Il y a les déclarations qui indiquent à la fois que le chômage est en baisse , et le doute lorsque sur le terrain on découvre une situation nettement moins favorable : seule une PME sur dix aurait recruté au dernier semestre 2006. Les effets à venir du « papy boom » et de la mondialisation conjugués à cette crise de l'emploi, ont conduit les pouvoirs publics à s'interroger sur la professionnalisation tout au long de la vie et à innover en instaurant le Dif par exemple. De leur côté, des professionnels comme Microsoft se sont également penchés sur la question de la formation nécessaire au cours de toute carrière. Nouvel épisode : un colloque se déroulera le 13 février 2007 sur la sécurisation des parcours professionnels, en présence du Ministre délégué Gérard Larcher. La motivation des pouvoirs publics est claire : « l'idée d'un besoin de sécurisation des parcours professionnels est née de la nécessité de concilier la mobilité croissante du marché de l'emploi et la sécurité des salariés. Le sentiment d'insécurité professionnelle est grandissant dans notre pays, alimenté par les évolutions du marché du travail. L'emploi est en effet moins stable aujourd'hui qu'hier : les mobilités professionnelles (changements d'employeur, entrées et sorties du chômage) se sont fortement accrues sur les trente dernières années, particulièrement pour les non qualifiés ; le passage par le chômage est plus fréquent et particulièrement long dans notre pays. De relativement rectilignes dans le passé, les trajectoires professionnelles sont devenues davantage heurtées. » Un an après l'échec du CPE (Contrat Première Embauche), le changement de stratégie du Gouvernement montre à l'évidence que des propositions sont actuellement étudiées pour rassurer les personnes en activité, ou non.