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Carrière
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(14/02/2007 16:46:48)
DevCamp: les «pros» du logiciel libre préparent un système pré-configuré pour Emmaüs
Durant une semaine, du 18 au 23 février, une trentaine de développeurs venus des quatre coins d'Europe prend ses quartiers à Soissons pour un DevCamp inédit, destiné à mettre la touche finale à un projet déjà bien avancé. A savoir: la production et la diffusion (libre) d'un système pré-configuré adapté aux besoins des écoles et des enseignants (animation, production de documents multimédia, bureautique, découverte de l'informatique, etc). Une première étape de production est déjà franchie, sous la bannière de Debian-edu/Skolelinux, communauté de bénévoles à l'origine de la diffusion en milieu scolaire d'outils Gnu-Linux autour du système noyau Linux. L'association hôte de cet atelier intensif, le Cetril (centre européen de transfert et de recherche en informatique libre), a aussi organisé la suite de l'opération en y associant les communautés Emmaüs de Soissons et de Forbach (un autre haut-lieu de la production de logiciels libres avec le groupe SchlossGul). Car, précise Matthieu Duplouy, organisateur technique de la semaine (pour le Cetril), «l'atout majeur de ce projet est de viser la réutilisation de matériel informatique ancien, en tant que client léger, et de le faire fonctionner avec des performances identiques à des postes tout neufs ». Autant dire, rendre accessible cet équipement à tous types d'écoles, même et surtout sans grands moyens. Mais pour mettre la touche finale à ce projet, multilingue et soumis à de nombreuses contraintes logistiques (production d'un CD d'installation plug and play, documentation), les développeurs-concepteurs, rompus au travail collaboratif à distance, ont besoin de se rencontrer. Dont acte. Ce DevCamp de cinq jours, accueilli à Sainte-Croix de Belleu, est financé par les partenaires de Cetril (un budget de moins de 10000 euros, selon Marie-Laure Daïnesi, directrice du centre). Et dans la foulée, les trente comparses pourront poursuivre leurs échanges au Fosdem (Free & OpenSource developer European Meeting) à Bruxelles, les 24 et 25 février. (...)
(14/02/2007 16:43:01)Pour l'emploi informatique, l'année 2007 s'annonce plus chaude encore que 2006
«Mieux encore qu'en 2006» : selon le panel Apec (11 000 employeurs interrogés en fin d'année), les entreprises prévoient de recruter de 38 000 à 45 000 informaticiens cette année. L'an dernier, la fourchette était de 36 800 à 39 800. Estimation qui s'est concrétisée avec 35 300 embauches effectives. Soit une hausse des recrutements réalisés de 28% sur 2005. Cette année, les plus optimistes envisagent de poursuivre à ce rythme (+27%), les plus mitigés se fiant à une progression de 8%. C'est d'ailleurs la tonalité du marché de l'emploi pour l'ensemble des cadres, atteignant des records historiques en volume d'embauches cadres (plus de 200 000 en 2006), et dont la croissance s'avère «solide et durable», estime l'Apec. Divers facteurs concordent en ce sens. D'abord, une fourchette basse de prévision de postes ouverts pour 2007 nettement supérieure aux embauches réalisées en 2006. «Comme dans les années 1999-2000», précise l'Apec. En informatique, durant ces années de surchauffe, les prévisions allaient jusqu'à 55 000 embauches pour près de 45 000 postes effectivement pourvus. Mais cette année, l'offre d'emploi cadres est orientée à la hausse pour tous les secteurs et presque toutes les fonctions. Et, l'effet retard jouant, en 2007, c'est la fonction « Etudes, Recherche et développement » (porte d'entrée traditionnelle des débutants) qui devrait le plus progresser (jusqu'à +30%, haut de la fourchette de prévision d'embauche). La phase ascendante d'un cycle La confiance des entreprises en cette relance solide se manifeste aussi dans la nette remontée d'intérêt pour les jeunes cadres (de +9% à +25%) et surtout pour les profils débutants (jusqu'à 10% de postes ouverts en plus par rapport à 2006). Et ce n'est qu'un début. Selon l'Apec, au vu des deux précédents cycles qu'a connu depuis vingt ans le marché de l'emploi, la phase ascendante de ce troisième cycle qui a débuté en 2004, progresse régulièrement vers de niveaux élevés. Elle semble beaucoup moins erratique que lors des précédentes bouffées (celle de 1999-2000, notamment) et pourrait bien, du coup, durer encore quelques années. Mais non sans le retour d'une certaine tension. Car, rappelle Catherine Martin, présidente de l'Apec, « dans ce contexte porteur, le risque reste de voir coexister un chômage alimenté par des formations de base insuffisantes, et des difficultés croissantes à recruter les compétences voulues... sur un marché plus que jamais hyperconcurrentiel ». Pour le secteur informatique (accaparant le quart des prévisions d'embauche cadres), c'est déjà le cas. (...)
(13/02/2007 11:18:38)IDS Scheer propose 4 séminaires sur le BPM
Le BPM (Business Processus Management) est destiné à optimiser les métiers d'une entreprise, d'un point de vue opérationnel et financier. En mai dernier, IDS Scheer, éditeur spécialisé dans ces questions (notamment avec les produits Aris), présentait les résultats d'une enquête menée en collaboration avec l'Afai (Association Française de l'Audit et du conseil Informatiques), le Cigref (Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises) et la DFCG (Association des Directeurs Financiers et Contrôleurs de Gestion). Cette étude indiquait à la fois que les directions générales des entreprises semblaient avoir pris la mesure des apports potentiels du BPM, mais aussi que les démarches n'en étaient qu'à leurs balbutiements ; si plus d'un tiers des entreprises considéraient que ces démarches s'intégraient dans le fonctionnement de l'entreprise, un tiers notait le conflit avec le système de management en vigueur. Plus de 50 % des changements induits par les démarches processus concernent l'organisation au sens large L'étude montrait aussi que les projets étaient centrés pour moitié sur les processus de production et de services, et pour un tiers seulement sur les processus de management. Elle mettait en valeur le fait que plus de 50 % des changements induits par les démarches processus concernent l'organisation au sens large. Enfin, les projets concernaient relativement peu la « relation clients », alors que la satisfaction de ces derniers est l'un des principaux gains attendus suite à ce type de démarche. Pour donner des réponses aux dysfonctionnements constatés entre théorie et pratique, quatre séminaires sont organisés une fois par mois par IDS Scheer sur des thématiques précises : « accroître votre performance opérationnelle par la mise sous contrôle des processus clés » (15 février) ; « dynamiser et pérenniser votre dispositif de contrôle interne par une démarche de processus outillée » (20 mars) ; « renforcer l'orientation métier et le pilotage de vos projets informatiques via la démarche processus (MOA/MOE)» (22 mai) ; « concevoir votre architecture d'entreprise (EA) par l'approche processus orientée services » (5 juin). Une trentaine d'entreprises assisteront à ces rendez-vous qui devraient les éclairer sur le BPM appliqué à leur situation particulière afin de réaliser de meilleures performances. (...)
(13/02/2007 10:58:15)C'est après la pause café du matin que les internautes consultent les sites d'emploi
Qu'elles soient au chômage ou en poste, les personnes qui cherchent à travailler ou à évoluer professionnellement obéissent toutes à un rite immuable : elles se connectent juste après la pause café du matin sur leurs sites d'emplois préférés. Ensuite, de chez eux, d'un web-café ou du travail, elles surfent allégrement tout au long de la journée ; leurs connexions diminuent pendant la sacro-sainte pause déjeuner, remontent à 15h au même niveau qu'à 11h pour décroître ensuite à partir de 18h. Wilhelm Laligant, directeur général du cabinet de recrutement Advancers Executive s'est livré à une enquête qui met à mal certaines théories de médias-planners ou organisateurs de « chats en direct » : pour avoir du trafic sur l'emploi, inutile d'imaginer un rendez-vous en dehors des horaires de travail, puisque les pics de connexion sont calqués dessus. « Mieux, indique Wilhelm Laligant, les gens ne regardent pas les annonces le week-end, jours visiblement consacrés au repos ! En revanche, on observe des pointes les lundi et jeudi. De même, j'ai constaté 6 fois moins de fréquentation le 25 décembre 2006 qu'en période normale et 8 fois moins de fréquentation le 31 décembre ! » Enfin, le DG d'Advancers Executive souligne une fréquentation annuelle cyclique, « en M », avec des sommets aux mois de mars et octobre. Pour évoluer avant l'été, il faut vraiment envoyer ses candidatures avant les vacances de Pâques ! » 2007 obéira-t-elle à ces mêmes règles ? On peut le penser, d'autant qu'il y a un mois, les prévisions d'Advancers Excecutive en matière d'emplois en informatique étaient excellentes. « On risque la surchauffe, renchérit Wilhelm Laligant dont le cabinet publie mensuellement un baromètre du recrutement des cadres. Ce secteur fait un bond de 64% par rapport à janvier 2006. L'année dernière a été marquée par le boom du secteur Banque-Assurance, 2007 devrait être l'année IT. Nous revivons actuellement les situations des années 1999-2000, avec un marché non pas d'employeurs mais de candidats. » (...)
(12/02/2007 17:27:31)Les chercheurs (re)prennent date avec les candidats à la présidentielle
«Sans appartenance politique partisane», les docteurs es sciences cherchent à faire entendre leur cause dans le concert d'interpellations faites aux présidentiables. Donnant ainsi écho aux promesses électorales de relance des investissements dans l'innovation et la recherche en tant que vecteurs essentiels du développement économique, un colloque est organisé par la confédération des jeunes chercheurs (CJC) vendredi prochain, 16 février, à Strasbourg, auquel est annoncée la participation de François Bayrou, de Corinne Lepage, de Ségolène Royal et, sous réserve, de l'UMP. Alors qu'un jeune docteur sur quatre (seulement) trouve place dans la recherche publique et l'enseignement supérieur, cette relance implique de toute évidence de ne pas cantonner le débat au seul financement par l'Etat de la recherche. Ni même aux suites à donner au « Pacte pour la Recherche » et à la mobilisation des chercheurs (Etats généraux de Grenoble de 2004). Comme le rappellent les chercheurs du mouvement «Sauvons la recherche », «le retard de l'innovation et de la recherche industrielle en France et en Europe est indiscutable... En proportion du PIB, la dépense nationale de R&D des entreprises a baissé de 7% depuis 2002 ». Une lettre ouverte de l'association nationale des docteurs es sciences (Andès, partenaire de la conférence du 16 février) enfonce le clou du retard de la France dans tous les domaines ayant grand besoin du recours de la médiation scientifique (services fondés sur la gestion de la connaissance, ou Knowledge-Intensive-Based-Services). Plus généralement, cette faiblesse aux interfaces du monde de la recherche et de l'entreprise et ce retard français ont «des causes multiples», comme le commente le collectif Sauvons la recherche. «Très peu de nos cadres et dirigeants industriels ont eu une formation par la recherche. Ce sont en général des ingénieurs, qui préfèrent recruter d'autres ingénieurs sortis des mêmes écoles professionnelles plutôt que des docteurs, alors qu'au niveau international, l'expérience en recherche est valorisée par le simple fait que le diplôme de référence est le doctorat. Plus généralement, il y a une dichotomie marquée entre les cultures de recherche et d'entreprise dans notre pays ». Mais que peuvent les politiques à cette relative indifférence du monde des entreprises? Aux uns et aux autres d'esquisser des réponses lors de ce colloque. En poste en entreprise Les «bac+8 et plus» en informatique, électronique et autres disciplines scientifiques associées (sciences de l'ingénieur, maths appliquées), plutôt mieux lotis que d'autres spécialités, puisque 51% se retrouvent en poste en entreprise trois ans après la thèse (étude Cereq 2005), n'échappent cependant pas à la menace de sous-emploi. Concernant ce secteur, l'Andès a répondu favorablement à la sollicitation de la fédération Syntec: « Nous prévoyons de participer avec le Medef à une opération « tour de France de l'innovation", qui s'étalera sur 3 ans, et qui devrait permettre de communiquer largement et efficacement auprès des entreprises sur l'intérêt de la recherche et des docteurs», confie Benoît Braïda, vice-président de l'Andès. A suivre. (...)
(12/02/2007 14:08:54)Séminaires sur la protection des données personnelles au carrefour de la technique et du juridique
Biométrie, cryptologie et autres dispositifs (logiciels) exigés par la protection des données à caractère personnel, dont le droit à l'oubli, suscitent abondance de débats inter-disciplines, à la jonction de la technique et du juridique. Le Forum Atena, association de professionnels qui se veut située «à la convergence de l'industrie télécom et de l'enseignement supérieur», en fait l'objet de son premier séminaire gratuit, ce jeudi 15 février, à l'INT d'Evry. Au programme de cet après-midi (de 14h à 17h30), l'état de l'art en cryptographie (vers une 3G de la «crypto»), les limitations de la «crypto» embarquée dans les composants mobiles (à l'heure de la mise en cause de la RFID), et les avancées des techniques de biométrie, dont la multimodalité. Mais aussi, en seconde partie du séminaire, le point de vue du juriste sur les enjeux et la réglementation liés à ces technologies, et celui des fournisseurs de solutions, avec priorité accordée au débat avec les participants et non à une présentation de leurs produits. Une semaine plus tard, durant la matinée du 22 février à Paris (cercle d'affaires Kadrance), la société Princeton Softech propose un point sur l'obligation faite aux entreprises de protection et de sécurisation de l'accès aux données à caractère personnel (CNIL, directives européennes, Payment Card Industry Data Secure Standard). A l'intervention de l'avocate Marie-Laure Laffaire (du cabinet Lexvia), auteur d'un guide sur la question, fait écho, selon l'éditeur de logiciels organisateur de ce séminaire, l'exigence de proactivité des entreprises. Et cela, dès les phases de test des applications (possibilités de masquage, d'anonymisation, d'échantillonnage, dispositif de purge nécessité par le droit à l'oubli, etc). Une exigence qui fait par ailleurs l'objet d'un livre blanc des experts de Princeton Softech. (...)
(09/02/2007 18:05:47)Le Fafiec finance le certificat de qualification
En novembre dernier, GTM'Ingénierie et le Syntec avaient convié petites, moyennes et grandes entreprises pour leur expliquer les atouts de la Vae (Validation des acquis de l'expérience). Plusieurs raisons avaient été évoquées pour tenter d'expliquer une réalité : la Vae était un dispositif peu utilisé dans l'informatique. Le 8 mars 2007, GTM'Ingénierie poursuit son action en invitant à nouveau les DRH et dirigeants d'entreprises à une rencontre : désormais, le dispositif du CQP-Are (Certificat de qualification professionnelle, administration de réseaux d'entreprises) préparé par Vae, est entièrement pris en charge par le Fafiec (Fonds d'assurance de la formation ingénierie, études et conseil) pour accompagnement à la Vae et la formation complémentaire si nécessaire. C'est un argument non négligeable pour les entreprises, théoriquement prêtes à accepter que leurs employés se forment, mais bien souvent réticentes au moment de sortir le chéquier. Un dispositif en continu sur un an Le CQP est une avancée pour les salariés : c'est un mode de reconnaissance de leurs capacités à exercer des activités, de leur maitrise des savoirs et savoir-faire dans un domaine donné, en l'occurrence l'administration des réseaux d'entreprises. Directeur de GTM'Ingénierie, Eddy Gaciot est parvenu à imposer aux yeux du Syntec Informatique et du Fafiec un programme pour valoriser ce CQP-Are. Ainsi, entre le 26 mars et le 30 novembre, plusieurs étapes seront nécessaires au candidat pour mettre en oeuvre sa Vae afin d'obtenir le sésame. « Ce dispositif concerne toutes les entreprises et tous les informaticiens qui s'occupent d'administration réseau sans en avoir le diplôme », indique Eddy Gaciot. « Le financement a été voté début janvier et maintenant, nous espérons que le bouche-à-oreille fonctionnera. » (...)
(09/02/2007 18:05:01)L'organisateur du salon E-commerce lance un forum E-marketing
Après avoir proposé un salon du E-Commerce en septembre 2006 qui, pour sa troisième édition, a accueilli 6 000 visiteurs et 250 intervenant, E-Business Info récidive en proposant le premier Forum E-Marketing qui se déroulera à la Cité des Sciences de Paris, les 12 et 13 février 2007. Alain Laidet, commissaire général du Forum Marketing, résume les enjeux de ce rendez-vous : « La convention de septembre est consacrée au E-commerce au sens large. Depuis deux ans, nous réfléchissions à une autre manifestation pour compléter ce cycle de conférences. Nous souhaitions qu'elle soit plus orientée E-marketing, car Internet capte aujourd'hui 10% des budgets marketing des entreprises. Il s'agit de leur présenter toutes les techniques de promotion, d'acquisition et de fidélisation que l'on peut mettre en oeuvre en ligne. » Cette initiative devrait permettre aux professionnels de se rencontrer et d'explorer de nouvelles voies : désormais, la vente sur Internet atteint des sommets. L'étude réalisée en septembre dernier par le Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) pour le compte de la Fevad (Fédération des entreprises de la vente à distance) et de La Poste indiquait que 41% des Français qui achètent à distance font leurs achats sur la toile et que « les cyberacheteurs ont un rythme de consommation plus élevé que la moyenne des acheteurs à distance. » Depuis, les études ont confirmé cette tendance : une autre enquête Fevad/Direct Panel menée début janvier montre que 68% d'internautes ayant fait un achat au cours des deux derniers mois de l'année avaient l'intention de faire les soldes sur Internet (alors que 31% d'entre eux disaient avoir fait les soldes sur Internet en 2006). Mais le marketing s'adresse aussi aux entreprises qui veulent davantage de visibilité ou qui s'interrogent sur la sécurité et le paiement en ligne. Deux jours sont donc prévus pour faire le tour d'un sujet qui devrait devenir récurrent. L'accès au salon et aux conférences sont gratuits (pré-inscription nécessaire), mais les formations qui y seront dispensées sont payantes. Programme et inscription sur ebusiness.info (...)
(08/02/2007 17:08:49)La collecte du 1% formation sous le feu critique de la Cour des Comptes
Sur les 24 milliards d'euros que pèse la dépense nationale (rapport de la Dares, Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques) pour la formation professionnelle continue et l'apprentissage, plus du quart (5,14 milliards) relève de la collecte par les OPCA (organismes collecteurs agréés). Pour les entreprises, l'effort de financement a nettement progressé, bien au delà de l'obligation légale (de 0,55% à 1,6% de la masse salariale selon la taille de l'entreprise) pour franchir le cap des 3% de la masse salariale (tous secteurs confondus) depuis 2004 (selon la Dares). Et pendant ce temps là, la collecte des OPCA a progressé au rythme de 12% l'an (moyenne de la progression entre 2000 et 2005). « Quatre fois plus vite que le PIB », note la Cour des Comptes dans son rapport annuel. Mais une progression qui s'est fait via «des modes de collectes trop complexes et mal contrôlés », résume l'un des chapitres du rapport remis à l'Elysée ce jeudi 8 février. Au total, pas moins de 98 OPCA de branches et deux réseaux inter-professionnels (Opcareg et Agefos-PME) se partagent les subsides que leur confient les entreprises. Ce n'est pas une obligation. Mais force est de constater que les achats directs de formation se réduisent (-4,3% en 2004 selon l'étude de la Dares) au profit du rôle croissant des OPCA auprès desquels les entreprises externalisent la négociation et la gestion des relations avec les prestataires de formation. C'est ainsi que les OPCA de branches (dont le Fafiec pour le secteur informatique, SSII, études et conseil) se retrouvent à la tête de 77% des fonds collectés, le reste relevant de la collecte interprofessionnelle. Sans doute, tous ces organismes ne sont-ils pas à loger à la même enseigne concernant la qualité et l'efficacité de leur gestion. Mais la disparité des frais de gestion (de 5 à 12% selon l'organisme), les dérives de certains (doublement des effectifs au siège, modalités de délégation de paiement peu sûres, ratés des projets d'équipement informatique notamment à l'Agefos-PME) suffisent à la Cour pour tirer la sonnette d'alarme. Et de constater la responsabilité de l'Etat dans cette situation, avec des services de contrôle en sous-effectif chronique (150 personnes à la DGEFP pour 180 000 entreprises et 50 000 organismes de formation). A titre d'exemple, entre 2001 et 2003, seuls 12 OPCA (sur la centaine) ont pu faire l'objet d'un audit-contrôle. Quant au bien fondé de l'utilisation des fonds et aux mécanismes de contrôle que doivent mettre en place à leur niveau les OPCA, là aussi la carence est flagrante. S'y ajoute, selon la Cour, un manque de transparence du financement du paritarisme (chambres patronales, syndicats). Au total, bien du pain sur la planche des gestionnaires de ces fonds, pour que dans son rapport 2008, la Cour des Comptes puisse inclure parmi les satisfecit de son suivi, une amélioration de cet aspect de la formation professionnelle. (...)
(08/02/2007 15:52:33)Le fonds social européen finance la GPEC des pôles de compétitivité
Autour de Grenoble et de son pôle de compétitivité Minalogic, les aléas des industries informatiques et électroniques constituent de fait un thème d'exploration intéressant pour envisager les chambardements socio-économiques, mais aussi les besoins de compétences dues aux mutations technologiques. Avec Grenoble Ecole de Management pour chef de file, une étude est lancée, financée par le Fonds social européen à hauteur de 1,2 M€ (budget total de 1,6 M€) pour mettre sur pied une méthode d'anticipation des transformations industrielles (Matri). En arrière-plan de ce programme, l'observation des mouvements de fond, de redistribution et d'implication des divers types d'acteurs (industrie, recherche, enseignement) suscités par la constitution des pôles de compétitivité et autres clusters européens. L'équipe de ce projet est constituée de partenaires industriels et académiques, dont Capgemini, STMicorelectronics, les syndicats CFE-CGE, FhG Gesellschaft, AEPI (agence de développement de l'Isère), l'INPG (polytechnique Grenoble), Politecnico di Torino, Hebley Management College et Fondazione Istud. A terme, durant l'année 2007, Matri devrait être le nom de baptême d'une plateforme de connaissance accessible en ligne, destinée à diffuser et assister les bonnes pratiques en matière d'anticipation des changements sociaux, organisationnels, humains et des besoins de compétences locales. Avec une base de connaissance, des outils de e-formation, et, pour en préparer l'usage auprès des futures générations de cadres, la mise sur pied d'un programme de formation à destination des élèves des écoles de management et écoles d'ingénieurs. (...)
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