Flux RSS

Cloud computing

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

904 documents trouvés, affichage des résultats 131 à 140.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(09/11/2011 16:29:26)

Fujitsu Forum 2011 : Accompagner toutes les facettes du cloud

Rolf Schwirz, PDG de Fujitsu Technology Solutions explique dans la conférence d'ouverture du Forum 2011 à Munich, « le cloud n'est pas une rupture technologique, il s'agit d'un changement de modèle économique basé sur la délivrance de service IT ». Et le dirigeant entend bien générer du revenu sur ce modèle, d'ici à 2015, le cloud devrait représenter 30% du chiffre d'affaires global de Fujitsu (cela représente 20 milliards de dollars en se basant sur l'exercice fiscal 2010). Une fois planté le décor économique et stratégique, place aux annonces technologiques. Joseph Reger, CTO CEMEA chez Fujitsu Technology Solutions, est revenu sur les présentations du jour.

En premier lieu, Fujitsu a présenté sa boutique d'applications professionnelles, baptisée Business Solution Store. Pour Joseph Reger, « il est nécessaire de créer un écosystème applicatif sur notre offre global cloud (l'offre PaaS de Fujitsu en collaboration avec Microsoft) ». Le constructeur prévoit un millier d'applications provenant d'une centaine de partenaires, qui pourront proposer leurs produits en mode SaaS.

Le groupe se lance aussi en direct en proposant une offre CRM Open Source, qui repose sur le savoir-faire technologique de la société VTiger. « Le cloud doit modifie le régime de licence en passant au modèle de paiement à l'usage, l'offre CRM en Open Source va dans cette direction », souligne Joseph Retzger. Par contre aucun prix n'a été communiqué sur cette offre et sa disponibilité est prévue au début 2012. Par ailleurs, Juan Maria Porcar, vice-président Service Business Groupe nous a indiqué, « il est probable que nous développions d'autres applications comme celle du CRM pour montrer aux fournisseurs de services l'intérêt du cloud ».

Des offres datacenter pré-packagées

Parmi les autres annonces, Fujitsu succombe aussi aux charmes du tout-en-un. Pour faire évoluer ou consolider son datacenter, le constructeur propose DI Blocks, une offre tout-en-un comprenant serveurs (Primenergy), réseau et stockage (Eternus), mais aussi des solutions logicielles pour la virtualisation (VMware ou Microsoft) et l'orchestration des ressources, dans le cadre de la création d'un cloud privé.

Plusieurs types de configuration seront disponibles à partir de début 2012, elles débuteront avec 48 coeurs et pourront atteindre 1 700 processeurs Intel Xeon 5600, la mémoire vive pourra évoluer jusqu'à 21 To et les capacités de stockage pourront embarquer jusqu'à 900 To. Côté connectivité, les systèmes DI Blocks accueilleront des ports 10 Gb Ethernet ou du 8 Gb en FC. Aucun prix n'a été dévoilé sur les différentes configurations. Le constructeur se lance donc dans la même aventure que HP, IBM, ou l'alliance VMware, Cisco et EMC dans l'intégration des différentes stacks au sein d'un même produit.



Supercalculateur 23,2 petaflops et tablette Android

En dehors du cloud, Fujitsu a présenté le supercalculateur PrimeHPC FX10. Il est doté d'une capacité théorique de calcul de 23,2 petaflops. Il a été utilisé au sein du supercalculateur K au Japon, qui revendiquait la première place mondiale en juin dernier. Fujitsu indique que le PrimeHPC FX10 fonctionne avec le processeur Sparc64 IXfx (le japonais avait travaillé sous licence Sun bien avant le rachat par Oracle) avec 16 coeurs cadencés à 1,8 GHz, qui succède au processeur 8 coeurs Sparc64 VIIIfx. Le modèle commercialisé par Fujitsu comprend aussi une capacité de mémoire vive de 32 à 64 Go et deux liens bidirectionnels capables de travailler à 5 Gbit/s pour la liaison entre les serveurs. Chaque serveur intègre un rack qui comprend 96 serveurs. En sachant que le modèle de base comprend 4 racks, la capacité de calcul peut atteindre en version maximale à 90 Teraflops pour une capacité de mémoire de 12 To. Ce supercalculateur utilise un système de water-cooling pour optimiser le ratio performance/consommation d'énergie. Les premiers clients devraient être servis au début de l'année 2012.

