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Carrière

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(09/06/2009 15:52:06)
Microsoft, le CNRS et Polytechnique créent une chaire «optimisation et développement durable»
Microsoft Research, l'Institut des sciences et technologies de l'information et de l'ingénierie (INST2I) du CNRS et l'Ecole Polytechnique viennent d'inaugurer ensemble une chaire intitulée « optimisation et développement durable » (OSD pour Optimisation and sustainable development). Cette initiative découle de deux constats communs aux parties prenantes. D'une part, le développement durable regorge de problématiques complexes pour lesquelles des outils de modélisation et d'optimisation deviennent indispensables. D'autre part, de tels systèmes existent déjà depuis longtemps dans d'autres disciplines et ne demandent qu'à être adaptés aux questions environnementales, économiques ou industrielles associées au développement durable. Cette nouvelle chaire s'attachera à « développer, intégrer et unifier des techniques provenant de la recherche opérationnelle, de la programmation stochastique, de la programmation mathématique et de l'informatique. » Comme le rappelle Youssef Hamadi, responsable du groupe raisonnement par contraintes chez Microsoft Research et co-animateur de la chaire OSD, « l'optimisation est une discipline employée depuis la seconde guerre mondiale avec la recherche opérationnelle. Et depuis les années 60, elle sert aussi à optimiser l'utilisation des ressources dans l'industrie. » La programmation stochastique relève quant à elle du calcul aléatoire et des probabilités. Les mathématiques et l'informatique viennent en soutien évident des deux disciplines. « Bien que des modèles stochastiques du management de ressources naturelles existent déjà pour le développement durable, ils restent souvent trop simples, constate de son côté Philippe Baptiste, chercheur au CNRS, directeur du laboratoire de recherche informatique de l'Ecole Polytechnique et co-animateur de la chaire OSD. C'est une des raisons pour lesquelles nous créons cette chaire. » Pourquoi pas une évaluation quantitative de l'impact de certaines activités sur la biodiversité Parmi les thématiques auxquelles la chaire compte s'atteler on trouve bien sûr la gestion de l'énergie. L'optimisation pourrait ainsi améliorer le fonctionnement des réseaux énergétiques existants ou des nouveaux (énergies renouvelables), mais aussi la gestion thermique de grands bâtiments. Philippe Baptiste rappelle que, dans ce dernier cas, par exemple, on pratique beaucoup la gestion thermique (mesure, surveillance, contrôle à distance) mais plus rarement l'optimisation. « On parle là d'un contrôle très basique, précise le chercheur, et ce que nous voulons, c'est un contrôle plus intelligent, des modèles plus intelligents. » Les travaux de la chaire OSD pourraient cependant servir également des recherches sur un plus long terme, comme l'évaluation quantitative de l'impact de certaines activités sur la biodiversité, par exemple. L'équipe en charge d'OSD réunira à la fois des spécialistes du développement durable et des chercheurs en optimisation. Polytechnique compte déjà cinq chaires en développement durable autour par exemple des sciences des matériaux pour la construction durable ou des énergies durables, dans lesquelles elle pourra puiser. A l'instar de la façon dont ces dernières s'organisent, Polytechnique, le CNRS et Microsoft Research souhaitent aussi établir rapidement des partenariats avec de grands industriels qui font face à des problématiques de développement durable à grande échelle. Ainsi, à l'occasion de l'inauguration de la chaire, outre des universitaires, des représentants de Schneider et d'Alstom sont venus exposer des questions sur l'optimisation dans le domaine de l'énergie. Dans leur communiqué commun, les trois partenaires précisent que « durant les deux premières années, une équipe de recherche sera constituée, des liens seront tissés internationalement avec des équipes de recherche académiques et industrielles, la thématique de recherche sera affinée et les premiers prototypes d'outils seront élaborés et évalués. » (...)
(08/06/2009 14:54:57)Monster lance un salon de recrutement gratuit
Monster, le site de recrutement en ligne, lance demain une série de quatre salons gratuits, pour les entreprises comme pour les participants. L'événement, premier du genre pour Monster (par sa gratuité mais aussi parce que c'est la première fois que le site organise son propre salon), débutera au Palais des Congrès à Paris, demain mardi 9 juin et se poursuivra ensuite à Marseille (15 juin), Nantes (23 juin) et Lyon (25 juin). Monster aurait d'ailleurs souhaité couvrir l'ensemble du territoire français, avec une cinquième édition à Lille « qui se concrétisera peut-être à la rentrée, en fonction du succès que nous rencontrerons », précise Laurence Bicteux, directrice du marketing Europe du Sud chez Monster. Ce salon, baptisé 'Objectif plein emploi en France', est une déclinaison européenne du Keep Europe working tour. La France et les Pays-Bas sont les premiers à en bénéficier, l'Allemagne et la Grande-Bretagne suivront en septembre et en octobre prochains. Cet événement a déjà traversé une quarantaine de villes aux Etats-Unis et vise 140 étapes dans le monde avant la fin de l'année. Promouvoir l'emploi dans les régions Monster attend une centaine d'entreprises et 2 500 visiteurs à Paris (1 500 dans chacune des trois autres villes). Les journées seront rythmées par des rencontres entres candidats et recruteurs, des conférences plénières (comment optimiser sa recherche d'emploi sur Internet, la diversité en entreprise, la motivation...) et des ateliers. Dans le secteur de l'informatique, des sociétés comme Abase, Altran, Amesys, Bull, Cegid, Elan IT, Geos, Neo-Soft, Proservia ou encore Sodifrance sont attendues. « Nous avons essentiellement sollicité des acteurs locaux afin de promouvoir l'emploi dans les régions », souligne Laurence Bicteux chez Monster. Pour Altran, ce salon est l'occasion de rencontrer des profils transversaux et des entreprises multi sectorielles (aéronautique, nucléaire, télécommunications, banques...). Julien Esposito, directeur du recrutement de la SSII, se plaint essentiellement de la difficulté actuelle d'embaucher des profils expérimentés (entre deux et cinq ans) dans des domaines comme la gestion de projet, les nouvelles technologies (Java, .Net, C++...), l'expertise SAP ou encore la business intelligence. « Il y a un an, nous recherchions autant de profils expérimentés que de jeunes diplômés ; cette proportion est passée de 50/50 à 60/40 en un an », explique Julien Esposito. (...)
(05/06/2009 12:34:20)Forrester IT Forum : « Les DSI doivent nager dans les mêmes eaux que la génération Y »
Comment les directions informatiques des grandes entreprises peuvent-elles économiser de l'argent et minimiser les risques ? C'est à cette question que se sont efforcés de répondre cette semaine les analystes de Forrester Research pendant trois jours, à Berlin, en abordant les grands thèmes du moment, comme les technologies de 'cloud', la stratégie 'lean', le Green IT... ou les réseaux sociaux et le Web 2.0. En ouverture de cet IT Forum européen, et même si cela commence à faire un peu tarte à la crème, le PDG de Forrester n'a pas manqué de rappeler que la crise actuelle constitue aussi l'opportunité de prendre des décisions radicales. Des décisions censées propulser les entreprises à des kilomètres devant leurs concurrents dès que la récession aura pris fin. Mais des décisions qui demandent de rajeunir considérablement les points de vue sur le métier des entreprises, sur les nouvelles générations de clients et les nouvelles générations de collaborateurs. Pour George Colony, CEO de Forrester Research, les DSI et autres décideurs IT doivent considérer et agir sur six points clés. 1) Quelle que soit l'activité de l'entreprise, tout va désormais passer par l'informatique ; autrement dit, il faut que les DSI ne considèrent plus seulement l'IT, mais les BT (« business technologies »), ou comment les nouvelles technologies s'articulent dans une vision orientée business. 2) Le temps où les clients étaient fidèles à une marque est révolu. Aujourd'hui, l'attachement à une marque ou un produit passe par les outils sociaux ; il faut donc que les BT prennent en compte les réseaux sociaux et autres outils de type Web 2.0. 3) « Les nouvelles générations de clients vous paraîtront étrangères », a aussi prévenu George Colony, en faisant référence aux habitudes de la génération Y (les 'digital natives', âgés de 18 à 27 ans), née avec le numérique. Son conseil : nager dans les mêmes eaux. 4) La bataille pour les talents va faire rage, et pour attirer les jeunes, justement issus de cette génération Y, il faudra que les systèmes d'information et les nouveaux projets soient attractifs. 5) La façon de vendre à cette nouvelle génération va changer ; là encore, c'est au département informatique de prendre les devants, et de proposer des solutions adaptées au département marketing. 6) Enfin, la façon dont les entreprises innovaient jusqu'à présent change également. Aujourd'hui, l'innovation provient de la collaboration avec les partenaires et les clients (plus tard pendant la conférence, un analyste a cité le cas de Starbucks, qui fait plancher ses clients sur leurs boissons préférées au travers d'un site Web communautaire. L'industrie automobile américaine a souffert de ne pas avoir compris cela, a expliqué George Colony. Permettre cette collaboration avec l'extérieur est un impératif pour les DSI, a conclu le fondateur de Forrester Research. (...)
(04/06/2009 17:44:47)Gartner encourage les entreprises IT à potasser l'après-crise
Les entreprises IT et les DSI devraient d'ores et déjà commencer à préparer la sortie de la crise s'ils veulent éviter de se faire doubler par la concurrence, selon Gartner. Le cabinet d'études admet qu'il est impossible de faire des projections solides sur la date à laquelle le marché renouera avec la croissance, mais il estime que lorsque ce moment arrivera, il sera trop tard pour les entreprises qui ne l'auront pas anticipé. Gartner fixe le 1er juillet comme date butoir pour parachever les préparatifs de reprise économique. Gartner explique que de nombreuses sociétés ont réduit leurs effectifs et font travailler les salariés restants à plein régime. Le jour où le marché repartira, il leur sera impossible de répondre à la demande. Le cabinet encourage également les entreprises à profiter de cette période pour revoir leurs priorités. Les DSI devraient voir leur rôle renforcé, car le système d'information n'est plus vu uniquement comme une source de coût, mais également comme un moyen de réaliser des économies. Mark Raskino, analyste chez Gartner, reste optimiste : « il est peu probable que l'économie retourne à son ancien modèle, basé sur le crédit bon marché. Les entreprises devraient se retourner massivement vers les TIC pour se restructurer face à de nouvelles réalités économiques. » La récession économique mondiale a durement frappé le secteur IT. Selon Gartner, son impact serait pire que celui de l'éclatement de la bulle Internet. Les dépenses informatiques des entreprises ne devraient pas dépasser les 3,2 Md$ cette année, contre 3,3 Md$ en 2008, soit une baisse de 3,8%, contre 2,1% en 2001. C'est le matériel qui sera le plus touché, avec une chute de 15% des dépenses en 2009, (-12% pour les PC). Les services reculeront 'seulement' de 1,7%. (...)
(03/06/2009 17:29:45)La réduction des coûts chez Atos passe par le recrutement... de stagiaires
Atos Origin a présenté hier son plan Jeunes Talents 2009. La SSII prévoit d'embaucher 3 500 personnes, dont 700 en France, d'ici à la fin de l'année. Pour la moitié, Atos recherche des jeunes diplômés, y compris des personnes qui font leur entrée dans la vie active. Le plan comprend un deuxième volet, qui concerne les offres de stage. Atos en propose 800 (dont 500 en France), soit deux fois plus que l'année dernière. Elles sont accessibles aux étudiants de première et deuxième année d'école de commerce et d'ingénieur ou en licence. « Avec ces stages, nous voulons non seulement apporter une première expérience professionnelle aux jeunes, mais également les conforter dans l'idée qu'ils ont fait le bon choix en choisissant une filière informatique », justifie Jean-Marie Simon, DRH du groupe. Pour Mondher Hamida, secrétaire général du Specis Unsa (syndicat professionnel d'études, de conseil, d'ingénierie, d'informatique et de services), « il n'y a rien de nouveau dans cette annonce, Atos a toujours fait appel à de jeunes diplômés et à des stagiaires et ce pour une simple raison, bénéficier de compétences dans les nouvelles technologies (Web 2.0, J2EE, Java, .Net...) à moindre coût ». Ce qui est nouveau en revanche, selon le syndicaliste, c'est la volonté d'Atos de communiquer à ce sujet et de dynamiser des synergies auparavant éparpillées dans les différentes branches du groupe. « Le mot d'ordre est clair, il s'agit d'améliorer la marge de la société avant la fin du mois, et ce quels que soient les moyens employés, poursuit le Mondher Hamida. Syndicats comme salariés observent avec inquiétude ces mouvements qui laissent présager une grosse opération financière au courant de l'été. » De leur côté, les salariés d'Atos ne relâchent pas la mobilisation. Les organisations syndicales CFDT, CFE-CGT, CGT et Specis Unsa se sont récemment regroupées sous une même bannière, baptisée « SOS Atos ». L'intersyndicale fustige la politique de réduction des coûts entamée il y a quelques mois par la SSII. Selon elle, « la nouvelle direction voudrait faire payer [aux salariés] toute la facture : ses erreurs et la crise ». Le plan, qui s'est accéléré avec l'arrivée de Thierry Breton à la tête de la SSII en novembre dernier, prévoit un gel des salaires, une multiplication des licenciements, une gestion partiale des congés, une nouvelle annulation du plan de formation, des modifications du remboursement des frais de déplacement ainsi que le regroupement de plusieurs sites parisiens au sein d'une même entité. Mondher Hamida dénonce au passage certaines pratiques d'Atos, qui n'hésiterait pas à placer des ingénieurs en inter-contrat « un peu n'importe où, comme des pions, quitte à faire office de livreurs de matériel dans les mairies. » Pour manifester leur mécontentement, les salariés d'Atos ont organisé une première journée de manifestation le 26 mai dernier. Selon les syndicats, à moyen terme, c'est la désertification pure et simple qui menace Atos. (...)
(03/06/2009 15:13:13)Google, Apple et Yahoo soupçonnés d'entente illicite sur leurs politiques de recrutement
Des géants de l'IT soupçonnés d'entente illicite sur plusieurs de leurs recrutements. C'est ce qu'indiquent nos confrères du Washington Post, qui rapporte que le DoJ (Department of Justice, l'équivalent américain de la Chancellerie) se penche sur d'éventuelles irrégularités dans les méthodes d'embauches mises en place par plusieurs grands noms de la sphère IT, dont Google, Yahoo et Apple. Le DoJ cherche en particulier à savoir si ces géants ont, ou non, enfreint les dispositions antitrust en s'entendant sur les personnes recrutées. Selon les éléments à disposition du Washington Post, les entreprises concernées pourraient avoir passé des accords informels visant à ce que l'une n'embauche pas les dirigeants de l'autre. Une telle démarche, nonobstant toute clause de non-concurrence, pourrait être considérée comme contraire aux lois antitrust. L'enquête du DoJ s'inscrit dans le cadre du renforcement de la lutte contre les pratiques anticoncurrentielles voulu par l'administration Obama. Le mois dernier, Christine Varney, responsable de la division Antitrust du DoJ, indiquait que son ministère devait fournir des efforts particuliers de surveillance à destination des entreprises de l'IT et d'Internet. (...)
(02/06/2009 18:10:40)L'Etat français met un pied dans le capital de Gemalto
Le Fonds stratégique d'investissement (FSI) créé en automne dernier par Nicolas Sarkozy entre dans le capital de Gemalto, le fabricant de cartes à puces issu de la fusion entre Axalto et Gemplus. Détenu à 49% par l'Etat français et à 51% par la Caisse des Dépôts, le FSI a été créé dans le but de soutenir des sociétés hexagonales jugées « stratégiques ». Gemalto est la sixième entreprise à en bénéficier, après plusieurs équipementiers du secteur automobile et aéronautique. Le FSI a déclaré qu'une soixantaine de dossiers étaient en attente, crise économique oblige. Le FSI a investi 160 M€ dans Gemalto, soit 8% du capital, et réclame un siège au sein du conseil d'administration. Grâce à cette prise de participation, le Fonds devient actionnaire principal de Gemalto et devance TPG Capital et ses 6,5% (contre 14,5% auparavant). Cet investisseur américain a longtemps été soupçonné de vouloir détourner la technologie de biométrie mise au point par Gemplus, voire même de délocaliser la société. Les autorités françaises ont toujours suivi le dossier de près, inquiètes de leur voir filer entre les doigts une technologie qu'elles estiment précieuse. L'annonce du FSI est donc un soulagement pour Gemalto qui a dû affronter la grogne de ses salariés à plusieurs reprises. Ils manifestaient notamment contre la fermeture de certains sites. Plus récemment, le fabricant français a essuyé une autre défaite en voyant Wavecom, spécialiste des technologies sans fil, lui échapper au profit de Sierra Wireless. (...)
(02/06/2009 12:48:08)Annuels : démembré, Arès atteint avec peine les 90 M€ de CA
Arès a publié un chiffre d'affaires en retrait de 9% (90,2 M€ contre 99,1 M€ en 2008). Si on prend en compte l'ancien périmètre du groupe, le CA s'écroule littéralement : il aurait du atteindre 329,1 M€ si Arès ne s'était pas, peu à peu, défait de certaines activités au cours des derniers mois. Le groupe s'est successivement débarrassé de SIS Ile-de-France (cédé à SCC), de SIS Régions (revendu en juillet 2008 à la SSII bordelaise Cheops Technology), d'Adequat (repris par D.FI), du pôle RMS (réseau, mobilité, sécurité) ainsi que de la société Databail. Ces différentes opérations ont valu à Arès un redressement judiciaire, entériné par le Tribunal de commerce d'Evry il y a deux mois seulement, après une longue période d'observation. Ces reventes ont provoqué une réduction drastique de la masse salariale d'Arès. En un an, elle est passée de 2 000 à 1 100 salariés. Par secteurs d'activités, c'est le pôle ITS (IT Services) qui permet à Arès d'engranger 68% de ses revenus. Vient ensuite le pôle SIT, qui distribue les solutions Autodesk (20% du chiffre d'affaires). La division ISA (Intégration de solutions applicatives) génère 12% du CA. Elle est chargée de distribuer et d'intégrer la gamme Arcole, une suite de progiciels (paie/RH) qu'Arès a lui-même développée mais qu'il a revendue à l'éditeur De Gamma pour 6 M€ en avril 2008. Pour 2010, le groupe entend mener à terme son redressement judiciaire et se concentrer sur des activités à valeur ajoutée, comme les services managés ou le PLM (gestion du cycle de vie du produit), et renforcer sa présence dans le secteur public, parapublic, la santé et le social. (...)
(02/06/2009 12:10:27)HP poursuit ses coupes claires en Europe
HP a beau avoir publié un bénéfice net de 3,57 Md$ sur les six premiers mois de son exercice 2009, il poursuit sans relâche sa quête de réduction des coûts. Le numéro un mondial des PC vient ainsi d'annoncer la suppression de 5 700 postes en Europe, qui interviendra cette année et l'an prochain. Parmi les questions soulevées par cette information, la principale concerne le précédent plan de réduction des effectifs, annoncé il n'y a guère plus de deux semaines. Les 6 400 suppressions de postes dévoilées le 19 mai incluent-elles les 5 700 dont il est question depuis quelques jours, ou s'agit-il de deux plans distincts ? Dans le premier cas, la pilule serait dure à avaler pour les salariés européens, qui pourraient, à raison, estimer qu'ils sont les premières victimes des plans de délestage entrepris par le groupe. Au niveau européen, si l'on ajoute les 9 330 postes supprimés en septembre 2008, ce sont au total près de 15 000 emplois qui pourraient disparaître, soit 20% de ce que le vieux Continent compte comme salariés de HP. Dans l'autre cas - si les plans successifs de réduction des effectifs s'ajoutent les uns aux autres -, le total des emplois affectés serait très lourd puisque ces deux plans de suppressions de postes s'inscrivent dans la continuité des 25 000 emplois qui disparaîtront dans le cadre de l'intégration d'EDS à HP. Le groupe n'a pas communiqué la répartition par pays de ces coupes claires. De source syndicale, toutefois, quelque mille postes pourraient concerner pour la France. Par ailleurs, toujours dans un souci d'allégement des coûts, le constructeur chercherait à étendre à davantage de salariés français les baisses de salaire qu'il avait proposées en mars à ses dirigeants. Alors qu'une centaine de personnes s'étaient vu suggérer une diminution de 10% de leur rémunération, HP proposerait désormais de rogner de 5% le salaire des cadres et de 2,5% celui des autres catégories de salariés. Au total, quelques milliers de personnes seraient concernées, qui ne sont cependant pas tenues d'accepter cette modification de leur contrat de travail. Selon HP, le refus des salariés ne saurait constituer un motif de licenciement ultérieur. De son côté, la CFTC s'émeut de ces mesures et stigmatise le « manque de considération du monde du travail et les visions à court terme des entreprises comme HP qui sont en grande partie responsables de l'amplification de la crise ». (...)
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