Une percée en 2007 pour la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) ? Pour les PME, en tout cas, il ne manquera pas dès janvier d'occasions de se sensibiliser à cette démarche. D'autant plus que l'Etat finance celle-ci, par diverses possibilités de convention, jusqu'à 70% des actions de sensibilisation (PME de moins de 250 salariés), jusqu'à 15000 euros pour la mise en place de la démarche. Pour les entreprises de plus de 300 salariés, la loi Borloo en fait même un passage obligé (obligation triennale de négocier avec les partenaires sociaux un accord de GPEC). Dans ces années charnières du point de vue démographique (départ en retraite et pénurie de personnels qualifiés, réforme de la formation professionnelle prônant la formation tout au long de la vie), les motivations et les effets attendus de la GPEC suscitent une mobilisation de la part d'associations et de prestataires spécialisés. Deux exemples : -la CGPME (confédération des PME), dont certaines représentations locales (pour les PME des Yvelines, la CGPME78 avec le prestataire RHConseil PME) organisent une série de présentations sur ce thème ; -les mardis du club Stratégies (pour les entreprises de toutes tailles cette fois) qui dédie, au premier trimestre 2007, trois séances aux outillages et aux démarches de la GPEC (le mardi 9 janvier de 18 à 20 H), aux approches territoriales (le 6 février), et aux contributions de la GPEC aux branches et aux entreprises (le 6 mars). Sans compter que l'obligation légale (au delà de 300 salariés) ou l'importance prise par la gestion des compétences dans certains secteurs plus exposés au risque de pénurie de main d'oeuvre qualifiée (dont le secteur informatique) incitent les éditeurs de logiciels (ERP, SIRH) à adapter leur gamme (liens entre GPEC et gestion du recrutement, suivi des dotations d'équipement, etc.), offre de formation/sensibilisation à l'appui.