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(05/07/2011 15:10:33)

Secteur public : un Disic pour mieux piloter les projets informatiques de l'Etat

Responsable d'une équipe composée d'une vingtaine de personnes, Jérôme Filippini a commencé par expliquer sa mission de directeur interministériel des systèmes d'information et de communication de l'État (Disic) en affirmant qu'il n'était pas là pour simplement émettre des avis et des préconisations, mais bien pour coordonner les différents services. « En France, il a été décidé de créer la Disic, une structure de coordination quand d'autres pays, comme le Canada, on fait d'autres choix avec une DSI unique, une direction informatique centralisée qui alimentera les ministères. »  Nos expériences à l'étranger nous démontrent que la DSI centrale est l'élément clef pour moderniser  les services de l'État » nuance toutefois Silvano Sansoni.

« La Disic est une vraie autorité et pas seulement un outil de coordination, précise adroitement l'amiral Pénillard. Quand il y a une grande réorganisation, un DSI dans chaque ministère me semble préférable. Le Disic conduit l'orchestre».  On revient de loin et on avance, précise le Disic, pour qui 3 choses on radicalement changé :  « placer auprès du 1er ministre, le Disic peut provoquer les arbitrages nécessaires, notre structure est encore légère avec une vingtaine de personnes et je n'anime pas le club des DSI publics. Nous devons auditer, expertiser et recommander des avis qui ne sont pas toujours bienvenus dans les ministères, mais la crédibilité de la Disic dépendra la qualité de ses avis. Nos attributions sont uniques, nous pouvons arrêter un projet ou demander de le faire autrement.» Parmi les programmes supervisés par la Disic, citons la création d'un réseau unique entre les ministères, la rationalisation du parc de datacenters pour préparer le grand cloud privé de l'État... Pour valider ces projets, Jérôme Filippini explique avoir validé une feuille de route non auprès des différents DSI publics, mais directement par leur patron dans les ministères.

Faire mieux avec moins

Au ministère de la Défense, l'amiral Pénillard avoue très adroitement qu'ils leur manquaient un ennemi, un aiguillon intrinsèque pour progresser : « aujourd'hui, je ne vois rien d'autre que la pression financière et la cybercrimalité. C'est une formidable opportunité que nous pouvons exploiter pour avancer. Nos SI ne sont plus défendables sans une simplification de nos systèmes stratifiés ». Une simplification qui est passée par une cloudification des services. « Nous sommes passés de 1500 à une quarantaine de serveurs pour 4500 applications. La virtualisation des applications a permis de les rendre plus mobiles. Nous n'avons pas de grand changement à venir, mais il faut reconnaître que chacun des métiers fait la même chose que les autres. Chorus s'est pas exemple imposé à tout le monde. Il est aujourd'hui nécessaire d'aligner les processus et de mieux formaliser les besoins des métiers.

Mais le principal enjeu dans le secteur public reste la baisse des budgets. « L'obsession comptable est partout et notamment dans la formation des agents publics. La mobilité des fonctionnaires est un des principaux freins dans les ministères, un frein à l'innovation. Il est nécessaire de s'adapter à ce qui va changer de plus en plus, ajoute l'ancien DSI du ministère de l'Intérieur, Jérôme Filippini. Il est également nécessaire d'attirer les talents et d'avoir les moyens de les recruter. De les garder ensuite avec une rémunération au mérite ».

Illustration principale : de gauche à droite, Silvano Sansoni, directeur secteur public chez IBM, Jérôme Filippini, DSI de l'État rattaché Secrétariat général du Gouvernement, et l'amiral Christian Pénillard, Disic du ministère de la Défense.

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(04/07/2011 15:31:11)

Office 365 : les clients BPOS devront attendre pour migrer

Lancé en grande pompe à New York par le PDG de Microsoft, Steve Ballmer, Office 365 est désormais officiellement disponible. Mais les clients de la version précédente BPOS, devront attendre au moins deux mois avant de se joindre à la fête. En effet, pour encadrer au maximum le passage vers Office 365 des clients BPOS (Business Productivity Online Suite), Microsoft a choisi une approche assez sélective, proposant la migration à un nombre de clients limités. Si tout se passe bien avec cet échantillon, la firme de Redmond prévoit d'étendre, dans une certaine mesure, la migration vers Office 365 à davantage de clients BPOS à partir du mois de septembre, comme l'a indiqué l'entreprise dans un communiqué.

À cette date, Microsoft évaluera toutefois, pour chaque client BPOS, à quel moment effectuer la transition, en fonction des réponses qu'ils apporteront à une enquête préalable pour estimer le degré de préparation et d'autres critères techniques, comme l'a indiqué Microsoft. « Notre objectif est de fournir à nos clients la meilleure expérience possible au moment de la transition vers Office 365. Le processus de migration en une fois est une étape importante pour le déploiement du service et nous voulons faire en sorte que tout se passe pour le mieux, » indique encore le communiqué. « Nos clients ont des besoins différents et travaillent dans des environnements différents. Grâce à ce pilotage préparatoire, nous sommes en mesure d'améliorer nos services et notre support et nous assurer que cette transition se passe le mieux possible. C'est aussi ce qu'ils attendent de Microsoft. » Par contre, les nouveaux clients et ceux qui veulent migrer leurs comptes et leurs données depuis des suites non-Microsoft peuvent s'abonner dès maintenant à Office 365.

Des clients déçus par les contraintes de Microsoft

Cette solution ne convient pourtant pas à certains clients BPOS qui auraient souhaité migrer vers Office 365 sans délai et ont fait part de leur déception sur un forum de discussion. « Bon, et bien je suppose que la solution consiste soit à résilier le service et à se réabonner tout de suite, soit tout simplement à mettre fin à son abonnement et à aller voir ailleurs. Entre l'incapacité croissante et significative de l'équipe chargée du support technique à, tout simplement, offrir du soutien et cette solution, il devient difficile d'être satisfait du service, » écrit un client BPOS sur le forum. « Impossible de discuter avec cette logique commerciale - ils ont déjà récupéré notre argent. C'est beaucoup plus important pour eux de vendre le service à de nouveaux clients pour gagner d'autres abonnés. Si seulement les responsables marketing avaient pris la peine de réfléchir à ce qui se passe quand ils rendent la clientèle dépendante... » 

La suite collaborative et de communication Office 365 basée sur le Cloud, inclut les versions en ligne des éditions 2010 de Microsoft Exchange, SharePoint, Lync et Office. Elles sont proposées sous forme d'options selon la configuration, toutes facturées sur la base « par utilisateur et par mois ». Selon les observateurs du secteur, Office 365 est un concurrent beaucoup plus solide pour les Google Apps et autres rivaux, comparé à BPOS qui ne contient pas les composants Office et dont les applications sont basées sur les éditions 2007 de leurs équivalents sur site.

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Selon une porte-parole de Microsoft, la volonté de réaliser la transition de BPOS vers Office 365 avec précaution n'est pas nouvelle. Le calendrier avait été présenté avant la disponibilité générale du produit dans le cadre du programme pilote. Toutefois, à en juger par les réactions de surprise exprimées dans les forums de discussion, ce programme est une nouvelle pour certains clients. Ceux qui ont suivi en direct le lancement d'Office 365 n'en étaient pas plus informés. Steve Ballmer n'a pas spécifiquement abordé la question et le message essentiel de l'événement incitait plutôt les clients à adopter le produit immédiatement. « Étant donné le battage que Microsoft a fait autour d'Office 365, ils réalisent que la transition doit être parfaite, ou alors Microsoft et son PDG auront une autre entaille dans leur récente histoire du cloud » a souligné Rebecca Wettemann, analyste chez Nucleus Research. « En terme de réputation dans le domaine du cloud, Microsoft ne peut se permettre aucun accroc. Il est donc logique qu'elle favorise dans un premier temps les nouveaux clients plutôt que de se casser éventuellement les dents sur des migrations plus complexes depuis BPOS, » a-t-elle ajouté. 

Certains observateurs du secteur ont souligné que la mise en oeuvre d'Office 365, et plus particulièrement la migration à partir de BPOS, ne semble pas être un processus simple ou qui va de soi, surtout si on la compare à des suites semblables construites spécifiquement pour le cloud, comme les Google Apps. Un argument de vente majeur pour Office 365 est sa capacité d'interagir et de se synchroniser avec les applications desktop et serveur de Microsoft. Cela permettrait aux entreprises de fonctionner dans un environnement hybride pour la communication et la collaboration. Ce qui, en théorie, les ferait profiter du meilleur des deux mondes, sur site et dans le cloud selon le concept « logiciels plus services » de Microsoft. Mais pour que ce modèle hybride fonctionne avec Office 365, le logiciel sur site doit répondre à de nouvelles exigences de mise à niveau.

C'est parce que BPOS travaille avec certaines anciennes versions de logiciels sur site qu'Office 365 ne peut pas se connecter. Ce qui signifie que la migration doit être précédée par une série de mises à jour des logiciels bureau et serveur sur les sites des clients. Par exemple, Office 365 nécessite au moins la version desktop Office 2007 SP2. Sinon, les Office Web Apps - la version en ligne d'Office - d'Office 365 ne seront pas capables de se connecter avec le logiciel de bureau. Cela signifie donc qu'Office 365 ne fonctionne pas avec Outlook 2003 ou les versions antérieures.

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(01/07/2011 14:33:31)

Les données arrivant sur le cloud d'Amazon ne sont plus facturées

Amazon a annoncé qu'elle supprimait les frais de tous les transferts de données entrantes sur Amazon Web Services (AWS), collant ainsi à l'annonce de Microsoft. C'est la semaine dernière que la firme de Redmont avait fait part de son intention de réduire les frais des données entrantes sur Azure. Sur les deux services, ces modifications s'appliquent à partir d'aujourd'hui. Ces changements pourraient avoir un effet incitatif sur certaines entreprises, préoccupées par les coûts que représente le transfert de grandes quantités de données, et les amener vers le cloud. Selon Amazon, ces modifications s'appliquent à tous les clients AWS, où qu'ils se trouvent. « Cela signifie qu'ils peuvent télécharger plusieurs pétaoctets de données sans avoir à payer de frais de transfert pour les données entrantes, » a déclaré Jinesh Varia, évangéliste pour AWS, dans un blog.

« L'annonce faite la semaine dernière par Microsoft a eu un impact immédiat sur l'un de mes clients, une entreprise de presse anglaise, Press Association Sport, » fait remarquer l'évangéliste. Le groupe devait estimer la quantité de données, texte et contenu multimédia, qu'il téléchargeait chaque mois, comme l'avait déclaré son directeur technique dans un blog de Microsoft. « La suppression du coût met fin aux défis liés à l'estimation de la quantité de données téléchargées et n'est plus un obstacle pour le groupe qui peut transférer autant de data que nécessaire, » a-t-il déclaré. Amazon a également réduit d'autres coûts de transfert de données. Ainsi, à compter d'aujourd'hui, Amazon a baissé le prix de la bande passante pour les transferts de contenu à travers son réseau de diffusion CloudFront.

Amazon devrait continuer à baisser ses prix à mesure que son service prend de l'ampleur. « Au fur et à mesure que la plate-forme AWS se développe, notre mode de fonctionnement gagne en efficacité. Nous voulons faire profiter les clients de ces bénéfices en leur réduisant leurs coûts, » a déclaré Werner Vogels, CTO d'Amazon, dans un blog.

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(01/07/2011 09:59:10)

Orange lance son cloud pro pour les PME

Orange  a tout pour réussir dans le cloud : les datacenter, le maillage commercial (agences et partenaires en indirect) et un réseau d'accès sur tout le territoire. Il lui manquait l'offre. L'opérateur avait lancé il y a deux ans, le Forfait Informatique. Pour 99 euros par mois, une PME (de 3 à 800 personnes), pouvait accéder en mode SaaS à ses logiciels bureautiques, l'offre comprenant également la connexion et un terminal.

Cette fois, Orange vise tous les applicatifs dont peut avoir besoin une petite entreprise. Son offre cloud pro, encore en version béta, concerne toute entreprise constituée en société ou pas.  Les professionnels, associations, auto-entrepreneurs sont également concernés. Orange leur présente des offres applicatives amenées par des partenaires éditeurs : la facturation de Cegid (Yourcegid), la comptabilité avec EBP (itool), l'achivage (Xambox), la conférence en ligne (Arkadin) etc ...

Une facturation plus souple

La facturation se calcule en ligne, suivant la commande passée, sans forfait donc. Le client ne s'engage pas au delà d'un mois. Modularité et simplicité sont les maîtres mots aux yeux d'Orange. Les partenaires en indirect sont également impliqués. « Une présentation leur a été faite il y a  quinze jours et ils commencent à vendre » nous explique Luc Bretones, ancien directeur des ventes indirectes de l'opérateur, devenu, pour préparer cette offre, « directeur domaine pro et PME ». En dehors du web et du canal indirect, les clients peuvent également faire le 10 16 pour accéder au « cloud pro ».

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Cette offre va évoluer. En terme commercial, l'été se passera à ajuster l'offre et ses modalités en fonction des retours clients et de ceux des réseaux  de vente. A l'automne, Orange lancera une forte campagne de commercialisation. D'autres éditeurs vont rejoindre l'offre. Au premier rang desquels  Microsoft. Seesmic sera également au rendez-vous avec ses réseaux sociaux, Sugarsync pour l'archivage, Viadéo, DailyMotion.

Orange a d'ailleurs créé un site spécial, Orangepartner.com, pour que des éditeurs, qui ont une offre SaaS, prennent connaissance des possibilités pour eux de s'associer à cette offre et de devenir partenaires d'Orange.

L'opérateur affirme avoir de grandes ambitions sur le sujet. « Nous sommes, ne l'oubliez-pas, la première messagerie en France, nos clients auront un accès depuis leur messagerie aux applicatifs, tous les états de la messagerie pourront remonter dans l'applicatif en cloud du client », note Luc Bretones. Sa présence, sa base installée en télécoms ou en messagerie place effectivement Orange en bonne position, l'opérateur procède néanmoins sur ce sujet par paliers successifs.


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(28/06/2011 17:38:13)

iCloud: ce qui va changer pour les utilisateurs de MobileMe

Début juin, Apple a annoncé qu'il débrancherait MobileMe en 2012, soit plusieurs mois après avoir mis en route iCloud. Mais jusqu'à la semaine dernière, Apple a laissé les utilisateurs de MobileMe dans le noir, ne sachant pas ce qui serait conservé et transféré vers iCloud et ce qui disparaîtrait. La FAQ d'Apple intitulée « Passage de MobileMe à iCloud » donne quelques réponses.

Sera-t-il encore possible d'accéder à sa messagerie, à son agenda et à ses contacts sur le web ?

La réponse est Oui. A l'automne, quand iCloud sera opérationnel, les utilisateurs pourront continuer d'accéder à leur mail, à leurs agendas et à leurs contacts, trois des applications actuellement disponibles sur MobileMe. Apple a indiqué qu'il donnerait plus de détails sur la manière de migrer le mail, l'agenda et les contacts de MobileMe vers iCloud lorsque ce service sera effectivement en ligne.

Que se passe-t-il avec iDisk et les fichiers stockés sur cet espace ?

iDisk ne migrera pas vers iCloud. Mais Apple ne déconnectera pas le service MobileMe avant le 30 juin 2012. Ce qui laisse aux abonnés un peu plus d'un an de répit : pendant ce temps, ils pourront continuer à télécharger des fichiers depuis et vers l'espace iDisk de 20Go. Avant que MobileMe ne disparaisse, les utilisateurs devront récupérer les fichiers stockés dans iDisk sur leur Mac ou leur PC. Les instructions pour réaliser cette sauvegarde seront disponibles sur le site d'Apple. (...)

(28/06/2011 17:21:28)

Dassault Systèmes va accueillir ses développeurs dans le cloud

Le spécialiste français des univers virtuels en 3D, Dassault Systèmes, consacre deux journées de conférence à sa plateforme V6, les 28 et 29 juin à Paris (*). La première matinée a particulièrement illustré, au fil des démonstrations, la diversité, l'étendue et la puissance des applications que son offre permet de réaliser : entre la visualisation réaliste d'une construction navale fournissant un accès sécurisé à l'ensemble des données techniques et de conception (accès filtré suivant le profil des utilisateurs) et l'exploration d'une pyramide sur le plateau de Gizeh, permettant de suivre la progression d'un robot à travers les galeries. L'offre V6 rassemble les logiciels de conception Catia, de simulation Simulia, de fabrication numérique Delmia, ainsi que la solution de PLM (gestion du cyle de vie des produits) Enovia et les outils de création 3DVia. Un catalogue qui comprend aussi la gamme SolidWorks et s'est enrichi l'an dernier de la technologie de recherche et d'association de contenus d'Exalead, rachetée par le numéro 1 des éditeurs français.

Développer en ligne sur V6

Autour de Dassault Systèmes s'est également constituée une communauté de partenaires développant des solutions s'appuyant sur sa plateforme. Le groupe français dirigé par Bernard Charlès propose pour bâtir ces produits complémentaires d'une architecture unifiée (CAA2, Composition Application Architecture) qui permet d'étendre V6 au moyen de mash-up, en s'appuyant sur des services web, ou en développant. Les entreprises peuvent par ailleurs intégrer V6 avec les différentes briques de leur système d'information (ERP, CRM, SCM...), Dassault Systèmes collaborant là aussi avec de nombreux partenaires fournissant les connecteurs ad-hoc. Le tout s'appuyant sur un bus d'événements qui permet d'exploiter la technologie d'Exalead pour indexer et ainsi mieux comprendre l'ensemble des informations gérées dans l'entreprise, qu'il s'agisse de données provenant d'Enovia ou encore d'applications SAP ou Siebel.

« Nous disposons des composants pour l'intégration horizontale et verticale, mais nous voulons aussi aider nos clients à développer avec V6 en leur fournissant une plateforme de développement dans le cloud, a annoncé ce matin Dominique Florack, vice-président exécutif senior, R&D produits de Dassault Systèmes. Dans quelques jours, nous allons la mettre à disposition afin que nos partenaires puissent développer leurs applications en ligne sans avoir rien à installer en interne ». Sous peu, il sera possible de développer, tester et proposer les applications en ligne et, même, de les monétiser. « C'est le fruit de 18 mois de travail pour préparer V6 pour le cloud », a souligné Dominique Florack.

Ce matin, Dassault Systèmes a également présenté la boutique en ligne 3dStore qui proposera notamment des applications pour la communauté SolidWorks, comme le logiciel de collaboration nFuze, et qui comportera aussi des applications mobiles.

(*) Dassault Systèmes Application Innovation Summit 2011, à la Grande Arche de la Défense. Il s'agit d'une conférence mondiale qui rassemble 500 participants.

Illustration : CAA2, l'architecture proposée par Dassault Systèmes pour composer des applications complémentaires à V6 ou intégrer les solutions de sa plateforme au système d'information de ses clients (source Dassault Systèmes).
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(28/06/2011 15:18:31)

Oracle révèle le prix des Fusion Applications, sans date de sortie

Les Fusion Applications combinent les meilleures fonctions des divers ERP (Enterprise Resource Planning) et CRM (Customer Relationship Management) d'Oracle pour créer une suite disponible sur site ou dans le cloud.

La liste publiée indique les prix des modules Fusion pour les finances, l'approvisionnement, le management de portefeuille de projets (PPM pour Project Portfolio Management), les ressources humaines (HCM pour Human Capital Management), la logistique (SCM pour Supply Chain Management), la relation client (CRM pour Customer Relationship Management), les relations partenaires (PRM pour Partner Relationship Management) et la gouvernance, les risques et la conformité aux réglementation (GRC pour Governance, Risk and Compliance). Dans de nombreux cas, il semble que les Fusion Applications sont vendues au même prix que les modules correspondants à d'autres suites ERP d'Oracle. Par exemple, le prix de la licence utilisateur pour Fusion Financials et E-Business Suite Financials est de 4 595 dollars. Mais le prix de licence de Fusion CRM Base est affiché à 4 910 dollars par utilisateur, contre 3 750 dollars pour une licence Siebel CRM Base.

Des fonctionnalités de BI payantes


Par ailleurs, Oracle a fortement insisté sur le fait que les Fusion Applications disposeraient de fonctionnalités BI (business intelligence) omniprésentes pour accompagner de manière permanente l'expérience utilisateur. Mais il semblerait que ces fonctions doivent être achetées séparément. Plusieurs applications de la liste, qualifiées de « business intelligence transactionnelle », sont tarifées 2 000 dollars par licence et par utilisateur. De plus, il est difficile de comparer l'ensemble des tarifs, étant donné que certains modules utilisés pour les Fusion Applications ont changé de noms, et que d'autres proposent des fonctionnalités entièrement nouvelles.

Se pose également la question de savoir si cette liste de prix est vraiment significative, compte tenu des très fortes remises généralement accordées au moment de la négociation des contrats. Selon Ray Wang, analyste et PDG de Constellation Research, tempère ces affirmations « les clients ne doivent pas compter obtenir de bons prix sur les Fusion Applications. Actuellement, les prix sont plutôt à la hausse. »

Des incertitudes tarifaires

Selon plusieurs utilisateurs, Oracle a fait savoir à ses clients actuels, que les prix seraient établis en fonction des solutions déjà acquises lors de la mise à jour vers Fusion Applications. « La vraie question est de savoir quels droits de licence les clients pourront conserver au moment de la migration, » a déclaré l'analyste. « Plusieurs scénarios sont possibles, » a t-il ajouté. «  Les nouveaux clients vont négocier avec Oracle comme ils se feraient pour tout nouveau contrat. Les clients ayant déjà certains modules voudront connaitre le montant de la remise à laquelle ils pourront prétendre pour mettre leurs droits de licence à niveau et quelles fonctionnalités sont incluses. Les clients de la Full-suite d'Oracle voudront déterminer quelles fonctionnalités équivalentes bénéficient d'un upgrade. » On ne sait pas non plus combien de clients existants Oracle parviendra à migrer vers les Fusion Applications. Selon Larry Ellison, le PDG d'Oracle, les utilisateurs de E-Business Suite, de PeopleSoft et de JD Edwards peuvent passer à Fusion quant ils le souhaitent. Toutefois, ce point de vue doit être replacé dans son contexte puisque Oracle va continuer à percevoir de la part des clients qui conserveront leurs solutions, des frais d'abonnements très conséquents pour la maintenance annuelle de leurs systèmes.

Plus récemment, le PDG d'Oracle a déclaré qu'il s'attendait assez vite à de grosses ventes de Fusion Applications. « Nous pensons que la vente de ces dernières sera génératrice de revenu pour l'entreprise cette année, l'année prochaine et l'année suivante. Cela va nous permettre de prendre une part importante du marché SAP, mais aussi à nos amis et rivaux Salesforce.com, » a t-il déclaré la semaine dernière, lors de la conférence au cours de laquelle ont été communiqués les résultats financiers du quatrième trimestre. (...)

(28/06/2011 13:56:29)

Microsoft lance Office 365 en rassurant sur la migration depuis BPOS

Microsoft lance donc son offre de bureautique dans le cloud, Office 365. Les entreprises qui utilisaient BPOS, la solution bureautique en ligne de Microsoft vont être invitées à migrer vers la nouvelle plateforme.  Car BPOS repose sur des logiciels un peu vieillissants  et ne seront pas compatibles avec la prochaine suite.

Ceci est particulièrement important pour les clients qui mettent en oeuvre des déploiements hybrides et souhaitent que leurs services dans le cloud interagissent et se synchronisent avec les applications sur le poste de travail et sur les serveurs. La firme de Redmond appelle cela le concept de « Software plus Services ».  L'éditeur indique qu'il s'agit d'un avantage par rapport à son concurrent Google Apps, mais les clients devront s'assurer préalablement de disposer des versions récentes des logiciels avant de migrer.

Le groupe a publié beaucoup d'informations détaillant les exigences techniques pour la mise en oeuvre d'Office 365, y compris les logiciels et instructions nécessaires pour la synchronisation d'annuaire, des conseils en cas de problèmes et des messages sur les blogs. Il existe aussi un forum de discussion et un portail web spécial pour l'évolution vers Office 365.

Trop d'informations suscitent l'inquiétude


Rebecca Wettemann, analyste de Nucleus Research ,souligne que « cette abondance d'informations sur la migration BPOS vers Office 365 peut être le signe que ce processus peut s'avérer complexe notamment pour les petites entreprises ne disposant pas en interne de compétences IT » et d'ajouter « Office 365 touche par exemple à une application critique qui est la messagerie. En plus de la complexité technique, Rebecca Wettemann se déclare inquiète sur les coûts des mises à jour logicielles requises pour Office 365, et plus particulièrement sur la nécessité d'avoir Office 2007 SP2 ou Office 2010 sur les postes de travail des utilisateurs.  Michael Osterman, analyste chez Osterman Research constate qu'Office 365 ne fonctionne pas avec Outlook 2003, or « une base très importante de clients utilisent cette version de l'outil de messagerie ».

Microsoft conteste l'idée que la mise en oeuvre ou la transition vers Office 365 soient compliquées. Les administrateurs BPOS n'auront pas à se soucier du transfert de leur compte. L'éditeur va gérer ce problème dans ses datacenters. La clé est de préparer cette migration explique Frank Romeo, un consultant indépendant et qui a travaillé sur un transfert de plus de 3 000 boîtes de messageries au sein de BPOS pour D& M Holdings, fournisseur d'équipement audio et vidéo. « Il faut absolument que l'Active Directory soit très structuré pour migrer vers Office 365 » et d'ajouter « la bascule se fera probablement en début d'année prochaine ». Microsoft a indiqué que la migration pourrait se faire dans les 12 prochains mois.

Pour mémoire, Office 365 comprend un service messagerie électronique avec Exchange Online, les Office Web Apps ( solution de bureautique en ligne ), un outil de travail collaboratif ( SharePoint Online ) et un service de communications unifiées ( Lync Online ). La version TPE coûtera 5,25 euros par mois et par utilisateur. Le coût pour la version PME sera compris entre 3,60 et 22 euros.

A noter que Google a profité de ce lancement pour attaquer son concurrent. Sur le blog de Google entreprise, l'éditeur a dressé un tableau de comparaison tarifaire entre les Google Apps et Office 365. Le titre est malin "365 raisons d'aller vers les Google Apps".

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