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(07/02/2007 17:53:17)

François Loos veut donner une visibilité internationale aux Ecoles des Mines

François Loos, ministre délégué à l'Industrie, retient cinq axes du rapport de Grégoire Olivier sur les orientations stratégiques des Écoles des Mines que ces établissements devront mettre en oeuvre : « plus d'international, plus de recherche, plus d'élèves dans les écoles, plus d'actions vers les PME et plus de social ». Et le ministre de marteler un message fort : « Si ces écoles possèdent de solides atouts, plusieurs défis sont à relever, en particulier la visibilité et la reconnaissance internationale ». Les Ecoles des Mines : une compétence du ministre de l'Industrie ou de celui de l'Enseignement Supérieur ? C'est en février 2006 que François Loos, ministre délégué à l'Industrie a chargé Grégoire Olivier, Président de Faurecia, la mission de lui proposer des axes de développement pour les sept Ecoles des Mines (Paris, Saint-Etienne, Alès, Nancy, Douai, Nantes, Albi-Carmaux) et de se pencher sur leur regroupement. Le groupe des Ecoles des Mine rassemble aujourd'hui près de 1 000 enseignants-chercheurs, 6 200 étudiants dont 1 000 en formation doctorale, 43 laboratoires de recherche et 16% d'étudiants étrangers. A priori, il n'eut donc pas été illogique de voir ce dossier suivi non pas par François Loos mais par François Goulard, ministre délégué à l'Enseignement Supérieur et à la Recherche. Mais en réalité, les Ecoles des Mines ont une situation originale par rapport à d'autres grandes écoles, puisque ce sont des établissements publics dépendant du ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie. Il est vrai que la fuite des cerveaux, conjuguée à des analyses allant dans le sens d'un nécessaire rapprochement entre recherche publique et industrie, sont au coeur de la réflexion des différents ministères. Pour ce faire, un véritable regroupement du GEM (Groupe Ecoles des Mines) va se créer, dont Paris prendra la tête. Autres annonces faites par le ministre : une politique d'ouverture accrue à des coopérations avec d'autres organismes de formation et de recherche est préconisée. Outre les partenaires étrangers, les réseaux d'écoles proches du GEM devraient être privilégiés ainsi que la participation des écoles des Mines aux projets des réseaux territoriaux (PRES, Ecoles doctorales, Université numérique). Le rapport recommande également qu'un mode de coopération durable s'établisse, au-delà de la participation de l'école des Mines de Paris avec ParisTech. Enfin, François Loos a rappelé la nécessité d'un partenariat accru avec les entreprises et une présence internationale. Pour montrer sans doute que les grandes écoles françaises doivent aussi s'exporter. (...)

(07/02/2007 17:52:24)

« Sciences Po » milite pour la diversité et le management interculturel

L'idée que les entreprises et les organisations publiques sont de plus en plus confrontées aux défis de la diversité (origines, âges, sexes) est chère à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris. En 2001 déjà, sous l'impulsion de son directeur Richard Descoings, l'IEP avait révolutionné les codes par la signature des « conventions ZEP ». L'objectif était une sorte d'appel à la discrimination positive, par l'intégration d'étudiants brillants, mais issus de quartiers défavorisés, dans la prestigieuse école sans qu'ils soient obligés de passer par la voie traditionnelle du concours. Six ans plus tard, l'institut poursuit son implication dans cette démarche en s'adressant cette fois à ceux qui doivent gérer des équipes où la diversité est le point qui peut poser problème. Elle rejoint d'autres initiatives qui se développent en ce moment comme celle sensibilisant les futurs managers à l'emploi des personnes handicapées. Science Po ouvre donc un cycle destiné aux responsables des ressources humaines, dirigeants et managers, consultants internes et externes, responsables opérationnels, fonctionnels ou politiques des secteurs associatif ou public, en lien direct avec la gestion de la diversité culturelle, ainsi qu'à ceux qui auront à mettre en place en 2008 leur propre charte de la diversité. Sociologues, juristes et consultants sont les formateurs qui proposeront des pistes de réflexion et une grille de compréhension des réalités interculturelles afin que les participants puissent élaborer un plan d'action pour favoriser la diversité au sein de leur environnement professionnel. Nul doute aussi que les expériences de CV anonymes seront au coeur de débats contradictoires sur les approches réalistes de la diversité sous toutes ses formes. Le cycle de formation est composé de trois modules complémentaires de deux jours, pouvant se suivre aussi indépendamment : - 22 et 23 mars 2007, « Les politiques de la diversité : ce qu'il faut en attendre », - 18 et 19 juin 2007, « Discriminations et gestion de la diversité : du risque à l'opportunité », - 2 et 3 octobre 2007, « Mobilité internationale et management des équipes diversifiées ». Programme et bulletin d'inscription (...)

(06/02/2007 17:14:39)

Du neuf dans les opérations portes ouvertes des écoles d'ingénieurs et de management

Quelles énergies pour les transports de demain ? Quelle implication peut avoir une école dans la dynamique des pôles de compétitivité, et quelle incidence pour le parcours des étudiants ? Quelle place accordée à l'imagination technologique pour répondre aux défis socio-économiques, à la globalisation ? Quelles sont les nouvelles dominantes qui «assurent» dans les cursus proposés par les écoles d'ingénieurs ? A quoi ressemble la vie d'un élève-ingénieur qui n'a pas (encore) choisi de se spécialiser ? Pour avoir une idée de ce que concocte l'enseignement supérieur français pour répondre à ces interrogations, il suffit d'observer la diversité et l'inventivité des « opérations portes ouvertes » organisées par les écoles. Qu'il s'agisse de l'Estaca (école d'ingénieurs des industries du transport) ou des écoles d'ingénieurs en électronique et en informatique (ISEN, ISEP, ECE, ESIEE), les anciens sont mis à contribution pour présenter leur parcours professionnel et la réalité de leur métier dans les secteurs les plus divers. Démos à l'appui (l'avenir de la voiture électrique ou des énergies propres, par exemple, à l'Estaca). Classique ! Sachant cependant, que ces contributions alimentent aussi, dans la plupart des cas, les sites Internet des écoles. L'ECE (école centrale d'électronique) y met une touche d'originalité en insistant sur l'initiative pédagogique destinée à encourager les étudiants à profiter de cette période liminaire pour perfectionner leur expression (partenariat avec la presse écrite notamment). Réseaux d'écoles L'union faisant la force et la visibilité, les établissements qui partagent des affinités ont désormais tendance à se présenter au public (futurs étudiants, entreprises, sponsors éventuels) sous une même bannière (l'association ParisTech, par exemple, qui représente onze des grandes écoles de la région Ile-de-France). En cette fin de semaine (le 9 février), quatre écoles d'ingénieurs généralistes (EIGSI de La Rochelle, HEI de Lille, EPF de Sceaux, Esigelec de Rouen) lancent ainsi leur marque commune : Ingéfrance. Un regroupement qui signifie la proposition de passerelles entre cursus, la possibilité de renforcer l'enseignement de telle ou telle « dominante » dans un des établissements (la mécatronique à La Rochelle, par exemple), la mise en commun de partenariats à l'international, une mutualisation des moyens pour les relations avec les mondes de la recherche et de l'entreprise, et pour la promotion du métier d'ingénieur auprès des générations montantes. A cet égard, le succès rencontré par l'opération ESSAI (Et Si Seulement j'Aimais l'Ingénierie) à l'EPF (87 lycéens accueillis en immersion pendant deux jours à l'école, avec échantillon de cours en anglais, accès aux salles d'informatique et autres labos, etc.) incite cette école de la région parisienne à réitérer l'opération avec deux sessions de 48 élèves de Terminales accueillis pendant les vacances de février (les 19 et 20 févier, et les 22 et 23 février). Par ailleurs, les écoles de management ne sont pas non plus en reste, pour la promotion de leurs débouchés. Signalons notamment l'initiative des anciens de l'Ifag (réseau de 8 écoles, instituts de formation aux affaires et à la gestion, à Paris, Lyon, Toulouse, Montluçon, Auxerre, Angers, Rennes et Nîmes) qui propose, répartie sur sept sites Web, une typologie des 36 métiers et débouchés de leurs cursus sur la base de témoignages d'anciens diplômés. (...)

