Flux RSS

Carrière

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

2022 documents trouvés, affichage des résultats 1641 à 1650.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(22/12/2006 17:27:18)

30% des ingénieurs en activité souhaitent changer de travail

Lors du salon du recrutement des ingénieurs et scientifiques conjointement organisé par l'Apec et le CNISF les 13 et 14 décembre, aux côtés des 40% de jeunes diplômés, ils étaient plus de 30 % de cadres en activité à s'être inscrits en amont et à avoir fait le déplacement sur le site du Cnit-La Défense. Sur deux jours en pleine semaine (le salon ouvrait ses portes entre 9h et 19h), ils avaient pris sur leur temps de travail, RTT ou congés pour rencontrer 97 entreprises venues recruter plus de 4 000 collaborateurs. En volume, la palme a été remportée par le secteur informatique et télécom qui représentait 30% des structures présentes. Autres domaines en recherche de talents scientifiques : l'industrie (28%), le consulting en ingénierie (18%), le BTP et les bureaux d'études (7%), et les organismes de recherche publique (12%). Un turn-over qui s'affirme dans un contexte pré-électoral où, traditionnellement, l'attentisme est de rigueur Sur le profil des 30% personnes en activité inscrites à ces journées, les chiffres communiqués par l'Apec sont plus précis encore : près de 30 % sont dans la fonction recherche, études techniques et plus de 15 % sont dans le secteur R & D. Est-ce la curiosité qui a poussé ces cadres de très haut niveau à s'inscrire puis à venir rencontrer les entreprises intéressées par leur profil lors de ces deux jours ? Sont-ils mal à l'aise dans leur entreprise ? Une étude récente d'Oberthur Consultants montre que le nombre de démissions a doublé en deux ans : il est de 7,6% sur l'ensemble de la France et de 8,4% en région parisienne. « Le taux de démission dans les SSII est particulièrement impacté par la mobilité des plus jeunes, dans les fonctions d'analystes en organisation et maîtrise d'ouvrage, en études et développement, en base de données. Les postes de spécialistes réseau/système connaissent des tensions avec un taux de démission en région parisienne de 16,7% dans les SSII. L'expert en organisation est aussi sollicité : le taux de démission atteint 17,0% en région parisienne dans les SSII », indiquent les analyses d'Oberthur Consultants qui mettent en corrélation ces taux avec « une surchauffe des salaires ». Reste à savoir dans quelles proportions la tendance augmentera, d'autant que, traditionnellement, les démissions sont moins fortes en période pré-électorale où la tendance est à l'attentisme jusqu'aux échéances présidentielles. Et surtout, au cours des premiers mois de 2007, combien des 4 000 recrutements annoncés et commencés sur le salon des 13 et 14 décembre, se concrétiseront par des entrées effectives en poste dans les 97 entreprises présentes. (...)

(21/12/2006 17:12:51)

La Cour des comptes dénonce : trop d'universités nuit à l'Université

Pas moins de 4368 cursus proposés par 17 universités sur 182 sites, auxquels s'ajoutent 40 grandes écoles publiques : au vu du foisonnement qui caractérise l'enseignement supérieur en Ile-de-France, la Cour des comptes appelle, dans un rapport publié ce 20 novembre, à la « recomposition nécessaire » de la carte universitaire de la région. Toutes les disciplines sont concernées. L'éclatement géographique, cause d'un surcoût pour l'Etat et pour les usagers-étudiants, se double d'une complexité de l'offre de formations qui dessert plus qu'elle n'aide à l'orientation des jeunes et aggrave l'effet de dispersion des moyens. Le développement des formations « professionnelles » illustre l'effet d'émiettement et de stratification que fustige le rapport de la Cour. Pour le second cycle (licence professionnelle, master, ingénieur), on en dénombre 314 en 2005 (200 de plus qu'en 1998)... « sans que disparaissent dans des proportions comparables les formations désuètes ou en sous-effectifs chroniques ». Sans compter la myriade d'écoles privées qui complique encore la compréhension du système éducatif (tant pour les Français que pour les étudiants et observateurs étrangers). Besoin d'une "politique explicite, dotée de moyens conséquents Face à cet état des lieux, la Cour préconise, pour renforcer l'attractivité des universités, « d'articuler leur offre de formation autour d'établissements forts et visibles, capables de se mesurer à leurs concurrents étrangers ». Plus facile à résumer qu'à réaliser. L'alignement européen sur le système LMD (trois niveaux de diplômes, licence, maîtrise, doctorat) engagé depuis quatre ans, selon la méthode non directive voulue par l'Etat, n'est pas suffisamment probant et se solde, pour l'instant, par une démultiplication des diplômes. La place des grandes écoles dans le dispositif LMD est abordée dans cet état des lieux avec l'exemple des Ecoles normales supérieures qui ont transformé leurs anciens magistères en masters cohabilités avec des universités partenaires. Justement : il y a bien des rapprochements amorcés (cohabilitation de diplômes, constitution de pôles Paris Universitas, UniverSud Paris, Paris Centre Universités, Polytechnicum de Marne-la-Vallée, ParisTech pour les grandes écoles d'ingénieurs) mais sans que l'Etat se soit pour l'instant prononcé à leur égard. D'où le signal tiré par la Cour des comptes : la prise de conscience du manque de régulation, responsable historiquement de la dispersion actuelle, doit rapidement se transformer en « politique explicite, dotée de moyens conséquents » qui devrait, du même coup, permettre aux universités d'assumer le « surcroît d'autonomie » indispensable pour une refonte efficace de l'offre universitaire. (...)

(21/12/2006 16:03:18)

Hummingbird France : le tribunal se prononcera sur le PSE le 4 janvier

La section CFDT de Hummingbird France assignait ce matin en référé la direction de l'entreprise ainsi que son comité d'entreprise (CE), afin d'obtenir l'annulation du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) en cours au sein de la filiale française de l'éditeur, suite à son rachat par OpenText. La délégation syndicale s'appuyait sur un constat de carence dressé par l'Inspection du Travail pour demander au tribunal d'obliger Hummingbird France à revoir entièrement sa copie. Pour la CFDT, l'avocate a dénoncé l'insuffisance du PSE notamment sur l'aspect du reclassement, évoquant les « quatre offres de reclassement, toutes à l'étranger » (« neuf postes », corrigea plus tard l'avocate de la direction). Elle a aussi souligné que dans la mesure où OpenText et Hummingbird avaient fusionné (le nom OpenText étant utilisé à l'accueil ainsi que pour les emails), des reclassements devraient pouvoir avoir lieu au sein d'OpenText. L'avocate de la direction a estimé que cet argument ne tenait pas, les sociétés restant des entités juridiquement séparées : « OpenText France est une société distincte, qui a elle-même des difficultés économiques ». L'autre grand pan de la plaidoirie de l'avocate de la section CFDT consistait à dénoncer les critères de suppression de postes. « La société a fait la liste des salariés par service, a-t-elle indiqué, et mis en face des postes à supprimer, [...] or on retrouve des emplois qui ont la même appellation, tels que managers ou ingénieurs d'affaires. » Conséquence : « les personnes sont identifiables ». Or dans un PSE on commence par supprimer des postes, et on regarde ensuite qui, selon les critères retenus, est licencié. « Pour une réelle application des critères, il aurait fallu prendre l'ensemble des managers, l'ensemble des ingénieurs d'affaires, etc. », a poursuivi l'avocate. Plus tard, l'avocate de la direction est revenue sur ce qu'elle a qualifié de « reproche totalement infondé ». « Si c'est indiqué dans le PSE, a-t-elle affirmé, c'est pour la clarté des débats, mais les critères seront bien évidemment appliqués à l'ensemble des catégories des différents services, cela va de soi ! » Charge au président du tribunal d'apprécier la pertinence de l'argument. Premières lettres de licenciement juste après Noël Au grand dam du président, qui pressait les avocats de s'en tenir aux seuls éléments du PSE, les plaidoiries dérivaient souvent sur des attaques personnelles et des procès d'intention de part et d'autre. Dernière à parler, l'avocate du CE a ainsi dénoncé « un véritable réquisitoire contre le CE ». Plus théâtrale que ses consoeurs, elle a expliqué : « nous subodorions que cet intérêt soudain [du délégué CFDT pour le syndicalisme] cachait quelque chose. Et hier au soir, nous apprenons que [quelques personnes] du service commercial, qui sont les plus gros salaires, font cela afin de pouvoir créer une structure qui distribuerait un des produits d'Hummingbird. » Comprendre Genio, un ETL (outil d'extraction et de chargement de données) plutôt en perte de vitesse, d'ailleurs, et qui n'entre pas du tout dans la stratégie produits d'OpenText. La seule manifestation de la salle s'est produite lorsque l'avocate du CE et celle de la CFDT ont tenté de prendre avantage des rangs remplis derrière leurs clients. Le public (plus de quarante personnes) a bruyamment rappelé que ce n'était pas aussi simple. Toutefois, à voir se former les clans à la sortie du tribunal, on pouvait constater que celui autour du délégué CFDT était le plus réduit. Le tribunal donnera sa décision le 4 janvier. Sachant que la procédure n'est pas suspensive, et que les premières lettres de licenciement devraient partir le 27 décembre. Si la procédure devait repartir à zéro, les gens concernés devraient alors être réintégrés. Mise à jour du 28/12/06 : le nom du délégué CFDT a été supprimé à sa demande, dans la mesure où il considérait que les propos tenus par l'avocate de la partie adverse pouvaient être considérés comme diffamatoires. (...)

