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(18/05/2007 13:33:09)

Teamlog se met au diapason de la décentralisation

Il aura fallu quelques années d'intenses efforts en matière de décentralisation, mais le monde informatique parvient peu à peu à rattraper le retard des régions sur Paris. Dernier exemple : Teamlog (société spécialisée dans le conseil, l'intégration de systèmes et l'infogérance) a annoncé le recrutement de 750 collaborateurs cette année. Elle organise la semaine prochaine des « journées portes ouvertes » dans six villes de France (Grenoble, Lannion, Lyon, Nantes, Paris et Rennes). Lors de cette rencontre, les candidats auront la possibilité d'assister à des conférences (l'informatique et les marchés financiers, la monétique, les nouvelles perspectives pour la sécurité des systèmes d'information, l'Open Source, le métier de consultant) ou à des ateliers plus techniques (la mobilité, l'architecture n-tiers, le SI portail, la 3D, la TV 2.0...). En outre, ils pourront découvrir des démonstrations de projets en cours ou rencontrer des managers. Cette rencontre directe avec une entreprise en phase de recrutement est une initiative intéressante, qui permet de multiplier les pistes d'embauche avant l'été. Elle permet également de mettre en relief sa candidature dans des régions où l'emploi informatique est parfois plus rare qu'en région parisienne. Enfin, en cherchant à rendre moins anonyme les CV et en proposant des horaires adaptés aux personnes en poste (rencontres organisées en début de soirée), Teamlog propose une approche du recrutement qui devrait être examinée par ceux qui peinent à trouver la perle rare. Sur le même sujet - Ouverture des inscriptions pour participer au 15ème salon des ingénieurs - Recrutements de cadres : excellentes prévisions dans l'ouest et en Midi-Pyrénées (...)

(16/05/2007 17:22:39)

Galileo recadré : 150 000 emplois de haute technicité en question

Galileo pourrait-il être un nouveau Concorde ou un remake des derniers déboires d'Airbus ? Sans que les choses soient annoncées de manière aussi explicite, la décision du Commissaire européen aux transports, Jacques Barrot, de taper du poing sur la table pour tenter de recadrer les différents partenaires de l'aventure Galileo montre surtout la grande inquiétude face à un système qui fait preuve d'une immense ambition technologique... à la mesure de son incroyable capacité à se saborder, en étant incapable de respecter un cahier des charges pourtant connu depuis plusieurs années. La promesse des 10 000 à 15 000 emplois prévus sur la région toulousaine sera-t-elle tenue ? « Galileo, qu'est-ce que c'est ? C'est un projet de l'ampleur d'Airbus ou de l'ampleur d'Ariane. C'est-à-dire que c'est un vrai grand projet européen (...), un moyen de mobiliser l'ensemble des forces des pays européens sur un véritable projet industriel et un projet qui apportera des services à nos populations. Il s'agit de mettre en orbite 30 satellites qui permettront d'avoir, au niveau européen, un système de localisation indépendant de celui des Etats-Unis. Il s'agit de préparer une multitude de retombées en termes industriels et en termes de services aux entreprises et à la population. C'est donc un enjeu considérable », avait déclaré le ministre français des Transports, Dominique Perben, le 6 décembre 2005 à l'Assemblée nationale. Une centaine d'emplois était prévue dans un premier temps sur le site toulousain ; ils devaient drainer des PME ayant misé sur la navigation par satellite. En outre, 150 000 emplois sur 20 ans, dont 10 000 à 15 000 pour la seule région toulousaine, avaient été évoqués à Bruxelles. C'était alors une excellente nouvelle pour la Ville Rose qui l'avait emporté face à Munich, Rome et Barcelone pour accueillir le siège du concessionnaire de Galileo. Mais dix-huit mois plus tard, cette référence à Airbus et l'inquiétude manifeste de Jacques Barrot posent plusieurs questions : ce « nouveau départ » pour Galileo n'est-il pas trop tardif ? N'y a-t-il pas un risque de dérive financière ? Combien d'emplois seront réellement créés ? Et à quelle échéance ? Car si Jacques Barrot devait proposer aujourd'hui de faire appel aux fonds publics pour financer 4, 18 ou 30 satellites (cette dernière option, préconisée par le Commissaire européen, concerne la totalité de l'infrastructure Galileo), entraînant une incontestable augmentation des investissements dans le projet, la concurrence, non seulement avec le GPS mais également avec des projets russes et chinois aussi ambitieux que Galileo, s'est intensifiée depuis 2005. Aux décisionnaires de ne pas se tromper et ne pas transformer le rêve européen en cauchemar : Galileo compte aujourd'hui quatre ans de retard sur son programme. Sur le même sujet : - Galileo : vers un financement totalement public (...)

(16/05/2007 17:15:21)

Sopra Group et l'Esiee créent une « chaire d'entreprise » autour du génie logiciel

Sopra Group (conseils et services en technologies de l'information) vient de signer un accord avec l'Esiee (Ecole supérieure d'ingénieurs en électronique et électrotechnique) et l'ISTM (Institut supérieur de technologie et management, situé sur le même site et avec le même DG que l'Esiee). Le partenariat entérine la création d'une « chaire d'entreprise », un concept issu du monde du management et du commerce, autour du thème : « le génie logiciel ou comment maîtriser le développement des applications. » Les étudiants en dernière année de cursus de majeure informatique doivent en effet être préparés à intégrer des équipes projets au sein des SSII au terme de leur formation. Une expérience avec Sopra n'est pas négligeable sur le CV, même s'il s'agit de cours dans un cadre académique et non pas d'un stage. De son côté, un acteur majeur comme Sopra a tout intérêt à se faire connaître dans les écoles, à montrer ses méthodes de travail et également à « pré-sélectionner » sur place les futurs diplômés qui constituent un vivier de talents que se disputent aujourd'hui nombre de recruteurs. A partir de septembre 2007, des intervenants de Sopra Group animeront donc 30 heures d'enseignement théorique et pratique au sein de l'Esiee. « Cette chaire d'entreprise est une première et nous espérons mettre au point d'autres partenariats avec Sopra Group. Nous avons également un accord avec IMB. Il s'agit d'une unité de formation intitulée « infrastructures des systèmes d'information », au sein du cursus ingénieur. Ce partenariat a été signé en novembre et il sera reconduit à la rentrée prochaine », conclut Albin Morelle, responsable des relations entreprises à l'Esiee. Sur le même sujet : - Les partenariats entre entreprises et universités/écoles d'ingénieurs se multiplient (...)

(15/05/2007 17:28:13)

Air France mise sur le Web 2.0 pour son recrutement

Depuis un mois, les salariés d'Air France sont associés directement et en toute liberté à la communication de recrutement de la compagnie, grâce aux technologies connotées Web 2.0 exploitées sur le site insideairfrance.com. L'outil conçu pour la DRH par l'agence TMPNeo fait d'une pierre deux coups, en tant qu'espace convivial d'échange aussi bien vers les éventuels candidats à l'embauche qu'en interne, entre salariés volontaires. Tout en donnant un sérieux coup de vieux à la communication institutionnelle et à ses contraintes. Sur fond de 'tags' et de mots-clés, de liens contextuels, d'un jeu de questions-réponses qu'ils alimentent à volonté, libre à tout membre du personnel d'Air France de s'exprimer sur la façon dont il exerce et perçoit son métier au sein de la compagnie. Et ce, pas seulement par une description du poste, mais par ses motivations, son « ressenti », ses activités extra-professionnelles, etc. Echappant ainsi à la lourdeur de la communication sollicitée et aux travers des témoignages formatés, calibrés, aseptisés. « C'est le point-clé de cette initiative : faire découvrir la diversité des métiers, en établissant des passerelles autant à l'intérieur de la compagnie que vers l'externe », explique Thomas Delorme, chef de projet et responsable du département « communication interactive » de TMPNeo. A l'origine, le projet lancé au début de cette année, après appel d'offres émis en juillet dernier, visait à booster la communication orientée vers les jeunes diplômés. D'où la volonté de se mettre au diapason des critères que ceux-ci avancent pour la recherche de leur premier emploi : c'est-à-dire, en premier lieu, une visibilité sur le contenu du poste, sur la mission, sur l'environnement de travail que recouvre telle ou telle offre d'emploi. Ce à quoi répondent les opérations portes ouvertes de certains employeurs, avec libre discussion entre candidats potentiels et salariés en poste. L'identification des contributeurs : nécessaire pour éviter l'effet "déversoir" Le site « inside air France » part du même principe en ligne ouverte. A la liberté de navigation conférée par les technologies Web 2.0 à l'internaute-visiteur (interne ou externe) correspond le degré de liberté donné aux salariés pour contribuer au site. « Sans filtre, tout en direct, insiste Thomas Delorme. C'est la condition pour éviter de retomber dans les discours policés, que l'on retrouve un peu partout sur les sites institutionnels ». Sachant cependant qu'en donnant la parole aux salariés dûment identifiés, le site échappe aussi aux travers du « déversoir » de forums alimentés sous couvert d'anonymat. Depuis le 23 avril, date de mise en ligne officielle pour le personnel d'Air France, le site s'est enrichi d'une cinquantaine de contributions et a suscité l'intérêt de quelque 5 000 visiteurs. Certes, le secteur du transport aérien, de par la diversité de ses métiers, se prête particulièrement bien à ce genre d'initiative. Mais son originalité tient autant de la volonté de présenter une information à jour et ad hoc sur ces métiers, qu'à la démarche d'appropriation par les salariés qu'elle implique. Une appropriation, et une volonté de transparence, qui tirent intelligemment parti de l'apport des technologies et qui pourraient (devraient) inspirer bien d'autres employeurs en chasse. (...)

