Flux RSS

Carrière

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

2022 documents trouvés, affichage des résultats 1601 à 1610.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(26/02/2007 18:10:25)

L'informatique pour simplifier la mobilité urbaine

Entre la Lorraine et la région de Stuttgart, l'une des villes-sièges de l'industrie automobile européenne (avec Bosch, Daimler-Chrysler), s'esquisse une réflexion assez poussée sur la mobilité urbaine dans une optique de "smarter city" à laquelle est associée l'évolution des technologies réseaux et informatique. C'est l'objet du colloque organisé le 1er et 2 mars par le département du groupe ICN (Sup de Co Nancy) dédié à la formation de managers pour l'industrie automobile (Institut du Management Automotive) et par son équivalent germanique, l'Akademie Schloss Solitude de Stuttgart. "Même si le point d'entrée de cette réflexion sur la mobilité n'est pas le numérique, les opérateurs du secteur du numérique, autant que ceux des transports, sont de fait parties prenantes à ce que nous, sociologues, voyons venir, derrière la fin de l'étalement urbain, avec une représentation dite des trois hubs", résume Bruno Marzloff, sociologue fondateur du groupe Chronos et intervenant-coorganisateur de ce colloque. Extension des "Hubs and Spokes" A la manière de la resdistribution du transport aérien, passant par des "hubs and spokes" dès les années 90, l'évolution de la mobilité urbaine se confond avec celle de la multimodalité (conjugaison à divers niveaux des divers modes de transport, de l'avion jusqu'au vélo ou même l'organisation de quartier piétonnier dans la ville). Un maillage qui, selon les sociologues, s'oriente de même vers ce modèle à base de concentrateurs (hubs) et d'extensions (rayons). D'où, en simplifiant, la constitution d'un deuxième niveau de "hubs and spokes". Le troisième niveau étant, alors, celui de l'information et des services associés à l'information utile au voyageur, en temps réel, là où il se trouve: le "hub sur soi" ou le "hub media", selon Bruno Marzloff. Ce "hub media" regroupe l'ensemble des composantes nécessaires à la gestion de cette information, des services, des transactions, y compris la monétique et les aspects sécuritaires sur des moyens (supports) eux-mêmes mobiles et intelligents (smart). Autant dire que la réflexion sur la mobilité physique ne s'envisage plus qu'en conjonction et avec l'implication pleine et entière des acteurs de la mobilité numérique. C'est tout l'intérêt du rendez-vous de cette fin de semaine à Stuttgart, "Moving in a smarter city", qui confrontera les expériences de divers continents (avec des représentants du Japon et du Brésil, du MIT de Cambridge Massachusetts). La Fing (Fédération pour l'internet nouvelle génération), par ailleurs à l'initiative de l'opération ville 2.0, contribue à ce colloque. (...)

(26/02/2007 16:48:53)

Le pourquoi et le comment de la virtualisation des postes clients

Au delà des économies d'échelle, du déploiement et de la maintenance de parc logiciel facilités, la virtualisation fait d'ores et déjà partie du questionnement des DSI d'entreprises de toutes tailles quant à l'évolution de l'infrastructure informatique. En conformité avec la liste des huit priorités - dont la virtualisation - suggérés aux DSI pour 2007, le département conseil du prestataire EDS s'associe avec les éditeurs-fournisseurs de technologie Wyse et VMWare pour aborder de front, lors d'un atelier d'une matinée accessible sur inscription, le 8 mars à Paris, les diverses facettes de cette alternative technologique. Celle-ci semble séduire plus aisément les entreprises de taille moyenne (si on en croit les dernières études de marché, dont celle de Forrester publiée en janvier 2007) que les très grands comptes. Il est vrai que les arguments incontestables de cette informatique n'ont pas encore levé tous les blocages organisationnels et psychologiques liés à la notion de serveurs et de postes de travail virtuels. Lors de cette matinée, Jean-Pierre Corniou, en sa qualité de président d'EDS Consulting Services France, ouvre le débat sous l'angle des défis à relever par les informaticiens confrontés à l'exigence de maintenir à la fois la sécurité et la confidentialité des informations, de centraliser la gestion du parc, de respecter les réglementations (le défi de la "compliance", en anglais dans le texte) et d'optimiser, voire réduire, leur budget. (...)

