry. « Et nous n'avons aucune idée de la stabilité du produit. Nous n'avons vu que des démos et nous savons qu'elles sont soigneusement préparées. » En écho, Michael Silver a déclaré : « Il ne semble pas que Microsoft ait pris en compte que les entreprises voudront aussi utiliser ce système. J'espère qu'il y aura des fonctionnalités spécifiques à leur montrer, mais pour l'instant, beaucoup de questions n'ont pas été abordées. »
En premier lieu, est-ce que la société dirigée par Steve Ballmer peut présenter Windows 8 comme une mise à jour de Windows 7 pour les entreprises qui ont récemment migré vers ce système ? « Microsoft a laissé entendre que Windows 8 ne démarrerait pas un cycle de mise à jour », a déclaré l 'analyste de Gartner, en parlant des entreprises qui avaient acheté de nouveaux ordinateurs pour remplacer des machines et des systèmes d'exploitation obsolètes. « Après tout le travail effectué pour déployer Windows 7, les entreprises vont réfléchir à deux fois avant de redéployer Windows 8 », a déclaré Michael Silver. « Elles ont besoin d'un peu de répit, et prévoient plutôt de faire une pause pour se remettre de la migration. »
Metro devrait bien cohabiter avec l'interface traditionnelle
Néanmoins, Michael Cherry a apprécié l'intégration en douceur qui semble se faire entre les deux interfaces : celle de Metro et le Desktop traditionnel, que les utilisateurs connaissent depuis des décennies. « Apparemment, les deux peuvent bien coexister ensemble », a estimé l'analyste de Directions. « Je ne pense pas que cela posera beaucoup de problèmes aux entreprises. Néanmoins, il faut voir comment sont traitées les stratégies de groupe. » Même dans cet état d'esprit là, il a hésité à adouber Windows 8 avant d'en savoir plus. « L'histoire qu'ils essaient de nous raconter - à savoir qu'ils ont ré-imaginé Windows - est une bonne histoire. Mais, quand je vois ces changements majeurs, je n'oublie pas que les changements sont source d'instabilité. »
Peu de temps après cette démonstration, Microsoft a distribué aux participants des tablettes Samsung avec une version preview développeurs de Windows 8. Microsoft n'a pas dit à quel moment il sortirait une version bêta de Windows 8 pour le grand public.
Illustration : Steven Sinofsky, président du groupe Windows, sur la conférence Build Windows qui se tient jusqu'au 16 septembre 2011 à Anaheim, en Californie (crédit : Microsoft)
L'achat de musique numérique décolle en France
Révolution numérique oblige, les Français ont acheté plus de contenus musicaux numériques que physiques au premier semestre 2011 qu'à la même période un an plus tôt. Selon les derniers chiffres du Syndicat National de l'édition Phonographique (Snep), le marché du numérique augmente de 22,7% quand celui du physique baisse de 12%. Ce dernier reste toutefois encore le premier mode d'achat avec 172,7 millions d'euros.
La part du numérique dans l'achat de musique ne cesse de croître, c'est un fait. En un an, elle est passée de 18,1% à 23,5%. La consommation de la musique numérique se fait principalement par abonnement (+103%), le streaming financé par la publicité (+44,7%) et le téléchargement via internet (+13,3%). A contrario, les revenus générés par la téléphonie mobile décroissent fortement (-22,2%).
En ce qui concerne les ventes physiques, les albums sont les plus vendus, malgré une baisse sensible de 7%. Les achats de singles ou de vidéos musicales s'écroulent, affichant tous les deux des baisses de plus de 40%.