(06/02/2007 16:59:23)

Transmeta, contraint de vivre au crochet de ses licences, licencie

Vague de licenciements chez Transmeta. Présenté comme le tueur d'Intel lors de sa création en 1995, le groupe n'en finit plus de réduire son champ d'activité. En 2005, il a arrêté la fabrication de ses processeurs pour devenir une société de services classique spécialisée dans l'ingénierie et les processeurs. Deux ans plus tard, les prestations fournies à deux principaux clients - Microsoft et Sony - se sont terminées sans que d'autres n'aient pris la relève. « En conséquence, le temps facturé pour nos ingénieurs a baissé au point que les projets en cours ne suffisent plus pour couvrir les coûts associés à ce business », regrette Lester Crudele, PDG de Transmeta depuis le mois dernier. La société a donc supprimé 75 postes, soit 39 % de ses effectifs, vendredi dernier et devrait se séparer de 25 à 55 autres salariés au cours du prochain trimestre. Elle fermera aussi ses bureaux à Taïwan et à Tokyo. Comment la société compte-t-elle survivre ? En vivant sur les droits intellectuels que lui rapportent les processeurs Crusoe et Efficeon, fabriqués par d'autres vendeurs comme AMD. Fujitsu, Toshiba, Nec et Sony sont également des licenciés de Transmeta. « Nous pensons qu'en consacrant notre temps et nos ressources au développement de nos propriétés intellectuelles, nous sommes mieux à même de servir nos clients intégrateurs, et nous pourrons alors développer de nouveaux produits pour rendre nos technologies accessibles au plus grand nombre », explique Lester Crudele. (...)

(06/02/2007 15:35:22)

L'industrie des jeux vidéo dessine l'informatique de demain

L'informatique ubiquitaire, les objets intelligents, le groupware en «grande largeur», mais aussi une économie de projet et une organisation spécifiques, sur fond de méthodes agiles : autant d'avancées caractéristiques de la conception vidéoludique dont s'inspirent désormais, volontairement ou indirectement, les acteurs de l'informatique en général. Telle est la démonstration ouverte au débat, par les spécialistes des jeux vidéo et du « Serious Game » (type Second Life), lors de la soirée du 12 février (18h30) à la maison des arts et métiers (Paris 16e). A l'heure où nos parlementaires approuvent la décision gouvernementale d'un crédit d'impôt soutenant la création de jeu vidéo, cette conférence-débat organisée à l'initiative des anciens élèves de trois écoles spécialisées se présente comme une contribution à la reconnaissance respective de secteurs grands consommateurs de technologies. Comme en témoignent, par ailleurs, les attributs professionnels des intervenants de cette réunion : Stéphane Natkin, directeur de l'école du jeu et des médias interactifs (Enjmin) et professeur au Cnam (Laboratoire Cedric, équipe Réseaux, systèmes et multimedia), Pascal Estraillier, directeur du laboratoire d'informatique et d'imagerie industrielle à la Rochelle, mais aussi les chefs d'entreprises José Sanchis, DG de Lexis Numérique (agence de communication interactive), Geoffroy Sardin, DG d'Ubisoft (éditeur de jeux), Olivier Lombart, dirigeant de NetDivision (Web Design et e-marketing). Avec l'ancrage un peu plus affirmé de ce secteur dans l'économie nationale (pôle de compétitivité, partenariats technologiques divers), ce type d'échanges informels contribue à lever un peu plus les barrières entre secteurs producteurs d'innovations. Les enseignants-chercheurs en informatique ne s'y trompent d'ailleurs pas. C'est ainsi que le dernier congrès annuel du Specif (association des personnels-enseignants chercheurs en informatique), réuni à Bordeaux les 11 et 12 janvier, s'est intéressé aux « nouvelles frontières de l'informatique » afin de « démêler dans tout ce qui se fait, ce qui est (encore) du ressort des informaticiens, et ce qui est désormais du ressort d'autres disciplines ». Avec, au coeur de cette réflexion, une visite guidée (par Stéphane Natkin) de « l'univers des jeux vidéo » en tant que révélateur d'usages de plus en plus sophistiqués des technologies qui se retrouvent dans d'autres industries (architecture de réseaux collaboratifs, synthèse d'images et de sons, interfaces, systèmes génératifs, etc.). (...)

(05/02/2007 17:04:12)

La sécurisation des parcours professionnels au coeur de la réflexion gouvernementale

Il y a les déclarations qui indiquent à la fois que le chômage est en baisse , et le doute lorsque sur le terrain on découvre une situation nettement moins favorable : seule une PME sur dix aurait recruté au dernier semestre 2006. Les effets à venir du « papy boom » et de la mondialisation conjugués à cette crise de l'emploi, ont conduit les pouvoirs publics à s'interroger sur la professionnalisation tout au long de la vie et à innover en instaurant le Dif par exemple. De leur côté, des professionnels comme Microsoft se sont également penchés sur la question de la formation nécessaire au cours de toute carrière. Nouvel épisode : un colloque se déroulera le 13 février 2007 sur la sécurisation des parcours professionnels, en présence du Ministre délégué Gérard Larcher. La motivation des pouvoirs publics est claire : « l'idée d'un besoin de sécurisation des parcours professionnels est née de la nécessité de concilier la mobilité croissante du marché de l'emploi et la sécurité des salariés. Le sentiment d'insécurité professionnelle est grandissant dans notre pays, alimenté par les évolutions du marché du travail. L'emploi est en effet moins stable aujourd'hui qu'hier : les mobilités professionnelles (changements d'employeur, entrées et sorties du chômage) se sont fortement accrues sur les trente dernières années, particulièrement pour les non qualifiés ; le passage par le chômage est plus fréquent et particulièrement long dans notre pays. De relativement rectilignes dans le passé, les trajectoires professionnelles sont devenues davantage heurtées. » Un an après l'échec du CPE (Contrat Première Embauche), le changement de stratégie du Gouvernement montre à l'évidence que des propositions sont actuellement étudiées pour rassurer les personnes en activité, ou non. (...)

(05/02/2007 17:02:57)

Les gazelles partenaires de centres de recherche publique vont très loin dans l'innovation

« Notre petite société n'a de raison d'être que par l'innovation. N'importe qui peut nous copier. Innover une fois, c'est facile, mais ensuite ? Comment structurer l'innovation ? » Ces réflexions sont résumées par Marc Alcantara, directeur stratégie et développement chez Préceptel, entreprise innovante en télécoms de Sophia-Antipolis née en 2003. Cette « gazelle » azuréenne possède le statut de Jeune Entreprise Innovante, une labellisation FCPI (Fonds Commun de Placement de l'Innovation, permettant de bénéficier de la qualification d'entreprise innovante, et de réductions fiscales) ainsi qu'un soutien financier auprès de l'Anvar et du Conseil Général des Alpes Maritimes. Pour se développer, ses dirigeants vont également frapper à la porte du laboratoire I3S (Informatique Signaux et Systèmes de Sophia Antipolis) pour leur proposer un partenariat. Par pur hasard, le laboratoire se situe à quelques encablures de leurs bureaux. Surtout, I3S est l'unique laboratoire de l'Université de Nice - Sophia Antipolis dans les domaines de l'informatique, du traitement des signaux et de la théorie des systèmes, qui constituent ensemble la composante numérique des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (STIC). Cette unité mixte de recherche associée au CNRS regroupe, au 1er octobre 2006, 135 permanents dont 18 chercheurs et directeurs de recherches du CNRS, 10 de l'Inria et 80 enseignants chercheurs de ces disciplines dans toutes les UFR concernées de l'Université : Faculté des Sciences, École Polytechnique Universitaire, IUT. Un partenariat « gagnant-gagnant » Le professeur Michel Riveill dirige l'équipe Rainbow au sein de ce laboratoire. Il répond immédiatement par la positive à la demande de Préceptel qui fournit, à l'été 2006, des cartes UMTS et SIM au laboratoire. En échange, un doctorant de l'université a obtenu une bourse Cifre (dont le but est de renforcer les capacités technologiques d'une entreprise en faisant réaliser un programme de R&D par un jeune chercheur en liaison avec une équipe de recherche extérieure à l'entreprise ; cette convention est financée par le ministère de la Recherche) et travaille régulièrement chez Préceptel sur le projet Génécom. Autre accord : des modules de conseil vont être donnés à l'entreprise. Marc Alcantara précise aussi que des « proof of concept » (ou preuve du concept, étape classique en matière de projets de R&D, consistant à faire travailler pendant quelques jours une équipe de spécialistes, en l'occurrence ceux d'I3S, sur une problématique soumise par Préceptel) font partie du protocole d'accord. Les deux parties, enfin, collaborent avec d'autres partenaires à l'Ubiquarium Informatique de Polytech'Nice-Sophia (du latin ubique : « lieu ou structure dans laquelle l'informatique est en toute chose ou tout être »). Elles sont donc parties prenantes au projet de plateforme d'étude et de prototypage des usages de l'Informatique Mobile en Environnement Simulé, co-financé par différentes collectivités. Désormais, des projets communs entre la recherche publique et l'industrie azuréennes En 6 mois, la collaboration a porté ses fruits. A tel point que les deux partenaires répondent en ce moment ensemble à un appel d'offres dans le domaine des télécoms, avec de nombreux composants. Est-ce une victoire des pouvoirs publics et une première application du rapport Hetzel qui préconise le rapprochement entre universités et entreprises ? Pas vraiment. Le professeur Riveill précise en effet qu'il travaille depuis plus de 20 ans avec des entreprises de tailles différentes, participe à un réseau d'universités françaises et étrangères, sans exclusive. « Il faut arrêter le mythe des universitaires qui ne collaborent pas avec les entreprises, il y a de la place pour tous les types de recherche. Dans le rapport quotidien avec nos partenaires, chaque partie apporte à l'autre pour progresser, et chacun reste à sa place ». En d'autres termes, à I3S la recherche et à Préceptel le développement pour une collaboration en R&D protéiforme. Visiblement la synergie fonctionne, les moyens intellectuels conditionnant l'apport de moyens financiers. Qui a dit que les gazelles et la recherche publique française manquaient de souffle ? (...)

