France Télécom prévoit une réduction nette de ses effectifs en France de 9 000 personnes d'ici 2008, avec 12 000 suppressions de postes partiellement compensées par 3 000 recrutements, hors acquisitions éventuelles. Pour atteindre ces objectifs, l'opérateur historique compte sur environ 5 300 départs volontaires ou en retraite, mais aussi sur 6 700 départs dans le cadre d'accompagnement de projets personnels, de transferts vers la fonction publique ou encore de passage à temps partiel. A la fin septembre 2006, France Télécom employait 115 999 dans l'hexagone. L'opérateur a déjà procédé à 4 500 suppressions de postes en 2005 et à 7 400 de plus en 2006. Le coût de ces suppressions est évalué à 130 M€ pour 2006 et à 55 M€ pour 2007. France Télécom, qui employait 203 008 personnes à travers le monde fin 2005, s'est engagé à réduire ses effectifs de 17 000 personnes entre 2006 et 2008. A la fin septembre 2006, les effectifs de l'opérateur s'élevaient à 198 942 personnes à travers le monde. Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FO et Sud n'ont pas manqué de réagir à ce plan de suppression de postes, appelant à la grève le jeudi 14 décembre dernier. Cet appel aurait été suivi par 17 % des personnels selon la direction de France Télécom, et de 30 à 35 % selon les syndicats. Dans un communiqué, Christian Pigeon, représentant syndicat Sud PTT, relève notamment que « la rémunération des actionnaires de FT en 2006 pour l'exercice 2005 permettait l'emploi de 54 000 personnes. »