(15/05/2007 15:10:18)

Baromètre emploi : un bel avril pour l'informatique et les télécoms

Selon le relevé mensuel de Keljob, le marché de l'offre d'emploi sur Internet a encore progressé de 4% en avril 2007 par rapport à mars, avec plus de 455 600 annonces référencées (selon le suivi d'un panel de 200 sites). Offres de stages incluses, pour lesquelles la période est particulièrement propice, avec une hausse de l'offre de +9,7%. Sans surprise, le secteur informatique/télécoms garde la tête du hit parade mensuel, s'accaparant 18,14% du total des offres. Une part qui progresse encore d'un mois sur l'autre : elle était de 17% en mars. Les métiers du secteur TIC devancent nettement les fonctions "industrie/qualité/maintenance" (14,21% de l'offre) et les débouchés du commerce/marketing (8,32% de l'offre). Seuls le BTP et les fonctions finance/compta dépassent 6% en parts de marché de l'annonce Internet. Signe de ce différentiel d'activité sectorielle, alors que les sites d'emploi généralistes enregistrent un léger recul du nombre d'offres (-1,13% en avril), les sites spécialisés continuent leur progression (+5,88% en avril). De même, les sites des cabinets de recrutement (+3,14%) et ceux des sociétés d'intérim (+2,3%) marquent une activité printanière soutenue. Et surtout ceux des grandes entreprises sont en pleine montée en charge (+7,63% pour les sites du CAC 40). Pour le site de l'ANPE, le pic d'activité est intervenu un mois plus tôt (+25,8% en mars 2007, +5,1% en avril). Au total, les 455 633 offres d'emploi référencées et repérées par le méta moteur Keljob correspondent à un triplement de l'offre publiée en ligne depuis 2003-2004, ce que reflète l'indice d'avril 2007 (340 par rapport à la base 100 de janvier 2003, 120 en mars 2004) qui gagne 13 points encore par rapport à mars dernier. Chez Monster, tous métiers et tous secteur confondus, après le recul de l'offre enregistrée en mars (de 16 points par rapport à février, mais 20 points au dessus de l'indice de mars 2006), le marché repart à la hausse (9 points de plus en un mois). Avec, pour l'offre d'emploi informatique, une quasi-stabilité de l'indice (113 en avril, 111 en mars, 115 en février). (...)

(14/05/2007 17:35:08)

90% des salariés ont entendu parler du DIF... mais la plupart ignorent ses subtilités

Petit à petit, le DIF (Droit individuel de formation) fait son chemin. Si l'on en croit une étude menée par Kelformation sur le thème « DIF : quelle réalité pour quels salariés ? », 90% des salariés auraient entendu parler de ce dispositif. Néanmoins, la plupart d'entre eux ignorent ses subtilités : 43% des salariés ne pensent pas que l'entreprise peut refuser une demande de DIF (ou ignorent la réponse) et 37% des personnes ayant répondu imaginent que le DIF n'est pas financé par l'entreprise. Plus ennuyeux, les modalités concernant la transférabilité du DIF sont mal connues dans l'informatique, où le turn-over est très important. La solution pour les pouvoirs publics, les entreprises et les syndicats/comités d'entreprises est donc de poursuivre des campagnes de communication en ce sens. Au-delà de cette sensibilisation qui doit être intensifiée, il existe un réel marché encore trop timidement investi par les organismes spécialisés en formations : l'étude indique que 56% des salariés souhaitent profiter du DIF dès qu'ils auront trouvé une formation qui correspondra à leurs besoins. (...)

(14/05/2007 17:31:32)

Les partenariats entre entreprises et universités/écoles d'ingénieurs se multiplient

Les grandes entreprises sont définitivement entrées dans le giron des écoles d'ingénieurs pour indiquer les profils qu'ils recherchent tout en proposant des aides à leur formation. Par exemple, la Banque Postale et IBM dispensent depuis peu, au sein de l'école d'ingénieur en informatique Epita, des cours autour des technologies mainframe, à raison d'un cursus par an pour les trois années à venir. Ce ne sont pas moins de 28 étudiants en dernière année qui bénéficient d'une formation complémentaire à leur programme sur les aspects techniques et fonctionnels des plateformes mainframe IBM System z. Cette opération complète l'action lancée en France par IBM en 2005 avec plusieurs écoles d'ingénieurs, dont l'objectif annoncé est de former, à l'horizon 2010, 20 000 étudiants du monde entier au mainframe. Il en est de même pour EDS France qui travaille en étroite collaboration avec l'Epita, mais aussi avec l'IUT Descartes Paris V, 3IL, l'Esiee, l'Ensib, l'Esiea, Centrale Marseille, Polytech Nantes ou Supelec, en vue de mieux préparer les futurs ingénieurs au monde de l'entreprise et dans le but de soutenir sa politique de recrutement. Une surenchère auprès des jeunes diplômés ? L'objectif avoué pour EDS France, qui s'est engagée à déployer des plans d'actions spécifiques à chaque établissement, est de recruter ; 600 nouveaux collaborateurs sont recherchés cette année dont 30% de jeunes diplômés. Par une présence accrue sur les campus, les entreprises qui mettent en place des partenariats avec les écoles ou universités peuvent augmenter leurs chances de recrutement en individualisant des rencontres. Sur les salons d'emploi au contraire, elles sont noyées dans la masse des entreprises qui recrutent et ne parviennent pas nécessairement à se faire connaître. Certes, les SSII sont présentes sur tous les canaux de recrutement, mais elles tentent par tous les moyens de faire la différence en investissant dans la communication avec les écoles. De leur côté, la majorité des écoles d'ingénieurs en informatique ont choisi de dédier une personne aux relations avec les entreprises. Si cette nouvelle est bonne pour tous les étudiants qui veulent mettre en concurrence des employeurs potentiels, deux questions restent posées : d'une part, la génération qui les suit, c'est-à-dire les jeunes gens au collège et au lycée ont toujours du mal à embrasser les carrières scientifiques. La désaffection des filières informatiques pourrait poser des problèmes à moyen terme, et la campagne de sensibilisation du Syntec Informatique pour intéresser les 15-24 aux métiers du secteur est l'une des méthodes proposées pour tenter d'y remédier. D'autre part, il reste encore le syndrome ostracisant du chômage : de nombreux informaticiens en recherche d'emploi demeurent souvent en dehors de tout plan de formation. Quelques rares initiatives, comme celles menées par Microsoft ou le Munci tentent d'inverser cette tendance, mais elles sont encore trop marginales et montrent surtout que si la cote des jeunes diplômés est bonne, celle des expérimentés au chômage ne l'est pas. En savoir plus : Postuler à EDS France (...)

(11/05/2007 17:06:57)

Les moyennes entreprises ont besoin d'un nouveau style d'informaticiens pour passer à l'infogérance

Parmi les 18000 entreprises de 100 à 1000 salariés, rares sont encore celles qui tirent parti de l'industrialisation des services entourant la gestion de parc informatique. Un constat d'autant plus interpellant que ce panel d'entreprises pèse pour plus du tiers dans la dépense informatique en France. «L'infogérance reste l'apanage des grandes sociétés et touche peu les moyennes entreprises », constate-t-on chez Pierre Audoin Consultants (PAC), en ouverture d'un livre blanc dédié à la gestion des postes de travail. Et d'ajouter : «en revanche, l'assistance technique aux projets et la maintenance sont des prestations largement partagées quelle que soit la taille de l'entreprise ». Selon l'analyse présentée dans ce livre blanc et diffusé par le prestataire SCC, promoteur d'une démarche d'infogérance sur-mesure, l'explication de ce décalage tient de la méconnaissance de l'apport des technologies et des démarches visant à la maîtrise des coûts inhérents à la gestion du poste de travail. Mais aussi d'une certaine appréhension et de la difficulté à lever la tête du guidon, sous la pression de l'opérationnel, afin d'envisager l'impact organisationnel de la sous-traitance. Autre raison : « le coût du ticket d'entrée de l'infogérance », note Delphine Bosramier, responsable « Business Development Services » du prestataire SCC. Un coût perçu de part et d'autre, fournisseurs de services et entreprises clientes, comme peu adapté au contexte de la firme disposant de quelques centaines de postes de travail. « Et notamment le coût avant-vente, sur lequel les grandes SSII se sont pour la plupart cassé les dents », ajoute un représentant de SCC. Là où les grandes entreprises ont les moyens « de définir précisément les niveaux de services à fournir aux utilisateurs, les technologies pertinentes face aux enjeux métiers et les modalités de mise en oeuvre de ces services », selon l'analyse du cabinet PAC, « les structures moyennes, elles, ont surtout besoin d'un accompagnement ad-hoc ». Le déclic vient souvent de la mise en place d'un ERP. «Dans ce contexte, l'impact organisationnel est tel que l'équipe informatique interne, même restreinte, est amenée à se recentrer sur son coeur de métier : la gestion de projet », commente Delphine Bosramier. Et d'extrapoler à l'infogérance de parc cette nécessité de « manager » en mode projet. « Ce qui ne se mesure pas, ne se gère pas », rappelle le livre blanc. Dès lors que ni les dirigeants d'entreprises, ni les utilisateurs, ne cherchent à avoir de points de comparaison pour juger de la qualité de service interne, il n'y a guère de chance pour que s'enclenche spontanément un processus d'amélioration. Et ce, « tant en termes de coût que de réactivité ou de qualité », insiste l'analyse de PAC. « Au total, avec l'infogérance, c'est une véritable démarche de changement et d'établissement d'une chaîne de responsabilités qui est nécessaire. Ce qui implique un investissement en temps, interne et externe », insiste Delphine Bosramier. Autant dire, une prise de conscience et une mobilisation des informaticiens de ces moyennes entreprises (des équipes allant de 2 à 10 personnes) pour assurer la facette « gestionnaire » de leur rôle. Moyennant quoi, l'intérêt de la rationalisation/industrialisation des services (selon le référentiel ITIL) et des bonnes pratiques d'infogérance ne devraient pas rester plus longtemps l'apanage des seuls grands comptes. (...)

(11/05/2007 15:12:46)

Deloitte et des clubs de business angels en soutien aux créateurs d'entreprise

Incuber des jeunes pousses, ça n'est pas seulement les héberger. Forte de ce principe, l'équipe de Telecom Paris qui encadre les premiers pas des créateurs d'entreprise, via deux incubateurs, à Paris et à Sophia Antipolis, vient de rallier à cette cause les consultants de Deloitte opérant en région Paca. De quoi renforcer l'écosystème d'experts constitué au fil des années (l'incubateur parisien a sept ans d'existence). Au total, près de 80 consultants (marketing, juristes, etc.) de divers cabinets (dont Capstan, n°1 français en droit social) interviennent ainsi bénévolement auprès des jeunes entrepreneurs, anciens élèves de l'école. « Conclure un partenariat avec tel ou tel cabinet, ça n'est pas seulement signer une déclaration d'intention; ce sont avant tout des personnes qui s'engagent à intervenir en conseil, à notre demande. Une mission citoyenne en quelque sorte», note Henry Pironin, délégué aux relations avec les entreprises de Telecom Paris. Avec ce soutien, plus de 70 start-up ont été accompagnées depuis sept ans à Paris, dont 23 encore en phase d'incubation. Auxquelles s'ajoutent les huit start-up sophipolitaines et cinq autres projets en gestation. «A Paris, nous sommes limités par la place », souligne le responsable, histoire d'indiquer que ce ne sont pas les vocations qui manquent. L'aiguillon du développement durable De Sophia Antipolis à Paris, une autre initiative de réseau de soutien de projets innovants est en train de prendre son essor avec le groupement de business angels DDIDF (Développement durable Ile-de-France) né en avril, dont l'ambition est d'inciter à l'investissement dans de jeunes entreprises proposant des produits/services compatibles avec un développement durable. Sur le technopole et la région niçoise, cette proposition commence à faire ses preuves avec le groupement Eden Energy, constitué depuis trois ans autour d'une ancienne responsable de la veille technologique de Gaz de France, Valérie Blanchot-Courtois, également membre du conseil d'administration du DDIDF. Eden Energy affiche son ambition de coupler énergie et technologie de l'information « pour une gestion responsable et une utilisation durable des ressources énergétiques ». Le réseau connaît un début d'extension européenne, vers la Belgique, avec l'accord de collaboration conclu en novembre 2006 avec BanVlaanderen, réseau de business angels de Flandre. Pour le nouveau club DDIDF, soutenu par le club France Angels et la région Ile-de-France, les premières réunions de présentation de projets sont prévues pour le 15 mai (avec 4 projets) et le 13 juin (4 autres projets). (...)

(10/05/2007 17:38:48)

Les entreprises qui recrutent le plus via Internet sont les SSII et les sociétés de conseil

Dans le domaine du recrutement, il existe deux mondes : celui des candidats et celui des entreprises. Sans être caricaturale, cette réflexion montrant des dysfonctionnements entre les deux repose sur une enquête menée conjointement par Ineum Consulting (société de conseil en stratégie, organisation et systèmes d'information) et Monster et qui devrait être mise à jour tous les 6 mois : 7,2% des candidats indiquent rechercher dans le secteur des SSII et sociétés de conseils (5e rang des recherches sur le site) et 3,6% dans l'ingénierie et le conseil en ingénierie (9e rang), contre 17,6% dans le commercial, domaine en tête des recherches effectuées sur Monster. Or les entreprises spécialisées en informatique (SSII et sociétés de conseil) sont celles qui recrutent le plus sur le site (avec plus de 20% de réponses), suivies par celles qui se définissent en « conseil et consulting » (15,5%). Cette différence pourrait s'expliquer par des possibilités d'emploi plus importantes dans l'informatique et qui induisent certaines « tensions » sur le marché, ainsi que par les pratiques des SSII qui se mettent en quête de candidats idoines alors même que le marché n'est pas gagné. Elle pourrait aussi s'expliquer par le fait que les informaticiens ont déjà un important réseau de relations (annuaire des anciens, cooptation, CV déposés dans de endroits stratégiques...), les sites d'offres d'emploi ne constituant qu'un moyen parmi d'autres pour parvenir à évoluer. Une raison de départ exprimée : le harcèlement moral Norbert Faure, associé chez Ineum Consulting, analyse le point de vue des 2 500 personnes en recherche d'emploi interrogées et des 149 entreprises en recherche de personnel. « Si les gens quittent majoritairement une entreprise au motif d'une rémunération insuffisante, la relation avec son supérieur hiérarchique et le harcèlement moral sont les invités surprises des raisons de changement. » Sans tomber dans une description apocalyptique des relations au bureau et qui concerne tous les secteurs d'activités, cet aspect souvent indiqué « en off » pour donner des explications au très important turn-over dans les SSII devrait être pris en compte par les recruteurs. Norbert Faure poursuit sur les visions contrastées entre entreprises et candidats : « par une enquête croisée employeur potentiel / personne en recherche de poste, on note une forte incompréhension sur les raisons de changement de poste. Là où l'employeur pense changement de carrière donc sur le long terme, la personne en recherche de poste pense prise de responsabilité, c'est-à-dire à court terme. » Ce peut être une autre explication au turn-over qui accentue les tensions sur certains profils. Moins de recrutements dans l'informatique au premier semestre 2007 De même, la perception de la dynamique du marché du travail est inversée que l'on se place du point de vue des employeurs potentiels ou des candidats. Les premiers sont optimistes : 64% pensent que le contexte de l'emploi est bon... alors que 74% des personnes en recherche d'emploi estiment qu'il y a une diminution de l'offre. La réalité est entre les deux : les recrutements continuent mais baissent. Ainsi, dans le secteur informatique, les DRH pensent recruter 20% de candidats en moins au premier semestre 2007 qu'au deuxième semestre 2006, la fourchette variant entre 5% et 10% dans les autres domaines. Enfin, alors que l'enquête montre que la rémunération est le principal vecteur d'un changement d'emploi, elle montre également que 37,8% des candidats se voient proposer une rémunération équivalente à la précédente tandis que 36% se voient proposer une rémunération en baisse de 5% par rapport à leur dernière rémunération. Seuls 18,6% des candidats voient leur rémunération augmenter d'au moins 5%. Il reste à savoir si cet argument ralentira les velléités de changement ou si, d'autres éléments qualitatifs comme les conditions de travail primeront, dans les mois qui viennent, sur les intentions des candidats en quête d'un nouvel emploi. (...)

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