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(12/09/2011 15:44:39)
Broadcom s'offre NetLogic, un spécialiste des composants radio
Le fabricant de semi-conducteurs pour équipements réseaux Broadcom vient d'annoncer qu'il avait racheté son concurrent NetLogic Microsystems pour 3,7 milliards de dollars. Cette acquisition permettra à Broadcom d'étoffer sa ligne de composants radio pour stations de base sans fil. Les composants de Broadcom sont également présents dans les smartphones, les récepteurs GPS et les modules WiFi.
Le rachat de NetLogic par Broadcom constitue la plus importante des récentes acquisitions réalisées par le fabricant. En mai 2011, Broadcom s'était offert SC Square, un éditeur israélien de logiciels de sécurité, pour 41,9 millions de dollars, tandis qu'en octobre, l'américain avait déboursé 316 millions de dollars pour pouvoir s'emparer de Beceem, un fabricant de puces sans fil 4 G.
Broadcom a également indiqué qu'il s'attendait désormais à ce que son chiffre d'affaires pour le troisième trimestre se situe dans le milieu de la fourchette de ses prévisions pour atteindre entre 1,9 milliards et 2 milliards de dollars.
(...)
Affaire TomorrowNow : SAP plaide coupable pour négocier sa sanction au pénal
Selon les documents déposés à la Cour de Californie du Nord, l'ancienne filiale de SAP TomorrowNow (dissoute en octobre 2008) va plaider coupable face aux 12 accusations pénales déposées par le ministère américain de la Justice.
L'avocat de l'éditeur allemand indique : « TomorrowNow [NDLR de facto SAP] accepte de payer pour les onze chefs d'accusation relatifs à l'accès non autorisé à un ordinateur protégé dans l'intention de frauder et obtenir quelque chose de valeur ». La société plaide également coupable sur l'accusation de violation pénale du droit d'auteur. Un accord a été trouvé avec le département de Justice, mais la sanction contre SAP n'est pas claire. En effet, il est indiqué dans un document que « Les Etats-Unis va déposer une copie scellée séparément à la plaidoirie de l'entente devant la Cour ». La décision finale sera rendue lors d'une audience le 14 septembre prochain.
Un satisfecit sur fonds d'appel au civil
« Nous sommes très heureux que le ministère de la Justice ait porté des accusations pénales contre SAP pour leur vol généralisé et systématique de la propriété intellectuelle d'Oracle » a déclaré le porte-parole d'Oracle Deborah Heller dans un communiqué de presse. Du côté de SAP, un porte-parole de la société explique « nous nous réjouissons de la conclusion juste et définitif de cette affaire ».
Les poursuites pénales sont très rares et font suite au long procès entre Oracle et SAP. Le spécialiste des bases de données a poursuivi SAP en 2007, alléguant que son ancienne filiale, TomorrowNow, avait volé des applications et des mises à jour sur son site pour proposer aux clients d'Oracle un support moins onéreux. En novembre 2010, un jury avait condamné SAP à verser 1,3 milliards de dollars de dommages et intérêts. SAP a contesté ce montant en février dernier et le 1er septembre, un juge fédéral a annulé l'amende en l'estimant excessive et souhaite réduire la sanction à 272 millions de dollars. Oracle peut contester ce jugement et demander la tenue d'un autre procès.
HP se dit confiant sur l'avenir du marché de l'impression
HP s'est déclaré optimiste sur les perspectives du marché de l'impression. « L'activité imagerie et Impression du groupe, qui gagne en parts de marché dans chacun de ses secteurs, devrait de nouveau progresser » , a déclaré Vyomesh Joshi, vice-président de la division imagerie et impression d'HP (IPG), à l'occasion d'une conférence mondiale qui a eu lieu Shanghai, le 8 septembre dernier. Le dirigeant a beaucoup insisté sur l'optimisme, l'innovation et la croissance des activités imagerie et systèmes d'impression, au cours de deux heures de présentation où il a présenté la stratégie de l'entreprise et annoncé de nouveaux produits.
Orientation cloud, PME et éducation
« Nous avons doublé les profits au cours des dix dernières années », a-t-il souligné lors de cette première manifestation mondiale sur l'impression. Il a ajouté que l'adoption de technologies d'impression dans le cloud et connectées au web avait gagné le grand public, avec plus de 10 millions d'imprimantes vendues dans le monde, et que l'activité du marché de l'impression était particulièrement soutenue en Asie-Pacifique et au Japon, régions où le chiffre d'affaires avait enregistré une croissance à deux chiffres.
Lorsqu'il a abordé le thème de l'exploitation de nouvelles technologies telles que le cloud computing et la mobilité, Vyomesh Joshi a déclaré «nous sommes sur le point d'une renaissance ». Il a rappelé que l'innovation était au coeur de l'activité impression d'HP, dont le volume d'affaires se montait à 26 milliards de dollars, et que le constructeur détenait pas moins de 14 714 brevets.
Décrivant la stratégie clé de l'entreprise en termes d'innovation, Vyomesh Joshi a dégagé trois tendances clés: la fourniture de services cloud et connectés au web pour le grand public et pour les entreprises, la création d'outils permettant aux PME de gérer efficacement l'impression de leurs contenus et enfin le développement de services innovants pour des secteurs clés comme celui de l'éducation.
Illustration : Vyomesh Joshi, vice-président de la division imagerie et impression d'HP. Crédit photo : HP
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Android/Java : Un juge recommande la médiation entre Larry Ellison et Larry Page
Le juge en charge de l'affaire Oracle/Google sur la violation de brevets Java dans Android préfère que les deux PDG s'entendent plutôt que leurs représentants. Cette demande signifie que le juge n'était pas d'accord avec la suggestion initiale d'Oracle d'envoyer sa présidente, Safra Catz et celle de Google de dépêcher Andy Rubin, responsable de l'activité mobile, pour assurer cette médiation judiciaire.
Cette recommandation de William Alsup fait suite à la protestation d'Oracle concernant la volonté de Google de faire intervenir Andy Rubin. La firme de Redwood « croit que les perspectives d'une médiation réussie seraient renforcées si Google choisissait un représentant de l'exécutif, qui soit un supérieur de M. Rubin, l'architecte de la stratégie de Google sur Android » et d'ajouter dans sa réponse « c'est bien la stratégie qui est au coeur de cette affaire ». Oracle constate aussi qu'Andy Rubin a représenté Google dans le passé et que les médiations ont échoué.
Le juge pousse pour une discussion au plus haut niveau
William Alsup a proposé cette médiation il y a deux semaines et a demandé aux entreprises de lui soumettre des personnes de haut niveau pour les représenter. Celui-ci dans son ordonnance propose à Larry Ellison et Larry Page d'assister en personne à la médiation. Il appartient néanmoins à un autre magistrat en charge de la médiation, Paul Singh Grewal, de décider quelles personnes seront appelées.
Les séances de médiation pourraient avoir lieu ce mois-ci, étant donné que le procès est prévu le 31 octobre prochain, conclut William Aslup dans sa recommandation.
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Le marché des systèmes embarqués s'annonce florissant
Selon un récent rapport de l'institut IDC, intitulé «Systèmes intelligents : La prochaine grande opportunité», le marché des systèmes embarqués se développe rapidement, avec plus de 1,8 milliard d'unités et plus de 1 000 milliard de dollars de revenus aujourd'hui. En 2015, le secteur va doubler pour atteindre près de 4 milliards d'unités et plus de 2 000 milliards de dollars de recettes. Au total, les systèmes embarqués nécessiteront 14,5 milliards de microprocesseurs en 2015.
Ces résultats reflètent l'évolution des systèmes embarqués, qui sont en passe de faire de «l'Internet des objets» une réalité. Selon le rapport d'IDC, cette évolution se poursuivra de manière accélérée après 2015. En effet, l'écosystème constitué par le hardware, le software et les services sera alors à même de produire des systèmes hautement intelligents grâce à de plus hauts niveaux de performance, des formes plus perfectionnées de connectivité, ainsi qu'une base toujours plus grande d'applications et de données basées sur le cloud.
L'internet des objets - une réalité grâce au cloudSelon Mario Morales, vice-président de la recherche sur les semi-conducteurs chez IDC «Les applications basées sur le cloud et des capacités d'analyse toujours plus poussées permettront d'extraire des données de grande valeur à partir des données utilisateurs».
Dixit Kevin Dallas, responsable des services embarqués Windows chez Microsoft, «le cloud est le lien essential qui permettra à l'internet des objets de devenir réalité». Même discours chez Intel, où Ton Steenman, vice-président en charge des communications embarquées, note que «la croissance des systèmes intelligents signale l'émergence d'une nouvelle vague de solutions embarquées intelligentes et interconnectées, avec des milliards d'appareils et d'objets qui se connecteront sur le web tous les jours».
Crédit photo : D.R.
Bouygues modernise son système de gestion avec Qualiac
Créé en 1952, Bouygues est un groupe très diversifié, présent dans le BTP (Bouygues Construction, Bouygues Immobilier et Colas), les télécoms (Bouygues Telecom) et les médias (TF1...). Le groupe disposait de trois outils maison pour gérer la comptabilité, les engagements et le contrôle budgétaire. Ces outils étaient devenus obsolètes et Bouygues souhaitait opter pour un progiciel plus fiable mais parfaitement adapté à des besoins précis. Si la technique devait évoluer, les procédures acquises devaient, elles, rester autant que possible inchangées.
Le produit devait couvrir les besoins d'une dizaine de comptables, de deux contrôleurs de gestion, d'une quarantaine d'utilisateurs, d'une cinquantaine d'utilisateurs des données de contrôle budgétaire, d'une cinquantaine de gestionnaires de comptes, de 80 approbateurs... 4 sites et 25 sociétés étaient concernés par la refonte. En lançant l'appel d'offres en juin 2010, le groupe rédige un cahier d'interrogation des éditeurs comportant 400 questions. Bouygues a également été très sensible à la question de la sécurité des données.
Une enquête in situ et une maquette préparatoire
Intéressés par l'approche et l'ergonomie du PGI Qualiac RIA Web 2.0, les responsables du groupe Bouygues ont voulu rencontrer des clients de l'éditeur Qualiac en phase d'implémentation. Satisfaits, ils ont alors fait créer une maquette qui a été testée par des utilisateurs finaux après une journée de formation. En janvier 2011, le groupe choisit définitivement cette solution. Le déploiement a eu lieu en mars.
Les interfaces homme-machine sont conçues en interne au groupe Bouygues avec l'assistance de l'éditeur, incluse dans la licence. Après la période de test et de paramétrage, les comptes seront publiés pour de bon avec le nouvel outil à compter de l'exercice 2012.
L'extension du périmètre confié à Qualiac est envisagée par Bouygues.
Le coût du projet n'a pas été communiqué.
Illustration: Siège de Bouygues
Crédit Photo : ETDE
(...)(12/09/2011 10:57:02)Le middleware d'Oracle s'épanouit dans le cloud privé
Il y a un an, Oracle annonçait Exalogic Elastic Cloud. Cette solution associe étroitement ses logiciels middleware avec une architecture matérielle maison (basée sur des serveurs Sun), adaptée aux projets de cloud privé ou public. Plus généralement, elle fournit une infrastructure pour consolider les systèmes d'information des entreprises par sa capacité à regrouper des centaines ou des milliers d'applications Java et non-Java. L'offre a été lancée en France cette semaine, à Paris.
L'option cloud privé est assez populaire en Europe, a relevé à cette occasion Andrew Sutherland (en photo), senior vice-président Fusion Middleware, chez Oracle Europe. Pour lui, il y a bien plus à gagner que la virtualisation de l'environnement et la réduction des coûts opérationnels en allant vers ces infrastructures. Disposer de davantage d'élasticité pour proposer des applications à la demande constitue un autre objectif. « Nous avons noté quatre changements significatifs sur la feuille de route cloud des entreprises. Le premier porte sur la structuration et l'allocation des ressources IT, pour pouvoir construire des applications beaucoup plus rapidement », a-t-il exposé. Il faut ensuite améliorer le développement d'applications et mieux gérer ses processus métiers clés. Le troisième changement passe par l'installation d'interfaces favorisant la collaboration. Enfin, le quatrième porte sur l'utilisation de standards de sécurité au sein du cloud et dans la gestion des ressources.
Une Commission Middleware à l'AUFO
Autant de points sur lesquels l'offre Fusion Middleware d'Oracle apporte des réponses, a souligné Andrew Sutherland. Cette famille de produits, dont le socle repose sur le serveur d'applications WebLogic, récupéré de BEA Systems, compte aussi Coherence, une solution de gestion en grille de la mémoire, à mettre à profit en cas de montées en charge des applications critiques. On y trouve également une suite de gouvernance SOA pour construire un catalogue de services réutilisables, des logiciels de développement, des outils de gestion des identités, d'intégration des données et une solution de BPM (gestion des processus métiers). Parmi les composantes de Fusion Middleware figurent enfin des applications : Business Intelligence, gestion de contenus, solutions de portail et fonctions de collaboration avec la suite WebCenter.
Une offre à multiple facettes à laquelle l'association des utilisateurs francophones d'Oracle, l'AUFO, a décidé de consacrer une Commission, actuellement en cours de création. C'est Blaise Rogations, directeur de projet chez Alcatel Lucent, qui va la piloter. La première réunion est prévue pour le 3 novembre prochain, à Paris.
A la DGAC, le portail vide la messagerie des pièces jointes
La journée consacrée par Oracle à Fusion Middleware a aussi donné lieu à quatre témoignages d'entreprises dont deux portant sur la suite collaborative WebCenter. Jean-Pierre Debenoist, sous-directeur de la SDSIM à la DGAC (Direction générale de l'Aviation civile), a expliqué comment, à la suite du projet de portail mis en place il y a un an, il considérait être passé de la gestion de dossiers techniques à la conduite de changement. Avec ses 11 500 agents, la DGAC comporte trois directions métiers et conserve une culture par silos assez forte. Le portail représentait un défi technique pour l'intégration d'applications car le parc est très hétérogène. « Le portail, c'est l'aspirateur d'applications », résume de façon imagée Jean-Pierre Debenoist. L'accès s'y fait de façon personnalisé et personnalisable.
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« Nous avions à la DGAC beaucoup de réseaux, souvent informels. Désormais, lorsqu'il faut créer une communauté, c'est la DSI qui la met en route et qui reste membre de fait. » Le portail donne accès à de nombreux documents, grâce à la brique ECM ajoutée. « C'est une valorisation de notre patrimoine de connaissances », explique le responsable IT. Il présente aussi l'intérêt de rendre les flux RSS accessibles à tous, chaque manager se chargeant de vérifier les abonnements. « Cela permet de donner un degré de liberté tout en restant dans un cadre en termes de communication. Cela nous a permis de centraliser. »
Parmi les effets intéressants qui n'avaient pas été prévus, la DSI constate que la messagerie se vide de toutes les pièces jointes qui posaient tant de problèmes de stockage. « Nous renvoyons sur le portail, explique le sous-directeur de la SDSIM. Nous n'avons pas voulu imposer l'outil, mais le rendre incontournable. »
Interrogé sur le choix d'Oracle, Jean-Pierre Debenoist dit l'avoir fait d'abord par souci de cohérence. « On sait que lorsque l'on ajoutera une brique, elle pourra rentrer dans le mur. » Il ajoute que ce choix correspondait aussi aux besoins de sécurité qui avaient été définis. « Nous disposons par ailleurs d'un support garanti dans la durée. Lorsque l'on analyse le coût complet, oui, la licence est plus chère, mais il y a la pérennité. Cela me permet aussi de créer des pôles de compétences et de limiter les interventions extérieures par rapport à des solutions en Open Source. Il y a moins de coûts d'intégration ».
WebCenter en PME pour un intranet multicanal
Pour un autre secteur d'activité, celui des mutuelles, un représentant de Thelem-Assurances (360 collaborateurs, 254 M€ de chiffre d'affaires, 419 000 sociétaires) a présenté un projet d'intranet multi-canal également basé sur WebCenter. « Pour proposer davantage de services à nos clients, nous nous appuyons sur un réseau de partenaires qui impose au système d'information d'être très agile pour les échanges », a expliqué Lionel Machado, responsable du département Etudes et Projets de la société. « Nous venions du mainframe. Nous n'avions pas d'expert Java. Soit nous décidions de développer un socle technologique, soit nous faisions le choix de construire au-dessus d'une solution. » Une dizaine de portails devrait être atteinte en deux ans.
L'entreprise avait besoin d'une solution robuste qui supporte la charge, qui soit reconnue sur le marché et pérenne, récapitule Lionel Machado en rappelant qu'Oracle a fait le choix de conserver les technologies qu'il avait acquises. « Nous avons retenu l'option de mutualiser au maximum les compétences. Désormais, nous pouvons poursuivre nos projets autour de l'e-commerce et des développements Internet et y répondre avec une seule équipe. Avec quelques licences, nous arrivons largement à tenir la charge et les montées de framework sont assez faciles à faire. »
RecapIT : iPhone 5 en production, Vol des certificats SSL revendiqué et HP lance son cloud public
Nous ne sommes qu'au mois de septembre, mais les pensées des consommateurs IT sont tournées vers le mois d'octobre avec le probable lancement de l'iPhone 5 d'Apple. La production est effective et un opérateur allemand fait déjà des pré-réservations. Cet engouement devrait renforcer encore la part de marché d'iOS dans le monde, même si des constructeurs comme HTC attaque la firme de Cupertino en utilisant des brevets issus du rachat de Motorola par Google. Ce dernier a toujours maille à partir avec Oracle qui a apporté des preuves que la firme de Moutain View voulait co-développer Android avec Sun en échange de Java. N'oublions pas Windows Phone 7 où des développeurs indépendants expliquent leur choix de cet OS et le PDG de Nvidia évoque l'idée que les applications développées sous l'OS mobile pourraient fonctionner sous Windows 8.
Le vol de certificats SSL revendiqué
Le feuilleton des certificats SLL a continué cette semaine. Si l'Iran était la cible du vol des certificats de la société néerlandais DigiNotar, un jeune iranien de 21 ans, ComodoHacker a revendiqué cet exploit qu'il avait déjà réalisé au mois de mars dernier. Microsoft a annoncé la révocation de l'ensemble des certificats frauduleux pour ces différents OS et navigateurs. Certains analystes s'étonnent que les éditeurs d'OS mobile n'aient pas encore mis à jour leur produit. Surtout que le hacker a indiqué détenir l'accès aux comptes de 4 autres autorités de certifications dont GlobalSign qui a été mise sous surveillance.
Rachats, licenciement brutal et explication de texte
Sur le plan économique, la semaine a été marquée par le licenciement par téléphone de Carol Bartz, la directrice de Yahoo. La dame n'a pas apprécié la méthode et l'a fait savoir avec des mots bien à elle « le conseil d'administration m'a entubé ». De son côté, Gérald Karsenty, PDG d'HP tente de justifier la stratégie de Leo Apotheker dévoilée à la fin du mois d'août. Le constructeur a annoncé cette semaine le lancement de la version beta de son cloud public.
Côté rachat, on notera l'acquisition d'Hemisphere Right, spécialiste de la visualisation en 3D par SAP et du BlueArc par Hitachi Data Systems dans le domaine du stockage. Enfin, Sopra étoffe son activité informatique bancaire en rachetant Delta, éditeur de progiciel financier.
AMD livre ses puces 16 coeurs Opteron 6200 pour serveurs
AMD a indiqué cette semaine qu'elle a commencer à livrer les premiers exemplaires de ses puces Opteron 6200 16 coeurs pour serveurs. Une étape clef pour l'entreprise qui tente d'inverser ses récents revers sur le marché des serveurs.
Connus sous le nom de code Interlagos, les processeurs Opteron 16 coeurs seront disponibles en volume au quatrième trimestre a déclaré AMD dans un communiqué. Selon Dean McCarron, analyste chez Mercury Research, les premiers serveurs équipés de ces composants seront livrés peu après.
De plus amples détails sur la puce, tels que les vitesses d'horloge et la consommation d'énergie, seront détaillées au quatrième trimestre, même si on peut déjà indiquer certaines petites choses. Les châssis Proliant G7 de HP pourront par exemple accueillir sans grande modification (mise à jour du bios) des Opteron 6200 cadencés à 2,6 GHZ (3,66 GHz en mode TurboCore), en lieu et place des Opteron 6100. Une moitié des coeurs seulement sera activée pour atteindre ce plafond (+ 1 GHz). Avec tous les coeurs activés, l'overclocking constructeur ne pourra pas dépasser 500 MHz. L'enveloppe thermique des Opteron 6200 devrait rester proche de celle des 6100 pour utiliser le même système de refroidissement dans le châssis G7. Les prochains modèles Proliant G8 ne sont pas attendus avant le printemps 2012 chez HP.
Mémoire DDR3 à 1 600 MHz
Gravées en 32 nm, les puces Opteron 6200 sont basées sur la micro architecture Bulldozer. AMD a déclaré que les processeurs de la famille Bulldozer seront jusqu'à 35 % plus rapide et supporteront plus de mémoire que les actuels Opteron 6100 (DDR3 à 1 600 MHz contre 1 333 MHz pour Magny-Cours). Exploitant 4 canaux mémoire et 2 Mo de mémoire cache, le design Bulldozer mêle unités en virgule flottante et des noyaux CPU pour exécuter plus d'opérations par cycle d'horloge tout en consommant moins d'énergie. Ces puces seront disponibles en 8, 12 et 16 coeurs de 2 à 3 GHz ( de 0,8 à 1,3 volt). Les versions 8 coeurs auront bien sûr droit aux fréquences les plus élevées.
Si une version 20 coeurs de cette puce est attendue fin 2012, AMD devrait également lancer une version d'entrée de gamme l'Opteron 4200 (Valencia), mono et biprocesseur (6/8 coeurs) avec deux canaux mémoire seulement. Deux puces Valencia réunies sur une même plaquette constituent en fait un Opteron 6200. Dell et HP devraient proposer des serveurs équipés de puces Opteron 4200 début 2012.
Au deuxième trimestre de cette année, AMD ne possédait que 5,5% du marché des processeurs pour serveur, tandis qu'Intel détenait 94,5 % selon IDC. Fin aout, AMD a fini par nommer un nouveau PDG, Rory Read, et les analystes ont indiqué que sa première priorité devait être de stimuler l'activité de sa firme sur le marché à forte valeur des serveurs.
Crédit photo AMD : Deux modules Valencia formant une puce Opteron 6200.
Sopra s'offre l'éditeur de logiciels financiers Delta Informatique
Comme son PDG Pierre Pasquier l'avait laissé entendre, la SSII Sopra Group se renforce dans l'informatique bancaire. Cette stratégie a abouti au rachat de Delta Informatique, un éditeur de logiciels financiers, basé à Tours, qui a réalisé 33,4 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010 pour un résultat net de 3,74 ME. Le groupe commercialise Delta-Bank, un progiciel de gestion intégré destiné aux banques de détail. Il dispose d'une forte implantation à l'international, en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient.
Delta Informatique sera intégré à Evolan, le pôle d'édition de solutions bancaires de Sopra. L'opération sera effective au 1er octobre prochain. Sopra réalise le quart de son chiffre d'affaires (1 169 milliard d'euros) dans la banque.
Illustration : Crédit photo : Delta Informatique
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