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Cloud computing

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(16/06/2011 15:52:45)

IBM porte le HPC dans le cloud

Pour Brian Connors, vice-président de l'activité HPC au sein d'IBM, le logiciel nommé HPC Management Suite for Cloud « réunit des environnements HPC qui sont traditionnellement isolés en mode silos ». Généralement, les entreprises qui ont des opérations d'ingénierie complexes privilégient des fermes de serveurs séparées et qui ne sont utilisées que par quelques groupes d'ingénieurs. Cette méthode laisse souvent des ressources de calcul inutilisées. Pour beaucoup d'entreprises, la mutualisation de plusieurs systèmes HPC peut avoir des avantages qui vont au-delà du simple gain d'efficacité. En combinant toutes les ressources des systèmes haute performance d'une entreprise, des équipes d'ingénieurs pourraient avoir accès à davantage de coeurs et ainsi terminer les projets plus rapidement.

IBM a testé ce logiciel en interne avant de le rendre disponible pour les entreprises. Plus de 3 000 ingénieurs à travers le monde au sein de l'activité System Development ont partagé des ressources pour  développer la famille de processeurs Power7. Big Blue prétend ainsi avoir réduit les coûts de moitié et baissé le cycle de conception de six mois avec le logiciel.

Des versions optimisées pour différentes industries


Cette solution fonctionne sur les serveurs x86 ainsi que la plate-forme Power d'IBM. Elle n'utilise pas de virtualisation, qu'évitent les ingénieurs, car cela peut ralentir le travail. IBM fournit également un logiciel de gestion des charges. Le redémarrage des machines n'est pas nécessaire en cas de changement de workload, indique Brian Connors.

Le constructeur offre aussi des services d'accompagnement à l'installation et à l'utilisation de la solution. La verticalisation du produit intéresse IBM, qui va proposer une version optimisée pour les entreprises spécialisées dans l'électronique, les constructeurs automobiles et l'industrie aéronautique. IBM n'est pas le premier à proposer un tel logiciel pour une meilleure utilisation des ressources HPC. En 2009, Platform Computing offrait des outils pour que ses clients construisent des clouds privés regroupant plusieurs clusters. Microsoft Azure et SGI ont fait de même plus récemment.

Les services HPC cloud d'IBM seront disponibles au troisième trimestre.

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(16/06/2011 13:40:33)

Microsoft BizSpark : 15 start-up mises à l'épreuve à Bruxelles

Présenter en cinq minutes l'activité de sa start-up devant un jury d'investisseurs constitue toujours un exercice difficile, même lorsque l'on possède déjà une solide expérience professionnelle. C'est ce qu'ont pu constater hier les quinze équipes sélectionnées par Microsoft  pour l'édition 2011 de son BizSpark Summit européen, à Bruxelles. A l'issue de la journée, avant d'annoncer le nom de la société lauréate (qui gagne son séjour pour la prochaine conférence BUILD/Windows, à Anaheim, en septembre), les membres du jury ont exhorté les candidats à être plus précis dans leurs présentations (*).

« La valeur que vous apportez aux clients n'est pas toujours expliquée clairement ». Plus concis, aussi. « Vous ouvrez trop de portes en cinq minutes, vous devriez pouvoir écrire ce que vous faites sur un post-it ». Mais également plus ambitieux. Il faut penser grand tout de suite, en ne se bornant pas à un marché local : « Si vous avez une bonne idée, un autre acteur ayant beaucoup plus d'argent que vous va vous copier. Demandez-vous ce qui vous amènera à survivre ? ». Les start-up européennes ne se donnent pas assez d'ambition, a également regretté l'un d'eux en soulignant que se profilaient devant nous « deux années de marché prospère », après 30 mois de sous-financement. En revanche, le jury a apprécié de n'avoir pas eu cette année d'idées « me too », ces projets qui s'apparentent à des variantes de succès déjà établis (Facebook ou YouTube alternatifs, par exemple).

mopapp, pour analyser les revenus de ses apps

L'an dernier, le BizSpark Summit européen qui se tenait à Paris avait insisté sur l'intérêt, pour les start-up, de lancer leur activité dans le cloud Azure de Microsoft, pour les capacités de montée en puissance immédiate de ce type d'environnement. Une option illustrée par l'une des deux start-up distinguées alors, la Française Kobojo, dont les jeux de société sont déployés sur Azure. L'autre lauréate, la Britannique Artesian Solutions, évoluait de son côté en cloud privé. Cette année, la mobilité marque l'édition de son empreinte. C'est la présentation de la société italienne mopapp qui a convaincu le plus largement le jury.

mopapp propose aux développeurs d'applications mobiles d'analyser en temps réel les ventes qu'ils réalisent sur les boutiques en ligne : l'iTunes App Store, Android Market, la place de marché WP7, RIM App World, mais aussi Amazon, GetJar, Handango et MobiReach. L'outil permet d'établir des tableaux de bord pour suivre les téléchargements réalisés, les mises à jour effectuées, ainsi que les revenus et bénéfices générés par les applications et les publicités, répartis par « apps » et par zones géographiques (voir illustration ci-dessous).

Application mopapp pour suivre ses ventes d'apps
Les tableaux de bord réalisés avec l'application mopapp qui analyse les revenus générés par les apps mobiles disponibles sur différentes boutiques en ligne (cliquer ici pour agrandir l'image)

(*) Parmi les membres du jury figuraient notamment Sami Ahvenniemi, associé de Conor Venture Partners, Chipper Boulas, directeur de Boulas Ventures, Simon Clark, associé de Fidelity Growth Partners Europe, Julie Meyer, fondatrice d'Ariadne Capital ou encore Charles Grimsdale, co-fondateur d'Eden Ventures.

Illustration : Alessandro Rizzoli, cofondateur de mopapp, vainqueur du BizSpark European Summit 2011 (à gauche), aux côtés de Joe Wilson, directeur du groupe Developer & Platform de Microsoft pour l'Europe de l'Ouest (à droite). Crédit MG
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Une deuxième start-up a été remarquée, la Russe Actio-Media, qui a développé une technologie permettant de créer des vidéos interactives, en plaçant au sein de ces vidéos des objets cliquables qui peuvent être suivis et fournir un nouveau mode de monétisation.

I-Dispo, plateforme de prise de rendez-vous

Une seule start-up française figurait parmi les quinze retenues pour ce BizSpark Summit européen, la société I-Dispo, déjà sélectionnée par Microsoft France dans le cadre de son programme d'accompagnement IDEES. Co-fondée par cinq personnes dont deux anciens collaborateurs de Microsoft, la plateforme I-Dispo fournit des API pour centraliser en temps réel les disponibilités de différents professionnels (médecins, restaurants, centres de contrôle technique ou de bien-être...) et livrer ces informations aux internautes. Ces derniers pourront prendre rendez-vous directement, par l'intermédiaire de leurs services habituels sur le web (moteurs de recherche, annuaires, sites de loisirs...) en cliquant sur un bouton associé au professionnel choisi. I-Dispo a installé sa plateforme dans le cloud Azure. La société a déjà noué des partenariats avec Microsoft (son service est accessible dans Bing, voir illustration ci-dessous), avec l'éditeur de logiciels pour médecins Axilog et avec le site de renseignements 118 712. Plusieurs sites de restauration figurent parmi les futurs affiliés, notamment justeacote.com et aller-au-resto.com.

Service de réservation I-Dispo, ici dans Bing
Service de réservation de restaurants I-Dispo, accessible via Bing (cliquer pour agrandir l'image)
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(14/06/2011 16:47:03)

VMware acquiert Digital Fuel, spécialiste de la facturation des services clouds

Le vice-président du marketing de VMware, Ramin Sayar, a déclaré dans un post sur son blog de la filiale d'EMC sa volonté d'acquérir la compagnie Digital Fuel Technologies, basée à San Mateo, en Californie, pour proposer de meilleurs outils pour gérer les systèmes IT.

Digital Fuel fournit aux entreprises des outils pour mesurer le coût de leurs infrastructures et applications à travers des clouds publics, privés ou dans des environnements traditionnels. Les directions métiers peuvent alors être facturées pour leur utilisation réelle des applications et des ressources.

« Avec des applications déplacées d'une VM (machine virtuelle) à l'autre, celles-ci pouvant être à leur tour déplacée d'un hébergeur à un autre, affecter financièrement l'ensemble de ces montages à une division métier est incroyablement difficile », a déclaré Ramin Sayar.

Yisrael Dancziger, PDG de Digital Fuel, a expliqué sur son blog, que sa société avait besoin de s'adosser à un grand groupe pour proposer ses solutions à des entreprises de plus grandes tailles. Les collaborateurs, y compris Yisrael Dancziger, continueront à travailler chez VMware.

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(14/06/2011 10:34:30)

Les DSI souhaitent plus de formation au numérique

Netfective Technology, éditeur du logiciel Blu Age, organisait, le vendredi 10 février 2011 à la Bibliothèque Nationale de France, une nouvelle rencontre avec une trentaine de décideurs du secteur IT, surtout des DSI de grands comptes, autour de Jacques Attali et de Claudie Haigneré. Le thème du déjeuner-débat était prometteur : « Le numérique, moteur de la croissance ». Mais, en moins petit comité que les précédentes, cette réunion a aussi beaucoup moins secoué les préjugés, accumulant même les poncifs.

Il est certain, par exemple, qu'un système d'information n'a de valeur que par ses usages. L'invention n'amène pas grand-chose. Ce qui est important, c'est l'innovation, c'est à dire la transformation des organisations. Cela implique que les utilisateurs doivent trouver dans tout nouveau système un avantage concret, une manière de mieux travailler ou d'être plus efficace, garant de l'acceptation du changement. Pierre Pezziardi, DSI de la BRED et surtout auteur de Lean Management, a profité de ce truisme pour opposer les projets lourds, sans doute bureaucratiques, comme Chorus, le nouveau SI financier de l'Etat, à Wikipedia : « d'un côté nous avons un machin qui facture de la même façon des sous-marins et un renouvellement de stock de papier toilette [sic], de l'autre un outil collaboratif de quelques lignes de code qui -excusez du peu- permet de bâtir une encyclopédie ».

Pour Pierre Pezziardi, la fracture numérique n'oppose pas les générations (baby-boomers, X, Y, etc.) mais les conservateurs et les innovateurs de chaque génération. « La fracture n'est pratiquement plus sur l'accès mais bien sur l'usage » a renchéri Claudie Haigneré.

Consensus pour la formation

Malgré tout, le besoin de développer la formation des nouvelles générations a fait consensus dans l'assemblée. « C'est une priorité absolue de former au numérique dès l'école primaire » a ainsi martelé Jacques Attali. Pour Claudie Haigneré, « il faut former l'esprit critique face aux flux incessants du web ». Jacques Attali a déploré : « nous étions une nation fondamentalement d'ingénieurs et nous perdons tragiquement cette qualité ».

Vécue en direct par les nouvelles générations, la révolution technique se double d'une révolution sociétale. « Nous passons de relations de masse, anonymisées, à des relations 1 à 1 non hiérarchiques dans un esprit collaboratif et avec fin de l'anonymat, y compris dans l'administration » a ainsi mentionné Jacques Attali.

La transformation numérique frappe en effet tout particulièrement l'administration, qualifiée de « post-Napoléonnienne » par un intervenant. « Les nouveaux systèmes transforment la relation autant d'une part entre les usagers et les administrations que, d'autre part, entre les administrations elles-mêmes » a souligné Jérôme Filippini, le nouveau directeur interministériel des systèmes d'information et de communication de l'Etat (DISIC). Pour lui, « l'appartenance à telle ou telle administration n'a plus autant d'importance qu'avant car, ce qui compte, c'est que le service attendu soit rendu. » Des outils comme le portail Mon.Service-Public.fr ont clairement pour objet de rendre la complexité administrative invisible des utilisateurs.

Cette mutualisation de l'interface se double d'une volonté de mutualisation des infrastructures, jusqu'au cloud, l'un des projets de la DISIC étant d'ailleurs la création d'un cloud public. Pour Jacques Attali, il y a deux révolutions en cours : le web sémantique, qui permettra une interrogation en langage naturel, et le cloud.

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(10/06/2011 10:42:01)

Tribune de Georges Abou Harb : Le meilleur des mondes serait-il dans le cloud communautaire ?

