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Carrière
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(20/02/2007 14:59:43)
Vers une hausse des salaires plus généreuse en 2007 qu'en 2006
Au dernier relevé de l'Insee, les salaires du privé, tous secteurs confondus, ont progressé, en brut, de 2,7% entre septembre 2005 et septembre 2006. Soit un point de plus que l'inflation. Avec au troisième trimestre 2006, une hausse plus nette dans le secteur tertiaire (+0,8% sur les salaires bruts) que dans l'industrie (+0,7%); et plus sensible pour les ouvriers et employés (+1%) que pour les cadres (+0,4%). Mais au baromètre d'ECA International, la tendance pour 2007 est plutôt favorable aux français avec 1,5 point au dessus de l'inflation. Soit la meilleure progression du salaire réel depuis cinq ans, néanmoins en deçà de la progression moyenne pour l'Europe (1,8 point). Selon l'étude d'ECA International, qui accompagne les entreprises pour la gestion de la mobilité internationale de leurs salariés (panel de 200 multinationales dans 45 pays), l'augmentation limitée des salaires en France est représentative de la situation de l'Europe de l'Ouest caractérisée par une faible inflation et soumise à la concurrence des coûts salariaux nettement inférieurs à l'Est. Pour information, en Asie, la progression des salaires, déduction faite de l'inflation, pourrait atteindre 7% en Inde en 2007, 6% en Chine et en Indonésie, 3% en Russie (forte inflation). (...)
(19/02/2007 18:10:47)L'écosystème de SAP en Inde compterait quelque 50 000 personnes selon AMR Research
Si l'on en croit les estimations de Bruce Richardson, analyste senior pour le cabinet d'études AMR Research, l'écosystème constitué autour de l'offre de SAP en Inde rassemblerait quelque 50 000 consultants et développeurs. C'est ce que confie ce spécialiste de l'offre SAP dans sa chronique du 16 février : « The Nasscom Diaries, part 2 : Four new ideas », en analysant les données engrangées au cours de ses deux derniers voyages sur le sous-continent indien. « A lui seul, Siemens Information Systems dit avoir formé quelque 5 000 développeurs SAP », précise-t-il encore. Pour illustrer l'implication des informaticiens indiens sur l'offre applicative de l'éditeur allemand, Bruce Richardson invite à une petite visite sur le site des développeurs SAP, www.sdn.sap.com. Des sociétés de services comme Intelligroup ou Wipro figurent, selon les périodes considérées, parmi les principaux contributeurs (cf « Contributor Recognition Program »). Suit une société comme Cognizant, américaine certes, mais dont les racines et la plupart des employés sont en Inde, note encore l'analyste d'AMR Research. On trouve également des sociétés comme Accenture (« la plupart des contributeurs sont indiens », note l'analyste), IBM India et TCS. D'autres, comme HCL, Satyam et Patni ne sont pas loin derrière. Hors l'Allemagne, Bangalore est le plus gros centre de développement de SAP L'été dernier, Henning Kagermann, PDG de SAP, avait lui-même annoncé que son entreprise allait investir 1 milliard de dollars en Inde sur les cinq prochaines années. L'éditeur avait à cette occasion précisé que 20% de ses activités globales de R&D, de services et de support seraient réalisées en Inde d'ici à la fin 2006. SAP Labs India, situé à Bangalore, est son plus important centre de développement en dehors de l'Allemagne. Le fournisseur prévoyait alors de porter à 3 500, fin 2006, le nombre de personnes travaillant dans ce centre. (...)
(19/02/2007 17:42:11)Portage salarial : une piste à explorer pour les seniors
Selon l'Insee, seuls 37% des 50-64 ans sont encore en poste en France et le taux d'emploi des plus de 50 ans est inférieur à la moyenne de la zone Euro, elle-même très éloignée des performances des Etats-Unis et du Japon. En octobre dernier, le ministère de l'Emploi et de la Cohésion sociale avait lancé une campagne d'information dont le but avoué était de sensibiliser les entreprises aux problèmes de discrimination envers les seniors. De son côté, la société de portage Ad'Missions compte 65% de salariés de plus de 40 ans auxquels elle offre la possibilité de faire valoir leur expérience en tant que consultant et de dépasser les difficultés de recrutement dues à l'âge : bénéficier d'un statut de salarié tout en étant autonome et donner une nouvelle orientation à leur fin de carrière. Présente à Paris et en régions (Lille, Lyon, Rennes, Nantes, Toulouse, Strasbourg et Marseille), cette entreprise est composée de 25% de « consultants salariés » dans le domaine informatique, soit 150 personnes environ. Postuler dans les SSII comme consultant DRH d'Ad'Missions, Sabrina Cohen souligne que, contrairement aux idées reçues, la plupart des salariés que la société de portage rémunère travaillent dans des SSII même s'ils n'apparaissent pas dans les organigrammes. « Les plus de 40 ans ne doivent pas démarcher les SSII en indiquant qu'ils recherchent un CDI, mais ils doivent transformer leur CV en offre de mission ». Pour ce faire, Ad'Missions conseille et aide les informaticiens adhérents, grâce notamment à une formation gratuite qui permet d'évaluer un tarif et de « vendre » à prix très correct sa mission. « 70% de nos consultants travaillent en mission avec les SSII. Elles ont conscience de l'atout majeur des seniors qui est l'expérience et les consultants qui ont admis ce modèle économique gagnent très bien leur vie », poursuit Sabrina Cohen. A l'heure où le « papy-boom » s'amplifie et que le double problème des retraites et du chômage n'a jamais été aussi actuel, la réponse d'Ad'Missions est une très intéressante alternative pour les seniors... et ceux qui le deviendront. (...)
(19/02/2007 12:35:28)Dell débauche chez Motorola pour renouveler ses élites
Dell poursuit sa campagne de renouvellement des dirigeants en débauchant Ron Garriques de Motorola pour en faire le patron de sa branche grand public. Et ce, deux jours après avoir annoncé le recrutement de Michael Cannon à la tête des activités opérationnelles. Depuis que Michael Dell a repris la tête, le 31 janvier, du groupe qu'il a créé, les changements majeurs s'enchaînent. L'objectif : faire face aux nombreux soubresauts qui frappent l'entreprise, à commencer par la perte de sa première place mondiale au classement des vendeurs d'ordinateurs au profit de HP, mais aussi le rappel de millions de batteries de portables, l'enquête menée par la SEC (le gendarme de la Bourse américaine) sur les pratiques comptables douteuses ou les soupçons de marge arrière payées par Intel. Motorola a confirmé la démission immédiate de Ron Garriques, dont l'intérim sera assuré par les vice-présidents Ray Roman et Terry Vega. La nouvelle recrue de Dell dirigera une nouvelle entité chargée de superviser l'ensemble des produits grand public des portables aux périphériques, en passant par les logiciels. L'accent que compte mettre Dell sur le marché grand public vise en particulier les marchés émergents, là où, selon Michael Dell, se trouve la majorité des futurs consommateurs d'IT. « Nous demandons à Ron de créer une organisation grand public mondiale qui mettra en place les nouveaux standards en termes d'innovation [et] apportera de la flexibilité dans la façon dont nous construisons et distribuons nos produits et nos services », explique le fondateur du groupe (...)
(16/02/2007 17:16:29)La Navale assure ses arrières et forme les futurs ingénieurs
A Toulon, la politique d'innovation de la DCN (Direction des constructions navales) inclut, depuis début février, un partenariat formel avec l'école d'ingénieurs ISITV (Institut des sciences de l'ingénieur de Toulon et du Var). Objectif pour le constructeur de systèmes navals: formaliser la participation à la formation de futurs spécialistes des diverses ingénieries intervenant dans la chaîne de valeur de ces systèmes (mécanique, matériaux, calcul scientifique, systèmes embarqués, réseaux et télécoms, traitement du signal). Un partenariat qui couvre des interventions directes dans l'enseignement, des projets d'études, des essais sur des thématiques ciblées, une coopération R&D ouverte aux enseignants-chercheurs. Mais aussi, pour le groupe DCN qui figure au premier rang des industriels varois (3000 salariés à Toulon et à Saint-Tropez), un engagement à simplifier les démarches de recrutement des diplômés de l'école. Cet accord vient compléter une série d'initiatives de coopération, également formalisées depuis l'été 2006 par des accords de partenariat, avec des écoles, viviers naturels de futures recrues. Dont l'Ecole Navale, l'Ensieta de Brest (un tiers d'élèves militaires, deux-tiers de civils), l'université de Poitiers et l'ENSMA (ingénieur des industries du transport, à Poitiers), l'ECN (Centrale Nantes), l'ENSTA (Techniques avancées, école d'application de l'X). A noter, à l'Ensieta de Brest, l'ouverture à la rentrée 2006 d'une filière de formation d'ingénieurs par alternance, ouverte aux bac+2, destinée aux débouchés dans le domaine des systèmes mobiles et des technologies embarquées, avec en particulier, du fait de la collaboration avec la DCN (contrat d'apprentissage pour trois ans), des profils de spécialisation en plate-forme navale et systèmes embarqués. (...)
(16/02/2007 11:16:07)Le Pacte PME revu par ses initiateurs, version campagne électorale
« Ce n'est pas avec une politique égalitariste de soutien aux PME que peuvent émerger des champions nationaux ». En présentant le nouveau livre blanc du Comité Richelieu, d'emblée, Emmanuel Leprince, son délégué général, met en exergue l'apport mais aussi les limites du Pacte PME, et autre plan « gazelles » visant à soutenir la croissance des petites structures. Le premier retour d'expérience du Pacte, avec treize organisations professionnelles signataires (dont le Cigref et la fédération Syntec), onze pôles de compétitivité, une trentaine de grands comptes et près d'un millier de PME, indique déjà un fort intérêt pour un tel dispositif d'intensification des contacts entre grands donneurs d'ordre et PME. Mais « il faut aller plus loin », martèle ce représentant du Comité initiateur de ce Pacte avec Oseo-Anvar. Aller plus directement vers un « Small Business Act » à l'échelle européenne. Car suivre l'indicateur achat (part des PME dans les achats des grands comptes) comme le veut le Pacte à la française, n'amène pas forcément à reconnaître le rôle-clé de la R&D de ces structures. « Il suffirait qu'une centaine d'entreprises accède au rang de leaders mondiaux, jugés au poids de leur investissement en R&D, en cinq ans, pour que la France rattrape son retard », résume Emmanuel Leprince. Ce raisonnement part du constat d'un tissu économique, porteur de R&D, beaucoup plus clairsemé en Europe (0,72 entreprise par million d'habitants, parmi le Top 1000 des acteurs R&D établi par le ministère de l'industrie britannique), qu'aux Etats-Unis (le taux est de 1,44) ou au Japon (1,62). Mobilisation positive Un objectif à cinq ans ! C'est la durée d'un mandat présidentiel et, donc, la borne d'étape suggérée pour une politique qui viserait à faire grimper dans le classement mondial une poignée de champions nationaux. Une politique qui miserait sur une « mobilisation positive » de tout l'écosystème autour des meilleures PME innovantes. Car mobilisation ne signifie pas discrimination positive (un point particulièrement sensible pour l'accès des PME aux marchés publics) qui serait contraire au principe de l'OMC. L'Europe des 27 prend d'ailleurs la voie d'un traitement privilégié pour les PME, les ministres des Affaires étrangères de l'Union ayant adopté ce lundi 12 février un texte dit « de compromis » à cet égard, entre les pays favorables et les pays opposés à ce type de dispositif (selon Le Monde, 14/02/07). Sur cette même ligne, les sept étapes préconisées par le Livre Blanc du Comité Richelieu visent autant l'élargissement du Pacte PME à d'autres acteurs (banques, investisseurs, laboratoires publics) que la part prise (ou à prendre) par les pouvoirs publics dans cette mobilisation positive. Tout en insistant sur la nécessité d'une sélection plus stricte des PME concernées, pour mieux cibler et éviter l'écueil du saupoudrage. Le label d'entreprises gazelles, sur la base de deux années successives de croissance, est déjà un signe de volonté de croissance de la part de l'entreprise. Mais ce critère reste fort limité pour cerner un potentiel de « champion national » fondé sur l'investissement en R&D. La dynamique des pôles de compétitivité, associant des PME à des projets, parfois en chefs de file, peut être un des mécanismes de repérage de ces graines de champions. Avec Oseo, comme acteur central, « naturel puisque déjà organisme porteur du Pacte PME », suggère le livre blanc. (...)
(15/02/2007 17:03:09)600 000 informaticiens en 2015 (selon CAS/Darés)
Le rapport « Les métiers en 2015 » co-écrit par le CAS (Centre d'analyse stratégiques) et la Darés (Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques) examine en détail une vingtaine de domaines professionnels sous l'angle de la demande et de l'offre de travail. Sans réelle surprise si l'on s'en réfère aux dernières analyses d'emploi dans l'informatique, qui montrent d'excellents chiffres en 2006 et des perspectives sur des bases semblables voire meilleures en 2007, cette étude indique que dans huit ans, la France devrait compter un peu plus de 600 000 informaticiens, alors qu'ils n'étaient que 200 000 en 1985, près de 300 000 dix ans plus tard et que la barre des 500 000 devrait être franchie en 2010. Ces chiffres sont très encourageants pour les collégiens et étudiants qui cherchent une carrière aux perspectives florissantes. Moins de cadres et plus de techniciens Sur l'ensemble du secteur, 224 000 créations nettes d'emplois seraient faites, réparties en 149 000 pour les « informaticiens », 60 000 dans la filière « personnels études et recherche » et 15 000 seulement dans celle « ingénieurs et cadres de l'industrie ». A noter toutefois qu'il n'y a pas de grands projets créateurs d'emplois de cadres en vue, comme ce fut le cas il y a quelques années avec le passage à l'an 2000 ou à l'euro. De plus, beaucoup d'entreprises sont maintenant équipées en informatique : on s'orienterait plutôt vers des activités de maintenance et moins vers du développement. Et contrairement à la tendance actuelle, on pourrait avoir à l'avenir moins de cadres et davantage de techniciens. A court terme cependant, le rapport souligne que les recrutements se focalisent « sur les jeunes diplômés de niveau Bac+5 et parfois uniquement les diplômés de certaines écoles d'ingénieurs. Si les employeurs ne diversifient pas leurs profils de recrutement, des difficultés à recruter pourraient surgir. » Enfin, si ce rapport montre explicitement que l'informatique continuera de recruter, il indique également que seules les personnes dotées d'un excellent bagage universitaire ou sortant des meilleures écoles pourront prétendre aux fonctions de cadres. La promotion pourrait être beaucoup plus difficile qu'aujourd'hui. Et la sélection, conditionnant ensuite la carrière, pourrait se faire dès le départ, à la fois par le choix des études et par l'obtention d'un bon diplôme d'une grande école. (...)
(15/02/2007 17:08:11)Alcatel-Lucent : au débrayage prévu, succède la grève
Suite à l'annonce de la suppression d'emplois chez Alcatel-Lucent, avec la fermeture de ses deux sites de Rennes et des activités regroupées à Orvault et Lannion, l'intersyndicale (5 syndicats) qui avait prévu un débrayage de deux heures, a transformé ce mouvement en grève sur plusieurs sites. « Ce ne sont pas 1 468 postes qui vont être supprimés, mais au moins 1 800 car il ne faut pas oublier les intérimaires, CDD et sous-traitants. La direction ne prend pas en compte les emplois indirects », indique Jean-Pierre Clavaud, délégué CGT sur le site d'Orvault. Les raisons de cette colère sont multiples. Mais la principale est « cette politique de suppression d'emploi financière, car le secteur n'est absolument pas menacé. Le groupe veut procéder à des transferts dans des pays à bas coûts, c'est scandaleux », poursuit Jean-Pierre Clavaud. Ironie tragique de ce bras de fer : à l'heure où, sous le choc, les salariés réfléchissaient à leur avenir et aux suites à donner à leur mouvement, un communiqué de presse était publié sur le site de l'opérateur, annonçant un important contrat : « Barcelone, le 15 février 2007 - Alcatel-Lucent a signé un contrat avec T-Mobile, la branche mobile de Deutsche Telekom, un des plus grands fournisseurs de services au niveau mondial, pour moderniser son réseau GSM avec les dernières technologies radio GSM/Edge et améliorer de manière spectaculaire sa vitesse. (...) Selon les termes de l'accord, Alcatel-Lucent remplacera plusieurs milliers de stations de base GSM installées dans le réseau de T-Mobile par ses dernières stations de base multistandards 9100 MBS. » (...)
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