Semestriels Groupe Open : Retour à la profitabilité
Les résultats du 1er semestre 2011 de Groupe Open sont conformes à son plan de marche. La SSII a totalisé un résultat opérationnel courant en hausse de 69% à 5,9 M€ (soit 4,5% du chiffre d'affaires) contre 3,5 M€ (2,6% du chiffre d'affaires) en 2010. Le résultat net des activités poursuivies marque le retour à la profitabilité avec 2,4 M€ totalisés au cours du 1er semestre 2011, contre une perte de 0,6 M€ en 2010. Les coûts de structure ont été rationalisés et le TACE (Taux d'activité congés exclus) se porte à 88,2% contre 86,9% au 1er semestre 2010. Le TJM (Taux journaliser moyen) passe aussi à 406 euros, contre 388 euros en 2010.
A l'opposé, le chiffre d'affaires de la SSII est en décroissance. Il a baissé de 3% sur la période (132 M€) en raison d'une mauvaise performance des activités internationales.
A l'étranger, le semestre a en effet été marqué par une baisse des revenus (- 31% , soit 13,8 M€,), conséquence de l'arrêt des activités d'Open en Ukraine, d'une réorganisation du groupe en Belgique et d'une restructuration en Hollande.
Un positionnement prudent en cas de crise
En France, Groupe Open se porte bien. Dans l'hexagone, le chiffre d'affaires s'est élevé à 118 M€ (+2%) et le résultat opérationnel courant a bondi de 110% pour atteindre 6,5 M€. En outre, l'acquisition de Qualitech, société de 40 consultants spécialisés dans le conseil et l'assistance à maîtrise d'ouvrage auprès des assurances et des mutuelles a permis à la SSII de se renforcer dans un domaine considéré comme stratégique. « Ces résultats sont le reflet de la dynamique de croissance observée dans l'ensemble des métiers du numérique », s'est réjoui Guy Mamou-Mani, président de Groupe Open, à l'occasion de la publication des éléments financiers. Il a ajouté qu'avec une structure stabilisée et optimisée, des indicateurs en hausse et une inflexion sur l'effectif net, la SSII pouvait aborder les prochaines années avec sérénité, et disposer d'une capacité de développement et de résistance face à un retournement de marché éventuel. « Depuis la rentrée, nous avons commencé à remarquer des signaux négatifs de la part de certains de nos clients qui évoquent des réductions de coûts ou d'effectifs », a noté le président d'Open. « Nous sommes contraints d'en tenir compte, même si nous estimons que cette méfiance n'aura pas forcément d'impact dans les entreprises du secteur. Reste que ces signaux nous conduisent à adopter un positionnement prudent, mais pas négatif. »
En guise de perspectives, Open estime que la progression du 1er semestre confortera les objectifs de son plan stratégique. La société table notamment sur une marge opérationnelle courante de 8% en 2013.
Illustration : Guy Mamou-Mani, président de Groupe Open. Crédit photo : D.R
(...)
Samsung porte plainte contre Apple en France sur des brevets 3G
Le 8 juillet dernier, Samsung a déposé plainte auprès du Tribunal de Grande Instance de Paris contre Apple pour violation de trois brevets relatifs à la téléphonie mobile dite de 3ème génération ou UMTS (Universal Mobile Telecommunication System). Un porte-parole interrogé par l'AFP précise « la plainte porte sur trois brevets technologiques, et non sur le design des tablettes » comme c'est le cas en Allemagne où un juge a interdit la commercialisation de la tablette Galaxy Tab 10.1 du constructeur coréen. Sur la plainte française, les produits Apple concernés sont l'iPhone 3G, 3GS et 4 ainsi que les deux versions de l'iPad équipées de puces 3G. Toujours selon le porte-parole, la première audience est prévue dans le courant du mois de décembre.
(...)(13/09/2011 09:54:50)Les ventes de smartphones dépassent celles des téléphones mobiles en Europe
Les livraisons de smartphones ont augmenté jusqu'à atteindre 52% des livraisons totales de téléphones portables en Europe de l'Ouest au cours du deuxième trimestre 2011, soit une croissance de 48% d'année en année (21,8 millions d'exemplaires). Les livraisons de mobiles classiques, cependant, ont chuté de 29% pour atteindre 20,4 millions d'unités.
Ce bond en avant paneuropéen est essentiellement dû à l'adoption croissante d'appareils Android et iOS. IDC avance également que les mobiles sont devenus un "marché de niche dominé par des terminaux très bas de gamme destinés aux utilisateurs qui se contentent de passer des coups de fil et recevoir des SMS". Les smartphones ont beau s'imposer, le parc téléphonique mobile d'Europe de l'Ouest n'en est pas moins sur le déclin : -3% d'une année sur l'autre, pour atteindre 42,2 millions d'unités.
L'économie morose impacte les ventes de terminaux
Francisco Jeronimo, spécialiste des mobiles chez IDC, attribue cette baisse à plusieurs facteurs: la conjecture économique dans la zone euro et "le déclin soudain de Nokia, que les résultats des autres fabricants n'ont pas totalement compensé, ce qui pourrait indiquer que les inconditionnels de Symbian attendent que Nokia lance ses mobiles Windows pour renouveler leurs appareils". "Enfin, ajoute-t-il, les opérateurs se sont attachés à épurer leurs stocks en prévision de l'arrivée de nouveautés au troisième trimestre, comme l'iPhone 5 d'Apple et les Windows Phones de HTC, entre autres".
Samsung était le numéro deux européen pour le deuxième trimestre 2011, avec 33% de parts de marché, suivi de Nokia (21%), Apple (11%), HTC (7%) et Research In Motion (7%). Une étude de l'expert taïwanais du DigiTimes Research datée du 6 septembre prévoyait qu'Apple surpassera Nokia en 2011 pour devenir le plus grand fabricant de smartphones du monde.
(...)(13/09/2011 09:56:25)Deutsche Telekom prépare ses prochains services connectés
Dans son forum T-Gallery, sorte de show-room sur les usages connectés de demain, Deutsche Telekom présente différents prototypes conçus avec des partenaires. Ils illustrent des solutions et des services à exploiter, à la maison et au bureau, ou en se déplaçant. Certains sont déjà disponibles comme DeutschlandLAN, l'offre de téléphonie unifiée sur IP pour PME. D'autres ne le seront pas avant deux ou trois ans telle l'interface interactive mêlant reconnaissance vocale personnalisée et gestuelle pour sélectionner une vidéo à la demande. D'autres sont plus inattendus. Ainsi, cette porte de réfrigérateur qui joue les panneau d'affichage en recevant les SMS de la famille. Sa surface invite aussi les enfants au dessin.
L'espace d'exposition T-Gallery a été inauguré en février 2010 à Bonn, au siège social de l'opérateur de télécommunications allemand. S'il n'est pas ouvert au public, il reçoit néanmoins quelques milliers de visiteurs chaque année, concepteurs, responsables produits, chercheurs ou clients, voire concurrents. Une petite équipe de dix personnes s'y est investie, issues de différentes entités du groupe allemand, à laquelle se sont joints seize partenaires. Ces derniers ont apporté leur contribution sur des technologies telles que les fonctions de contrôle par gestes, la reconnaissance intuitive de la voix, la recherche sémantique, ou encore l'utilisation de matériaux novateurs : plastique qui s'auto-régénère, laque à base d'eau, cuir injectable, feuille électroluminescente qui peut évoluer vers un affichage flexible.
Ecran panoramique et vidéoconférence
Deutsche Telekom pousse ses pions vers des marchés pouvant générer de nouvelles sources de revenus. Il tire parti de l'infrastructure de réseau qu'il a déployée et des capacités de traitement, de stockage et de diffusion du cloud computing. Dans sa ligne de mire : la maison reliée au cloud, la voiture connectée, un meilleur contrôle de la consommation d'énergie grâce à des compteurs intelligents, la e-santé et la distribution de contenus multimédias.