Dans un autre domaine, Fujitsu a présenté en démonstration sa tablette sous Android, la Slate PC, qui supporte le VDI via Citrix receiver et est résistant à l'eau. La tablette comprend aussi un slot pour des cartes SD ainsi qu'une carte SIM. Pour l'instant, cette tablette n'existe qu'au Japon avec l'opérateur NTT DoCoMo et il n'existe pas de plan pour développer ce produit. Joseph Reger a expliqué « nous regardons quelles sont les opportunités et nous travaillons aussi sur d'autres OS comme Windows 8 qui apporte une expérience utilisateur intéressante ».

(...)

(09/11/2011 15:29:27)

Salesforce lance Do, son application de gestion de projets

Selon Sean Whiteley, vice-président senior de Salesforce.com, « Do est très proche d'un produit grand public, probablement le plus grand public que nous n'ayons jamais élaboré. » Do repose sur les logiciels de Manymoon, une entreprise achetée par Salesforce plus tôt cette année. « Nous avons pris le produit de Manymoon, nous l'avons boosté un peu et mis en route. » L'application, qui repose sur la plateforme cloud Heroku de Salesforce, a été réécrite en HTML5 pour rendre son déploiement plus facile sur plusieurs types de terminaux. « Mais Salesforce.com a tout de même créé un client natif iOS, » a précisé Sean Whiteley.

Cependant, Salesforce ne continuera pas à investir dans Manymoon, une des applications les plus populaires du Marketplace de Google Apps. Les clients de Manymoon auront la possibilité de migrer vers Do, qui sera vendu selon les principes du « freemium », c'est à dire des versions de base disponibles gratuitement, mais avec des frais pour bénéficier de fonctions premium, » a expliqué Sean Whiteley. « Cela pourra concerner par exemple de meilleures fonctionnalités pour l'administration centrale, » a-t-il dit. Les concepts de base de Manymoon semblent avoir été repris tels quels au sein de Do, qui est organisé autour de listes de tâches, et donne aux utilisateurs les moyens de collaborer sur des tâches avec les autres. Il dispose de l'intégration avec Gmail et les Google Apps et du partage de fichiers avec Dropbox. Les utilisateurs de Salesforce peuvent également démarrer des projets depuis cette application.

Une interface modifiable

Les utilisateurs peuvent modifier l'interface de Do pour l'adapter à leurs habitudes de travail. Par exemple, les projets peuvent être regroupés par jour, ou dans des catégories plus larges avec une hiérarchisation par priorité. L'application peut être utilisée pour des projets personnels ou des projets professionnels. Par exemple, les personnes qui veulent suivre un projet domestique, comme des travaux, peuvent attribuer une tâche à l'achat de matériaux et une autre au calendrier à suivre avec les entrepreneurs. Do sera disponible sur des sites comme Google Apps Marketplace, l'App Store d'Apple, AppExchange de Salesforce.com, Chrome Web Store et LinkedIn Applications.

« Si Do partage certaines fonctions générales avec Chatter, le logiciel de collaboration social de Salesforce.com, il existe toutefois certaines différences importantes, » a fait remarquer Sean Whiteley. « Le premier fonctionne mieux avec des groupes d'une douzaine de personnes au maximum, tandis que Chatter est adapté pour interagir avec des milliers de contacts, » a-t-il expliqué. Cela dit, Salesforce.com est en train de mettre une touche finale pour créer une forte intégration entre les deux produits, comme l'a indiqué M.Whiteley.

Avec Do, Salesforce espère récupérer les utilisateurs de solutions de gestion de projets comme Basecamp par exemple, qui compte 5 millions de clients. La différence entre les deux, c'est que Do.com est « moderne et up-to-date, » a fait valoir Sean Whiteley. « L'application est aussi plus facile à utiliser par n'importe qui, pas seulement par les gestionnaires de projets, » a-t-il renchéri.

(...)

(08/11/2011 09:46:23)

Tech Data va présenter en France TDCloud

Annoncé le 19 mai dernier aux Etats-Unis, TDCloud a été présenté en Europe début octobre lors du EVPS (European vendor partner summit) qu'organise Tech Data Europe chaque année. Chacune des 16 filiales européennes du grossiste va s'organiser pour présenter cette offre, avant la fin de l'exercice fiscal annuel, fin janvier pour Tech Data. La France, avec l'Allemagne, l'Angleterre et la Suède fait partie des quatre pays qui seront en pointe en Europe. Tech Data Azlan va présenter cette nouvelle offre en France, le 22 novembre prochain, lors de Partner VIP.

TDCloud comprend trois volets : cloud builder, cloud reseller, et cloud provider. Cloud builder est destiné aux VARs qui souhaitent bâtir des cloud privés pour leurs clients dans les domaines clés d'Azlan : stockage, réseaux, sécurité, serveurs.  Cloud reseller fonctionne sur la base des cloud publics existants et donne la possibilité aux VARs de travailler, sans investir dans des infrastructures, en marque blanche. Enfin, cloud provider aide les revendeurs à monter une plate-forme d'hébergement, à partir de la plate-forme StreamOne de Tech Data.

Tech Data Azlan dégage des moyens

Voilà pour l'offre proprement dite, « mais, insiste Omid Ahmadi, directeur général d'Azlan, en France, Tech Data Azlan dégage des moyens pour cette opération que ce soit en termes de formations ou d'accompagnement». Un portail en français va être disponible, comprenant des webinars, des Livre Blancs, des séminaires. La partie formation fait l'objet d'un développement spécifique sous le nom de Tech Data Academy. Le VAD va également accompagner et activer ses partenaires (6 000 en France) sur le cloud. Un BDM (business development manager) est déjà dédié au marketing :  génération de leads et  suivi de solutions. Une solution Center dans sa version1 est par ailleurs déjà en place au siège de Bussy-St-Georges, pour accompagner les revendeurs dans l'élaboration de solutions.

Tech Data Azlan mise beaucoup sur l'aspect concret du cloud. « Il y a un temps pour les slides, mais maintenant c'est le temps des réalisations, souligne Omid Ahmadi,  il faut montrer ce qu'est le cloud, à travers les réalisations de nos revendeurs ».  Lors de Partner  VIP, Tech Data Azlan va justement organiser  une table ronde avec IBM, Microsoft et deux revendeurs qui présenteront leurs réalisations. « Le cloud, tout le monde peut dire j'y suis ou j'y vais, nous, nous mettons des moyens et nous pouvons montrer des réalisations, conclut Omid Ahmadi. C'est le concret qui doit l'emporter.

(...)

(07/11/2011 10:08:10)

Les DSI anglais blasés par le cloud et la consumérisation de l'IT

Voilà un sondage qui va décevoir les éditeurs de logiciels et les constructeurs IT. Dans un article intitulé « Les décideurs IT Britanniques sont blasés par le cloud », notre confrère CRN UK détaille en effet les résultats d'un de ses sondages qui montrent que les entreprises d'Outre-manche ne témoignent pas d'un enthousiasme débordant pour les concepts du cloud et de la consumérisation de l'IT.

Répondant au magazine en ligne qui cherchait à connaître leur intérêt pour le cloud computing sur la base d'une échelle de 1 (pas important) à 5 (très important), les 500 responsables informatiques interrogés(*) ont été 22,9% à répondre « 1 », 20,5% à répondre « 2 » et 25% à opter pour le « 3 ». Autant dire que les 10% de sondés à considérer le cloud comme très important (5) et leurs 20% (environ) d'homologues à le considérer comme important (4) ne forment qu'une minorité.

Peu intéressés par la consumérisation de l'IT

Sur le thème de la consumérisation de l'IT, les réponses ont permis de dégager une tendance assez similaire. Ainsi, seules 3,5% des personnes interrogées ont considéré le sujet comme très important (5) et 16% comme important (4). Elles sont en revanche environ 30% à avoir répondu « 3 », 28,5% à avoir répondu « 2 » et 18,4% à avoir répondu « 3 ».

Le Royaume-Uni étant traditionnellement en avance sur la France dans l'adoption de nouvelles technologies, on peut se demander si les responsables informatiques français auraient répondu différemment à ce sondage.

(*) Le panel interrogé par CRN UK comportait à la fois des responsables des systèmes d'information de grandes et de petites entreprises.

(...)

(03/11/2011 10:40:49)

Les DSI des établissements financiers prêts pour le cloud selon Gartner

Pour la seule région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), 44% des DSI des établissements financiers estiment que, en 2015, plus de la moitié des transactions de leurs établissements seront pris en charge via une infrastructure cloud et 33 % d'entre eux s'attendent à ce que la majorité des transactions soient traitées via une solution SaaS.

Selon Peter Redshaw, vice-président de Gartner, une adoption précoce du cloud, particulièrement dans le secteur des services financiers, a probablement été limitée à des domaines non stratégiques, mais désormais elle se déplace vers le coeur de l'organisation: «Les clouds bancaires doivent être innovants et dédiés à cette industrie.» Il ajoute : « Ils ont la capacité de mener une 'destruction créatrice' (au sens de Schumpeter). En plus d'aider à améliorer ou à optimiser un service ou un processus existant, les clouds bancaires peuvent permettre - ou offrir la liberté - d'essayer complètement les nouveaux services et processus, tels que les enchères inversées. Le succès des services de cloud peuvent supplanter les processus de design, de distribution ou de transactions actuels d'une façon destructive, plutôt que de simplement les améliorer progressivement.»

Une rapidité de déploiement soulignée


Parmi les avantages les plus attrayants des cloud bancaires, Gartner met en avant la capacité de déployer (d'une manière économiquement viable) le modèle «champion-challenger» qui vise à ajouter une dynamique concurrentielle à la façon dont les processus sont améliorés et choisis. Dans la mesure où les banques  remplacent progressivement les employés dans la chaîne de valeur des opérations algorithmiques pour exécuter des processus et prendre des décisions, la propriété intellectuelle des banques réside de plus en plus dans ces algorithmes. La valeur des salariés n'est pas dans la gestion des opérations, mais dans l'amélioration des opérations algorithmiques. Bien que la technologie soit encore immature sur de nombreux points, le cloud arrive en tête des priorités pour les banques qui ont besoin de poursuivre une vision à long terme basée sur l'efficacité et de soutenir la stratégie de croissance du PDG.

Pour cette enquête, 290 CIO issus d'entreprises de services financiers ont été interrogés, 109 travaillent dans le secteur des assurances et 181 sont issus d'entreprises du secteur bancaire et des services d'investissement.

ICTjournal.ch

(...)

(03/11/2011 09:46:17)

VMware part à la rencontre des PME

Le Tour de France VMware, sera le plus important organisé par un éditeur en France promet Stéphane Arnaudo, senior manager partner organization de VMware. L'enjeu est donc de taille et se situe à un moment charnière. VMware s'il bénéficie d'une forte notoriété veut aussi ancrer le cloud dans les priorités de ses partenaires et de leurs clients PME.

A l'occasion du Tour de France, qui compte 28 dates et entraîne 12 partenaires, VMware veut montrer qu'accéder au cloud computing peut se faire par étape. Avec d'abord, la virtualisation, ensuite des solutions destinées également aux PME, comme le PRA, puis l'accès à l'administration et à la gestion des systèmes d'information, et enfin des solutions de mobilité par les tablettes (l'iPad dans un 1er temps)ou les smartphones (accords signés avec LG et Samsung).

Démythifier le cloud computing

En décomposant le cloud computing, VMware cherche à le démythifier, le rendre palpable et plus accessible. Autre mythe, celui du seul cloud public. VMware là aussi veut aller plus loin, montrer  ce qu'une approche en cloud privé apporte à l'entreprise.

Le Tour de France est également l'occasion de délivrer des informations purement distribution. Un accompagnement en trois axes : informations technologiques sur les annonces de VMworld (Vsphere 5 pour PME, VMware storage appliance et vCenter protect essentials plus), segmentation des partenaires pour répondre à toutes les attentes clients, recrutements de nouveaux partenaires à destination des PME et de spécialistes de l'infrastructure.  « Les PME sont un vrai gisement de croissance, le marché SMB représente 44% de la dépense informatique mondiale », souligne Stéphane Arnaudo.

(...)

(02/11/2011 12:14:59)

HP teste des serveurs avec 288 puces ARM Calxeda

Selon Hewlett-Packard, les serveurs en cours de développements basés sur l'architecture basse consommation ARM, seraient capables de réduire les besoins en énergie et en espace de 90% dans les entreprises exécutant certaines applications hébergées sur le web. Ces serveurs, construits autour d'un processeur 32 bits de Calxeda sous licence ARM, sont destinés aux géants de l'Internet comme Yahoo et Facebook, mais aussi à d'autres entreprises exécutant des applications cloud à grande échelle pour effectuer des tâches comme l'analyse de données, les services web et la diffusion de contenu online.

Les serveurs de HP intègrent 288 puces Calxeda ( sur base Cortex-A9) montées en racks serveurs 4U, soit 2 800 processeurs pour un rack complet, et partagent une alimentation, un système de refroidissement et la gestion de l'infrastructure. La suppression d'une part importante des câblages et des systèmes de commutation, présents dans les serveurs traditionnels, et l'utilisation de processeurs ARM basse consommation, permet, selon HP, de réduire à la fois la consommation et l'espace utile de façon spectaculaire. « Les premiers serveurs ARM seront livrés au cours du premier semestre 2012, » a déclaré Glenn Keels, directeur marketing de l'HyperScale Business Unit de HP. En précisant toutefois que ceux-ci seront réservés à des fins de test et d'évaluation seulement, et que HP n'avait pas, pour l'instant, programmé de date quant à leur mise éventuelle en production.

« Nous allons installer cette technologie sur site et permettre aux utilisateurs de tester le bon fonctionnement de leurs applications, » a déclaré le directeur marketing. Reste que HP franchit une étape majeure, puisque l'entreprise devient ainsi le premier constructeur important à annoncer un serveur à base d'ARM. L'enjeu est également important pour Calxeda, une start-up d'Austin, Texas, qui a mis au point sa technologie dans le plus grand secret et n'a même pas annoncé encore son premier produit.

Plusieurs architectures sont envisagées

D'ailleurs, « l'annonce faite par HP ne se limite pas à un nouveau serveur, » comme l'a précisé Glenn Keels. Le système Calxeda sera le premier d'une famille de serveurs très performant sur le plan énergétique. « Parallèlement au projet Calxeda, HP va continuer à développer d'autres serveurs Redstone en utilisant des puces basse énergie d'autres fondeurs, y compris les processeurs Atom d'Intel, » a indiqué le directeur marketing. « Il s'agit là beaucoup plus que d'un serveur, »  a-t-il encore ajouté. 

« Il s'agit d'une infrastructure, d'un programme d'habilitation auprès des clients. Il s'agit aussi de rassembler les partenaires de l'industrie derrière un projet visant à l'efficacité énergétique extrême. Tout cela va évoluer au cours des prochains trimestres et des années à venir. » Comme l'a déclaré Glenn Keels, « HP livrera pour tests son premier système ARM à 30 ou 40 de ses plus gros clients seulement. » Les autres clients auront accès aux laboratoires de HP aux États-Unis, en Chine et en France pour y tester leurs applications et voir si elles tournent correctement sur ce nouveau matériel.



Des puces ARM 32-bit à à 1,4 GHz

La plate-forme Redstone se compose d'un châssis rack serveur 4U (7 pouces). A l'intérieur, HP a mis 72 petites cartes serveur, intégrant chacune quatre processeurs Calxeda, 4 Go de RAM et 4 Mo de cache L2. Chaque processeur, basé sur l'architecture ARM Cortex-A9, tourne à 1,4 GHz et dispose d'un switch crossbar de 80 gigabits pour les échanges. Si les clients souhaitent plus de capacité de stockage que de puissance de calcul, les cartes serveur peuvent être remplacées par des disques durs de 2,5 pouces ou des SSD. Selon Glenn Keels, « un demi-rack de serveurs Calxeda permet d'abattre autant de travail que 10 racks équipés de serveurs x86, pour l'exécution de certaines applications, comme Hadoop ou Apache Web Server. » Avec un autre avantage, « les serveurs Calxeda ne nécessitent que 9 kilowatts, soit 10 fois moins d'énergie que les serveurs x86. »


[[page]]

Hewlett-Packard n'est pas le seul à travailler sur des serveurs adaptés aux environnements à très grande échelle. SeaMicro propose un serveur 10U du nom de SM10000. Celui-ci intègre 512 coeurs Intel Atom et utilise le même principe d'infrastructure partagée que le Redstone de HP. Dell construit des serveurs destinés à de gros clients et intégrants divers types de processeurs basse énergie. L'entreprise expérimente aussi des serveurs intégrant des puces ARM.

Les serveurs à base de processeurs ARM posent aujourd'hui plusieurs défis. Tout d'abord, il n'existe pas actuellement de processeur ARM 64-bit, ce qui limite la quantité de mémoire disponible que les serveurs d'HP peuvent utiliser, et par conséquent le type d'applications et de VM qu'ils seront en mesure d'exécuter. ARM vient d'annoncer son premier processeur 64-bit, mais celui-ci ne sera pas prêt avant 2014. L'usage de processeurs 32-bit réduit aussi le choix dans le logiciel serveur, dans une offre déjà relativement maigre.

« Il y a une version Fedora Linux de Red Hat pour processeurs ARM 32-bit, » a indiqué Glenn Keels, et « Canonical a annoncé une version 32-bit d'Ubuntu pour ARM, » a-t-il annoncé. Ces limitations permettent de dire que, pour la plupart des clients, les serveurs x86 traditionnels occuperont pour quelque temps encore une place dominante. « Nous n'allons pas du tout réduire nos environnements traditionnels x86. Ils vont continuer à être les bêtes de somme de nos centres de calcul. Au moins pour le reste de la décennie, » a déclaré Glenn Keels.

(...)

(27/10/2011 15:00:09)

Des failles de sécurité préoccupantes dans les clouds

Des chercheurs allemands, qui affirment avoir trouvé des failles de sécurité dans Amazon Web Services, pensent que celles-ci se retrouvent dans de nombreuses architectures cloud. Selon eux, ces vulnérabilités permettraient aux attaquants de s'octroyer des droits d'administration et d'accéder à toutes les données utilisateur du service. Les chercheurs ont informé AWS de ces trous de sécurité et Amazon Web Services les a corrigés. Néanmoins, ceux-ci estiment que, « dans la mesure où l'architecture cloud standard rend incompatible la performance et la sécurité, » de mêmes types d'attaques pourraient réussir contre d'autres services cloud.

L'équipe de chercheurs de la Ruhr-Universität Bochum (RUB) a utilisé diverses attaques d'encapsulation de signature XML (XML signature-wrapping) pour gagner l'accès administrateur aux comptes clients. Ils ont pu ensuite créer de nouvelles instances cloud au nom du client, puis ajouter et supprimer les images virtuelles. Dans un exploit distinct, les chercheurs ont utilisé des attaques de type « cross-site scripting » ou XSS contre le framework Open Source du cloud privé Eucalyptus. Ils ont également constaté que le service d'Amazon était vulnérable aux attaques de type XSS. « Ce problème ne concerne pas que le service d'Amazon», a déclaré l'un des chercheurs, Juraj Somorovsky. « Ces attaques concernent les architectures cloud en général. Les clouds publics ne sont pas aussi sûrs qu'on le croit. Ces problèmes pourraient très bien se retrouver dans d'autres frameworks cloud, » a-t-il expliqué.

Renforcer la sécurité XML

Juraj Somorovsky a indiqué par ailleurs que les chercheurs travaillaient sur des bibliothèques haute-performance qui pourront être utilisées avec la sécurité XML pour supprimer la vulnérabilité exploitable par des attaques d'encapsulation de signature XML. Celles-ci devraient être prêtes l'année prochaine. Ces bibliothèques s'appuient sur le mécanisme d'attaques de type « signature-wrapping » mis en évidence par les chercheurs de la Ruhr-Universität Bochum dans l'Amazon Web Service qu'ils sont parvenus à corriger. « Aucun client n'a été affecté, » a déclaré par mail un porte-parole d'AWS. « Il est important de noter que cette vulnérabilité potentielle impliquait un très faible pourcentage de tous les appels API AWS authentifiés qui utilisent des points de terminaison non-SSL. Cette vulnérabilité n'est pas disséminée, comme cela a été rapporté. »

AWS a posté une liste des meilleures pratiques en matière de sécurité, laquelle, si elle est suivie, aurait protégé les clients contre les attaques imaginées par l'équipe de chercheurs de l'université allemande, et contre d'autres attaques également.

Crédit photo : D.R.

 

(...)

(27/10/2011 13:13:50)

Orange utilise SugarSync pour son offre de stockage dans Cloud Pro

Pour son démarrage en France, la société américaine SugarSync, qui fournit des solutions de stockage en ligne, va être mise en avant par Orange. En effet l'opérateur a choisi la solution SugarSync for business pour l'intégrer dans son offre de Cloud Pro. Le service proposé combine à la fois de la sauvegarde, de la synchronisation et du partage de fichiers en ligne. La concurrence avec des solutions comme iCloud ou Dropbox est bien évidement souligné, mais Laura Ycies, PDG de SugarSync pointe deux différences « la première est notre savoir-faire en matière de synchronisation et la deuxième est que notre service est compatible avec la plupart des plateformes fixes et mobiles ».

L'offre est en effet disponible sur Mac et PC, mais aussi sur les smartphones sous iOS, Android, Blackberry, Windows Mobile et Symbian (par contre pas de compatibilité avec Linux ou Windows Phone). Les tarifs de la solution Cloud Pro d'Orange n'ont pas été dévoilés, mais SugarSync propose une version gratuite d'une capacité de 5 Go et une version entreprise de 100 Go pour 3 utilisateurs à 300 dollars par an.

(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >