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Carrière
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(19/12/2006 17:19:51)
Hummingbird France : une majorité de salariés défend son CE face à la section CFDT
A deux jours du référé qui statuera sur la légalité du plan de sauvegarde de l'emploi en cours chez Hummingbird France (voir notre article d'hier sur ce PSE), les salariés se mobilisent pour protester contre la tactique de la section CFDT de l'éditeur. Pour rappel, ce sont 49 emplois (et non 50 comme écrit hier par erreur) sur 81 qui doivent être supprimés à l'issue du PSE. Plusieurs salariés mécontents ont monté une section syndicale et, avec l'aide de la CFDT, alerté l'inspection du travail et attaqué la direction en justice (l'audience aura lieu jeudi). Ces salariés dénoncent la passivité du CE. Ces accusations ont fait bondir la plupart des collaborateurs de l'entreprise. Nous avons pris ainsi connaissance d'un courrier de soutien au CE, signé par plus de 40 salariés (hors les huit membres du CE et les membres de la direction - voir l'encadré ci-dessous). « Pétition téléguidée par la direction », dénonce encore un des salariés luttant contre le PSE. Quoiqu'il en soit, les témoignages affluent à la rédaction, afin d'appuyer le contenu de cette lettre de soutien. « Le CE a accepté de ne pas nommer d'expert-comptable, et obtenu 2,3 mois de salaire par année d'ancienneté au lieu de 1,4, qui était proposé au départ, raconte un salarié. Il y a eu un débat sur égalité et équité. » Ce qui a abouti, explique-t-il, à plafonner les indemnités des gros salaires à 80 000 euros, afin de pouvoir offrir davantage aux licenciés aux émoluments les plus modestes. « C'est pour ces gens-là que le CE s'est battu. » « Ceux qui restent n'ont pas à subir ça » Une collaboratrice de l'entreprise dénonce de même l'avidité des protestataires, qui risque de nuire à la viabilité de la structure. « Il ne s'agit pas de dire que le PSE est très bien, dit-elle, mais d'aller vite, et de penser à la trentaine de personnes qui vont rester. » Un autre salarié : « Je fais partie des gens qui vont partir, mais ceux qui restent n'ont pas à subir ça. » Un autre encore nous écrit : « En effet, il s'agit d'un fait rare : les employés, le CE et la direction sont tous d'accord sur les termes de ce PSE. Les quelques agitateurs boycottent toutes les réunions depuis le début du processus et s'efforcent de pratiquer une politique de la terre brûlée. Les autres avancent dans une perspective positive, participent aux réunions avec les avocats, le cabinet de replacement, etc. » Egalement remonté, un collaborateur revient sur le choix du cabinet de reclassement : « Le fameux "cabinet de reclassement en Poitou Charente" est représenté par la consultante qui a déjà travaillé pour Hummingbird lors d'un précédent licenciement en 2004 et les anciens collaborateurs qui ont eu affaire avec elle étaient très satisfaits de ses prestations. J'ai moi-même assisté à sa présentation et elle semble très bien maîtriser le marché de l'informatique et de plus les personnes ayant critiqué le choix de ce cabinet ne sont même pas venues à la présentation. Personne ne s'était inquiété du professionnalisme de la consultante lors du premier plan mais maintenant que les "syndiqués" sont des personnes à reclasser, c'est une levée de hallebardes. » Quant au constat de carence établi par l'Inspection du Travail, un salarié estime qu'il est le fait d'une présentation erronée des événements : « toutes les réponses ont été apportées par la direction dans le PSE ». Le tribunal de grande instance tranchera jeudi. La direction d'OpenText nous a d'ailleurs fait savoir qu'elle ne s'exprimerait qu'à l'issue de ce référé. (...)
(19/12/2006 10:38:02)Trop peu d'experts en sécurité
Le manque d'experts en sécurité freinerait l'établissement de nouvelles règles sur la conformité en entreprise, révèle une étude du London School of Economics (LSE), mandatée par McAfee. Ce phénomène est appuyé par la difficulté qu'ont les entreprises à embaucher et retenir le personnel qualifié. L'équipe de Jonathan Liebenau, responsable de l'étude, s'est adressée à des DSI et des responsables sécurité travaillant dans de grands comptes financiers en Europe, en Asie et aux Etats-Unis. Dès la mi-2006, le nombre de brèches de sécurité a oscillé entre huit et dix par semaine aux Etats-Unis. Ainsi, 94 millions d'enregistrements de données sensibles ont été compromis. Selon Jonathan Liebenau, les entreprises américaines atteignant une certaine taille ont l'obligation d'établir des rapports de leurs failles dès qu'elles sont découvertes. «Cette pratique tend à s'étendre aux autres régions du monde», assure-t-il. Cependant, les alertes que cela va générer risquent de détourner le personnel spécialisé des autres problématiques de sécurité au moins aussi importantes. Et le pool d'experts capables de jauger de l'importance d'une faille est relativement réduit, indique-t-il. Enfin, le rapport souligne que les personnes formulant les règles de sécurité ne sont bien souvent pas celles qui les gèrent. (...)
(18/12/2006 18:34:48)Les salariés de Hummingbird France se révoltent contre la suppression de 50 postes sur 81
Cinquante suppressions de postes sur 81 : c'est le tribut que Hummingbird France doit payer à la fusion avec OpenText, qui a racheté son concurrent dans la gestion de contenu cet été. En octobre dernier, la direction d'OpenText avait annoncé qu'elle supprimerait 15% des 3500 postes de la nouvelle entité, soit 525 emplois dans le monde. « Cela est nécessaire pour éliminer les redondances qui surgissent invariablement lorsque deux sociétés s'unissent », avait déclaré John Shackleton, le PDG d'OpenText. Mais ce mal nécessaire accompagnant chaque fusion-acquisition se déroule dans des conditions très particulières en France. Ainsi, alors que la fusion est opérationnelle (le standard de Hummingbird répond au nom d'OpenText, l'en-tête du papier a été changé...), l'interlocuteur de la direction reste le comité d'entreprise d'Hummingbird et seuls les salariés d'Hummingbird sont concernés par le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Du reclassement en Poitou-Charentes ? Tout devait apparemment se passer très vite (le responsable des ressources humaines mondiales d'OpenText ne manque d'ailleurs pas de signaler chaque semaine par email la fermeture de tel ou tel bureau dans le monde). Après l'annonce d'octobre, le CE approuve le PSE, et la direction de Hummingbird résilie les baux immobiliers (avec effet fin janvier) et contrats de leasing pour les véhicules. Mais la grogne monte chez les salariés, dont beaucoup ne comprennent pas la passivité du CE, voire parlent de « collusion ». « Ils ont le même avocat », tempête un salarié. « Le CE a refusé de demander la nomination d'un expert-comptable », indique un autre. Un autre encore dénonce le miroir aux alouettes que constitue l'offre de la direction dans le cadre du PSE : « La direction propose 2,3 mois de salaire par année d'ancienneté, or c'est faux, car la part variable est importante. J'ai fait le calcul pour moi, cela revient à 1 mois par année ! » Cela vaut d'ailleurs aussi bien pour les commerciaux que pour les équipes réalisant l'intégration. Les critiques fusent également sur le choix du cabinet d'aide au reclassement, Multicibles, qui se définit lui-même comme le « n°1 du conseil en recrutement en Poitou-Charentes ». Décision en référé jeudi prochain Les collaborateurs de l'entreprise dénoncent par ailleurs la motivation économique du PSE. « La plupart des gens ont été augmentés en 2006, il y a une quarantaine de BMW dans le parking, on avait un train de vie qui ne ressemblait pas à une société en dépôt de bilan. » Tous les salariés que nous avons contacté mentionnent également le mécanisme d'optimisation fiscale concernant les revenus liés à l'activité connectivité d'Hummingbird : « les charges salariales sont en France, mais les revenus vont en Suisse, donc forcément, les comptes sont toujours négatifs ! » Pour les salariés, qui voient leurs produits arrêtés, les postes de marketing et de commerciaux supprimés dans leur quasi-totalité, « il s'agit de préparer la mariée, en réduisant les coûts, afin de pouvoir se vendre à un HP, Oracle ou autre ». Un salarié se porte donc volontaire pour devenir délégué syndical et, avec le soutien de la CFDT, informe l'inspection du Travail. Qui prononce la carence du PSE. L'inspection du Travail soulève en effet une dizaine de lièvres, à commencer par le fait que le PSE ne désigne pas des postes, mais des métiers (donc des personnes). Fort de ce constat, le représentant syndical attaque le CE et la direction des ressources humaines en référé : le tribunal de grande instance se prononcera jeudi. A l'heure où nous publions cet article, nous n'avons pas encore de réaction officielle de la part de la direction d'OpenText. (...)
(18/12/2006 17:10:55)Nette progression des informaticiens free lance
L'Insee a publié ses premiers résultats de l'EAE (enquête annuelle d'entreprises) dans les services pour 2005. Depuis 2003, le nombre des professionnels free-lances progresse de 24 % et serait aujourd'hui de 200 000. Dans le secteur informatique, on recense 8,5% d'indépendants, soit 43 000 informaticiens environ. L'EAE est réalisée annuellement par sondage (40 000 entreprises, taux de réponses 80 %) par l'Insee auprès des entreprises de services aux entreprises. Depuis 1999, le nombre des professionnels non salariés est passé de 9 % (1999-2003) à 11 % (1999-2005). Comment distinguer les free-lances des autres professionnels non salariés. Le site Freelanc en Europe avance la réponse : la définition retenue est celle des professionnels exerçant des prestations intellectuelles dans des professions non réglementées. Résultat : il y a autant d'avocats que de conseils free-lances et deux fois plus d'informaticiens libéraux que d'experts-comptables. 15,6% d'indépendants dans des entreprises dédiées à l'entretien et à la réparation de matériel informatique 44 208 entreprises ont été recensées comme « activités informatiques » par l'enquête. Dans les 6 catégories définies, 15,6%, est le taux le plus important d'indépendants dans des entreprises dédiées à l'entretien et à la réparation de machines de bureau et de matériel informatique. Il est suivi par « autres activités de réalisation de logiciels » avec 13% et « activités de banque de données » avec 11,9%. Viennent derrière les activités de conseil en systèmes informatiques (7,5%), d'édition de logiciels (5,5%) et en traitement de données (3,8%). L'augmentation d'indépendants ou TPE (très petites entreprises) est régulière : outre les curieux qui veulent découvrir ce mode de travail, cette solution séduit principalement des informaticiens au chômage et qui peinent à retrouver un emploi ou ceux qui ont déménagé et se retrouvent éloignés d'une structure de travail classique. Mais l'indépendance est de plus en plus l'ultime recours des seniors condamnés à ce choix, lorsqu'ils sont ostracisés et tenus en dehors d'un système qui privilégie davantage la jeunesse à l'expérience. Sources : - Le site Freelance en Europe - L'EAE sur le site de l'Insee (...)
(18/12/2006 17:09:28)Le tour de France de la diversité se termine avec un engagement accru des entreprises
A l'occasion du tour de France de la diversité organisé par le ministère délégué à la promotion de l'égalité des chances et qui s'est terminé le 14 décembre, Azouz Begag s'est félicité de cette prise de conscience de la nécessité d'une véritable lutte contre les inégalités. « La Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations) a été installée il y a plus d'un an. 45 % des plaintes déposées concernent les problèmes d'emploi. Aujourd'hui, l'inégalité des chances est avant tout celle de l'accès à l'emploi. Le tour de France de la diversité répond à une vaste campagne de sensibilisation des entreprises, qui sont les acteurs essentiels de l'égalité des chances. Il y avait 65 entreprises signataires de la Charte de la diversité quand je suis arrivé au gouvernement, 700 avant le tour de France lancé le 9 octobre dernier, et aujourd'hui on est à plus de 2 200 ! » La Charte de la diversité adoptée ces 2 200 entreprises a pour objet de témoigner de leur engagement en faveur de la diversité culturelle, ethnique et sociale. Microsoft France est également signataire de la Charte : « Des employés riches de cultures et d'expériences diverses, des compétences et des métiers variés, des actions de formation et de développement personnel, font de Microsoft un acteur économique et social responsable », a souligné Eric Boustouller, son président. Enfin, la lutte contre la discrimination, induite dans l'idée de diversité, passe également par l'égalité entre hommes et femmes : à l'occasion de la remise du premier rapport du Comité pour l'égalité professionnelle dans l'enseignement supérieur et la Recherche, François Goulard a annoncé que la bourse de thèse serait prolongée pendant la durée du congé de maternité ou d'adoption. Le ministre délégué à la recherche a également décidé l'allocation d'une enveloppe de 500 000 euros à un appel à projets visant à récompenser les initiatives de promotion des carrières scientifiques pour les femmes. (...)
(18/12/2006 12:31:59)France Télécom poursuit ses objectifs de suppressions de postes
France Télécom prévoit une réduction nette de ses effectifs en France de 9 000 personnes d'ici 2008, avec 12 000 suppressions de postes partiellement compensées par 3 000 recrutements, hors acquisitions éventuelles. Pour atteindre ces objectifs, l'opérateur historique compte sur environ 5 300 départs volontaires ou en retraite, mais aussi sur 6 700 départs dans le cadre d'accompagnement de projets personnels, de transferts vers la fonction publique ou encore de passage à temps partiel. A la fin septembre 2006, France Télécom employait 115 999 dans l'hexagone. L'opérateur a déjà procédé à 4 500 suppressions de postes en 2005 et à 7 400 de plus en 2006. Le coût de ces suppressions est évalué à 130 M€ pour 2006 et à 55 M€ pour 2007. France Télécom, qui employait 203 008 personnes à travers le monde fin 2005, s'est engagé à réduire ses effectifs de 17 000 personnes entre 2006 et 2008. A la fin septembre 2006, les effectifs de l'opérateur s'élevaient à 198 942 personnes à travers le monde. Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FO et Sud n'ont pas manqué de réagir à ce plan de suppression de postes, appelant à la grève le jeudi 14 décembre dernier. Cet appel aurait été suivi par 17 % des personnels selon la direction de France Télécom, et de 30 à 35 % selon les syndicats. Dans un communiqué, Christian Pigeon, représentant syndicat Sud PTT, relève notamment que « la rémunération des actionnaires de FT en 2006 pour l'exercice 2005 permettait l'emploi de 54 000 personnes. » (...)
(15/12/2006 17:27:59)Début de l'édition 2007 de l'Imagine Cup
L'édition 2007 de l'Imagine Cup, le concours annuel organisé par Microsoft pour détecter les meilleurs codeurs étudiants dans le monde, vient de faire ses débuts. Doté de 170 000 $ de prix, l'Imagine Cup ne s'adresse pas à des étudiants isolés mais à des équipes de deux à quatre codeurs pilotés par un tuteur. Celles-ci doivent soumettre leurs idées ainsi qu'un code prototype de leur projet avant le 28 février 2007. Les équipes sélectionnées auront ensuite à soumettre une version plus aboutie de leur projet et viendront soutenir leurs travaux devant un panel de juges. La meilleure équipe de chaque pays représentera sa nation lors de la finale qui se tiendra cette année à Séoul. Les trois meilleures équipes mondiales percevront respectivement 25 000, 15000 et 10000$. Des Xbox 360, des baladeurs Zune ainsi que des portables HP figurent aussi parmi les lots. (...)
(15/12/2006 16:03:12)Steria, Resadia, Viseo, mc2i: diverses façons de mettre les bouchées doubles pour appâter les jeunes ingénieurs
D'une opération porte-ouverte mensuelle instaurée depuis avril en direction des jeunes ingénieurs, Steria est passée depuis la rentrée universitaire d'octobre 2006, à un rythme hebdomadaire de rencontres. Les "Jeun'dis' (clin d'oeil aux "jeudis de l'informatique") qui se tiennent tous les jeudis matins au siège de Steria à Issy-les-Moulineaux, permettent aux débutants intéressés de rencontrer des anciens pour s'informer sur l'entreprise, ses projets, sa démarche industrielle, ses modalités de gestion, etc. Un premier contact qui peut donner lieu dans la foulée à des entretiens complémentaires avec, éventuellement, déclenchement de la procédure d'embauche dans la semaine qui suit. Depuis l'ouverture des opérations portes-ouvertes au printemps dernier, 195 candidats ont ainsi été reçus au siège de Steria, dont 117 ont été embauchés. Ayant mis le cap sur 1800 embauches (en France) pour l'exercice en cours, soit 35 embauches par semaine, la SSII compte poursuivre cette fréquence hebdomadaire d'accueil au premier semestre 2007. Pour Viseo et mc2i, jeunes sociétés (nées en 1999) positionnées sur le créneau de la mise en oeuvre d'ERP et de systèmes d'information métiers, la croissance de 30% enregistrée en 2006 se traduit par l'ouverture de 40 postes (pour Viseo) et de 60 postes (pour mc2i). Dont 40% concernant des profils d'informaticiens juniors (première expérience significative). Les postes ouverts aux confirmés ciblent des profils de consultants fonctionnels et techniques ayant la double compétence "métiers" et connaissance des progiciels. Dans les deux cas, débutants ou confirmés, l'accent est mis sur la gestion de la connaissance et la capitalisation du savoir. Ce qui est censé instaurer de fait, entre profils juniors et seniors, des pratiques de complémentarité et d'accompagnement personnalisé (constitution de binômes notamment). Pour Resadia, intégrateur positionné sur les chantiers de convergence IP (informatique et télécoms), à mi-parcours de ses prévisions d'embauche 2006-2007 (sur les 800 embauches prévues, 450 sont finalisées), la relance du plan de recrutement vise à s'appuyer plus encore sur la structure en réseau de la firme (43 sociétés associées réparties dans l'Hexagone). Pour les 235 ingénieurs, chefs de projets et techniciens recherchés, spécialistes de la convergence IP, comme pour les 110 ingénieurs d'affaires, commerciaux et avant-vente, le centre de formation interne Resadia Campus est chargé d'assurer le complément de bagage, avec possibilité de certification. (...)