(23/02/2007 17:07:21)

L'argent : première motivation des salariés français et européens

Dans un contexte d'emploi hyper-tendu comme celui de l'informatique, les analystes essayent de montrer que l'argent n'est pas tout dans une carrière. Pour débaucher les talents qui leur font défaut, les entreprises n'hésitent pas à mettre en avant les moyens nécessaires pour être les plus convaincantes. D'ailleurs, indiquant « en off » craindre une inflation des salaires sur les profils les plus recherchés, les DRH ont modifié leur communication. Ils relèguent de plus en plus l'aspect financier au second plan, préférant mettre l'accent sur « un plan de carrière très intéressant », des conditions de travail technologiques optimales ou des à-côtés attractifs (crèche d'entreprise, emploi situé sur une ligne de métro ou de RER bien desservie...). « Pas complètement d'accord » leur rétorquent les internautes français à 58%, suite à un sondage original imaginé par Monster. Grands vainqueurs de cette enquête où ils pourfendent une certaine hypocrisie et dépassent de 10 points de la moyenne européenne, les Français sont suivis de près par les Britanniques (54%), Irlandais (53%) et Belges (52%). Et sous couvert d'anonymat, ils le disent haut et fort : ce qui les motive et les fait se lever chaque matin est d'abord et surtout le désir de gagner de l'argent ! 3% seulement des Français travaillent « pour se dépasser » ! Si les Français travaillent donc pour gagner de l'argent, la seconde réponse, très loin derrière (22%) est « la satisfaction personnelle », la troisième étant « je travaille pour ma famille » (16%). Nourrir les siens passe donc derrière un travail intéressant. De manière presque anecdotique, ils sont 4% des Français à travailler « pour s'arrêter et partir à la retraite » et 3% « pour se dépasser ». Quatre fois plus de Britanniques en revanche estiment le besoin de se dépasser (13%), Allemands et Irlandais les suivant de près (12%). Sont-ce la crainte de perdre un emploi, ou la difficulté de sortir du chômage ou encore la baisse du pouvoir d'achat, thèmes récurrents dans toutes les conversations qui indiquent des résultats aussi peu nuancés ? En grosse période de recrutement qui ne se dément pas dans le domaine de l'informatique, chasseurs de têtes et DRH ont intérêt à réaliser que la préoccupation principale de près de 60% des candidats qu'ils reçoivent... et qui sont également de futurs électeurs, est l'argent ! (...)

(23/02/2007 17:04:31)

La CCIP met l'accent sur les technologies

La CCIP (Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris) organise plusieurs journées où les technologies seront mises à l'honneur. La première se déroulera le 6 mars sur le thème : « le pôle de compétitivité System@tic Paris-Région : mode d'emploi pour les PME ». Pour mémoire, ce pôle de compétitivité mondial fédère 200 acteurs industriels, académiques et institutionnels franciliens autour de projets R&D coopératifs et développe la maîtrise de trois technologies (optique, électronique et logicielle) sur quatre marchés porteurs : automobile et transports ; outils de conception et de développement de systèmes ; sécurité et défense ; télécoms. La CCIP organise également le 9 mars un colloque qui abordera une question d'actualité : « Droit d'auteur et numérique : quelles réponses de la Dadvsi ? » En effet, la loi relative au droit d'auteur et aux droits voisins dans la société de l'information (Dadvsi), adoptée le 1er août 2006, avait initialement pour objectif de « trouver les voies permettant de favoriser une diffusion plus large de la culture tout en préservant les droits des créateurs ». L'idée de cette rencontre est de savoir si ce texte controversé, ayant fait l'objet d'un des plus longs débats parlementaires de la législature, a atteint son but de départ. Elle permettra peut-être aussi de déterminer les perspectives pour les différents acteurs de ce marché certes récent, mais qui drainent un fort chiffre d'affaires. (...)

(22/02/2007 18:13:24)

2007 amorcée sur les chapeaux de roue pour les commerciaux et technico-commerciaux

Mois après mois, depuis deux ans, l'embauche des informaticiens confirme son rythme de progression à deux chiffres, mais celle des commerciaux n'est pas non plus en reste. Les PME du secteur logiciels s'enhardissent. Bluesafe, ValueCheck, Seriacom, Log-On, Externis, Giga-Concept, StoneSoft, Antidot, Telys, Dimension Data, MIBS... les exemples ne manquent pas de PME qui cherchent à étoffer leur force de vente. La cote des ingénieurs d'affaires et autres technico-commerciaux est également à la hausse chez les grands acteurs (SSII, éditeurs, opérateurs). Ainsi, au dernier relevé de l'Apec (agence pour l'emploi des cadres) publié ce mercredi 21 février, la progression de l'offre d'emploi en informatique pour janvier 2007 est de 24% par rapport à janvier 2006 ( en cumul sur douze mois). L'offre pour la fonction commerciale ( technico-commerciaux et équipes marketing inclus, tous secteurs confondus) progresse de 19%. Et pour l'offre en ligne qui confirme le dynamisme du marché (un suivi qui tient compte de la duplication des mêmes offres sur divers sites), selon l'Apec, le saut de vingt points enregistré en janvier 2007 (par rapport à janvier 2006) s'explique notamment par la forte demande de cadres commerciaux qui contribue à tirer l'indice vers le haut. Régionalisation, valorisation d'un créneau Dans ce contexte de regain de tension, les recettes ne différent guère qu'il s'agisse d'attirer des recrues pour les forces de production (ingénieurs études et développement, chefs de projet, développeurs, experts réseaux, spécialistes bases de données) ou pour les forces de vente. Où se combinent généralement les arguments de la proximité du client, de la régionalisation (Seriacom, SQLI, Dimension Data, Antidot), de l'attrait de l'innovation (Bluesafe), d'un créneau en plein essor (Stonesoft pour la sécurité, Giga-Concept pour la connectique, Internet.fr pour l'hébergement e-commerce, ValueClick pour l'audience, Promovacances pour le e-commerce, Externis pour la logistique marketing). Certains employeurs glissent de nouveaux ingrédients à la valorisation de leur créneau, témoignant d'un renforcement et de la rationalisation de la gestion des ressources (dont le personnel) : par exemple, la mise en oeuvre de CMM-i, démarche de certification, chez SQLI qui en fait l'argument central de son plan d'embauche de 500 personnes cette année ; ou encore Telys, une SSII employant une trentaine de salariés, qui recrute les chefs de projet et ingénieurs d'affaires en repérant, au moyen de tests, leur aptitude à piloter leur activité selon une méthodologie maison (conception information automatisée et outillée, ou CIAO). Le prestataire MIBS (fusion de IB Solution et Medasys), positionné sur le marché du stockage et des infrastructures sécurisées, y ajoute une note d'actualité en se dotant d'une école de vente « orientée services ». Au programme des recrues : un entraînement à la relation de proximité avec les PME, avec force CRM, outils de reporting, bases de connaissance. (...)

(22/02/2007 12:56:17)

Colloque : l'entrepreneuriat en Europe sous le scalpel d'experts

Sur le radar d'Oseo, structure nationale d'accompagnement des PME, le suivi de la création d'entreprises, de la création d'emplois et de l'innovation en France contraste avec «le contexte économique en demi-teinte» (selon le rapport annuel 2006). Avec 14% de PME en plus en cinq ans, le tissu national de petites structures emploie 55% de la population active. Et plus d'une PME de plus de dix salariés sur deux développent des nouveaux produits ou des processus innovants. Sans pour autant se tourner assez vers l'exportation (qui concerne moins de 100 000 PME). A l'échelle européenne, l'observation de ces tendances, concernant l'entrepreneuriat dans son environnement national et régional, a suscité, depuis quatre ans, une mise en commun des études et recherches en science de gestion, à laquelle contribue notamment le Cerom (Centre d'études et de recherche sur les organisations et le management) de l'école de management de Montpellier. C'est ainsi que la semaine prochaine, du 27 février au 2 mars, la communauté européenne de ces chercheurs en gestion regroupés sous la bannière de l'IECR (Interdisciplinary European Conference on Entrepreneurship Research), se donne rendez vous à Montpellier pour échanger au sujet des divers types et processus d'entrepreneuriat, du financement, de la mise en réseau, des politiques publiques, en axant leur réflexion sur une comparaison inter-régionale. Le comité scientifique de la conférence a sélectionné une quarantaine de communications, représentant plus de 15 nationalités. Avec, en clôture de la conférence, une table ronde sur le thème « Entrepreneurship Research in Europe ». (...)

(21/02/2007 17:42:53)

SSII, régie, forfait : Evaluant brise les tabous

Il est de bon ton pour les SSII de parler un double langage qui complexifie la compréhension, les rapports entre le salarié envoyé en régie, son employeur qui est la SSII, et le client qui l'accueille pour une prestation qu'il rétribue à la SSII. « Nous sommes une SSII pure player, spécialisée dans les technologies Microsoft et revendiquons le terme de SSII. C'est un concept valorisant, qui veut dire que nous fournissons des compétences que le client n'a pas. Mais nous ne sommes pas éditeur », annonce d'emblée Nicolas Chabrier, président d'Evaluant, entreprise créée il y a 6 ans. « L'informatique étant devenue complexe (Architecture N-tiers, webservices, collaboratif, ...), il doit sembler incongru aux personnes du marketing d'en parler simplement. Faire de la régie, c'est dévalorisant alors que faire des missions de conseil longue durée en architecture logiciel, sonne mieux ! », poursuit-il, déplorant que dans ce système l'hypocrisie soit de mise. Mais qui est aujourd'hui dupe des subtilités de langage ? Tout le milieu sait que certaines SSII embauchent à tour de bras des informaticiens hésitants sur certaines technologies et les envoient sans formation auprès du client. Résultat : des prestations médiocres voire mauvaises, des clients mécontents, un turn-over énorme et des expériences en régie et en SSII qui effraient les jeunes entrant dans le métier. Les forums regorgent d'expériences douloureuses et des listes noires régulièrement mises à jour dénotent un réel traumatisme pour certains informaticiens. Quant aux recruteurs et directeurs de communication, ils tentent de contourner la réalité en niant le côté « body shopping » inhérent à certaines SSII. Mieux : ils l'habillent d'un concept de langage aux néologismes pseudo-techniques plus agréables, et d'une double légitimité de « formation » et d'« expérience » auxquelles les candidats ne font l'effort de croire... que s'ils n'ont pas d'autre choix ailleurs. « Régie ne veut pas dire travail temporaire » « Le client n'est plus dupe de ces subtilités et ne voit pas pourquoi il serait honteux de faire de la régie. Encore faut-il s'entendre sur le terme ! Régie ne veut pas dire travail temporaire. Une SSII n'est pas une agence d'intérim », répond Nicolas Chabrier qui annonce un très faible taux de turn-over dans son entreprise « car la technologie est au coeur de notre système et que nous proposons aux personnes d'évoluer en permanence ». Selon lui, travailler en régie n'est pas perçu comme une punition si et seulement si les personnes sont formées en amont, c'est-à-dire dans les locaux de l'entreprise, avant de commencer une mission. Autre axiome : que la SSII reste attentive aux avancées professionnelles du salarié et que la régie soit une étape dans une carrière, le salarié demeurant celui d'Evaluant. « Certes, nous n'avons que 25 collaborateurs », souligne Nicolas Chabrier qui a pris soin de ne pas succomber aux sirènes d'une expansion incontrôlée de sa structure, même s'il ouvre une douzaine de nouveaux postes cette année. « L'aspect financier est un critère pour faire venir les bons candidats, mais le plan de carrière et surtout l'aspect technologique en sont d'autres que les entreprises ne doivent pas négliger en période de recrutement. Le côté « développement durable » d'une entreprise avec des collaborateurs qui font leur carrière en son sein, tantôt en régie, tantôt au forfait, tantôt en R&D, n'est pas un mythe, mais ne peut se concevoir qu'avec une éthique et des valeurs qu'il faut prendre en compte. A Evaluant, nous essayons de garantir un niveau identique, homogène, à nos collaborateurs », conclut-il. Dans un marché de l'emploi de plus en plus tendu comme c'est le cas actuellement, où les talents sont traqués, le président d'Evaluant pose les bases de ce qui différencie les entreprises dans leur approche des candidats. Mais quid des structures plus importantes pour parvenir au même résultat et faire rimer éthique, régie et SSII ? (...)

(21/02/2007 17:42:14)

Java, J2EE, .Net et... Cobol ont la cote

De nombreuses entreprises continuent sur la lancée de 2006 et annoncent des recrutements pour honorer leurs carnets de commande. Parmi elles, Akio, éditeur de solutions « gestion de relations clients sur Internet », recherche 30 candidats et RWD Technologies, spécialiste SAP, annonce « 20 recrutements immédiats ». De leur côté, Cegid, éditeur de progiciels de gestion, et Softeam (technologies objets et nouvelles architectures logicielles) veulent recruter 100 nouveaux collaborateurs chacun. Enfin, Ajilon IT Consulting ouvre 350 postes disponibles. Si les profils les plus recherchés sont ceux d'IED (ingénieurs études et développement) avec, comme en 2006, le recrutement d'experts en Java, J2EE ou .Net (à tel point que Microsoft a intensifié ses formations), il est intéressant de constater qu'Ajilon recherche également des spécialistes en Cobol/MVS. Après des années de disette, dépassés par les solutions éditeur et Open Source, le temps du retour en grâce des Cobolistes serait-il venu ? « Le recrutement est significatif et il est surtout destiné au secteur banque-finance », indique-t-on chez Ajilon qui précise également que de nombreux Cobolistes étant en poste, les experts se font rares et qu'ils sont désormais recherchés ! (...)

(20/02/2007 17:09:31)

La greffe du DIF sur le plan de formation peine à prendre auprès des salariés

Un début timide pour une loi appliquée a minima: tel est l'impact actuel de l'entrée en vigueur du droit individuel à la formation (DIF) selon l'étude Demos effectuée à l'automne 2006 auprès de 250 entreprises. Et pourtant : trois entreprises sur quatre disent avoir pris leurs dispositions pour informer les salariés à ce sujet entre 2005 et le premier semestre 2006. Mais, a minima, là encore, en insérant cette information dans le dispositif habituel de prise en compte des besoins de formation (entretiens managers-salariés, etc.), avec une mention sur le bulletin de salaire du compte DIF (vingt heures par an). Elles ont, dans une même proportion (74%), précisé la procédure à suivre par les salariés et leur hiérarchie pour faire remonter les demandes. La plupart des DRH mise sur la complémentarité des moyens de faire valoir ces attentes, sans cloisonner les formations relevant du plan annuel et celles relevant du droit individuel. En gardant, de plus, ouverte la possibilité de se former (sous couvert du DIF) pendant ou hors temps de travail, selon le cas. Ainsi, un tiers des entreprises estime avoir adopté une démarche proactive et incitative dans la mise en place de cet accès à la formation censé répondre à des besoins personnels de maintien ou d'évolution des compétences. En fait foi, chez les plus grandes, la mise en place d'un catalogue des formations éligibles au DIF (16% des entreprises). Mais, peine perdue ? Ou dispositif trop contraignant ou trop flou ? L'information diffusée par l'entreprise n'a suscité que peu de questions de la part des salariés (dans 80% des cas, les remontées sont rares ou nulles). Tout juste constate-t-on un début de sensibilisation des salariés qui, jusque là, se montraient peu motivés à se former (dans 25% des entreprises interrogées). Selon le principe fondateur de la réforme qui prône la formation tout au long de la vie, "c'est l'un des objectifs liés à l'introduction du DIF", notent les analystes de Démos ; "et même s'il n'apparaît pas dans la majorité des entreprises, il n'en constitue pas moins l'effet attendu du DIF". Des formations métiers ou transverses Autre signe encourageant : les demandes de formation enregistrées dans le cadre du DIF font preuve d'un certain réalisme. Loin de la caricature d'une montée des demandes de formation gadget, pour convenance personnelle, selon l'étude Démos, les formations sans aucun lien avec l'activité de l'entreprise apparaissent très minoritaires dans les attentes des salariés. Celles-ci s'orientent principalement vers des formations métiers, dans des domaines techniques liés au métier exercé (12%), ou des domaines non liés au métier exercé mais correspondant à des activités de l'entreprise (14%), avec une montée des besoins de perfectionnement en langues (10%), en bureautique (10%), en informatique (12%) et une attente de développement personnel (12%). Ce bilan et les perspectives de montée en charge du DIF (60% des entreprises pensent avoir à y faire face dès 2007), ainsi que les bonnes pratiques, en termes de financement, d'organisation, d'implication du management de relations avec les partenaires sociaux, font l'objet d'une journée de réflexion, le 15 mars à Paris, organisée par l'institut Demos. (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >