« A l'occasion de l'article publié sous la signature d'Olivier RAFAL intitulé « Les salariés de HUMMINGBIRD FRANCE se révoltent contre la suppression de 50 postes sur 81 », le Comité d'Entreprise de la Société HUMMINGBIRD FRANCE est gravement mis en cause. Ainsi, il est reproché au Comité d'Entreprise sa passivité, ainsi qu'une collusion avec la direction de la Société HUMMINGBIRD FRANCE ; il est évoqué un Avocat commun, le refus de demander la nomination d'un Expert-Comptable, la modicité de l'indemnité contenue dans le plan de sauvegarde de l'emploi en complément des indemnités légales et conventionnelles. Le Comité d'Entreprise entend préciser : - qu'il n'a fait nullement preuve de passivité, tout au contraire. Dès les premières annonces d'un plan de compression d'effectif à la suite du rachat de la Société HUMMINGBIRD FRANCE par la Société OPEN TEXT, le Comité d'Entreprise a réuni les salariés, puis, à la suite des consultations prévues par la loi et effectuées par la direction, a constamment rendu compte aux salariés de la situation. Ces derniers, dont le Comité d'Entreprise est l'émanation démocratiquement élue, ont considéré que la désignation d'un Expert-Comptable n'était pas opportune ; jamais le Comité d'Entreprise n'a refusé de faire droit à une demande collective émanant de salariés au titre de la nomination de cet Expert-Comptable. - que le Comité d'Entreprise a effectivement pris l'initiative de se faire assister par un Avocat, qui n'est nullement le même que celui de la Société HUMMINGBIRD FRANCE. - qu'à la suite de ses échanges continus et permanents avec les salariés, le Comité d'Entreprise a opté pour une stratégie de négociation ferme, mais pragmatique avec la direction, en se focalisant sur deux points importants : - la qualité des mesures d'accompagnement, - la prise en compte au titre des mesures consécutives aux licenciements des salaires les plus bas au sein de l'Entreprise. Ainsi, à titre d'exemple, le Comité d'Entreprise a obtenu : - d'une part, que les salariés ayant moins de deux ans d'ancienneté reçoivent néanmoins une indemnité, alors qu'ils ne bénéficient pas, en principe, de l'ancienneté pour ce faire, - d'autre part, que l'ensemble des salariés bénéficie, en complément des indemnités légales et conventionnelles, d'une indemnité spéciale de licenciement, intégrant tout à la fois la question de l'ancienneté et la part fixe et variable de la rémunération, ce qui permet à la plupart des salariés, s'ils venaient à être licenciés, de bénéficier d'une indemnité spéciale oscillant entre 12 et 18 mois de salaire, - enfin, que les salariés bénéficient de 9 mois d'accompagnement d'un cabinet d'out-placement, qui, contrairement à ce qui est indiqué dans l'article, objet de ce droit de réponse, dispose de bureaux à PARIS et d'Experts dans le recrutement dans le secteur informatique. Le Comité d'Entreprise tient à terminer le présent droit de réponse en soulignant que les résultats et avancées ainsi obtenus ont rencontré l'adhésion de la majorité des salariés, contrairement à ce qui est inexactement indiqué. En réalité, les propos attribués à certains salariés dans cet article sont manifestement ceux d'une fraction minoritaire des salariés de la Société HUMMINGBIRD FRANCE, tous membres du département commercial, qui perçoivent les plus grosses rémunérations de la Société HUMMINGBIRD FRANCE et qui tentent, par ce biais, et au travers d'une syndicalisation récente, à obtenir, dans le cadre de cette compression d'effectif, des avantages personnels et indus.