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(26/10/2011 16:59:38)

Suse Cloud mise sur OpenStack pour déployer des clouds privés

Suse, filiale indépendante d'Attachmate qui a racheté Novell, vient de présenter une offre pour faciliter le déploiement de cloud privé pour les entreprises. Ce service s'appelle Sues Cloud, mais ne sera disponible que dans 9 mois voir un an. Elle s'appuiera sur la dernière version d'OpenStack, appelée Diablo. Une première version d'essai de Suse Cloud est accessible en téléchargement, mais l'éditeur recommande aux entreprises de ne pas l'utiliser dans un environnement de production.

Le logiciel est compatible avec les hyperviseurs Hyper-V de Microsoft et ESXi de VMware ainsi que Xen de Citrix et KVM. Il s'exécute sur Suse Linux Enterprise server et peut être utilisé avec Suse Studio, pour créer et déployer des applications en mode cloud. Il est compatible avec les outils d'administration Suse Manager.

La division Suse, comme d'autres sociétés, indique que sa solution facilitera le déploiement de cloud privé en utilisant OpenStack, une tâche qui peut se révéler complexe. Kerry Kim, directeur du marketing solutions pour Suse indique que « les entreprises s'intéressent également à OpenStack pour améliorer la portabilité des applications et déplacer les charges de travail dans le cloud ». Même s'il y a encore du travail sur Suse Cloud, l'éditeur voulait absolument sortir une version d'essai pour montrer son ambition dans le cloud privé.

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(26/10/2011 12:25:36)

Dell ajoute des règles métiers à son service Boomi

Pour Rick Nucci, directeur technique de Dell Boomi, l'ajout de règles de gestion est « une étape entièrement nouvelle dans l'offre de service de Boomi, et va permettre aux utilisateurs d'appliquer à leurs données une logique métier à plusieurs niveaux. » Le service Boomi permet aux entreprises de copier les données entre différents services cloud publics comme Salesforce.com et RightNow (qui sera bientôt dans le giron d'Oracle).

Dell avait acquis ce service lors du rachat, en 2010, de Boomi, une entreprise basée à Berwyn, Pennsylvanie. La nouvelle version du service, en ligne depuis hier, s'enrichit d'un petit moteur de gestion des règles métiers (ou « business rules »), qui permet donc d'appliquer des mesures simples aux données extraites depuis un service cloud. « Dans certains cas, l'utilisation des règles métiers pourront éviter l'usage et l'achat de logiciels BPM (Business Process Management) autonomes » a ajouté le responsable de Dell Boomi.

Un moteur de gestion et des suggestions


Le moteur de gestion peut être utilisé pour effectuer différentes tâches et soumettre les données transitant par le moteur à un certain nombre de décisions. Il peut notamment servir à comparer les données à des valeurs prédéfinies ou à une plage de valeurs, ou à d'autres données stockées dans un autre service cloud. En fonction de la valeur des données, il peut mettre en route différents types d'actions. A titre d'exemple, Rick Nucci a indiqué qu'une entreprise pourrait utiliser le moteur de gestion de règles métiers pour vérifier la région dans laquelle résidaient ses clients, et affiner ses actions en conséquence. Ou encore, le service pourrait permettre de vérifier si le client a des paiements en retard et, si oui, orienter ses données vers le service de recouvrement approprié.

En plus du moteur de gestion, Boomi arrive avec des outils qui facilitent certaines opérations nécessaires dans le déploiement. Le service de Dell est ainsi capable de suggérer certaines fonctions utiles pour améliorer l'intégration. Par exemple, si le logiciel voit que la base de données comporte des colonnes différentes pour le prénom et le nom, il suggérera de les fusionner ensemble dans une entrée « nom » unique. Le service effectue également un suivi de l'usage de Boomi par le client. S'il s'aperçoit que le service n'est pas utilisé, il envoie une alerte au support technique de Dell, qui prend contact avec le client pour résoudre des problèmes éventuels.

Selon Dell, le client moyen de Dell Boomi se connecte à 11 services cloud différents et exécute chaque jour environ 600 transactions entre eux.

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(25/10/2011 09:51:56)

Les investissements dans le cloud profitent au stockage selon IDC

IDC est formel, les dépenses globales des fournisseurs de services en cloud public, que ce soit sur le matériel de stockage, les logiciels, ou les services professionnels, vont croître massivement. Avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 23,6% de 2010 à 2015. Côté cloud privé, le marché connaîtra un TCAC de 28,9%. En 2015, les dépenses combinées pour le stockage tout cloud confondu seront de 22,6 milliards de dollars pour le monde entier. « Malgré les incertitudes économiques actuelles, IDC prévoit que les fournisseurs de services clouds - à la fois publics et privés - seront parmi les plus dépensiers parmi les fournisseurs de produits et services IT », explique Richard Villars, vice- président systèmes de stockage chez IDC.

Le facteur le plus significatif dans le stockage, au cours des trois dernières années, a été l'émergence de cloud publics basés sur les applications. Beaucoup de ces fournisseurs (par exemple, iTunes, Netflix, YouTube, Facebook) agissent comme des dépôts de contenus, situés principalement dans les activités de collecte, d'organisation, et donnant accès à de grandes quantités de contenus numériques.

L'émergence du "as a service»

Pendant ce temps, d'autres fournisseurs de services cloud ont émergé, avec un accent mis sur la fourniture de l'infrastructure informatique et d'applications de type « as a service » (par exemple, Salesforce.com, WebEx Connect, Amazon Web Services, etc.) Au cours des dernières années, ces entreprises ont entrepris l'aménagement des capacités de stockage de manière massive, élargi leur offre de service, pénétré de nouveaux marchés, et étendu leur portée géographique.

En parallèle à l'expansion du cloud public, plusieurs organisations ont commencé à déployer leurs propres cloud ​​privés pour des applications de calcul et de contenu (archives) de stockage. Certains de ces déploiements sur ce modèle (par exemple, le gouvernement et les sites de recherche) sont comparables en étendue et  en complexité à des environnements de cloud public, tandis que d'autres sont de portée plus limitée.

Cinq exigences en matière de stockage

Les fournisseurs de services cloud publics et les spécialistes des environnements cloud privés ont cinq exigences en matière de stockage :

- Permettre une prestation plus efficace des applications de gestion de l'information, basées sur l'Internet des clients ;

- Réduire les niveaux initiaux d'investissement en infrastructures (par exemple, réduire le coût et le temps associés au déploiement de nouvelles infrastructures IT) ;

- Minimiser les investissements internes d'infrastructure informatique associée à des charges de travail imprévisibles ;

- Abaisser  ou redistribuer les coûts permanents associés à l'archivage de long terme des informations ;

- Activer de manière quasi-continue, en temps réel, l'analyse de grands volumes et de grandes variétés de clients, partenaires, et la machine des données générées.

Pour répondre à ces diverses exigences, les organisations continueront à exiger l'accès à une capacité de stockage à faible coût et à une gamme croissante de données complémentaires de pointe, de  sécurité et de solutions analytiques.

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(24/10/2011 17:07:40)

Oracle rachète RightNow, spécialiste du CRM pour 1,5 milliard de dollars

Oracle muscle son portefeuille de services dans le cloud public en rachetant l'éditeur de CRM en mode SaaS,  RightNow Technologies.  Ce dernier aide les entreprises à améliorer le support client via les centres d'appels, les réseaux sociaux et le web, et non plus de s'occuper uniquement du suivi des cycles de vente. Le montant du rachat est estimé à 1,5 milliard de dollars et l'acquisition devrait être finalisée à la fin de l'année ou au début de l'année 2012. Cette opération permet aussi à Oracle de reprendre la main face à son rival Salesforce.com, qui a ajouté ces fonctionnalités grâce à l'acquisition d'InStranet en 2008 et s'est lancé dans une stratégie axée sur les relations entre les entreprises et le « social web ».

Une intégration avec d'autres solutions Oracle

Dans une présentation publiée lundi, Oracle a indiqué que les produits RightNow s'intégreront au sein d'un package comprenant son CRM Siebel, sa plateforme d' e-commerce ATG Commerce, des applications de logistique et la solution de recherche de données non structurées Endeca Technologies, acquise la semaine dernière. La firme de Redmond estime que cette combinaison aidera les entreprises à gagner des clients et à les fidéliser tout en réduisant les coûts opérationnels.

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(24/10/2011 16:45:41)

Salesforce.com veut fournir du collaboratif aux clients de SAP

Se disant à l'écoute de ses clients qui veulent transformer la façon dont ils collaborent, communiquent et partagent l'information en interne et vers l'extérieur, l'éditeur américain Salesforce.com a élaboré un ensemble de services de conseil et d'intégration à l'attention des utilisateurs de SAP. Cette offre doit permettre à ces entreprises d'intégrer la plateforme Force.com afin d'exploiter au sein d'applications cloud les données qui sont gérées dans les systèmes SAP. C'est ce qu'explique sur un blog officiel Mike Rosenbaum, vice-président de Salesforce.com, responsable de la plateforme, du marketing et des opérations.

Salesforce.com propose une demi-journée gratuite d'évaluation pour établir un projet de mise en oeuvre de Force.com. Il met aussi en avant l'accès à des bonnes pratiques d'intégration de données via ses partenariats avec des spécialistes du domaine tels qu'IBM, Informatica ou Skyvva.

« Salesforce.com n'offre qu'une petite part de ce que SAP peut faire et les clients le reconnaissent », a minimisé Vishal Sikka, directeur technique de SAP et membre du comité exécutif de l'éditeur allemand. Il ajoute qu'une véritable stratégie d'entreprise visant à exploiter la dimension du réseau social consiste à donner aux collaborateurs les moyens de travailler, d'interagir et d'appréhender leurs défis quotidiens sur de nouveaux modes. Et de les connecter plus directement avec les informations qui sont importantes. « Ce n'est possible qu'avec une intégration étroite des applications exploitées par les utilisateurs avec les processus et les données gérées en arrière-plan. Seul SAP apporte cette expertise, sur l'ensemble des domaines de notre portefeuille de produits ». 

Un projet d'intégration reposant sur des partenaires

Salesforce.com, par la voix de son tonitruant PDG, Marc Benioff, a fortement poussé sa vision de « l'entreprise collaborative » ces dernières semaines, notamment sur la conférence utilisateurs DreamForce 2011, fin août. Une démarche que les entreprises peuvent, selon le dirigeant, conduire en trois étapes : connexion aux sites sociaux publics tels que LinkedIn, création d'un réseau social privé, injection de la dimension collaborative dans les applications d'entreprise. Le principal outil de Salesforce dans ce domaine est Chatter qui apporte des capacités de collaboration en temps réel. Mais l'éditeur a également acquis les solutions de Radian6. Celles-ci permettent à une entreprise de surveiller médias sociaux et forums pour récupérer les avis émis par ses clients sur le web.

SAP n'a pas d'outils de réseau social en propre, mais il a développé différentes solutions de collaboration, comme StreamWork, ou Duet qui permet des échanges entre ses applications et SharePoint de Microsoft. L'annonce de Salesforce a suscité un commentaire sceptique de la part de l'analyste Kelly Craft, qui intervient sur la mise en place de plateformes de collaboration. En y regardant de plus près, il ne s'agit guère plus que de susciter des projets d'intégration pour des partenaires, peut-on lire sur son billet de blog. Les explications suivent : « Excusez mon cynisme, mais j'ai du mal à imaginer ce que les clients pourraient avoir d'autre qu'une simple maquette de projet, réduite à l'essentiel, après une demi-journée de diagnostic. »

Un cheval de Troie chez les clients de SAP

Salesforce.com devra aussi compter avec les efforts que fait SAP pour faciliter l'accès à ses données, par exemple avec la plateforme River. Même si, en l'occurrence, ceux-ci sont davantage tournés vers le développement d'applications métiers indépendantes et légères, plutôt que vers une stratégie plus large de réseau social. Il reste à voir si Salesforce.com va adresser une offre similaire aux clients d'Oracle qui entrerait alors en confrontation directe avec le service de réseau social annoncé sur OpenWorld 2011 par la société de Larry Ellison.

Néanmoins, l'initiative a du sens, estime China Martens, analyste chez Forrester Research. Elle comble un manque tandis que SAP fourbit sa stratégie collaborative. « Jusqu'à présent, SAP s'est concentré sur StreamWork, où la collaboration est spécifiquement liée à la prise de décision et raccordée à la BI. Il s'agit donc d'un focus différent de celui adopté par Salesforce.com avec Chatter », souligne-t-elle dans un e-mail à nos confrères d'IDG News Service. L'annonce pourrait faire partie de la tentative de Salesforce.com d'utiliser Chatter et son message autour de l'entreprise collaborative comme un cheval de Troie pour pénétrer dans les comptes où il n'a jusqu'à présent pas été capable d'entrer avec ses applications de CRM ou sa plateforme Force.com, ajoute-t-elle. « Une fois sur place, l'éditeur peut espère étendre l'usage de ses logiciels ».

Crédit illustration : Salesforce.com

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(21/10/2011 15:47:19)

Un peu plus détails sur Oracle Social Network

Oracle Social Network s'inscrit dans l'offre de cloud public proposée par la firme de Redwood, lors d'OpenWorld 2011. Elle se veut être un concurrent direct de Chatter de Salesforce.com, mais aussi d'autres solutions spécialisées dans les réseaux sociaux.

OSN s'intègre au sein des technologies WebCenter du constructeur, avec d'autres éléments dont les sites, portails et de contenu, a déclaré Andy Kershaw, directeur de la gestion de produit. Il a expliqué que « les entreprises utilisent des outils de collaboration aujourd'hui de manière très cloisonnée ». Par exemple, une conversation peut débuter en messagrie instantanée et peut ensuite continuer en répondant à un mail ou être redirigée vers un document stocké dans un autre système.

« Il va être extrêmement difficile chronologiquement de comprendre comment une décision a été prise ou de partager le processus de prise de décision avec les autres» souligne le responsable et d'ajouter « OSN résout le problème en réunissant des communications en temps réel, le partage de contenu, l'intégration avec les autres applications d'entreprise, les flux d'activités et des outils de recherche ». Globalement, l'objectif est d'offrir un réseau social « sans un énorme niveau de bruit » , a déclaré Kershaw. « La plus grande peur de tout dirigeant dans la mise en oeuvre de tout réseau social, c'est que ça va créer beaucoup de bruit non-productif. »

Une version cloud et sur site

OSN sera disponible dans le courant de l'année 2012. La version cloud viendra d'abord et une édition on premise sortira plus tard. Sur ce dernier point, on notera une plus grande intégration avec les services de téléphonie « plus logique que dans la version cloud ». Elles seront disponibles avec les applications Oracle Fusion, mais compatibles avec d'autres applications métiers. L'objectif est de les « socialiser » précise Andy Kershaw. OSN sera ainsi compatible avec Outlook, car le responsable constate « Aujourd'hui, Outlook est toujours le client de collaboration de choix pour beaucoup d'entreprises ». Les clients peuvent également s'attendre à des applications mobiles pour Android ainsi que l'iPad d'Apple et l'iPhone, at-il dit. Petit bémol, OSN sera compatible uniquement avec les bases de données Oracle.

Sur ce dernier point, cela fait dire à Ray Wang, PDG de Constellation Research « Etant donné que les acheteurs les plus probables seront les clients existants, Oracle mise sur une intégration du volet social au sein des applications. Les clients d'Oracle s'attendent à des fonctionnalités d'entreprise telles que la sécurité, l'évolutivité et l'intégration. »

OSN est une autre tentative d'Oracle dans le marché de la collaboration. Elle vient après InterOffice, Oracle Collaboration Suite et Beehive. Certains ont vu dans OSN un prolongement de Beehive dans le cloud, mais si OSN lui emprunte quelques éléments, elle sera un produit à part entière.

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(21/10/2011 14:29:06)

La sécurité et les bases SQL dans le cloud inquiètent les développeurs

Lorsque le cloud computing a commencé à s'installer dans le paysage il y a quelques années, la sécurité a souvent été citée comme l'un des problèmes posés. Elle reste une préoccupation centrale pour les développeurs, a confirmé cette semaine un représentant d'IBM. Au cours d'une table ronde organisée durant la ZendCon 2011, à Santa Clara, des responsables d'Amazon Web Services (AWS) et IBM ont abordé ces questions. Passer d'un système infogéré, mis en place pour une entreprise, à un environnement partagé dans le cloud signifie que les développeurs doivent bâtir une sécurité appropriée au sein de leurs applications, a en particulier indiqué Mac Devine, ingénieur chez IBM. Les développeurs ne peuvent pas partir du principe que le fournisseur de cloud public va tout sécuriser et que personne ne pourra franchir le firewall. « Il faut penser différemment. Il s'agit d'un environnement partagé, rappelle-t-il en ajoutant que « les risques arrivent avec la collaboration que permet le cloud ».

En écho, Jeff Barr (en photo), chargé d'évangéliser sur les services web chez AWS, a admis qu'il était nécessaire de se préoccuper de sécurité, mais il juge aussi que l'on dispose avec le cloud d'une infrastructure qui prend déjà en compte un certain nombre d'éléments dans ce domaine. Ce qui laisse à la charge des développeurs les niveaux de sécurité qui concernent les applications.

Les grands fournisseurs ont la capacité d'investir

La sécurité et la disponibilité sont certainement les deux priorités principales d'Amazon, a affirmé Jeff Barr, indiquant que celui-ci disposait de certifications telles que ISO 27001 et SAS 70. Il a également souligné que les fournisseurs de cloud de grande envergure pouvaient réaliser en matière de sécurité des investissements importants et à long-terme, ce que les autres ne pouvaient pas toujours faire. A cet égard, Mac Devine, d'IBM, a fait remarquer qu'un fournisseur d'infrastructure de cloud offrait une sécurité conforme à la réglementation et opérationnelle. Dans certains cas, a-t-il insisté, les clouds apportent davantage de sécurité que les systèmes installés sur site.

Les participants à cette table ronde ont également abordé l'utilisation des bases de données SQL dans le contexte du cloud. Selon Adrian Otto, responsable technique pour Rackspace Cloud, le mode de stockage des bases SQL « n'est pas idéal  pour les applications cloud ». Il voit typiquement les problèmes liés à SQL comme le principal goulet d'étranglement entravant les capacités d'élasticité dans le cloud. Or, c'est justement grâce à celles-ci que les entreprises font appel, à la demande, à plus ou moins de serveurs d'applications. Adrian Otto recommande aux développeurs qui veulent bénéficier de cette élasticité de recourir à un modèle de données décentralisé qui s'ajuste (prend de l'ampleur ou se réduit) de façon horizontale. Il explique que le problème n'est pas SQL en lui-même, mais les données stockées en lignes. « C'est ce qui provoque les goulets d'étranglement », pointe-t-il.

Jeff Barr, d'Amazon, a par ailleurs fait remarquer que les développeurs ne devaient pas s'attacher aux ressources individuelles accessibles dans le cloud, rappelant qu'il fallait les considérer comme « essentiellement transitoires et remplaçables ». Interpellé par une personne de l'auditoire sur le problème des entrées/sorties incohérentes dans le cloud, Jeff Barr a laissé entendre, tout en ne souhaitant pas s'étendre sur le sujet, qu'Amazon travaillait sur quelque chose dans ce domaine. « Nous essayons en permanence de tout améliorer ».

Illustration : à gauche, Jeff Barr, évangéliste chez AWS, à droite, conférences sur ZendCon (crédit : site ZendCon.com)

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(21/10/2011 11:00:19)

Cigref : une AG sous le signe de la gouvernance, du cloud et des relations commerciales

Au Pavillon Gabriel, à Paris, le 19 octobre, le Cigref a tenu son assemblée générale annuelle. Ce club, qui regroupe les plus grandes entreprises de France, y a bien sûr fait le bilan de l'année écoulée mais a aussi partagé sa vision de l'avenir des systèmes d'information. De plus, Pascal Buffard a été élu président du club en remplacement de Bruno Ménard.

Ce dernier a tenu à rendre hommage à deux personnes décédées cette année : Philippe Chalon, ancien DSI groupe de Total mort après une longue maladie et François Renault, président de l'AFAI ayant initié un partenariat avec le Cigref et l'Ifaci pour la rédaction d'un guide de la gouvernance, victime d'un accident. Pascal Buffard a, pour sa part, remercié pour son travail Francis Aaron, vice-président sortant du Cigref, à l'origine de la charte Cigref-Syntec, et DSI groupe de Bolloré qui a pris sa retraite cette année.

L'année écoulée a été globalement marquée par la célébration des quarante ans du club. Cette occasion a été employée pour prendre acte de la transformation du monde et de l'impact induit sur la fonction de DSI. Le Cigref, par conséquent, se fixe désormais pour mission de « promouvoir le numérique comme source d'innovation et de performance ». Comme l'a souligné Patrick Hereng, DSI groupe de Total, « l'innovation est source de compétitivité ». Le Cigref s'est également réjoui de l'avancement de son programme international de recherche sur l'entreprise en 2020.

Le bilan du travail des commissions a été l'occasion de rappeler quelques sujets de préoccupation pour les DSI.

Guerre des talents, agilité insuffisante...

Ainsi, comme l'a rappelé Bertrand Eteneau, il existe toujours des tensions sur le marché du travail. Les entreprises se battent toujours pour attirer et fidéliser les bons talents. Bizarrement, dans un pays à fort chômage comme la France, personne ne songe à cultiver les talents pour les rendre pertinents ou, simplement, à prendre acte de la pertinence de candidats n'ayant pas fait Polytechnique, Normale-Sup et l'ENA.

Georges Epinette a, quant à lui, fustigé l'agilité insuffisante des entreprises qui doivent adopter une « gouvernance de l'inattendu ». Cela passe bien sûr une agilité de chaque composante de l'entreprise, pas seulement informatique, le combat en faveur de la transversalité et contre les silos, un choix de la rusticité plutôt que de la complexité, etc. Les entreprises doivent apprendre à « piloter dans le brouillard » selon le mot de Jean-marc Lagoutte, DSI du groupe Danone.

Si le cloud reste un sujet fort, la relation avec les fournisseurs devient de plus en plus complexe à cause de lui comme l'a souligné Alain Moustard, DSI de Bouygues Telecom. Le problème des licences de logiciels propriétaires (fixées selon des critères inappropriés) demeure un frein important au déploiement du Cloud. Philippe Rouault, DSI de France Télévision, a d'ailleurs fustigé la démarche des éditeurs qui confondent audit des licences et démarche commerciale pour en vendre un peu plus. La plupart des entreprises restent frileuses quant aux SaaS a d'ailleurs indiqué Bernard Duverneuil (DSI d'Essilor).

En 2011, le Cigref a travaillé avec SAP (en collaboration avec l'USF) et Orange Business Services pour rédiger des livres blancs sur leurs pratiques commerciales. L'année 2012 devrait aboutir à des documents similaires pour HP, Oracle et Microsoft.

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(20/10/2011 16:34:08)

IBM intègre de l'analytique dans les mainframes et les serveurs

IBM a décrit ses serveurs Smart Analytics System comme des packs comprenant du hardware et des logiciels analytiques, de la BI (business intelligence) et des systèmes de traitement d'importants volumes de transactions. Big Blue en a également profité pour annoncer une appliance de business analytics (BA) d'entrée de gamme capable de traiter des données à la volée, pour les transactions réalisées dans le cloud par exemple.

Le constructeur fait le choix de s'orienter vers une offre de serveurs conçus pour des charges de travail spécifiques, comme les bases de données et la gestion des processus d'entreprise (BPM). Les serveurs Smart Analytics sont basés sur des matériels IBM existants et tournent sur des puces x86 et sur des processeurs Power. Comme le fait valoir IBM, les solutions Smart Analytics 9700 et 9710, basées sur l'architecture zEnterprise, ont pour objectif de fournir une appliance analytique opérationnelle à un prix abordable. Ces serveurs peuvent tourner sur SUSE ou Red Hat Linux.

Le constructeur a également annoncé un Smart Analytics System 7710 basé sur le processeur Power, et le 5710, basé sur le processeur x86, deux solutions « que l'on peut déployer en quelques jours, et qui comprennent notamment des fonctions de reporting en BI, d'exploration de données et d'analyse des données non structurées, » a ajouté le constructeur dans sa présentation. « Basé sur le serveur P740, le Smart Analytics System 7710  tourne sous l'OS AIX et convient à l'entreposage de données en-dessous des 10To, » a encore détaillé IBM. Quant au 5710, basé sur une architecture System X, il tourne sous Linux et est livré avec InfoSphere Warehouse 10, ainsi que le logiciel de BI Cognos 10. Pour l'instant, on ne connaît ni le prix, ni la date de disponibilité de ces serveurs.

Une vue sur la concurrence et sur le cloud


Sur le marché du serveur unifié, IBM est en concurrence avec Oracle, lequel propose une Exadata Database Machine, un système préconfiguré conçu pour l'entreposage de données et le traitement des transactions. La solution Exadata associe un logiciel d'Oracle à du hardware et des solutions de stockage Sun.

IBM a également annoncé une technologie DB2 Analytics Accelerator, qui doit aider les clients à traiter beaucoup plus rapidement les quantités massives de données circulant à travers le cloud. « Au lieu d'attendre la sortie des rapports, les clients peuvent disposer d'une analyse approfondie et prendre des décisions alors que les transactions sont en cours de traitement dans le cloud, » a déclaré une porte-parole d'IBM. L'appliance analytique se branche sur le serveur d'entreprise zEnterprise 196 d'IBM, et l'accélérateur se connecte à la base de données DB2 pendant que les transactions sont traitées dans le cloud.

L'accélérateur intègre une technologie héritée de Netezza, un fournisseur de données analytiques basé aux Etats-Unis, acquis par IBM l'an dernier pour 1,7 milliard de dollars. « C'est la première fois que la technologie de Netezza est portée sur le cloud, » a indiqué la porte-parole d'IBM. L'appliance pour serveurs sera disponible en novembre, mais IBM n'a pour l'instant fourni aucune indication sur son prix.

Crédit Photo : IBM

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