(21/12/2006 13:08:00)

Gestion prévisionnelle de l'emploi: l'Etat finance, les associations informent, les éditeurs préparent les outils

Une percée en 2007 pour la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) ? Pour les PME, en tout cas, il ne manquera pas dès janvier d'occasions de se sensibiliser à cette démarche. D'autant plus que l'Etat finance celle-ci, par diverses possibilités de convention, jusqu'à 70% des actions de sensibilisation (PME de moins de 250 salariés), jusqu'à 15000 euros pour la mise en place de la démarche. Pour les entreprises de plus de 300 salariés, la loi Borloo en fait même un passage obligé (obligation triennale de négocier avec les partenaires sociaux un accord de GPEC). Dans ces années charnières du point de vue démographique (départ en retraite et pénurie de personnels qualifiés, réforme de la formation professionnelle prônant la formation tout au long de la vie), les motivations et les effets attendus de la GPEC suscitent une mobilisation de la part d'associations et de prestataires spécialisés. Deux exemples : -la CGPME (confédération des PME), dont certaines représentations locales (pour les PME des Yvelines, la CGPME78 avec le prestataire RHConseil PME) organisent une série de présentations sur ce thème ; -les mardis du club Stratégies (pour les entreprises de toutes tailles cette fois) qui dédie, au premier trimestre 2007, trois séances aux outillages et aux démarches de la GPEC (le mardi 9 janvier de 18 à 20 H), aux approches territoriales (le 6 février), et aux contributions de la GPEC aux branches et aux entreprises (le 6 mars). Sans compter que l'obligation légale (au delà de 300 salariés) ou l'importance prise par la gestion des compétences dans certains secteurs plus exposés au risque de pénurie de main d'oeuvre qualifiée (dont le secteur informatique) incitent les éditeurs de logiciels (ERP, SIRH) à adapter leur gamme (liens entre GPEC et gestion du recrutement, suivi des dotations d'équipement, etc.), offre de formation/sensibilisation à l'appui. (...)

(20/12/2006 17:44:17)

Business Intelligence : un livre blanc opérationnel par Homsys

Homsys, filiale de Homsys Group spécialisée dans la BI (Business Intelligence) depuis 1993, édite « le premier guide des carrières de la Business Intelligence ». Dans une guerre des talents en informatique, c'est un moyen ingénieux à la fois pour expliquer quels sont les métiers et filières de l'informatique décisionnelle et convaincre les meilleurs profils de s'intéresser au groupe. En commençant par délimiter le champ du recrutement par une définition : « la BI, c'est l'art de rendre l'information pertinente pour faciliter la prise de décision, en valorisant les données de l'entreprise par la mise en oeuvre d'applications de pilotage, d'analyse et de reporting ». Première partie : mettre les outils adéquats au service de la prise de décision. Certaines règles semblent strictes : dans le domaine de l'extraction et de l'intégration des données, « l'ETL (Extract, Transform and Load) permet d'accéder à des sources de données multiples et hétérogènes, et de les transformer afin de les rendre cohérentes et de qualité ». Autre exemple : le datawarehouse, prôné à la fois pour journaliser les données de l'entreprise et pour l'interrogation de la requête. Ce stockage décisionnel « doit être très proche des besoins métier et optimisé pour faciliter la génération des requêtes SQL par l'outil de restitution : modèle dénormalisé, modélisation en étoile ». D'autres règles en revanche semblent plus souples, notamment pour le reporting qui doit être adapté au métier, d'une part, et au groupe d'utilisateurs, d'autre part. Deux axes métiers : le conseil et l'intégration de systèmes Dans la seconde partie, consacrée aux métiers de la BI, les auteurs du guide ont également fourni une importante réflexion pour les décrire précisément. Ils partent toutefois d'un théorème : les métiers de la BI comportent deux axes. Le premier inclut le conseil avec définition des KPI (indicateurs clés de l'entreprise), analyse des expressions des besoins des utilisateurs, rédaction du cahier des charges, accompagnement au changement, architecture et urbanisation du SID. » Les trois niveaux de conseil (stratégique, opérationnel et technologique) sont détaillés. Quant au deuxième axe, c'est « l'intégration de systèmes avec assistance méthodologique et technique, conception, mise en oeuvre, développement, déploiement et formation ». Le ton est pédagogique (à noter une excellente cartographie des métiers dans la BI avec les aspects fonctionnel et métier et une bonne synthèse des évolutions de carrières) et permet aux informaticiens, comme aux entreprises utilisatrices d'informatique décisionnelle, de se remémorer quelques-uns des aspects les plus incontournables de cette technique. Et de méditer le plus fondamental : « Le plus souvent les applications BI sont utilisées par des non-informaticiens ». En savoir plus
Pour recevoir gratuitement le guide des carrières de la BI (...)

(20/12/2006 17:18:23)

Wanted : docteurs, universitaires et chercheurs

Le CNRS recrute plus de 400 chercheurs dans tous les domaines scientifiques. Deux sections directement liées au monde informatique sont ouverte : « sciences et technologies de l'information (informatique, automatique, signal et communication) » et « micro et nano-technologies, électronique, photonique, électromagnétisme, énergie électrique ». « Convaincu que la créativité se nourrit de la diversité des approches, de la confrontation des idées et de l'enrichissement mutuel, le CNRS va poursuivre en 2007 l'ouverture de son recrutement à des chercheuses et chercheurs français ou étrangers, formés à l'extérieur de ses laboratoires, en France ou à l'étranger, qu'il s'agisse de jeunes docteurs ou de chercheurs déjà confirmés », indique le DG du CNRS, Arnold Migus. C'est une réponse à peine voilée à la fuite des cerveaux. La volonté désormais affichée de montrer la préoccupation des pouvoirs publics au sujet du recrutement des diplômés de très haut niveau est palpable : effet d'annonce ? Stratégie présidentielle ou prise de conscience (tardive) du réservoir des talents français ? Dans le même temps en effet, le Cas (Centre d'analyse stratégique, créé en mars dernier pour succéder au Commissariat Général du Plan, institution directement rattachée au Premier ministre) communique sur une opération exceptionnelle : il accueillera des universitaires pour un an au sein de ses différents départements d'expertise. L'idée est de mettre en pratique leurs recherches par une participation aux travaux d'un important organisme public d'expertise et d'aide à la décision. Les profils recherchés : les jeunes Bac+5 en économie, droit public, sociologie, histoire contemporaine et sciences politique. Qui a dit que les pouvoirs publics se désintéressaient de l'avenir des hauts diplômés français ? (...)

(20/12/2006 14:50:15)

Semestriels Ares : les pertes se creusent

Résultats deuxième semestre Chiffre d'affaires : 202,9 M€ (-5%) Perte nette : 9,4 M€ (+168%) Le plan de redressement mis en place par Ares devra être sacrément efficace pour permettre à la SSII de remonter la pente dans les délais indiqués par Michel Berjamin, le directeur général. Selon lui, Ares devrait renouer avec les bénéfices au cours de l'exercice 2007-2008. Il reste donc un peu plus d'un semestre au groupe pour inverser la tendance à la perte amorcée depuis un peu plus d'un an. Pour le premier semestre de l'exercice 2006-07, Ares vient d'annoncer une aggravation de sa perte d'exploitation à 12,3 M€, contre 3,7 il y a un an. L'explication tient aux charges de restructuration liées au plan de redressement : elles ont pesé pour 5,1 M€ dans le résultat opérationnel au cours de la période. La perte nette s'inscrit à 9,4 M€, contre 3,5 M€ un an auparavant. Enfin, le chiffre d'affaires du groupe recule de 5%, à 202,9 M€. Il faut cependant prendre en considération la cession des activités de distribution de PC, imprimantes et consommables (dites "commodités") à inmac wstore. En excluant les activités cédées, les revenus d'Ares ne reculent plus que de 1,5%, bien aidés par les services (+9%) qui ne parviennent cependant pas à compenser la branche infrastructure (-6,6%, à 116,7 M€). En dépit de ces mauvais résultats, le directeur général tient son rôle et se montre confiant. Il estime ainsi que le plan de redressement devrait conduire à économiser entre 10 et 12 M€ sur l'année, voit Ares atteindre l'équilibre au deuxième semestre et renouer avec les profits au cours de l'exercice 2007-08. (...)

(19/12/2006 18:03:04)

Laval fait rimer la 3D avec création d'emploi

Dix ans de fonctionnement en technopole, avec les ingrédients habituels de la recherche associée à l'enseignement supérieur et au développement des entreprises, font de Laval Mayenne Technopole un site créateur d'un emploi par semaine (500 emplois au total). Un site catalyseur d'activité par ses trois piliers : une structure de technopole (incubateur, pépinière d'entreprises, etc.), un laboratoire (Clarté, centre de ressources technologiques, oeuvrant pour le transfert de technologies vers l'entreprise), un centre culturel (pour la diffusion des technologies auprès du grand public). De plus, par les trois spécialités qui s'y combinent - à savoir : la réalité virtuelle, la compatibilité électromagnétique, la sécurité alimentaire -, le chef-lieu de la Mayenne se voit également impliqué dans l'activité de trois pôles de compétitivité (Images et réseaux, Ensembles mécaniques et composites complexes ou EMC2, Automobile haut de gamme avec des projets auxquels est aussi associée l'antenne de Laval de l'Estaca (école d'ingénieur des transports)). C'est donc en Mayenne que les textiles Mulliez (la pure tradition textile du nord) invente le prêt-à-porter virtuel. Et que l'aménagement urbain et paysager, ou l'industrie automobile ou encore l'industrie militaire, trouvent des ressources (compétences et équipement) pour des « manip » de modélisation sur-mesure. (...)

(19/12/2006 18:05:27)

L'Afpa balise les parcours de VAE

Tripler les flux de validation des acquis de l'expérience (VAE) en 2006 : telle est, depuis juin, la consigne du ministre délégué à l'emploi Gérard Larcher. Ce qui amènerait le dispositif à passer le cap des 60 000 titres (équivalences de diplômes) attribués à des personnes justifiant, par l'expérience et après passage devant un jury, d'un certain niveau de compétences. Un objectif qui nécessitait non seulement une simplification des modalités d'accès (arrêté du 9 mars 2006), mais surtout un renforcement de l'accompagnement des candidats sur des « itinéraires longs, complexes et à l'issue incertaine » comme le dénonçait en 2005 une étude du Cereq (Centre d'études et de recherches sur les qualifications). Ce à quoi répond précisément le site d'information Oriadis lancé par l'Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes). Certes, la majorité des 20 500 validations enregistrées en 2005 concernent un tout premier niveau de qualification (certificats de compétence professionnelle, ou CCP) destiné notamment à faciliter le reclassement de chômeurs. La gratuité de la démarche pour les chômeurs indemnisés est, d'ailleurs, confirmée. Mais en informatique (réseaux et télécom inclus), les huit titres ouverts à la reconnaissance de l'acquis par l'expérience couvrent des profils de postes que l'on sait porteurs de débouchés. Et la VAE correspond à un objectif bien concret des informaticiens en exercice ou demandeurs d'emploi qui veulent valoriser leur CV dans un milieu particulièrement sensible au sésame que constitue le diplôme. Voire rivé sur le fatidique bac+5. Pour les ingénieurs « maison », c'est plus souvent la reconnaissance face à des pairs bardés de diplômes qu'une promotion dans la hiérarchie des postes qui compte. En 2005, la VAE conduite dans le cadre de l'Afpa, a permis à plus de 3400 personnes de décrocher un titre (pour 144 types de titres qui peuvent en faire l'objet) et près de 12 000 d'obtenir un certificat de compétences (CCP, qui vaut pour validation partielle). Une statistique à rapprocher de la part croissante que prend le secteur des technologies de l'information (informatique et télécoms) dans l'activité de formation de l'Afpa. Une part qui atteint, en 2005, près de 40% de l'ensemble des stages et des cours dispensés par les centres des 22 directions régionales de l'Afpa. Entre recherche d'organisme valideur, identification du titre, élaboration du dossier de candidature, préparation au jury de validation, recherche de financement, ce sont autant d'étapes que détaille le site Oriadis, avec moult conseils et aides en ligne, qui peuvent guider les informaticiens concernés sur la voie de la VAE. (...)

(19/12/2006 17:22:39)

Hummingbird France : droit de réponse du comité d'entreprise

« A l'occasion de l'article publié sous la signature d'Olivier RAFAL intitulé « Les salariés de HUMMINGBIRD FRANCE se révoltent contre la suppression de 50 postes sur 81 », le Comité d'Entreprise de la Société HUMMINGBIRD FRANCE est gravement mis en cause. Ainsi, il est reproché au Comité d'Entreprise sa passivité, ainsi qu'une collusion avec la direction de la Société HUMMINGBIRD FRANCE ; il est évoqué un Avocat commun, le refus de demander la nomination d'un Expert-Comptable, la modicité de l'indemnité contenue dans le plan de sauvegarde de l'emploi en complément des indemnités légales et conventionnelles. Le Comité d'Entreprise entend préciser : - qu'il n'a fait nullement preuve de passivité, tout au contraire. Dès les premières annonces d'un plan de compression d'effectif à la suite du rachat de la Société HUMMINGBIRD FRANCE par la Société OPEN TEXT, le Comité d'Entreprise a réuni les salariés, puis, à la suite des consultations prévues par la loi et effectuées par la direction, a constamment rendu compte aux salariés de la situation. Ces derniers, dont le Comité d'Entreprise est l'émanation démocratiquement élue, ont considéré que la désignation d'un Expert-Comptable n'était pas opportune ; jamais le Comité d'Entreprise n'a refusé de faire droit à une demande collective émanant de salariés au titre de la nomination de cet Expert-Comptable. - que le Comité d'Entreprise a effectivement pris l'initiative de se faire assister par un Avocat, qui n'est nullement le même que celui de la Société HUMMINGBIRD FRANCE. - qu'à la suite de ses échanges continus et permanents avec les salariés, le Comité d'Entreprise a opté pour une stratégie de négociation ferme, mais pragmatique avec la direction, en se focalisant sur deux points importants : - la qualité des mesures d'accompagnement, - la prise en compte au titre des mesures consécutives aux licenciements des salaires les plus bas au sein de l'Entreprise. Ainsi, à titre d'exemple, le Comité d'Entreprise a obtenu : - d'une part, que les salariés ayant moins de deux ans d'ancienneté reçoivent néanmoins une indemnité, alors qu'ils ne bénéficient pas, en principe, de l'ancienneté pour ce faire, - d'autre part, que l'ensemble des salariés bénéficie, en complément des indemnités légales et conventionnelles, d'une indemnité spéciale de licenciement, intégrant tout à la fois la question de l'ancienneté et la part fixe et variable de la rémunération, ce qui permet à la plupart des salariés, s'ils venaient à être licenciés, de bénéficier d'une indemnité spéciale oscillant entre 12 et 18 mois de salaire, - enfin, que les salariés bénéficient de 9 mois d'accompagnement d'un cabinet d'out-placement, qui, contrairement à ce qui est indiqué dans l'article, objet de ce droit de réponse, dispose de bureaux à PARIS et d'Experts dans le recrutement dans le secteur informatique. Le Comité d'Entreprise tient à terminer le présent droit de réponse en soulignant que les résultats et avancées ainsi obtenus ont rencontré l'adhésion de la majorité des salariés, contrairement à ce qui est inexactement indiqué. En réalité, les propos attribués à certains salariés dans cet article sont manifestement ceux d'une fraction minoritaire des salariés de la Société HUMMINGBIRD FRANCE, tous membres du département commercial, qui perçoivent les plus grosses rémunérations de la Société HUMMINGBIRD FRANCE et qui tentent, par ce biais, et au travers d'une syndicalisation récente, à obtenir, dans le cadre de cette compression d'effectif, des avantages personnels et indus. (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >