Flux RSS

Cloud computing

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

904 documents trouvés, affichage des résultats 271 à 280.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(22/06/2011 10:19:08)

Boston IT 2011 : TwinStrata relie les entreprises au cloud privé ou public

Avec TwinStrata, retour vers une pure start-up IT crée par des anciens de HP et en 2007 qui a lancé son produit mi 2010. « Nous sommes un point d'accès au cloud » résume simplement Nicos Vekiarides CEO de la petite société. Vingt-cinq personnes en tout, donc seize à Natick, au sud-ouest de Boston, travaille à connecter les ressources IT d'une entreprise à un pool de ressources de stockage et de services à la demande dans le cloud. TwinStrata sa fait fort de fédérer des offres clouds privées ou publiques comme Atmos, Mezeo, AWS, OpenStack ou encore Scality que nous avions rencontré en avril dernier à San Francisco. Nicos Vekiarides précise avoir travaillé avec Scality pour aider les clients qui utilisent le ring de Scality à intégrer son appliance.

Une appliance physique ou virtuelle dédoublée dans le cloud

TwinStrata se présente en effet sous la forme d'une appliance physique (sur base Dell) ou virtuelle reposant sur un système de cache pour accéder plus rapidement à des services et des données hébergées dans le cloud. S'appuyant sur les hyperviseurs Hyper-V, XenServer et VSphere - KVM n'est pas encore supporté - la start-up , permet de transférer les données d'un cloud à l'autre, quel que soit le fournisseur grâce au support d'interfaces standards. Une interface en ligne très facile à utiliser - la démo était bluffante de simplicité - permet de créer rapidement un espace de stockage sur les plates-formes partenaires. TwinStrata est capable de gérer jusqu'à 50 Po avec son Cloud Array et bien sûr on ne paie que ce qu'on utilise.

La sécurité des données est assurée par un chiffrement à la volée. Les usages sont multiples avec des services baptisés Cloud snapshot, Cloud acess disaster recovery... Et pour améliorer encore la disponibilité de la solution, il est également possible d'installer une seconde appliance dans le cloud.  L'applaince de base est livrée avec 8 To, extensible à 16 avec un lien 10 Gigabits Ethernet ou 2 To en SSD également avec du 10 Gigabits. Assurée en mode bloc et fichiers, le back-up est compatible avec les solutions de Veeam, Symantec et CA. Le mode block access est supporté avec iSCSI mais le support de NFS est encore à l'étude.

Nicos Vekiarides CEO

Réduire les temps de restauration

Parmi les clients de TwinStrata, on peut citer Philips Color Kinetics qui désirait réduire les temps de restauration de sa base de données et éliminer la sauvegarde sur bande. Le premier syndicat de fonctionnaires américains, l'AFGE, a également choisi cette solution pour diminuer la fenêtre de restauration de ses machines virtuelles VMware en utilisant TwinStrata avec Veeam et Amazon S3.

Signalons  pour conclure que TwinStrata est bien sûr un jeu de mot sur stratus, double nuages en français donc.

(...)

(21/06/2011 14:38:20)

L'Open Group présente son architecture de sécurité pour le cloud

Dans le premier guide d'une série à paraître sur la sécurité dans le cloud, l'Open Group a exposé son point de vue sur la question. Intitulé « An architectural view of security for cloud », le document couvre de multiples domaines qui dépassent le seul univers du cloud, soulignent nos confrères américains de CSO. Le guide et l'architecture présentée doivent aider les responsables informatiques et les personnes en charge de la sécurité à avoir une vision plus globale des infrastructures du cloud, souvent complexes, et par conséquent, à prendre des décisions plus éclairées sur les risques et les opportunités.

L'intention du consortium est de produire « un ensemble de livres blancs traitant chacun dans le détail un élément de cette architecture, en s'appuyant sur des scénarios réels », explique Omkhar Arasaratnam, architecte en sécurité senior chez IBM et vice-président du Cloud Work Group Steering Committee au sein de l'Open Group. « Il y a beaucoup de nuances en matière de sécurité dans le cloud. Tout n'est pas noir ou blanc », rappelle-t-il. « Les responsables informatiques et de la sécurité ont besoin de comprendre l'impact de ces variations et quelle attitude globale adopter en matière de risques, quelles mesures prendre pour en atténuer les effets. »

Un guide qui complète le travail de la CSA

Selon Omkhar Arasaratnam, le travail de l'Open Group vient compléter celui de la Cloud Security Alliance (CSA) et ses travaux sur la sécurité. Celle-ci a publié un certain nombre de documents excellents concernant divers aspects de la sécurisation du cloud computing. « Nous sommes entièrement en accord avec nombre de leurs conclusions », a-t-il reconnu. « D'ailleurs, dans notre récent Livre blanc, nous citons même certaines de leurs dernières prérogatives quant à la manière de gérer les identités et les accès. » 

Néanmoins, « les travaux de l'Open Group sont davantage axés sur des préoccupations architecturales en matière de sécurité, alors que le travail de la Cloud Security Alliance concerne principalement des questions techniques relatives aux contrôles au sein du cloud, comme le paramétrage des périphériques. Les deux approches sont utiles pour améliorer la sécurité », a précisé le vice-président.

L'Open Group suit la CSA sur la gestion des identités

La Cloud Security Alliance reconnaît de son côté que ces travaux sont complètent. « Le livre blanc publié par l'Open Group s'aligne sur les principes de gestion des identités préconisés par la CSA pour le cloud », explique Subra Kumaraswamy, vice-président du groupe de travail Identity & Access Management, Encryption & Key Management au sein de l'Alliance. « Notre groupe travaille sur des questions clefs de sécurité dans le cloud : l'identité, la gestion des autorisations et des accès », a-t-elle expliqué. « Le travail actuel de la CSA concerne tous les aspects du cycle de vie de l'identité et de l'accès, y compris le provisionnement, l'authentification, les autorisations, l'audit et la normalisation. Ces travaux sont complémentaires de ceux menés par l'Open Group. »

Lors de la conférence que l'Open Group organise à Austin, Texas, du 18 au 22 juillet prochains, les groupes de travail « Sécurité pour le Cloud » et Projet SOA discuteront des principales décisions à prendre en matière architecturale pour garantir la sécurité dans ces environnements. (...)

(20/06/2011 15:00:19)

Le Forum du CXP livre sa vision du cloud

Le Forum CXP présente à chaque édition la vision du monde des progiciels par le cabinet d'analyse CXP. L'axe fort présenté par les analystes, de l'aveu même des orateurs, était le passage des progiciels sur site au mode cloud. Malgré tout, les exemples présentés en appui manquait singulièrement de cloud. Ce discours général a été renforcé par la présentation en session plénière de Andrès Hoyos-Gomez, directeur associé du cabinet Mc Kinsey : « cloud is in the air » [le nuage est dans l'air]. Si l'orateur reconnaissait le caractère de « buzz word » au terme « cloud » et aux concepts associés, certains vendeurs peu scrupuleux les associant à tout et n'importe quoi, il maintient trois caractéristiques fondamentales au « véritable cloud » : le redimensionnement « à la demande » (scalabilité), l'emploi d'une même implémentation par de multiples utilisateurs (multi-tenant), et un mode de facturation au service rendu (XaaS : Iaas, PaaS ou SaaS). Selon lui, il n'existe pas aujourd'hui d'acteur véritablement dominant dans le monde du cloud et les entreprises peuvent donc y retrouver les bénéfices d'une concurrence qui a pratiquement disparu partout ailleurs. A cela s'ajoutent les avantages classiques : flexibilité, réactivité et coûts étalés dans le temps au lieu d'un gros investissement initial.

Du pire au meilleur

Andrès Hoyos-Gomez a cependant reconnu que le Cloud présentait dans la pratique le pire comme le meilleur. Il a ainsi cité un groupe financier où les responsables centraux s'opposaient pour des raisons de sécurité à l'emploi du cloud par une filiale : après audit, le cloud choisi était plus sécurisé que le système de la maison-mère. A l'inverse, un industriel a totalement échoué dans son implémentation fraîche et joyeuse sur une vision enthousiaste du PDG : cela reste en effet un projet informatique à mener avec sérieux et méthode. Levi's et Pepsi ont, au niveau mondial, été des utilisateurs heureux du SaaS avec une baisse significative du taux de rupture de stock pour le premier et une optimisation logistique pour le second.

Globalement, selon Mc Kinsey, le logiciel en SaaS est globalement mature, avec une certaine variété par domaine : grande maturité pour la GRC ou la messagerie, absence de service convaincant dans la gestion de production, par exemples. Côté IaaS et PaaS, par contre, les PME peuvent trouver des offres dédiées à leurs cas assez matures mais pas les grandes organisations.

Relation clients : le cloud et le social laissent des traces


L'un des acteurs emblématiques du SaaS reste Salesforce, témoin de la maturité de la GRC en SaaS. Pierre-Olivier Sicamois, responsable de domaine régies de Lagardère Active, a présenté, pour sa part, son usage de Microsoft Dynamics CRM Online qui s'intègre totalement dans la messagerie Outlook pour une plus grande facilité d'utilisation. La SSII Stéria, quant à elle, a préféré Oracle CRM On Demand pour consolider en trois mois les innombrables GRC différentes issues de la croissance externe de l'entreprise.

Mais la relation client n'est pas impactée ces derniers temps uniquement par les produits mise en oeuvre pour la gérer.

En effet, les préoccupations des entreprises sont aussi, dans ce domaine, d'utiliser les médias sociaux (Facebook, Twitter...) pour accroître l'intensité des relations avec leurs clients et leurs prospects voire l'ensemble des membres de leur éco-systèmes. Il s'agit, selon le CXP, d'identifier les tendances lourdes du marché, les opinions sur l'entreprise (e-réputation), des nouveaux clients potentiels ou encore de tirer des profits complémentaires des conversations (ventes additionnelles, usage de la recommandation...).


Décisionnel : mobilité possible, cloud pas encore

Cette connaissance issue de la surveillance des médias sociaux reste encore à intégrer dans la GRC traditionnelle pour relier les dires de clients à leur fiche, avec des réserves légales autour de la question des données personnelles. L'intégration volontaire par les clients de leur profil Linkedin dans leur fiche a cependant été mise en oeuvre par la SSII Stéria. Mais globalement, le consensus s'est fait autour de la faible maturité des offres de « social CRM ».

Côté mobilité, par contre, les offres implémentées semblent montrer la parfaite maturité des produits du marché. L'éditeur de PGI vertical dédié aux métiers de l'automobile Datafirst a ainsi équipé ses forces de vente de mobiles et son progiciel open-source de GRC, SugarCRM a parfaitement répondu aux nécessités de ces terminaux en standard.


La situation est globalement la même dans le décisionnel. Le cloud est bien promis par les analystes voire les offreurs. Mais les cas concrets manquaient à l'appel. Par contre, la mobilité est parfaitement intégrée. L'éditeur Microstrategy a ainsi présenté l'implémentation dédiée aux dirigeants de la FNAC, capables de suivre en temps réel et de n'importe où les chiffres clés des magasins et de zoomer sur des détails pertinents, le tout à partir de leurs iPhones.

(...)

(17/06/2011 15:46:59)

Dell complète son offre VIS avec Netuitive

L'un des défis d'une infrastructure virtuelle est les interactions qui existent entre plusieurs éléments, ce qui rend la gestion du système global complexe. Les logiciels de Netuitive collectent des données sur les niveaux de performance et de l'utilisation de l'infrastructure. Ils dressent ainsi une image du bon fonctionnement du système et prévoit les éventuels problèmes qui pourraient survenir. Netuitive affirme que ses outils disposent de fonctionnalités de « self learning ».

Dell va intégrer ces solutions au sein de VIS (Virtual Integrated System) qui est un ensemble de logiciels et de produits conçus pour faciliter le provisioning et la gestion des systèmes physiques et virtuels, y compris les serveurs, la partie réseau et les équipements de stockage. Il vise à rivaliser avec des offres telles que les serveurs UCS (Unified Computing System) de Cisco et Blade System Matrix de Hewlett-Packard, qui vient d'être récemment rebaptisée CloudSystem Matrix.

Une orientation entreprises de taille moyenne

Dell souhaite que VIS s'adresse aux entreprises de taille moyenne. Le constructeur indique aussi qu'à la différence de ses concurrents son offre s'adapte à l'ensemble des fournisseurs. Les logiciels de Netuitive seront intégrés à la solution nommée VIS Director.

« Netuitive espère que cet accord montrera l'intérêt de ses outils d'analyses prédictives » explique Rachel Chalmers, analyste chez 451 Group dans une note de recherche et d'ajouter que « d'autres sociétés concurrentes comme ProactiveNet et Integrien, ont été acquis respectivement par BMC Software et VMware, laissant Netuitive comme le dernier pure player sur ce marché ».

Roy Illsley, analyste chez Ovum estime que ce partenariat est positif pour Dell. «Ovum considère l'analyse du comportement comme la prochaine innovation majeure de l'infrastructure et la gestion des clouds, et cet accord donne à Dell un avantage sur ses principaux concurrents, notamment sur le mid-market » déclare-t-il.

(...)

(17/06/2011 12:22:01)

Le CIO de la Maison Blanche, Vivek Kundra, démissionne

C'est Jack Lew, directeur du management et du budget du gouvernement qui a annoncé le départ de Vivek Kundra. Cette démission est motivée par un changement de la vision IT de la Maison Blanche. Jack Lew, qui a salué le travail de Vivek Kundra, indique que ce dernier va intégrer l'université de Harvard et donnera des cours à la Kennedy School.

Vivek Kundra a été nommé CIO, quelques mois après la prise de fonction du président Barack Obama. Il a immédiatement proposé un agenda en militant pour l'adoption du cloud et la consommation des technologies à l'usage, pour rendre les données disponibles au public sur des sites, tels que data.gov. Il a été critique sur les grands contrats IT qui avançaient trop lentement et comportaient de risques d'échec.

Un plan trop ambitieux ?

Son départ six mois après la présentation d'un plan en 25 points suscite quand même quelques interrogations. Une des principales composantes de ce plan a été la consolidation des datacenters passant de 2100 à 800 en 2015. Ray Bjorklund, un vice-président senior de FedSources, un cabinet sur l'intelligence économique, explique que les actions de Vivek Kundra « ont été saluées, car cela faisait avancer les choses » et d'ajouter que « cela était positif pour le gouvernement. ». L'analyste se demande «si le DSI gouvernemental ne s'est pas essoufflé en menant son combat de changement ». Il rappelle qu'un bon tiers des résolutions dans son plan devaient être achevées au cours des six premiers mois, mais cela n'a pas été le cas.

En choisissant un nouveau DSI, Ray Bjorklund pense que Barack Obama choisira une personne capable de gérer des budgets IT à grande échelle (80 milliards de dollars de budget IT), tout en connaissant la complexité du gouvernement. Cela peut faire d'un CIO d'une agence fédérale, un candidat potentiel, conclut l'analyste.

(...)

(17/06/2011 10:58:09)

Memonic se greffe sur Salesforce

L'outil de prise de notes facilité de la société zurichoise Memonic se socialise un peu plus en rajoutant un tableau de bord à son application, the Memonic Dashboard. Cette fonctionnalité doit permettre de partager des contenus web avec d'autres utilisateurs en quelques clics seulement. Le dashboard fonctionne ainsi de la même manière qu'un flux Facebook et montre quels contenus ont été sauvegardés par ses propres contacts, qui s'est lié d'amitié avec qui et quelles informations l'on a récemment classé. Les documents peuvent donc être copiés dans sa propre bibliothèque ou être partagés via Facebook, Twitter ou e-mail.

Memonic a d'autre part annoncé que son outil peut dorénavant être intégré dans des plateformes CRM ou OSM. Dans un premier temps, la startup propose de faire le lien avec les solutions de gestion de la relation client de l'américain Salesforce. Déjà disponible pour l'iPhone, Memonic - fort d'une nouvelle interface web - a parallèlement lancé une app pour l'iPad téléchargeable depuis l'App Store.

www.ICTjournal.ch

(...)

(17/06/2011 10:44:21)

Selon IDC, le développement du cloud va réduire les dépenses IT

Selon une étude du cabinet d'études IDC, l'adoption du cloud par les entreprises européennes va s'accélérer. Les dépenses consacrées aux services professionnels cloud devraient ainsi passer de 560 millions de dollars l'an dernier à 8,2 milliards de dollars en 2015. Les analystes d'IDC expliquent que les utilisateurs précoces, qui ont commencé par employer des services cloud en parallèle à leurs solutions traditionnelles, migrent désormais ces dernières dans les nuages. Un mouvement que suivra selon toute vraisemblance le reste du marché.

Augmentation des services d'intégration d'abord

Pour IDC, cette évolution engendrera dans un premier temps une demande accrue en services d'intégration en raison de la nature complexe d'environnements mêlant infrastructure traditionnelle, cloud privé et cloud public. «Les prestataires de service doivent s'y préparer et mettre des ressources en place. Actuellement, la demande concerne des business cases et des feuilles de route qui requièrent des compétences métier et d'architecture à petite échelle. Mais, dans peu de temps, la plupart des consultants devront comprendre le cloud», explique Mette Ahorlu d'IDC.
Les contrats d'outsourcing devraient dès lors aller à des prestataires capables de gérer ce type d'environnements et d'en migrer des éléments. Les services professionnels cloud pourraient ainsi compter pour un quart de la valeur des contrats de sous-traitance.

Diminution des affaires ensuite

A terme, IDC estime toutefois que le passage à des environnements cloud réduira le besoin des entreprises en services professionnels tiers. D'ici quelques années, les migrations devraient donc porter leur fruit et provoquer une diminution des dépenses de services. Les prestations de service ne compteront plus que pour une part bien plus congrue du budget IT des entreprises.

www.ICTjournal.ch

(...)

(03/06/2011 10:29:29)

Le SaaS et vous : participez à la grande enquête de Distributique.com

Neuf milliards de dollars, c'est le chiffre d'affaires du marché mondial des applications d'entreprise en mode SaaS (Software as a Service) pour 2010, selon Gartner. Ce montant traduit une croissance annuelle de 15% qui devrait encore se renforcer pour permettre au secteur de peser 10,7 milliards de dollars d'ici la fin de cette année. Et, bonne nouvelle, « le modèle ne peut s'imposer que s'il s'appuie sur la vente indirecte », juge Pierre-José Billotte, le Président d'Eurocloud France, une structure active dans le développement du marché du SaaS.

Il est encore difficile de prédire combien de revendeurs sauront se faire une place sur ce segment. Mais il est d'ores et déjà certain que ceux qui y parviendront auront eu accès aux bonnes informations techniques et commerciales afin de définir leur stratégie. Encore faut-il s'y retrouver dans le flot de communications impressionnant provenant du marché pour aller à l'essentiel. 

C'est pourquoi notre confrère Distributique.com prend aujourd'hui le temps d'étudier et d'analyser la façon dont vous, revendeurs, vivez la révolution du SaaS : profitez-vous de ce nouveau business ? Avez-vous mis en place une nouvelle politique commerciale ? Vos équipes sont-elles formées ? Vos clients ont-ils été « éduqués » ? Avez-vous besoin de nouveaux outils marketing ? En résumé, nous souhaitons savoir où vous en êtes et de quoi vous avez besoin pour lancer ou renforcer votre activité sur le marché du Saas.

Dans cette perspective, Distributique.com lance sa grande enquête « Le SaaS et vous ». Grâce à elle, ils seront en mesure de relayer vos attentes et vos besoins auprès des fournisseurs et, en tant que premier site d'information du channel, de vous proposer prochainement des réponses concrètes qui vous aideront à saisir toutes les opportunités de business.

Merci pour vos réponses

(...)

(16/06/2011 15:54:59)

Affaire Itanium : HP porte plainte contre Oracle

Quelques semaines après l'annonce tonitruante d'Oracle concernant la fin du développement d'applications (e-Business Suite, Hyperion, Oracle Database, Siebel ou encore Enterprise Manager)  pour la plate-forme serveur Intel Itanium et la menace de procès de Hewlett-Packard, qui est aujourd'hui le principal utilisateur de l'architecture IA-64, la tension est encore montée d'un cran avec le refus de l'éditeur d'Oracle de corriger des bugs et le dépôt d'une plainte par HP.

L'éditeur de Redwood aurait refusé de fournir des correctifs pour des bogues critiques à destination des clients qui exploitent ses logiciels sur des serveurs HP Integrity. Dans une plainte déposée le mercredi 15 juin, HP allègue qu'Oracle pousse ses clients à abandonner la plate-forme Itanium - et donc les serveurs Integrity - au profit de ses propres solutions matérielles héritées du rachat de Sun en janvier 2010.

Après la menace, l'attaque juridique

L'action juridique de HP fait suite à la décision d'Oracle en mars dernier de mettre fin au développement de nouvelles versions de ses logiciels pour les processeurs Intel Itanium. HP accuse en effet Oracle d'avoir violé ses engagements juridiques afin de miner la vente de ses produits. « La fin soudaine du soutien à long terme d'Oracle pour la plate-forme Itanium est une décision calculée pour contrecarrer la concurrence de HP et nuire à ses clients », a déclaré Hewlett-Packard dans sa plainte, déposée devant la Cour supérieure de Santa Clara en Californie (voir illustration principale). 

HP s'était déjà plaint la semaine dernière qu'Oracle déstabilisait ses clients en ne respectant par les accords conclus. Dans sa plainte, HP décrit en détail ce qu'elle considère les manoeuvres « coercitives » d'Oracle. Quand l'éditeur a annoncé son intention de mettre fin à tous les développements pour les systèmes Itanium, il a déclaré qu'il fournirait un support aux clients exécutant les versions existantes de ses logiciels sur la puce d'Intel. Au lieu de cela, selon HP, Oracle a refusé de fournir à ses clients sur Itanium des correctifs de bogues critiques pour ses logiciels. 

« Oracle a déclaré à ses clients que les correctifs ne sont pas disponibles et que pour résoudre le problème ils devront passer à la prochaine version des logiciels d'Oracle (voir tableau ci-dessous ou lien) »,  assure HP. « Parce qu'Oracle a annoncé que les prochaines versions de ses logiciels ne fonctionneront pas sur les serveurs Itanium, cette ligne de conduite d'Oracle force de facto les clients à abandonner leurs serveurs Itanium pour des serveurs qu'ils ne préféreraient pas ». Oracle ne supporte plus aujourd'hui que les processeurs Intel et AMD x86-64, les puces maison Sparc et les PowerPC d'IBM. Pour les OS, on retrouve Windows, Linux, Solaris et Aix.

Cliquer sur l'image pour l'agrandir

[[page]]

Selon HP, Oracle aurait même été jusqu'à offrir les plates-formes matérielles à ses clients pour les pousser à abandonner les serveurs de HP. Suite au rachat de Sun et à l'arrivée de Mark Hurd (ex-CEO de HP) chez Oracle, la bataille s'est intensifiée entre les deux géants californiens. Impossible à ce jour de connaître le détail quant aux accords secrets passés entre HP et Oracle puisque la plainte rendue publique hier a été sévèrement caviardée pour éviter de dévoiler des informations confidentielles. Dans les parties visibles du document, HP accuse Oracle d'avoir rompu un accord tacite, de diffamations et d'interférences intentionnelles en vue d'exploiter un avantage économique potentiel. 

Un porte-parole d'Oracle a refusé de commenter les allégations spécifiques de cette plainte. Dans un communiqué, Oracle nie toute malversation et accuse au contraire HP de l'avoir incité à signer un accord en septembre dernier l'engageant à poursuivre le support des systèmes Itanium, même si HP savait déjà à l'époque qu'Intel avait prévu d'arrêter le développement d'Itanium.

Oracle menace de mouiller Intel

« Nous pensons que HP a expressément demandé à Oracle une garantie de support à long terme pour Itanium dans l'accord passé en septembre 2010 parce que HP savait déjà tout des plans d'Intel concernant l'abandon d'Itanium et que HP était préoccupé par ce qui se passerait si Oracle découvrait ce plan, » a précisé Oracle. 

Intel n'a pas annoncé l'abandon de la plate-forme Itanium. HP et le fondeur de Santa Clara insistent depuis plusieurs mois sur leur intention de poursuivre le développement de la puce IA-64. Kari Aakre, porte-parole d'Intel, a réitéré le mercredi 15 juin que le fondeur prévoit de livrer au moins deux générations d'Itanium, des processeurs connus sous les noms de code Poulson et Kittson. Pourtant, Oracle a déclaré mercredi que « les plans d'Intel pour mettre fin à l'Itanium seront a révélé au tribunal. »

À partir du document lourdement expurgé (la plainte de HP, voir ci-dessous), il est très difficile d'établir si Oracle a bien violé le contrat qui le lié à HP. Un porte-parole de HP a refusé de fournir tout commentaire supplémentaire. Certaines des injonctions demandées par HP sont également censurées. La firme de Palo Alto demande en effet au tribunal de contraindre Oracle à réviser sa position sur Itanium, de l'empêcher de faire des «déclarations fausses et trompeuses » sur Itanium, et de payer des dommages et intérêts, selon la plainte déposée.


Cliquez sur l'image pour l'agrandir

(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >