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(14/09/2011 14:44:20)
L'Ecole Centrale Paris développe son Mastère dédié à la gestion des achats
(MAJ) L'Ecole Centrale Paris s'est associée à BravoSolution, un éditeur de solutions de gestion de la chaîne logistique, dans le cadre d'un Mastère spécialisé dans le domaine de la gestion des achats(supply management). Intitulée « Purchasing Manager in Technology and Industry », cette formation est entièrement dispensée en anglais, Les cours s'étalent sur une durée d'à peu près douze mois (7 mois de cours + 4/6 mois de stage). Ils s'articulent autour de 18 modules couvrant l'ensemble des dimensions stratégiques et opérationnelles des services liés à la gestion des achats : marketing et veille industrielle, stratégies achats, gestions de projets d'achats industriels, gestion de la chaîne logistique, appel d'offres et négociations, coût complet de possession, gestion des contrat. Les systèmes d'informations (utilisation des outils e-achats comme leviers d'amélioration de la performance...) figurent également au menu.
Des conférences animées par des consultants
Le contenu pédagogique comprend également des conférences et des projets ainsi qu'une mission en entreprise. Il sera étayé par des interventions de consultants de BravoSolution qu apporteront leurs connaissances des leviers des achats complexes et livreront leur vision de l'évolution des systèmes d'informations liés aux achats.
BravoSolution intervient depuis plus de dix ans auprès de grands comptes, en France et également à l'international, en délivrant des prestations de conseil et en déployant des solutions de supply management. Ce groupe de 460 collaborateurs possède 12 bureaux dans 9 pays, en Allemagne, Chine, Espagne, Etats-Unis, France, Italie, Mexique, Pays-
Bas et Royaume-Uni.
Fondée en 1829, L'École Centrale Paris, forme, depuis sa création, des ingénieurs généralistes de haut niveau, L'établissement regroupe 2 100 étudiants (1 400 élèves ingénieurs, 130 Mastères recherche, 250 Mastères spécialisés, et 225 doctorants), 180 enseignants permanents et 1 300 vacataires.
Illustration : le campus de l'Ecole Centrale Paris. Crédit photo : Centrale Paris
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Indicateur Apec : + 64% pour les offres de cadres IT depuis un an
La période estivale n'a pas été pénalisante pour le marché de l'emploi des cadres. Dans cette catégorie, le nombre total des offres d'emploi a progressé de 71% en août 2011 par rapport à août 2010 pour atteindre 42 200 annonces. Sur ce total, un peu plus de 11 500 offres concernaient des fonctions d'informaticiens (soit 27,4%). Dans l'IT, la hausse du nombre de propositions a atteint 48% par rapport août 2010 et à 64% sur douze mois.
Près de 17 500 propositions pour la fonction web
Une fois encore, c'est la filière web, sites et portails Internet qui enregistre la plus forte croissance (+123%) avec 1 545 propositions déposées en août dernier pour un total de 17 498 annonces cumulées sur douze mois. La demande en directeurs des systèmes d'information progresse, elle aussi, fortement (+108%) et totalise 3 908 postes. Les annonces réservées à la catégorie Maîtrise d'ouvrage et fonctionnel ont elles aussi augmenté de 87% en un an pour comptabiliser 15 000 postes. Suivent les Systèmes, réseaux, et données (+74%, 26 779 propositions ), l'informatique industrielle (+54%, 16 700 offres), puis l' exploitation et la maintenance (+49%, 7 249 postes).
Avec 3 877 offres confiées à l'Apec au cours du seul mois d'août et 50 817 propositions depuis un an (+ 44%), la catégorie Informatique de gestion reste celle qui rassemble le plus grand nombre de postes.
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Hans Schenk devient DSI adjoint de Suez Environnement
Suez Environnement a annoncé le lundi 12 septembre que le DSI de la Lyonnaise des Eaux, Hans Schenk, était promu DSI adjoint au niveau branche tout en conservant ses fonctions actuelles. Cette évolution l'amène à superviser les infrastructures informatiques dans une logique de mutualisation entre les différentes filiales de la branche « environnement » du groupe GDF Suez. Il participera également à l'élaboration du schéma directeur groupe. La refonte du système de gestion de la clientèle de la Lyonnaise des Eaux reste entre ses mains.
Hans Schenk a débuté sa carrière chez Shell aux Pays-Bas. Dès 1999, il entre au sein du groupe Suez Environnement, d'abord chez Ondeo Services puis, en 2002, chez United Waters (Etats-Unis) où il devient à la fois DSI et directeur du service clients. Il est DSI de la Lyonnaise des Eaux depuis 2005. (...)
Etude Apec : En SSII, les salaires à l'embauche plafonnent
En 2010, la rémunération moyenne à l'embauche des informaticiens dans les SSII s'est élevée à 36 000 euros par an en 2010. C'est ce que révèle l'étude annuelle sur les salaires des cadres publiée aujourd'hui par l'Apec. Le niveau de salaire moyen n'a donc enregistré qu'une légère progression comparé à 2009 (+ 1 000 euros). Il est inférieur à celui observé chez les cadres hors SSII qui se monte à 37 000 euros. La médiane se situe à 35 000 euros et 80% des rémunérations à l'embauche sont comprises entre 28 000 et 47 000 euros. Côté fonctions, ce sont les informaticiens en maîtrise d'ouvrage et fonctionnel qui ont la rémunération moyenne à l'embauche la plus élevée (40 000 euros). Viennent ensuite, mais relativement loin derrière, les cadres de la fonction informatique industrielle (37 000 euros). Ce sont eux qui se rapprochent le plus du salaire d'embauche moyen constaté pour l'ensemble de la fonction informatique. Au bout de la chaîne, les informaticiens des fonctions informatique web, sites et portails et les systèmes, réseaux, données, pourtant très demandés, accusent les salaires d'entrée moyen et médian les plus bas (33 000 euros chacun).
À l'exception de la fonction Informatique industrielle, l'Apec constate un très léger écart entre le niveau de salaire envisagé et celui des rémunérations à l'embauche : -1 000 euros pour l'Informatique web, sites et portails, -2 000 euros pour la maîtrise d'ouvrage et fonctionnel, et - 3 000 euros pour la fonction systèmes, réseaux, données. De manière globale, le niveau d'expérience constitue le premier motif d'ajustement des salaires (33%). Le man-que de candidature se situe en deuxième position des raisons évoquées (20%) et l'alignement du salaire sur les prétentions salariales du candidat en troisième position (17%).
Des salaires plus élevés pour les candidats en poste
En SSII comme ailleurs, les rémunérations à l'embauche varient en fonction de l'expérience de la personne recrutée : 31 000 euros en moyenne pour un jeune diplômé contre 45
000 euros pour un informaticien possédant plus de 10 ans d'expérience. Par rapport à 2009, l'Apec constate un net fléchissement des rémunérations médianes chez les profils
plus expérimentés (48 000 euros en 2009 contre 43 000 en 2010). À l'inverse, ceux possédant entre 5 et 10 ans d'expérience ont bénéficié sur une même période d'une hausse de leur salaire médian de 5 000 euros (43 000 euros contre 38 000 en 2009). Le salaire moyen des
jeunes diplômés reste quant à lui stable tandis que celui des jeunes cadres remonte à 35 000 euros annuels, égalant ainsi la moyenne observée en 2008. La situation professionnelle des informaticiens, au moment du recrutement, a également un impact sur le niveau de rémunération. Hors jeunes diplômés, en SSII, le salaire à l'embauche moyen proposé aux personnes en activité est de 4 000 euros plus élevé que celui proposé aux demandeurs d'emploi.
Augmentation du salaire des informaticiens en poste
A l'inverse, par rapport à 2009, la part des cadres augmentés a progressé dans les entreprises de l'IT: elle est passée de 34 % de cadres augmentés en 2009 à 45 % en 2010. L'an dernier, la proportion d'entreprises ayant distribué des aug-mentations a atteint neuf sur dix dans l'informatique.
Les hausses de salaires attribuées en 2010 par les entreprises de l'IT ont été majoritairement individuelles : 98% des entreprises de la filière ont procédé à des remises à niveau au mérite. Enfin, toujours dans la catégorie des activités informatiques, la part des entre-prises distribuant des augmentations à leurs cadres devrait augmenter en 2011 par rapport à 2010. 83 % des entreprises indiquent qu'elles ont ou qu'el-les vont distribuer des augmentations dans l'année, soit 12 points de plus que l'an passé à la même période.
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Changement de tête à la direction de Cisco France
Laurent Blanchard cède son poste de directeur général France de Cisco à Robert Vassoyan, il devient vice-président EMEA, chargé d'un vaste secteur, couvrant les segments entreprises, secteur public, PME-PME et les offres technologiques (réseau, collaboratif, data center). Laurent Blanchard occupait déjà un poste de vice président Europe, parallèlement à sa fonction de directeur général France. Son prédécesseur Thierry Drillon, a suivi la même trajectoire devenant vice-président Europe Worldwide channel.
Agé de 47 ans, Laurent Blanchard, diplômé de l'Ensem, a débuté chez IBM en 1989. D'abord ingénieur commercial, il rejoint le centre européen Unix à Munich avant de gérer le centre de compétences SAP en Allemagne, puis au plan mondial. En 1996, il rejoint Compaq Europe et, après la fusion avec HP, devient directeur de l'activité grands comptes EMEA, puis vice-président directeur général d'HP France en charge des ventes professionnelles. Il entre chez Cisco en 2007, comme directeur général.
Avant de prendre la direction de Cisco France Robert Vassoyan était directeur général en charge des grands comptes depuis 2008. Entré en 2007 chez Cisco, il fut d'abord directeur commercial du secteur PME-PMI et membre du comité de direction. Il venait de HP où il occupait, depuis 2002, les fonctions de directeur des alliances pour la région EMEA.
Agé de 44 ans, Robert Vassoyan est diplômé de l'Essec, il entre chez Renault en 1990, gagne ensuite Compaq, devenant directeur marketing puis directeur des ventes PME.
Illustration : Laurent Blanchard, vice-président EMEA de Cisco : Crédit photo : Cisco
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La DSI du groupe naval DCNS ouvre une centaine de postes
DCNS, groupe intervenant dans le domaine de l'armement naval (12 500 collaborateurs ), entend muscler sa direction des systèmes d'information au sein de laquelle une centaine de postes seront à pourvoir au cours des prochains mois. Le regroupement de la DSI dans l'Ouest de la France, principalement à Brest et Lorient, permettra à une cinquantaine de collaborateurs déjà présents dans l'entreprise de bénéficier de nouveaux parcours professionnels dans des métiers informatiques pointus. Le nombre précis de recrutements externes dépendra du nombre de mobilités en interne. Les profils recherchés, des débutants et également des expérimentés, sont des analystes métiers, des architectes applicatifs et techniques, des chefs de projet, des responsables exploitation, des responsables qualités et des analystes d'affaires (business analystes).
Découvrir les activités des SI en direct
Un site dédié pour les candidats est accessible sur www.dcns-si.com. Une rencontre virtuelle (chat vidéo) s'y tiendra le 27 septembre à partir de 8h afin de découvrir en direct les activités des systèmes d'information de DCNS et de répondre aux questions des candidats potentiels. Elle sera suivie de trois soirées de rencontre à Rennes, Nantes et Paris les 18, 19 et 20 octobre en présence de collaborateurs de la DSI de DCNS.
Illustration: Crédit photo: DCNS
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Gérald Karsenti, PDG de HP France, tente de justifier les annonces stratégiques de l'été
Après les annonces estivales remarquées de Leo Apotheker, CEO de Hewlett-Packard, sur l'arrêt brutal de la commercialisation des tablettes TouchPad et des smartphones Vee animés par webOS et la mise à l'écart de la division PSG (Personal Systems Group), les clients, les revendeurs et les salariés de la firme de Palo Alto se posaient de nombreuses questions. Pour faire le point sur ces annonces et notamment la décision d'acquérir l'éditeur britannique Autonomy pour un montant de 10 milliards de dollars, nous avons rencontré Gérald Karsenti, nommé en juin dernier PDG de HP France, pour une explication de texte.
Première interrogation, pourquoi des annonces aussi précipitées avec notamment l'abandon du marché des tablettes Internet un mois après le lancement en fanfare du TouchPad. « Leo Apotheker a fait des choix courageux. Un patron qui hésite se plante » assure pour commencer Gérald Karsenti. « HP est dans une position unique, mais le marché se segmente en deux catégories, la technologie et les métiers d'un côté - avec la mise en oeuvre de projets - et le monde des utilisateurs - avec les PC et les objets numériques. » Aujourd'hui, l'analyse de la direction mondiale de HP est que la division PC n'était pas assez réactive. « Cela va tellement vite qu'il faut prendre les décisions plus rapidement. La division PC souffrait de ces arbitrages et il faut redonner de la souplesse et de l'autonomie à cette activité en la mettant à côté ».
Scission, cession ou statu quo
Aujourd'hui la question qui préoccupe les revendeurs et les salariés de la compagnie, est bien de savoir si Leo Apothoker envisage une scission comme avec Agilent il y a 12 ans, une cession au plus offrant, ou le statu quo. Pour bien comprendre l'enjeu, il est nécessaire de rappeler que l'activité PC grand public a plombé les résultats de HP au dernier trimestre. Le chiffre d'affaires global de la division PSG a en effet baissé de 5 % sur un an, avec une marge de 5,7 %. Dans les entreprises, le CA des PC progresse de 13 %, alors qu'il baisse de 23 % chez les particuliers. Les imprimantes et systèmes associés (division Imaging and Printing Group, IPG) voient par contre leur CA progresser de 5 % avec une marge de 17 %, tandis que la partie services progresse de 2 % sur un an, avec une marge de 15,2 %. La division serveurs et stockage (ESSN) a progressé de 15 % avec une marge de 13,8 %. Les logiciels croissent de 17 %, avec une marge de 20,2 %. Les services financiers, enfin, augmentent de 17 % avec une marge opérationnelle de 9,4 %.
Il y a sept ans, IBM avait vendu son activité PC en estimant que les marges réduites qu'elle lui apportait ne valaient pas la peine de continuer. Malgré les éléments de langage, il n'est donc pas très difficile de comprendre pourquoi HP cherche activement à se débarrasser de son activité PC même s'il reste numéro 1 sur ce secteur. Sur les conditions de la séparation, le dirigeant de la filiale française est clair, la scission a la préférence du conseil d'administration même si une cession totale ou partielle est également envisagée. « La décision sera prise fin décembre et non pas dans 12 à 18 mois. »
En quoi PSG séparée serait plus réactive ?
Si la firme de Palo Alto cherche à convaincre du bienfondé de sa stratégie, on a du mal à comprendre comment PSG pourrait être plus réactive une fois séparée du groupe, d'autant que le numéro 1 sur le marché des PC ne posséderait aucune tablette à son catalogue alors que ce type de terminal a aujourd'hui la faveur du grand public et même des entreprises. Et comme webOS est sensé rester dans le giron de HP puisque cette activité serait directement rattachée à la direction générale selon Gérald Karenski, PSG se retrouve totalement nu sur ce marché en forte croissance à la différence du segment des PC. La future entité pourra toujours se tourner vers Google pour proposer des tablettes Android en s'associant avec un quelconque constructeur chinois. Un beau revers après le rachat de Palm par HP pour un montant de 1,2 milliard de dollars.
À la question de savoir combien de salariés de HP seront concernés en France par cette décision, Gérald Karsenti a refusé de répondre même si les sources syndicales avancent le chiffre de 700 personnes environ entre PSG et les fonctions indirectes (500 employés directement concernés sur HPCCF et 200 sur HPF soit plus de 20 % sur CCF et près de 10 % sur le nouvel HPF avec HPESF). La France occupe toujours une place unique en Europe même si les effectifs ont fondu depuis le rachat de Compaq et l'utilisation de ses ressources historiques au Texas. Après ces annonces de l'été, les effectifs encore présents en France se montrent extrêmement inquiets quant à leur avenir et mettent en avant les risques de délocalisation et de plan social.
Illustration principale : Gérald Karsenti, PDG de HP France, crédit D.R.
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L'autre élément clef de l'intervention de Leo Apotheker en aout dernier a été l'annonce du rachat d'Autonomy, spécialisé dans les solutions de gestion et de recherche de contenus structurées et non-structurés. La firme californienne compte débourser pas moins de 10 milliards de dollars (25,50 livres sterling par action) pour finaliser son acquisition. L'éditeur britannique emploie 2 700 collaborateurs dans le monde et compte quelque 25 000 clients. Son chiffre d'affaires 2010 s'élevait à 870 millions de dollars. Avec une valorisation plus de 10 fois supérieure à celle de son chiffre d'affaires, on peut légitimement se demander si HP ne va pas payer beaucoup trop cher cet éditeur. Ramené au nombre de salariés, un simple calcul montre que HP va verser 37 millions de dollars par employé d'Autonomy !
Pourquoi acquérir Autonomy ?
Selon Gérald Karensti, le rachat d'Autonomy répond à trois points, assurer la convergence des technologies professionnelles/personnelles mises en place chez les clients, rendre les entreprises plus flexibles et améliorer le management de l'information. « Notre stratégie, c'est de dire qu'il est nécessaire de traiter l'information, donc de la stocker, de la transporter et enfin de la communiquer ». Une brique indispensable qui vient s'ajouter à Vertica, une société spécialisée dans les solutions analytiques de type de datawarehouse et qui prône le stockage des données en colonnes, acquise en février dernier par HP. Si HP dispute à IBM la place de premier fournisseur de systèmes d'information, la firme de Palo Alto n'occupe que la 7ème place au Top 100 des vendeurs de logiciels établi par PWC en décembre dernier. Loin derrière Microsoft, IBM et Oracle avec des revenus estimés à 3 milliards de dollars contre 14,4 pour Big Blue. Autonomy serait un joyau, pas moins que le futur Google européen selon Gérald Karsenti, mais il en faudra beaucoup d'autres pour changer la firme. Il semblerait que c'est bien pour ça que Leo Apotheker ait été recruté en octobre dernier.
(...)(07/09/2011 12:52:31)Yahoo licencie brutalement son PDG
Yahoo a annoncé hier que son conseil d'administration avait limogé sa directrice Carol Bartz, et qu'elle serait remplacée par le directeur financier Tim Morse, désigné PDG par intérim. Selon le Wall Street Journal, l'annonce du licenciement de Carol Bartz s'est faite dans un mail que celle-ci a adressé à tous les employés de la firme. Elle y a indiqué : « je suis triste de vous annoncer que je viens juste d'être licenciée par téléphone par le président du conseil d'administration de Yahoo, Cela a été un plaisir de travailler avec vous tous et je ne peux vous souhaiter que le meilleur pour la suite. »
Suite à cette annonce, le portail a créé un comité exécutif pour aider à Tim Morse à diriger l'entreprise et à effectuer un «examen stratégique global » visant à obtenir le retour de la firme vers une piste de croissance. Ce comité est constitué des co-fondateurs de Yahoo, Jerry Yang et David Filo.
Des déceptions suite à l'alliance avec Microsoft
Carol Bartz avait été nommée aux commandes de Yahoo en janvier 2009 après que Jerry Yang ait annoncé son intention de démissionner. L'ex patronne d'Autodesk avait pris la suite d'une vaste parade au cours de laquelle Microsoft avait tenté d'acquérir Yahoo, rachat qui s'était finalement soldé par un partenariat entre les deux groupes. Mais cette alliance n'avait pas porté ses fruits ainsi que Yahoo l'espérait. Les revenus du groupe ont continué à chuter et ses activités publicitaires, domaine où le groupe était historiquement leader, ont elles aussi commencé à souffrir.
«Ce n'est pas une surprise de voir Carol Bartz s'en aller », a estimé Greg Sterling, analyste chez Sterling Market Intelligence. « Lors de la dernière assemblée annuelle de Yahoo, un actionnaire était même allé jusqu'à qualifier Carol Bartz «de canard boiteux » et exigé qu'elle démissionne. Mais, à cette époque, elle avait été soutenue par Roy Bostock président du conseil d'administration. Pour l'analyste, elle a néanmoins véhiculé une sorte de bouffée d'air frais pendant un moment. Selon lui, elle disposait d'une solide réputation en tant que PDG d'Autodesk, et avant cela, en tant que dirigeante de Sun Microsystems. Elle était également connue pour son style direct et pour son langage imagé.
Départs de nombreux cadres dirigeants
La patronne de Yahoo a procédé à un certain nombre de changements organisationnels durant son mandat. Mais Greg Sterling lui reproche d'avoir omis de conserver des talents de haut niveau qui ont quitté l'entreprise au moment de sa prise de fonctions. «Le groupe comptait bon nombre de collaborateurs formidables qui sont partis, abandonnant ainsi le navire », a-t-il rappelé.
Pour l'analyste, Yahoo aura, par ailleurs, besoin d'un leader dynamique capable d'enthousiasmer les gens et d'apporter une vision solide du produit. « Recruter un nouveau patron alors que la société continue de se battre dans la tourmente relève du défi », assure t-il. « De plus, le problème, c'est que souvent, les nouveaux dirigeants veulent rassurer leurs conseillers et ont tendance à remplacer les cadres dirigeants en place. »
Illustration: Carol Bartz, ex PDG de Yahoo. Crédit photo: IDG News Service
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Entretien Carine Guillemette : Le marché de l'emploi IT deviendra plus qualitatif
LMI : La reprise de l'emploi constatée au cours de l'année 2010/2011 va t-elle se poursuivre ? Quels sont les secteurs qui recruteront le plus ?
Carine Guillemette: Globalement, le cabinet Now Consulting constate une amélioration continue et régulière depuis le premier semestre 2009. Les opérateurs télécoms ont faiblement réduit leurs effectifs au premier semestre, mais ont repris leur croissance par la suite. Au premier semestre, les annonces d'investissement importantes ont principalement eu lieu dans le secteur des services. Ce sont des SSII qui recrutent afin de renforcer leurs effectifs, soit 3 800 emplois annoncés au total par Accenture, Capgemini, Altran et Ausy et des sociétés utilisatrices. L'économie française continue donc de se rétablir après les fortes difficultés rencontrées en 2009. 2011 est aussi marquée par les créations d'auto-entreprises ou de très petites sociétés.
Quels seront les profils recherchés par les entreprises de l'IT ? Peut-on parler d'un marché du recrutement plus qualitatif ?
Le marché des technologies de l'information et des télécoms, fortement concurrentiel où les différents acteurs, en phase de concentration, de regroupement ont des offres de plus ou plus globales, se livrent un combat sans merci. L'informatique et les télécoms convergent et les recrutements sont à la fois plus qualitatifs et assemblent de multiples domaines de connaissances technologiques.
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