La T-Gallery s'ouvre sur un espace bordé d'un écran panoramique où défilent des milliers d'images figurant autant de contenus multimédias (films, morceaux de musique, photos...). Deutsche Telekom montre comment faciliter, à partir d'un terminal mobile ou d'une autre interface, la gestion des fichiers stockés en ligne ou des services numériques proposés à la demande. On contrôle à distance sa set top box pour enregistrer une émission. Des services qui tablent sur la capacité d'accéder à tout moment à une connexion haut débit.
Au fil de la T-Gallery, on découvre une vitre murale, support de vidéoconférence, qui affiche en regard un agenda partagé et des fichiers. Ces derniers sont ramenés par les participants depuis le cloud via leurs terminaux mobiles respectifs. Chacun rejoint la discussion par le canal qu'il choisit, Skype ou autre. « C'est le genre de services que nous voulons proposer sur notre cloud », explique l'opérateur.
Suivre sa courbe de poids
A l'espace « e-health », divers équipements permettent de surveiller et de repérer des anomalies dans un état de santé via des capteurs adaptés : détecter une chute, suivre une grossesse à risque, une courbe de poids (la balance transmet l'information au smartphone par bluetooth) ou le taux de sucre d'une personne diabétique. Au passage, les données peuvent être stockées sur un dossier médical dans le cloud.
Pour les applications de sécurité, Deutsche Telekom dispose, avec le Simko (un modèle HTC) d'un smartphone équipé d'un dispositif de chiffrement. L'opérateur travaille aussi sur des solutions de paiement mobile qui arriveront l'an prochain. La technologie NFC (near field communication) peut aussi servir à ouvrir la porte de sa maison ou à démarrer un véhicule de location avec la clé électronique adressée sur le téléphone. Dans le train, l'accès en libre service à un écran, flanqué d'un socle pour recevoir un smartphone, connecte le possesseur du terminal à ses données dans le cloud.
Un certain nombre de ces services sont d'abord destinés au marché allemand. Mais certains devraient être aussi disponibles dans d'autres pays.
Illustration : écran panoramique de la T-Gallery (crédit : Deutsche Telekom)
HP créé une division sur la sécurité regroupant ses différentes acquisitions
L'heure est à la consolidation des différentes acquisitions en matière de sécurité pour HP. Ce dernier a en effet décidé de regrouper les solutions de Fortify, ArcSight et Tipping Point, issu du rachat de 3Com, au sein d'une même division baptisée ESP (Entreprise Security Product). Elle sera dirigée par Tom Reilly, ancien PDG d'ArcSight et la partie opérationnelle sera assurée par John M Jack, ex-PDG de Fortify.
Philippe Roux, responsable marketing solutions d'entreprises chez HP explique : « nous passons de l'âge de pierre à l'âge de fer en consolidant nos produits de sécurité et nous les adaptons à la stratégie de l'entreprise instant-on ». Cette dernière comprend aussi bien la protection des machines choisies par les collaborateurs, au développement des réseaux sociaux, mais aussi à l'utilisation du cloud pour des besoins spécifiques et chroniques. « La gestion du risque se fait de manière continue et par conséquent nous nous adaptons à cela » précise Gael Barrez, responsable marketing produit chez Fortify France.
Une intégration en douceur
Du côté des produits, il ne faut pas s'attendre à une révolution. Il n'y aura pas pour l'instant « de changement de nom sur les différentes solutions » indique Philippe Roux. Seul prémisse de cette unification, la plateforme HP Security Intelligence and Risk Management, qui se veut une console unique de gestion de risque et de défense adaptative. Elle permet d'assurer « la sécurité à 360° » ajoute Gael Barrez, en référence au produit Fortify 360. Cette plateforme se reposera sur l'expertise du Digital Vaccine Labs ou DVLabs d'HP qui recense les menaces informatiques.
Au sein de cette plateforme, on retrouvera plusieurs solutions que HP a fait évoluer. Ainsi, ArcSight Express arrive en version 3, fournissant des capacités de corrélation, de gestion de log et de surveillance des utilisateurs. La suite Fortify Software Security Center, solution de test de la sécurité applicative se met au « on demand » pour gérer un volume de plus en plus important d'applications.
Trading algorithmique : Des robots traders prêts à supplanter l'homme
« Au Royaume-Uni, environ un tiers des transactions sont confiées à des ordinateurs qui exécutent des commandes définies par des algorithmes complexes, » fait valoir l'enquête Foresight, réalisée pour le gouvernement britannique, dans un document de travail publié avant le week-end. Néanmoins, cette proportion est significativement inférieure à celle observée des États-Unis, où les trois quarts des échanges d'actions sont exécutés par des ordinateurs. Londres reste aujourd'hui encore la principale place financière en Europe, loin devant Paris et Francfort. Les mutations au London Stock Exchange sont donc susceptibles d'influencer toutes les bourses en Europe comme l'a fait le « Big Bang » en 1986.
L'étude Foresight, menée par Dame Clara Furse, ancien directeur général de la Bourse de Londres, le London Stock Exchange, fait valoir que le trading algorithmique a des avantages, mais présente aussi des risques importants. Selon le rapport, il n'existe pas de « preuve directe » que ce type de trading accroit en lui-même la volatilité des marchés. Mais dans des circonstances particulières, peut se produire une série d'événements ayant des « interactions et des effets non souhaités » et susceptibles de causer de graves dommages.
Des effets secondaires imprévisibles
Parmi ces évènements, il y a les boucles de rétroaction à effet de renforcement, où de petits changements, résultant peut-être de retards dans l'acheminement des données ou de la prise en compte de nouveaux événements, provoquent un retour sur eux-mêmes et entraînent un changement beaucoup plus grand, qui va à nouveau agir sur lui-même. Un autre événement, la normalisation de la déviance, est plus psychologique : des événements inattendus et risqués sont perçus comme de plus en plus normaux, jusqu'à ce que le krach boursier se produise. Bien que limité en capital, le trading algorithmique repose sur des systèmes à ultrafaible latence - installés très prés des bourses - , et présente des risques en terme de liquidité. De plus, du fait d'une meilleure prévisibilité des flux d'ordres, il expose également le marché à des risques de manipulation.
L'étude reconnaît néanmoins que, grâce à ce mode de négociation électronique, la liquidité s'est améliorée, les coûts de transaction sont plus faibles, et l'efficacité du marché est généralement meilleure. Le document explique aussi que les progrès technologiques dans le domaine de l'extraction des informations vont générer plus de demandes pour le trading haute fréquence, mais l'augmentation du nombre d'acteurs va en limiter la rentabilité. En outre, « les systèmes sont de plus en plus «intelligents», et ne favorisent pas la nécessité du développement humain. « Les futurs robots traders seront capables de s'adapter et d'apprendre et pourront se passer en grande partie de l'homme, » indique le rapport. « Dans l'avenir, sur les grandes places financières, on n'aura besoin de beaucoup moins de traders « humains ». »
Mieux réglementer ces pratiques
Le professeur Sir John Beddington, conseiller scientifique pour le gouvernement, écrit dans l'introduction du document: « Alors que la prévalence du trading électronique n'est pas contestée, il existe des points de vue divers quant aux risques et aux avantages qu'il apporte aujourd'hui, et sur la manière dont il pourrait se développer à l'avenir. Mieux comprendre ces enjeux est essentiel, car ils affectent la bonne marche des services financiers et des économies toujours plus vastes, servies par ces systèmes. Les changements, de plus en plus rapides, dans le fonctionnement des marchés financiers, signifient que, dans ce domaine, la prospective est essentielle, d'autant plus s'il devient nécessaire de mettre en place un cadre réglementaire conséquent. »
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