Les partisans du cloud considèrent ce dernier comme un bouleversement fondamental dans la manière dont les entreprises utilisent et consomment l'IT. Du point de vue du directeur financier, il permet de diminuer sensiblement les dépenses informatiques, et transforme ce poids financier en charge opérationnelle planifiée sur la base des abonnements. Pour les directeurs opérationnels et les managers, le cloud permet à leurs équipes de bénéficier d'un support IT réactif en quelques jours, voire en quelques heures, là où il fallait précédemment compter en mois ou en années. Pour les directeurs informatiques, il est synonyme de facilité d'exécution et de simplification des contraintes d'achat, de ressources et de traitement administratif.

Tous ces avantages sont bien réels, même s'il encore un peu tôt pour dire si le cloud computing est une révolution, ou une évolution. Mais il existe d'autres types de bénéfices futurs qui méritent d'être plus amplement explorés. Parmi ceux-là se trouvent l'une des perspectives les plus intéressantes : le cloud au service des communautés d'intérêt et de leurs bénéfices mutuels.

Ceux d'entre nous qui travaillent dans l'IT sont habitués à parler de clouds privés, de clouds publics ou même de clouds hybrides. Mais une autre idée - parfois désignée sous le terme de cloud communautaire - mérite une plus grande attention en raison de sa capacité potentielle à combiner les intérêts du cloud public avec les avantages plus spécifiques et sur mesure du cloud privé.

Qu'est-ce que le cloud communautaire, exactement ? Il est décrit par l'Institut National des Standards et des Technologies (National Institute of Standards and Technology) comme tel lorsque :

« L'infrastructure de cloud est partagée par plusieurs organisations et sert plusieurs communautés ayant des intérêts communs (par exemple en termes de mission, d'exigences de sécurité, de politique ou de conformité). Il peut être géré par les organisations ou par une tierce partie, et doit exister on premise ou off premise. »


Pour lire la suite de la tribune de Georges Abou Harb, directeur général en charge des activités Future IT & Cloud chez Logica France, cliquez sur ce lien. (...)

(09/06/2011 11:26:19)

HP accompagne ses partenaires dans le cloud public

Le constructeur a profité de sa conférence utilisateur HP Discover 2011 pour annoncer le lancement du CloudAgile Service Provider Program. Ce programme partenaire doit aider ceux qui y adhèreront à profiter des opportunités de croissance du marché du cloud sans avoir besoin de mettre sur pied leurs propres infrastructures. Ce qui constitue en soi une reconnaissance du fait qu'il est indispensable pour HP de pouvoir compter sur les professionnels de l'IT afin de capter sa part des 143 Md$ (estimations HP) que devraient générer le marché mondial du cloud d'ici 2013.

Dans l'esprit du constructeur, le nouveau programme a été conçu pour rassembler des populations de partenaires très diverses, tant par leurs profils que par leurs tailles : des VARS et des intégrateurs jusqu'aux principaux opérateurs télécoms du monde. C'est pourquoi CloudAgile Service Provider Program comprend trois niveaux, en commençant par le Premier Partner qui ne peut être obtenu que sur invitation de HP et concernera les prestataires de services les plus importants. Vient ensuite le niveau Select qui cible quant à lui les sociétés jouissant d'une couverture nationale ou internationale. Enfin, le niveau Partner s'adresse aux prestataires de services qui ne travaillent pas encore avec le constructeur ou qui évoluent déjà sur le marché de l'IT as a service (ITaaS).

Faire collaborer les forces de vente de HP et les partenaires


Entre autres avantages, le constructeur va proposer aux adhérents à son nouveau programme un accès direct à ses forces de vente internes afin de maximiser le nombre d'opportunités et de démarrer des déploiements aussi vite que possible. Des fonds marketing ont également été prévus ainsi que l'élaboration de plans communs de mise sur le marché. Enfin, les partenaires disposeront de « modèles de tarification flexibles » des logiciels et pourront apparaître dans le catalogue de services CloudSystem du fabricant.

Pour éviter les conflits entre ses propres forces de vente et ses partenaires, HP a également prévu un modèle de commissionnement qui incitera ses commerciaux à travailler avec les VARS et les prestataires de services dans le domaine du cloud.

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(08/06/2011 10:54:39)

HP s'engage sur la voie du cloud hybride

La stratégie cloud d'HP passe par plusieurs étages. C'est un peu le message que le constructeur a voulu faire passer lors de son évènement Discover (infrastructures et solutions logicielles), qui s'est tenu à Las Vegas. HP a commencé par dévoiler les évolutions de sa stratégie Converged Infrastructure, en présentant notamment plusieurs gammes de son offre Converged Systems, package clé en main intégrant matériel, logiciels, services de conseil et de support.

Au sein de cette offre, on peut citer trois axes, HP VirtualSystem qui est un produit prêt à l'emploi dans le domaine de la virtualisation allant de l'environnement serveur au VDI. Il se décline en fonction du nombre de VM activées. La deuxième orientation est baptisée CloudSystem, déjà annoncé en janvier dernier et permet de construire et d'administrer les services de clouds publics, privés et hybrides. Enfin, AppSystem accélère le déploiement et optimise la gestion des applications. HP indique des offres spécifiques, comme par exemple Vertica Analytics System qui s'occupe du traitement des big data.

Le cloud hybride comme accompagnateur vers le cloud public


Si l'idée du cloud privée fait son chemin, les entreprises dans une logique de consommation de ressources informatiques à l'usage et d'un catalogue de service étendu, peuvent avoir envie de se tourner ponctuellement vers le cloud public. Mais il peut y avoir des freins à cela comme la sécurité, les problèmes d'interopérabilité, etc. Pour HP, la réponse se situe dans le cloud hybride, ou ce qu'il nomme Hybrid Delivery avec quelques éléments supplémentaires. Ainsi, pour résoudre la question de l'interopérabilité ou de la sécurité, le constructeur a mis au point un programme nommé Cloud Agile, qui sera composé de partenaires fournisseurs de cloud public (opérateur de télécommunication, intégrateur, ISP, etc). Ce programme vient d'être lancé et donc aucun nom n'a été donné.

Deuxième étape, en cas de pic de trafic, deux options sont envisageables, le DSI peut faire appel à des ressources issues du cloud public et les partenaires de Cloud Agile sont là pour y répondre. Seconde possibilité comme Philippe Rullaud, directeur division serveurs ISS chez HP l'indique « l'entreprise pourra utiliser les ressources de son cloud privé pour ces pics d'activité avec l'offre CloudSystem ». Le constructeur assure que sa couche middleware capable de gérer ces « burst » sera multi-vendeur « nous sommes sur un marché de serveur hétérogène » précise Philippe Rullaud. Il s'agit aussi d'un moyen d'attendre la mise en orbite du cloud public d'HP, qui n'a pas été annoncé à Las Vegas.

Des annonces qui arrivent en réponse aux solutions présentées par IBM en avril dernier.

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(07/06/2011 15:43:38)

Apple WWDC 2011 : Mac OS X Lion, iOS 5 et iCloud à l'honneur

La WWDC 2011 d'Apple a été l'occasion pour Steve Jobs, qui avait tenu à faire la présentation inaugurale en personne, et son équipe dirigeante de faire plusieurs annonces, Mac OS X Lion, iOS 5 et iCloud.

Une grande partie de la présentation consacrée à Lion a permis de revenir plus en détail sur un certain nombre de fonctionnalités, dont certaines avaient été révélées l'automne dernier, quand Apple avait tracé les grandes lignes de la mise à jour majeure de Mac OS X. Premier constat, de nombreuses fonctionnalités apparues pour la première fois dans le système d'exploitation mobile iOS d'Apple vont se retrouver dans Lion. Parmi elles, le support des actions multitouch, l'affichage plein écran pour les applications, et une nouvelle fonction Launchpad qui reproduit un écran d'accueil sur le modèle de l'iPad.

Apple a également livré de nouvelles informations sur Lion, en particulier, sa date de sortie et son prix. Jusqu'ici, l'entreprise californienne Apple avait annoncé sans trop de précision une date de sortie pendant l'été. Mais, lundi, la firme a fait savoir que le prochain OS X serait disponible en juillet au prix de 30 dollars. Par ailleurs, et c'est une première, Lion ne sera vendu que par l'intermédiaire de sa boutique en ligne Mac App Store, lancée en janvier, et qui aura une place majeure dans Mac OS X Lion. Côté développeurs, Apple dit que Lion apporte plus de 3000 API supplémentaires qui pourront être intégrées dans des applications comme la gestion des versions, les notifications Push, le suivi gestuel, le mode plein écran, et davantage encore.

iOS 5 se met à jour par les airs

Comme pendant la présentation de Lion, qui a offert un aperçu de 10 fonctionnalités dans la mise à jour à venir, les responsables d'Apple ont montré une dizaine de modifications et d'améliorations dans la version d'iOS 5 à venir. Apple a indiqué que la mise à jour de son système d'exploitation mobile, prévu pour l'automne, comporterait 200 fonctionnalités complémentaires. Le changement le plus attendu est peut-être celui du système de notification avec ses pop-up uniques pour chaque alerte. iOS 5 apporte un centre de notifications combinant toutes les alertes, auxquelles on peut donc accéder d'un seul coup. Autre changement important attendu avec iOS 5, la possibilité de réaliser les mises à jour d'un appareil sous iOS ou d'effectuer des téléchargements, sans avoir à le relier à un ordinateur. Ainsi, les prochains iPhone afficheront un écran permettant d'activer l'appareil sans besoin de le connecter à un Mac ou à un PC, et les mises à jour logicielles et la synchronisation pourra s'effectuer en mode sans fil (en mode OTA over the air).

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Parmi les autres améliorations d'iOS 5, on trouve une application de messagerie pour tous les périphériques sous iOS, des fonctionnalités dans la version mobile de Safari, l'identification unique pour Twitter, un lecteur de news qui ressemble beaucoup à iBooks, plus des améliorations des fonctions de la caméra, comme le lancement de l'application depuis le bouton de verrouillage de l'écran et l'usage des touches de volume pour prendre des photos.

iCloud ou la synchronisation ultime

Le PDG d'Apple, Steve Jobs, a terminé son tour d'horizon des nouveautés par iCloud, la plate-forme de synchronisation de données sans fil d'Apple, accessibles aux appareils sous iOS, et aux ordinateurs Macs et PC. Ce service gratuit prendra la place de MobileMe, pour la synchronisation des contacts, des agendas, et des mails entre différents appareils. Il offre également une fonctionnalité de sauvegarde automatique pour stocker des données importantes sur le Cloud.

iCloud intègre  trois nouvelles applications : Documents in the Cloud, qui sait importer des documents iWork pour synchronisation ; Photo Stream qui permet aux utilisateurs de synchroniser des photos prises sur un appareil avec d'autres appareils ; iTunes in the Cloud qui permet aux utilisateurs d'accéder à des titres déjà achetés sur l'iTunes Store d'Apple et de les télécharger sur un maximum de 10 appareils. Pour la musique qui n'a pas été acheté sur iTunes, Apple propose iTunes Match, un service facturé 25 dollars à l'année, qui scanne la bibliothèque iTunes et la compare avec les 18 millions de titres vendus par Apple. iCloud, annoncé pour l'automne, sera livré en même temps que iOS 5. Les utilisateurs auront droit à 5 Go d'espace de stockage gratuit pour le mail, les documents et la sauvegarde. La musique, les applications, les livres numériques achetés, et les photos de Photo Stream ne comptent pas dans ce volume.

Illustration: Steve Jobs présentant les trois offres

Crédit Photo: D.R

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(06/06/2011 14:11:25)

VMware CloudFoundry s'ouvre au langage Scala

VMware vient d'annoncer que sa plateforme Cloud Foundry est désormais à même d'héberger des applications programmées dans le langage Scala. Développé à l'EPFL, Scala combine des caractéristiques de la programmation objet et de la programmation fonctionnelle. Il est entre autres utilisé par Twitter, Linkedin et Foursquare pour sa robustesse et son extensibilité. Les développeurs utilisant ce langage pourront donc déployer leurs applications sur Cloud Foundry, comme c'est déjà le cas pour Java et Ruby. Selon l'environnement de développement employé et l'appel à des services tiers (base de données par exemple), des modifications mineures peuvent être nécessaires, avertit toutefois VMware.

www.ictjournal.ch

Crédit photo : D.R. (...)

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