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Cloud computing
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(27/05/2011 10:14:37)
IDC se penche sur l'impact du cloud sur les partenaires opérateurs
Premier enseignement de l'étude d'IDC France, les éditeurs sont les plus impactés et les plus moteurs en matière de cloud computing. On s'en doutait, 29% des répondants le confirment. Derrière, arrivent : les hébergeurs (19%), les telcos (15%), les SSII (14%), les clients finaux (11%). Bons derniers, on s'en doutait également : les revendeurs avec 6% de réponses dans cette étude.
L'adhésion au modèle du cloud computing est donc fort disparate, estime Didier Krainc, le directeur général d'IDC France. Il en résulte quatre grands types d'approches des acteurs de l'IT : la migration d'une offre pré-existante transformée en une offre SaaS, PaaS ou IaaS ; la création ex-nihilo d'une telle offre ; la mise en place de datacenters (et d'offres d'hébergement) ; le développement d'offres de conseil et d'accompagnement autour du cloud.
Les différents acteurs en piste vont profiter différemment du cloud computing. A court terme (moins de 36 mois), les éditeurs sont 22% à espérer un transfert de CA, d'une activité ancienne à une autre en mode cloud, 32% à espérer une croissance de leur CA, 2% seulement à redouter une perte. Les VARs, toujours à court terme, sont dans les deux cas 28%.
Forte croissance attendue au-delà de 3 ans
A plus long terme, au-delà de 36 mois, 12% des ISV et 12% des éditeurs s'attendent à un transfert de revenus d'une activité ancienne à une activité en cloud, 59% des ISV et 63% des VAR prédisent une croissance de leurs revenus. 2% des ISV et 4% des VARs s'attendent à une perte. Manifestement, les trois années à venir s'annoncent comme étant une période de transition.
Le développement du cloud computing se heurte à des obstacles. Un bon tiers des répondants déplorent un manque de visibilité du marché. Plus concrètement, ils insistent sur le manque de compétences (57% d'entre eux), le besoin de réorganiser leurs entreprises, les engagements nécessaires en matière de sécurité et de qualité de services, le niveau nécessaire des partenariats.
(*) Enquête menée du 28 mars au 11 avril dernier, auprès d'un échantillon de 167 entreprises du secteur IT. Ces entreprises (plus de 10 salariés) représentent 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires. 52% d'entre elles sont des éditeurs, 48% des SSII ou des VARs.
Dossier : Virtualisation de serveurs, comment gérer la complexité ?
La virtualisation est un succès. Elle a permis dans un premier temps aux entreprises de consolider le parc de serveurs avec à la clé un réel gain sur les achats de matériels et une réduction sur les espaces et la consommation d'énergie. Résultat : le nombre de machines virtuelles (VM) s'est multiplié anarchiquement dans les entreprises entrainant ainsi plus de complexité dans le système d'information et une explosion des coûts de management due à une sous administration de ces environnements virtuels. Face à ce constat, l'industrie IT monte au créneau pour apporter des solutions pas toujours simples à décrypter...
1ere partie : La virtualisation des serveurs a-t-elle complexifié le système d'information ?
2eme partie : Le défi des solutions pour industrialiser la gestion des machines virtuelles
3eme partie : Interview Thomas Luquet et Sylvaine Dekeyrel de NEC France
Crédit photo : D.R. (...)(26/05/2011 15:16:06)
Libcloud, projet prioritaire de la Fondation Apache pour un cloud unifié
Libcloud offre une interface unique à plus de 20 services de cloud, parmi lesquels figurent Amazon EC2 (Elastic Compute Cloud), Rackspace Cloud, les services cloud de Terremark, IBM Cloud, le fournisseur de services GoGrid et le service Linode tournant sous Xen.
L'interface s'appuie sur une bibliothèque Python capable de répondre à de nombreux types d'utilisations, comme l'interopérabilité avec des services de stockage ou des solutions d'équilibrage de charge. Les développeurs peuvent demander à leurs programmes de faire des appels à la bibliothèque au lieu de coder pour chaque service cloud. Grâce à ces instructions, un programme peut basculer d'un fournisseur cloud à un autre sans avoir besoin de modifier le code sous-jacent. Elle peut également fournir une alternative pour déplacer facilement une charge de travail vers une solution de stockage, dans le cas où le service principal était mis hors connexion, quelle qu'en soit la raison.
C'est en 2009 que la bibliothèque Libcloud a été intégrée à l'incubateur Apache. Le code de base a été fourni par les développeurs du vendeur de logiciels pour le cloud, Cloudkick, racheté depuis par Rackspace. Les développeurs d'IBM, de Linode, et autres y ont apportée par la suite de substantielles améliorations. Hissée officiellement au statut de projet prioritaire de la fondation Apache, Libcloud sera supervisée par un comité de gestion de projet (PMC) chargé de guider le développement du code au sein de la communauté et du lancement des produits. La bibliothèque est disponible sous licence Apache Software version 2.0.
QFabric : Un switch Juniper taillé pour le cloud
Depuis plusieurs mois, les principaux équipementiers (Brocade, Cisco ou encore HP) ont dévoilé leurs fabric Ethernet ou matrices de commutation Ethernet. Juniper Networks n'est pas en reste avec les solutions issues de son projet Stratus démarré en 2006. Le résultat de ces années de recherche (100 millions de dollars d'investissement) porte désormais le nom de QFabric (Quantum Fabric) : un switch logique unique avec une intelligence distribuée et fédérée afin d'éviter les multiples opérations de lecture et autres traitements. Une topologie réseau ou chaque noeud est relié à tous les autres via un ou plusieurs commutateurs, ce qui permet de gérer des centaines de serveurs comme s'ils étaient connectés à un switch unique (voir illustration ci-dessous). Et pour assurer une compatibilité avec les anciens équipements (voir migration plus bas) pas question de Trill, une technologie en cours de standardisation pour interconnecter un grand nombre de liens en évitant la structure arborescente classique héritée du protocole Spanning tree.

Répondre à des besoins en hausse constante
Robyn Denholm, CFO de la compagnie californienne, qualifie cette plate-forme de « rupture aussi importante que l'arrivée du télégraphe, il y a 171 ans. L'accès à l'information n'importe où, n'importe quand est devenu la norme. (...) Et aujourd'hui, il y a déjà plus de terminaux mobiles connectés que de PC. Nous sommes obligés d'anticiper ces évolutions pour fournir les équipements adéquats ». Pour développer ses équipements, Juniper consacre ainsi pas moins de 20% de son chiffre d'affaires (4,1 milliards de dollars en 2010) à la R&D. Les trois piliers de QFabric (QF/Node, QF/InterConnect, QF/Director), Junos (l'os maison), Junos Space (la couche applicative) et Junos Pulse (fonctions de connectivité, de sécurité et d'accélération applicative) sont aujourd'hui les briques clefs des solutions de l'équipementier.
Le réseau, maillon faible du datacenter
Pour Alex Gray, directeur général en charge du groupe plateforme et systèmes chez Juniper, « les composants des datacenters (processeurs, virtualisation, stockage...) ont énormément progressé ces dernières années. Ce qui n'a pas suivi, c'est clairement le réseau. Aujourd'hui les clients construisent leur cloud pour aller vers une solution plus évolutive et le réseau est la fondation de cette architecture ». Discours classique chez les équipementiers, les fournisseurs de serveurs ou de solutions de stockage ou de virtualisation. Chacun veut tirer vers soi la couverture cloud computing. Pour revenir au réseau, Alex Gray estime que « le réseau est devenu trop complexe avec la multiplication des ports et des interactions. La structure arborescente dans un datacenter est une catastrophe, notamment avec les machines virtuelles et la multiplication des couches qui finissent par augmenter les temps de latence ».
La solution, Juniper l'a déjà exposée en février dernier avec un programme de migration en trois étapes puisqu'il est impossible de repartir de zéro. Les clients pourraient migrer progressivement vers la solution globale, même s'ils utilisent des équipements d'un autre fournisseur. Comme ils sont standardisés (via des interfaces Ethernet ou Fiber Channel), les modules de QFabric pourront être déployés en tandem avec l'infrastructure existante.
Déjà un client en France
Andy Ingram, directeur général en charge de l'activité datacenter chez Juniper, nous avoue avec réticence qu'un contrat a été signé avec un grand groupe français pour construire un cloud public reposant sur la technologie QFabric. « Les premiers utilisateurs de notre plate-forme QFabric sont ceux qui doivent résoudre un sérieux challenge dans leur centre de calcul. Les bourses, les places financières, toutes les entreprises qui veulent aller plus vite avec une infrastructure massive sont des clients potentiels. Une fois leur datacenter virtualisé, ils ne veulent plus gérer plusieurs réseaux. Avec VMware, pourquoi utiliser 5/6 connexions réseau physiques. Notre QFabric supporte Ethernet, FCoE, iSCSI et le FC en natif. Le principal frein reste que le marché du réseau est très conservateur, mais la convergence des réseaux est en marche (voir dossier LMI sur le sujet). »
Illustration : La direction générale de Juniper Networks (crédit : S.L.)
Orange mise sur ses partenaires pour développer son offre cloud
Baptisée flexible computing, la nouvelle offre cloud / IaaS d'Orange, vendue en indirect, comprend deux possibilités. D'une part, une offre de revente d'Iaas. D'autre part, une offre où le partenaire (un éditeur ou une SSII principalement) va bâtir son offre de cloud, en s'appuyant sur les infrastructures de France Télécom Orange. A ces deux types d'offres correspondent deux types de contrats de partenariat.
L'essentiel est dans le terme flexible. Orange souhaite obtenir le plus de propositions possibles de la part de ses partenaires et le plus de partenaires différents. Son offre comprend elle-même plusieurs étages : flexible computing premium, flexible computing santé. Le secteur de la santé est en effet jugé propice à ce type d'offres. Et les premiers exemples en témoignent.
Des offres déjà proposées par 20 partenaires
Ces offres sont en préparation depuis un an. Le 25 mai est la date de leur officialisation. Elles sont déjà proposées par des partenaires. Une vingtaine. Parmi eux, des éditeurs (comme Be-iTech et Voluntis), une SSII (Open), un VAD (Amosdec) et un hébergeur (Plenium).
Be-iTech est un éditeur savoyard. Il propose un logiciel de gestion de visites médicales, MyVisiten, utilisé par les professionnels de santé à leur cabinet ou en déplacement. Ce logiciel est hébergé par Orange et le professionnel de santé peut renseigner ou accéder aux informations par le réseau Orange. Voluntis est un autre spécialiste de la santé, avec sa plate forme medassport, agréée Asip santé. Celle-ci permet d'héberger des documents du dossier médical patient, le DMP. Elle est hébergée par Orange.
La révolution du paiement à l'usage
Open, présent à l'évènement Orange, est la 1ère SSII à intégrer flexible computing comme une brique dans ses propres offres. Ses clients pourront faire héberger leurs infrastructures et leurs services chez Orange, par l'intermédiaire de la SSII avec un PRA. Open insiste également, par la voix de son co-président Guy Mamou-Mani, sur l'importance du cloud pour elle et pour une SSII en général. « Nous avons affaire à une vraie révolution, une transformation complète du business model, avec un paiement à l'usage, comme un forfait téléphonique, ce qui change du calcul jour/homme, habituel dans notre métier, et permettra de mieux le valoriser. »
Quant à Amosdec, il s'agit d'un tout autre partenariat. Ce VAD, partenaire de premier plan de VMware (et racheté il y a une semaine par le géant américain Avnet) a su constituer un réseau de revendeurs aptes à commercialiser des offres de cloud de VMware. Ils vont également être incités à proposer l'IaaS d'Orange. Autre exemple, celui de Plenium, hébergeur parisien qui propose de traiter le SI des PME en temps partagé et va utiliser dans ce cadre l'Iaas d'Orange.
L'opérateur espère, en multipliant ces types de partenariats, augmenter son chiffre d'affaires dans le cloud. Il vise 500 millions d'euros de chiffre d'affaires dans ce secteur en 2015. Les revendeurs traités par la DVI, au nombre de 1 500 actuellement, connaissent déjà les offres télécoms. Flexible computing leur permet d'accéder à un autre monde. « D'opérateur télécoms, nous sommes devenus aussi un opérateur informatique », souligne Laurent Kocher, directeur entreprises France. « Cette nouvelle offre en témoigne ».
(...)
Dossier cloud computing : Où sont les standards ?
Depuis deux ans, on assiste à une déferlante du cloud computing qui veut, rappelons-le, qu'un client ne soit plus propriétaire de son infrastructure, mais locataire d'un service rendu par un fournisseur. Et, le client paye ce qu'il consomme. Les solutions et les offres de cloud se multiplient chez les fournisseurs. C'est même devenu la priorité pour les DSI, selon les différentes études menées par les principaux cabinets Forrester, IDC et Gartner. Une priorité, certainement ... mais toujours très complexe, car les DSI se posent de nombreuses questions sur la pérennité et la sécurité des offres, les standards à retenir et l'interopérabilité des différents clouds.
>> Sommaire du dossier
Cloud computing : Son manque d'interopérabilité freine-t-il son adoption ?
IaaS : L'Open Source, avenir du cloud computing?
PaaS : Pas d'interopérabilité entre les plateformes...
SaaS : Des applications pas toujours riches en API pour assurer une interopérabilité
Interview d'Alphonso Castro, directeur de la stratégie interopérabilité chez Microsoft France.
Avec AppUp, Intel veut proposer des services de cloud hybride aux PME
Intel vient d'annoncer une offre un peu différente de ce qu'il propose habituellement. Avec sa solution packagée AppUp Small Business Service, il espère faciliter l'accès à un nouveau type de service cloud. Celui-ci vise des PME souhaitant réduire leurs coûts informatiques en migrant vers le cloud, mais encore réticentes à le faire pour des problématiques de sécurité. AppUp leur permettra en effet d'exploiter des applications hébergées sur des serveurs installés en interne tout en étant facturées à l'usage et en restant déchargées de la gestion du matériel. Cette prestation va être commercialisée par des distributeurs ou des intégrateurs qui vendront aux entreprises l'accès à des logiciels sur la base d'un abonnement mensuel par utilisateur.
Le service AppUp repose sur l'environnement Hybrid Cloud d'Intel qui a été présenté l'an dernier comme une plateforme pouvant être utilisée par des intégrateurs pour distribuer des services hybrides. Il rassemble des serveurs, un éventail d'applications, ainsi que les logiciels d'Intel pour gérer et pouvoir suivre la « consommation » des logiciels afin de pouvoir la facturer.
Lancée en Amérique du Nord et en Inde
Pour l'instant, Intel limite cette offre aux fournisseurs de services évoluant sur deux zones géographiques : l'Amérique du Nord et l'Inde. Dans un premier temps, le package AppUp s'appuie sur le serveur ThinkServer TS200v. D'autres serveurs s'y ajouteront par la suite, fournis par Acer, NEC et d'autres. Par l'intermédiaire du founisseur de services, les enterprises pourront sélectionner des logiciels provenant des catalogues d'une dizaine d'éditeurs : Microsoft, Tally, Intuit, GFI Software, Astaro, gloStream, Level Platforms, SIOS et Vembu. Intel indique que d'autres éditeurs s'y joindront bientôt : Allscripts, Apani, Asigra, ClearCenter, Coversant, Critical Links, Elina Networks, Ensim, eTurns, Fonality, KineticD, Lumension, McAfee, Novell, Pragma Systems, StorageCraft, Symantec and WorkSpace Communications.
Les clients paieront donc pour une utilisation mensuelle du logiciel et le prix du serveur pourra, soit être inclus dans cet abonnement, soit être facturé séparément. Intel n'a fourni aucune indication de prix. Celui-ci différera probablement en fonction des applications utilisées et des services apportés par l'intégrateur.
Charles King, analyste du cabinet Pund-It, souligne qu'AppUp constitue un nouveau modèle économique pour Intel. Certes, il fabrique des processeurs pour serveurs, mais ici, il sert aussi d'intermédiaire entre les vendeurs de serveurs et les fournisseurs de services. « Cela ne me surprendrait pas de le voir prendre d'autres initiatives de cette nature à l'avenir », a-t-il confié à nos confrères d'IDG News Service.
Illustration : crédit Intel / LMI
La base de données d'Oracle disponible sur le cloud d'Amazon
L'annonce avait été faite au mois de février dernier, mais il fallait attendre le deuxième trimestre pour officialiser la disponibilité du service, les tarifs et les conditions d'utilisation. Sur ces dernières, les clients ont le choix entre une option «licence incluse» et une option « licence fournie par le client » (BYOL - bring your own license). Les tarifs de base sont de 0,16 dollars de l'heure pour la première option et de 0,11 dollars de l'heure pour la seconde, selon Amazon. Seule la version Oracle Standard Edition One, une version limitée en fonctionnalités de la base de données d'Oracle, est disponible avec l'option « licence incluse ».
Les clients souhaitant utiliser la version Standard Edition ou la version Enterprise Edition, produit phare de l'éditeur, doivent fournir leurs propres licences, celles dont ils disposent déjà ou celles nouvellement acquises auprès d'Oracle. Les licences d'Oracle Enterprise Edition coûtent 47.500 dollars contre 17.500 dollars pour l'édition Standard. Ces prix affichés ne prennent pas en compte les remises octroyées. La version Enterprise Edition comprend un large éventail d'options, facturées séparément, comme Data Guard, Real Application Clusters et Advanced Compression.
Monitoring et intérêt pour les développeurs
Le service comprend aussi le système de gestion CloudWatch d'Amazon, sans coût supplémentaire, qui permet aux clients de surveiller quelle capacité de stockage et quelle quantité de mémoire ils utilisent. Le système prendra automatiquement en charge l'application des correctifs aux bases de données, mais les clients pourront, s'ils le souhaitent, garder le contrôle du calendrier des mises à jour. Les sauvegardes automatiques sont activées par défaut, et les utilisateurs peuvent prendre des instantanés de leur base de données à tout moment, a ajouté Amazon. « La réplication de base de données, essentielle pour la tolérance aux pannes, n'est pas encore disponible pour Oracle sur Amazon, mais sera ajoutée à un moment ou un autre, » a précisé Amazon. Selon Curt Monash, analyste chez Monash Research « cette fonction n'est généralement pas utile en production, » comme il l'écrit sur son blog.
Mais il pourrait y avoir des exceptions, comme avec les applications à courte durée de vie et destinées à un projet spécifique, ou bien lorsque « l'application est assez petite, ou la situation suffisamment désespérée, afin de compenser les inefficacités par la commodité, » écrit-il. « Il y a là un appel clair à exécuter Oracle sur Amazon, en mode de non-production, » a t-il ajouté. D'une part, « la mise en route rapide d'une instance cloud peut avoir beaucoup d'intérêt pour un développeur, » écrit-il. « La même démarche se justifie si vous voulez vendre une application basée sur Oracle et si vous souhaitez proposer une version test ou la mettre en démonstration. En tous cas, c'est ce que l'on peut observer en général quand un logiciel sur site est proposé dans le Cloud», fait remarquer l'analyste.
« Ces observations sont renforcées par le fait que le seul logiciel d'Oracle qu'Amazon peut effectivement licencier, c'est l'édition bas de gamme. » Ceci étant, « un logiciel aussi cher que Oracle Enterprise Edition peut ne pas être adapté au mode de tarification d'Amazon, » a déclaré Curt Monash dans une interview. « Je ne pense pas que beaucoup de clients souhaiteraient faire tourner Oracle Enterprise Edition dans le cloud, de toute façon, » a t-il ajouté. « Celui qui dispose de l'Entreprise Edition préfèrera au contraire en renforcer l'administration pour optimiser ses performances. » (...)(23/05/2011 14:39:42)
Sapphire 2011 : SAP a certifié plusieurs de ses offres pour le cloud d'Amazon
Les utilisateurs des solutions décisionnelles BusinessObjects de SAP pourront maintenant, s'ils le souhaitent, exploiter leurs applications dans le cloud public d'Amazon. Lors de sa récente conférence utilisateurs SapphireNow (à Orlando, du 16 au 18 mai), l'éditeur allemand de solutions de gestion a annoncé qu'il avait entièrement testé et certifié les ressources d'infrastructure utilisées par Amazon Web Service (AWS). L'opérateur de cloud public figure désormais au nombre des partenaires technologiques mondiaux de SAP. Outre l'offre BO, les solutions de SAP bénéficiant de la méthodologie « Rapid Deployment » pourront aussi être mises en oeuvre sur AWS. Il en existe une douzaine : plusieurs offres de CRM (gestion de la relation client), cinq offres de gestion logistique et cinq autres concernant la production, la finance et la gestion de la IT.
D'autres logiciels d'entreprise sont déjà optimisés pour fonctionner sur AWS, parmi lesquels, notamment, plusieurs produits d'Oracle.
Première incursion de SAP dans le cloud public
L'éditeur allemand compte déjà des clients qui exploitent ses logiciels dans des infrastructures de cloud privé, hébergées par IBM, Verizon ou Dell. C'est en revanche sa première percée dans le cloud public, a souligné la semaine dernière Kevin Ichhpurani, senior vice-président de la société pour la division écosystème et réseaux de distribution. Le fournisseur a prévu de porter d'autres applications vers AWS, y compris son ERP phare. Adam Selipsky, vice-président d'Amazon Web Services, a insisté lors de SapphireNow, sur le fait que nulle part ailleurs, les entreprises pouvaient ainsi accéder à des ressources SAP à la demande avec une tarification à l'utilisation (« pay as you go »).
SAP a prévu de travailler avec des intégrateurs qui aideront les clients existants à migrer d'un scénario « on-premise » vers AWS. L'éditeur a travaillé étroitement avec Amazon pour optimiser les machines virtuelles sur les différentes couches (exécution, réseau, stockage) afin d'obtenir la meilleure performance, a indiqué Kevin Ichhpurani. Contractuellement, pour l'instant, les entreprises devront toujours traiter de façon séparée avec SAP et AWS (pour le service) et payer chacun d'eux de façon indépendante. Les deux fournisseurs ont mis au point des engagements de services (SLA) pour couvrir à la fois l'infrastructure AWS et le logiciel, a expliqué Adam Selipsky sans toutefois donner de détail sur les différents niveaux qui seront proposés.
Amazon et SAP devront sans doute faire quelques efforts pour promouvoir la fiabilité de ce genre d'offres compte tenu des récents problèmes rencontrés par le service EC2 d'Amazon. D'autres acteurs importants ont également subi des arrêts de fonctionnement ces derniers temps, en particulier Microsoft la semaine dernière, avec son service hébergé de messagerie. Ces incidents amènent les entreprises à se demander jusqu'à quel point leurs services IT peuvent s'appuyer sur les services cloud.
Illustration : AWS / LMI
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