(29/01/2007 17:45:34)

Les infrastructures informatiques - et SOA - au menu des élèves-ingénieurs de l'ESIEE

Parrainé par IBM, depuis novembre 2006, un nouveau module de formation sur les "infrastructures des systèmes d'information" est proposé aux étudiants du cursus ingénieur de l'ESIEE (école d'ingénieurs sise à Noisy-le-grand) et de l'ISTM (Institut supérieur de technologie et management, du même groupe ESIEE). L'accord signé en janvier 2007 entre les deux écoles de la CCI Paris et IBM reconduit cette initiative de formation pour l'année 2007 et inclut, pour les enseignants-chercheurs, l'accès aux logiciels d'IBM et aux supports de cours correspondants. Tout comme y ont accès, depuis 2003, dans le cadre du programme mondial "Academic Initiative", près de 150 universités et grandes écoles de l'Hexagone. Sachant, cependant, que Big Blue est de longue date l'un des quatorze membres actifs du Club ESIEE-Partners qui couvre l'ensemble des échanges (recherche, enseignement, accueil de stagiaires, co-développement) des écoles du groupe francilien avec le milieu industriel. Avec le nouveau module "Infrastructures SI" inclus au programme de dernière année du cursus ingénieur (niveau bac+5), une trentaine d'heures d'enseignement théorique sont assurées par des intervenants d'IBM, pour initier les étudiants aux problématiques du choix des infrastructures, de l'architecture de stockage, des architectures des serveurs (processeurs), de la virtualisation, de l'architecture de haute disponibilité et de la continuité informatique. Les thèmes abordés dans ce cursus "sur mesure" - comme l'approche SOA (architecture orientée services), les applications types (ISVs) ou la démarche ITIL - inscrivent ce partenariat dans une optique d'orientation et de développement de compétences, vers des débouchés particulièrement porteurs, et en forte demande actuelle y compris pour les débutants. (...)

(03/01/2007 17:19:27)

DIF : 58% des PME se disent prêtes à offrir des plans de formation

« Il a fallu du temps pour que le DIF se mette en place. Selon l'enquête que nous avons effectuée au mois de mai 2005 sur un panel de 800 salariés et 380 DRH, 3% des salariés avaient consommé du DIF, contre environ 10% prévu pour 2006. Le mouvement s'accélère. En 2007, le quart des salariés devrait profiter du DIF », indique Jacques Coquerel, le président de la Cegos (organisme de formation continue). Avancée sociale incontestable, le DIF était, jusqu'à présent, pourtant victime d'un déficit de (re)connaissance : une mesure comme les 35h hebdomadaires était davantage mise en avant par les partenaires sociaux. Aujourd'hui entreprises et salariés semblent avoir pris la mesure du DIF et de nombreuses initiatives sont régulièrement mises en avant. D'ailleurs, un sondage Agefos-PME (organisme gestionnaire des fonds de la formation professionnelle), réalisé avec Ipsos en avril 2006, indiquait que 74% des dirigeants avaient entendu parler du dispositif, mais que seulement un tiers des personnes interrogées le jugeait « simple à mettre en ?uvre ». 84% des dirigeants de PME ont entendu parler du DIF La 14ème édition du baromètre « Emploi et formation dans les PME » d'Agefos-PME et le sondage « Perspectives 2007 », effectué par Ipsos auprès de 500 dirigeants ou DRH de PME (10 à 500 salariés) et de TPE (1 à 9 salariés) en décembre 2006 confirme le sondage effectué au mois d'avril : 58% des PME et 29% des TPE disposent d'un plan de formation pour le DIF. Selon ce baromètre, 84% des dirigeants de PME et 47% de ceux des TPE connaissent le DIF. Pour les entreprises de plus de 50 salariés, le taux est proche des 100%, ce qui signifie que le message est passé. Mais les salariés sont-ils au courant de leur droit ? Il semble que de gros efforts soient à faire de ce côté, notamment au sein des très petites structures, puisque 62% des responsables de TPE et 69% de ceux des PME évaluent à une très faible minorité le nombre de collaborateurs qui va demander à en bénéficier. (...)

(22/12/2006 17:33:57)

Plus de 90% de Français ne font pas confiance à leur supérieur direct

Les Français ne se font aucune illusion sur leur hiérarchie. Cet aveu est l'une des grandes leçons du sondage en ligne réalisé par Monster auprès de 4 371 Français. A la question « envers qui faites-vous preuve de la plus grande loyauté au travail », seulement 8,77% des sondés répondent « à mon supérieur ». Ils sont un peu en deçà de la moyenne européenne (10,27%) et à égalité avec les Néerlandais. Quant au mythe de l'Allemand dévoué à sa hiérarchie, il est désormais définitivement relégué aux oubliettes : outre-Rhin, ils ne sont que 7,45% à ne pas se défier de leur boss, tandis que les grands vainqueurs de la loyauté envers leur supérieur direct sont les sujets de Sa Très Gracieuse Majesté (21%). Bon point en revanche pour les tricolores sur le collectif : à égalité avec les Espagnols et un peu au-dessus des Britanniques et des Allemands, ils sont 36,06% à faire preuve de la plus grande loyauté envers leur équipe et dépassent la moyenne européenne qui est de 32,31%. A noter encore que les Hongrois sont les champions de l'esprit d'équipe (40,16%) et que les Autrichiens remportent la palme de l'individualisme (41,95%) tandis que 30,36% des Français jouent leur carte personnelle (la moyenne européenne est à 32,31%). Mais n'y a-t-il pas contradiction entre les chiffres montrant de forts taux de loyauté envers soi-même et son équipe ? Responsable de la communication chez Monster France, Annabelle Maury répond : « Je pense que les chiffres auraient été différents il y a trois ou quatre ans. Mais la contradiction est apparente car nous sommes entrés dans une phase lourde de travail en mode-projet ». Dans ce mode de travail très présent en informatique, l'individualisme caractérisé par l'idée de « bonne personne à la bonne place », est compensé par l'interdépendance aux autres. Mais ces chiffres montrent avant tout une véritable préoccupation des Européens face au monde du travail. Quant à la défiance des uns et des autres à leur « n+1 », elle reste une variable importante que les DRH devront sérieusement prendre en compte s'ils veulent que le mode-projet gagne en efficacité. (...)

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