(15/12/2006 14:25:00)La fondation EADS récompense un trio de chercheurs français
Les grands prix 2006 de la fondation d'entreprise EADS viennent d'être attribués. Ils seront remis le 20 décembre 2006, à l'Institut Pasteur, à l'occasion de sa journée « Envol Recherche ». Dotés de 110 000 euros, ils récompensent les travaux de Patrick Cousot sur l'interprétation abstraite, de Jean-Daniel Boissonnat en géométrie alogorithmique et de Nicholas Ayache pour l'analyse et la simulation des images biologiques et médicales. Avec Patrick Cousot, professeur à l'ENS Cachan et auparavant à Polytechnique, l'interprétation abstraite est devenue une technique fondamentale de la sécurité informatique, essentielle dans la vérification-validation des codes embarqués. Après la mise en évidence a posteriori du "bug" lié à l'explosion de l'Ariane 501, sur la demande du CNES, l'approche de Cousot a donné naissance notamment à la société Polyspace qui applique l'interprétation abstraite dans les projets avioniques, spatiaux, automobiles et autres systèmes complexes embarqués. Les deux autres grands prix récompensent deux directeurs de recherche de l'Inria Sophia Antipolis dans des domaines d'applications où l'école française d'informatique et de mathématiques appliquées, grâce aux équipes constituées autour d'eux, se positionne en leader au niveau mondial: - modélisation, ingénierie inverse, robotique, maillage pour le calcul scientique, pour Jean-Daniel Boissonnat, au centre d'une collaboration associant sept sites en Europe et en Israël qui a abouti à la constitution de la bibliothèque Open Source CGAL; - imagerie et robotique médicales pour Nicholas Ayache, avec les projets Epidaure et Aclepios (9 brevets, 41 thèses soutenues depuis 1992, 8 thèses co-encadrées actuellement). La fondation d'entreprise EADS, pour sa deuxième année de fonctionnement, attribue également sept prix de thèse à des jeunes chercheurs. Cette fondation, à vocation de rapprochement du monde de l'entreprise de celui de la recherche, fait partie de la vague d'initiatives générées depuis 2003 par l'évolution de la législation sur le mécénat d'entreprise dont relèvent les fondations. Une vague qui pourrait bien à court ou moyen terme se renforcer, compte tenu de l'intérêt manifesté par les pôles de compétitivité pour les combinaisons possibles d'apports privés et publics au financement de projets de recherche. (...)
(14/12/2006 17:30:02)Nîmes inaugure sa nouvelle université
Une nouvelle université vient d'être créée et a reçu la visite du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Gilles de Robien, il y a quelques jours. Elle sera opérationnelle à la rentrée prochaine et fera partie du futur Pres (Pôle de recherche et d'enseignement scientifique) du Languedoc Roussillon. Ce nouvel établissement se constituera à partir de l'actuel Centre universitaire de formation et de recherche de Nîmes (Unîmes), créé en 2002, et structuré autour de cinq pôles : sciences, droit-économie-gestion, lettres-langues, psychologie, arts. Son originalité est d'avoir intégré les enjeux d'emplois dans son enseignement et de proposer des licences et des masters professionnels, en vue de faciliter l'intégration des étudiants dans le monde du travail comme le préconise le rapport Hetzel. Gilles de Robien a signalé la signature d'une convention avec des entreprises pour proposer des stages aux étudiants, comme c'est déjà le cas dans les écoles d'ingénieurs. Le centre universitaire accueille actuellement plus de 3 300 étudiants et dépend de ses quatre universités de rattachement (les trois universités de Montpellier et l'université Paul Cézanne, Aix-Marseille III). La future université de Nîmes portera à 85 le nombre d'universités en France. (...)
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