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(11/05/2011 09:40:50)

EMC World 2011 : Accélérer l'adoption du cloud

Paul Maritz, CEO de VMware a été le premier intervenant de ce deuxième jour de l'EMC World 2011 à Las Vegas. Pas d'annonces de la part de la société, mais une vision où il faut repenser l'IT et surtout les différentes couches de l'informatique traditionnelle. Très orienté vers le cloud hybride comme l'avait indiqué la veille Joe Tucci, Paul Maritz a décliné les propositions de VMware sur l'ensemble des briques (sécurité avec Vshield, commutation avec Vswitch, automatisation et design avec vCloud Director) qui composent cet environnement. Tous les composants sont là pour rassurer et accompagner les indécis vers le cloud. Il a indiqué « les mentalités doivent changer et ont changé dans l'IT » et d'ajouter que les prochains travaux de VMware porteront sur l'accompagnement de l'ère post PC et plus particulièrement autour du smartphone.  « Les entreprises n'auront plus à payer un téléphone pour leurs employés, mais ils « virtualiseront » le smartphone de ceux-ci ». Cette virtualisation devra s'accompagner de la mise en place de règles de sécurité et d'usage particulier. « On doit être capable dans sa vie privée d'installer une version pirate d'Angry Birds sans se soucier de savoir si mes contacts professionnels risquent d'être transmis par le jeu » schématise le dirigeant de VMware.

Vplex Geo, la fédération de stockage distant prend de la distance


Retour au stockage avec VPlex, la solution d'EMC pour gérer les données sur de longues distances. Elle fédère un ensemble de service de stockage distant au sein d'une même entité de stockage virtuel. En 2010, Pat Gelsinger avait fait la démonstration d'un transfert de quelques machines virtuelles (26) sur une distance relativement faible, d'Hopkinton à Boston, VPlex local et Metro étaient nés. Aujourd'hui, la capacité a augmenté, plus de 2600 machines virtuelles ont été transférées entre Hopkinton et Las-Vegas (soit près de 2700 miles). Brian Gallagher, président de la division Storage a présenté Vplex Geo qui est une solution active/active, c'est-à-dire que la réplication des données se fait en quasi temps-réel. « Nous avons besoin d'un temps de latence inférieur à 50 millisecondes ». EMC a donc noué des partenariats pour l'accélération WAN avec les solutions de Silver Peak, Ciena, Brocade pour optimiser la gestion de la bande passante pour les applications. Brian Gallagher a aussi précisé que « VPlex Geo peut-être le trait d'union entre le cloud des fournisseurs de services et le datacenter des entreprises, il s'agit d'un facilitateur pour aller vers le cloud hybride » et d'ajouter que VPlex Global devrait s'affranchir de la distance en étant disponible sur l'ensemble du globe.

Quelques plus pour VNx et VMax

Gammes complètes des produits EMC

 

Si  les annonces produits ont déjà été faites il y a quelques semaines, EMC a apporté quelques fonctionnalités supplémentaires sur son offre de stockage. Ainsi sur la partie haut de gamme, Symmetrix VMax va supporter nativement le FCoE (Fiber Channel Over Ethernet) et ainsi se connecter à terme aux infrastructures convergentes. D'autres fonctionnalités comme Federated Live Migration améliore la déplacement des applications d'un ancien système Symmetrix sur des solutions VMax. Enfin en matière de sécurité, EMC se repose sur l'expertise de RSA et propose Data Protection Manager pour sécuriser les données au sein de Symmetrix VMax. Toutes ces fonctionnalités seront disponibles à partir du mois de juin 2011.

Du côté des offres VNx, on notera l'apparition d'un connecteur pour l'appliance Google Search. Cette évolution devrait améliorer l'indexation des données au sein des sous-systèmes de stockage.  Cela doit répondre à la problématique soulevée par Joe Tucci, le « déluge de data ». Pour Rich Napolitano,  président de la division Stockage Unifié d'EMC « ce partenariat accélère la recherche des données au lieu de prendre des heures, il suffit des quelques secondes. La solution est dynamique, VNx envoie des alertes à l'appliance de Google qui indexe les modifications des données ». Par ailleurs, les baies VNx vont intégrer la Cloud Tiering Appliance, solution capable de déplacer des données obsolètes ou celles inutilisés vers un volume de stockage de bas niveau (dans le cloud par exemple).

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(10/05/2011 10:24:01)

EMC World 2011 : Cloud et Big Data à la croisée des chemins

Après une édition 2010 rythmée par l'accompagnement des entreprises dans leur voyage dans le cloud, le millésime 2011 d'EMC World qui se déroule à Las Vegas a pris deux orientations : le cloud et les « Big Data ». Pour le premier, il s'agit à la fois d'accélérer l'adoption de l'informatique en nuage en mode privé, mais aussi vers le cloud hybride. Joe Tucci (photo ci-dessus), CEO d'EMC, a indiqué dans sa présentation inaugurale que 30% des entreprises ont sauté le pas vers le cloud en 2010, et que 35% supplémentaires le feront en 2011. « De plus en plus de fournisseurs de services proposent des offres de cloud public et nos clients souhaitent profiter de ces avantages et établir des passerelles avec leur datacenter ». Or pour entrer dans le cloud hybride, les clients sont confrontés à une problématique qui va devenir de plus en plus pesante, le traitement et la gestion des Big Data. « En 2010, 1,2 zetabytes de données se sont échangés, nous prévoyons dans la prochaine décennie la circulation de 35 zetabytes de données », explique Joe Tucci avant d'ajouter : « Nous sommes à l'intersection d'une énorme opportunité ».  Il a rappelé que c'est dans ce cadre qu'est intervenu le rachat de Greenplum et Isilon.

Le projet Ligthning se dévoile

A ceux qui attendaient des annonces produits, le millésime 2011 d'EMC World est resté plutôt discret. Il faut dire que la présentation de la refonte de la gamme de stockage du fabricant a eu lieu au mois de janvier dernier à Londres. Pat Gelsinger (ci-dessous), président et COO de la société, a donc égrené la liste des récents lancements, la série VNX, y compris le VNXe pour l'entrée de gamme, jusqu'au VMax pour le haut de gamme. La nouveauté est intervenue sur le projet Lightning. Il s'agit d'une carte PCI express pour serveur capable d'accélérer les échanges d'entrées/sorties entre le serveur et les solutions de stockage. Ces cartes s'appuieront sur la technologie FAST d'EMC et selon Pat Gelsinger, « elles sont similaires à ce que fait Fusion-IO, même si les nôtres seront spécifiques ». Il est par contre resté évasif sur les partenaires technologiques, même si Intel travaille dans cette direction. Le rapprochement vers les serveurs a immédiatement provoqué des interrogations sur les ambitions d'EMC sur ce marché. Pat Gelsinger a été catégorique : « Nous n'irons pas concurrencer HP et IBM » et d'ajouter « dans les démonstrations, nous avons pu migrer une VM sur une baie de stockage, c'est très intéressant ». Les premières cartes ont été livrées en version bêta à certains clients testeurs.

pat gelsinger
Pat Gelsinger, président et COO d'EMC

Une division Big Data en ordre de marche

Du côté de Greenplum, acquise en juillet 2010, l'intégration a été rapide. Scott Yara, co-fondateur de Greemplum a indiqué qu'une entité spécifique a été créée au sein d'EMC, baptisée Data Computing Product Division. Celle-ci dispose de 150 salariés et prévoit d'atteindre 600 personnes d'ici la fin 2011. Côté produit, il faudra attendre le troisième trimestre pour voir apparaître une appliance de la nouvelle structure. Difficile d'en savoir plus sur le produit, Scott Yara et Luke Lonergan, CTO de Greenplum indiquent seulement que l'appliance intègrera des puces Intel et des disques standards. Autre annonce, le rapprochement avec la distribution Open Source Apache Hadoop. Cette dernière est annoncée comme plus rapide que celle existante (notamment avec Cloudera). L'objectif est à terme de construire « une brique complète d'analyse des Big Data » précise Scott Yara.

Illustration d'ouverture : Joe Tucci, CEO d'EMC.

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(09/05/2011 16:38:23)

VMware intègre son outil d'automatisation avec Active Directory

En ajoutant l'intégration de son outil vCenter Orchestrator avec l'annuaire Active Directory de Microsoft, VMWare continue à faire évoluer les produits de gestion automatisée pour les environnements virtuels privés et publics. « Quels que soient les outils ou la quantité de personnel disponible dans une entreprise, l'automatisation est la seule méthode « miraculeuse » pour faire évoluer le cloud computing en accord avec la demande et son mode de fonctionnement », écrit Thomas Corfmat, chef de produit senior chez VMware, dans un post récent. VMware espère que les départements informatiques des entreprises choisiront vCenter Orchestrator pour automatiser des tâches que les administrateurs exécutent manuellement. Selon le responsable de produit, l'outil de VMWare, qui dispose d'une interface graphique pour créer des workflows automatisés, doit permettre à la pile cloud VMware de s'intégrer à l'environnement et aux processus d'un client afin de contribuer « à réduire les coûts et à accroître les performances. »

Créer un compte utilisateur et un mot de passe

Le plug-in vCenter Orchestrator de VMware pour Active Directory (AD) de Microsoft permet d'automatiser la gestion des tâches des services d'annuaire. Compatible avec les versions 2003 et 2008 d'AD, il est livré avec 34 modèles de flux prêts à l'emploi, dont un pour créer un compte utilisateur dans un groupe de travail et définir un mot de passe. « Cette fonction a l'air d'une action de base, mais c'est en réalité une tâche de gestion très importante, car le fait de l'automatiser permet d'atténuer le risque d'erreur de la part de l'administrateur », explique Fredrik Rynger (en photo), chef de secteur chez VMware. Les utilisateurs peuvent modifier ces modèles de workflows prédéfinis pour en créer d'autres plus complexes et les adapter à leurs besoins. En plus du plug-in pour Active Directory, il en existe aussi pour Cloud Director de VMware et Unified Computing System (UCS) Manager de Cisco. « D'autres nouveautés vont arriver, comme la possibilité, très utile, d'intégrer les systèmes de stockage », a également annoncé Fredrik Rynger.

VMware continue à travailler sur vCenter Orchestrator

vCenter Orchestrator est inclus dans vCenter Server de VMware et peut être associé à un certain nombre de solutions existantes déjà proposées par l'éditeur. « De nombreux services informatiques s'appuient encore sur les scripts pour automatiser certaines tâches de gestion, mais à mesure que les systèmes deviennent de plus en plus conséquents, ils sont en train de changer de méthode », explique le chef de secteur. VMware continue à travailler au développement de vCenter Orchestrator. Thomas Corfmat pense que « l'automatisation ne se généralisera pas tant qu'elle ne pourra pas être déployée en quelques minutes plutôt qu'en plusieurs heures ou en quelques jours,» comme il l'a écrit. « C'est ce à quoi nous travaillons », a assuré le responsable produit.

Illustration : Fredrik Rynger, chef de secteur chez VMware (crédit : Joel Asblom / IDG Stockholm)

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(06/05/2011 14:35:55)

D'ici à 2015, ARM pourrait capter 15% du marché du processeur pour PC

Alors que ARM accélère le développement de ses processeurs pour ordinateurs portables et ordinateurs de bureau, IDC avance que d'ici 2015, le fondeur captera 15 % du marché des microprocesseurs pour PC. Dans sa prévision, le cabinet d'étude ne comptabilise pas les processeurs ARM pour tablettes, qui, selon l'analyste, dérivent de ceux pour smartphones. ARM, qui vend sous licence ses designs d'architecture à des fabricants de puces, est actuellement quasiment absent du marché des processeurs x86 pour PC, dominé par Intel et AMD. « ARM pourrait récupérer des parts de marché au moment où les consommateurs considèreront les options offertes par Windows 8, puisque le futur OS de Microsoft tournera sur les processeurs basse énergie de ARM, » a déclaré Shane Rau, directeur de recherche dans le domaine des semi-conducteurs pour le cabinet d'études.

Il n'y a pas si longtemps, ARM affirmait qu'une entrée sur le marché du PC n'était pas sa priorité. Warren East, le CEO de l'entreprise, avait même déclaré au début de l'année qu'ARM continuerait à se concentrer sur le marché des tablettes et des smartphones, justifiant que leur volume ne cessait de croitre. Celui-ci avait même confié qu'une introduction de ARM sur le marché du PC serait « extrêmement coûteuse pour l'entreprise, pour un gain franchement minime, » compte tenu de la domination du marché par Intel. Les processeurs ARM équipent déjà la plupart des tablettes et des smartphones du marché, alors que la première puce Intel pour tablette tactile, nom de code Oak Trail, vient seulement d'apparaître dans certains dispositifs ce mois-ci.

Windows 8 sur puces x86 et ARM

Mais la vraie nouveauté, c'est que Windows 8, le prochain système d'exploitation de Microsoft, tournera à la fois sur processeurs Intel et ARM, et pourrait susciter un intérêt pour des ordinateurs portables ARM. Des fabricants de processeurs comme Nvidia, Qualcomm et Texas Instruments ont déjà annoncé que leurs puces ARM pourraient exécuter Windows 8. Nvidia développe également des puces - nom de code Project Denver - destinées aux mobiles, aux PC et aux serveurs. De leurs côtés, Qualcomm et TI disent ne pas avoir l'intention de développer des puces pour PC, et affirment qu'ils continueront à fabriquer uniquement des puces à base d'ARM pour terminaux mobiles. « Mais si les opportunités sont là, les fabricants pourraient développer des puces pour ordinateurs PC à base de processeurs ARM, » a estimé Shane Rau.



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« Les netbooks intégrant des processeurs ARM pourraient aider le fondeur à pénétrer le marché des PC, pour s'étendre ensuite aux ordinateurs de bureau, aux portables et aux serveurs, » a ajouté l'analyste. Des serveurs équipés de processeurs ARM pourraient être utilisés pour distribuer des fichiers multimédias ou des pages web, avec des performances largement suffisantes, tout en émettant moins de chaleur. Des netbooks intégrant des processeurs ARM - ils sont appelés smartbooks - sont déjà disponibles, mais ils utilisent des processeurs pour smartphone qui ne sont pas qualifiés pour tourner sur des ordinateurs PC, comme l'a précisé Shane Rau. « La domination d'ARM dans le domaine des tablettes et des smartphones pourrait s'étendre au PC, » estime l'analyste. « Les utilisateurs de tablettes à base d'ARM peuvent opter pour un PC ARM pour pouvoir exécuter les mêmes applications sur les deux machines, de la même façon que les utilisateurs PC tournant sur des puces x86 peuvent être attirés par des tablettes à processeur Intel, » explique Shane Rau.

Attirer les développeurs sur Windows 8 pour ARM

Microsoft a donné à ARM une raison d'envisager une entrée sur le marché du PC. « Mais le fondeur va devoir investir lourdement pour attirer les développeurs et les inciter à écrire des applications pour son architecture, » a ajouté l'analyste, la plupart des PC utilisant des logiciels écrits pour l'architecture x86. « ARM devra également réaliser des améliorations essentielles pour adapter ses puces au profil du PC, » estime encore Shane Rau. Notamment, ARM devra introduire dans ses architectures des fonctionnalités qui répondent aux performances des PC, comme l'adressage 64 bits, des connexions internes rapides, plus de mémoire et le multicoeur.

En septembre, le fondeur a annoncé qu'il travaillait sur un processeur Cortex-A15 capable de fonctionner à des vitesses allant jusqu'à 2,5 GHz et extensible à 16 noyaux dans certaines configurations. Pour l'instant, le Cortex-A15 fonctionne avec un adressage 32bits - il peut être étendu à 40 bits - mais les responsables de ARM envisagent d'ajouter l'adressage des instructions 64 bits à leurs futurs processeurs. Des tablettes et des smartphones équipés de processeurs Cortex-A15 devraient également apparaître sur le marché à la fin de l'année prochaine ou début de 2013.

Intel arrive mieux armé sur le marché mobile

De son côté, Intel ne lâche pas la pression sur ARM et fait de rapide progrès dans ses technologies de fabrication. Le fondeur vient ainsi d'annoncer des puces à transistor 3D, plus rapides et plus économes en énergie que les transistors à deux dimensions utilisés dans ses processeurs actuels. « ARM réussira, s'il apporte aux utilisateurs finaux sur PC les bonnes fonctionnalités, » conclut Shane Rau.

Crédit photo : ARM

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(06/05/2011 10:53:36)

Après le SAN, Brocade affiche ses ambitions sur le cloud (MAJ)

Brocade, qui annonce des équipements FC 16G et travaille déjà sur une déclinaison 32G, attendue dans les trois ans, affiche également son intention d'accompagner ses clients désirant migrant leurs ressources IT vers le cloud computing. Le programme CloudPlex définit les composants chez Brocade et chez ses partenaires qui sont nécessaires pour arriver à ce que l'équipementier appelle la « entreprise virtuelle ». L'été dernier, la compagnie avait déjà introduit son architecture Brocade One (VCS ou Virtual Cluster Commutation) pour proposer une solution de virtualisation à destination des datacenters ou comment accéder à n'importe quel élément depuis n'importe quel chemin. Avec son programme CloudFlex, l'équipementier  désire aujourd'hui montrer aux utilisateurs comment s'y prendre.

Tous les principaux équipementiers poussent aujourd'hui leur vision du cloud computing pour mieux vendre leur architecture.  CloudPlex et ses produits associés luttent contre Cisco Nexus / FabricPath, QFabric récemment dévoilé chez Juniper, les commutateurs Arista de la série 7000 et leur Extensible Operating System, Vena d'Avaya, les switchs Applications Fluents d'Alcatel-Lucent, sans oublier les plates-formes et propositions de Siemens Enterasys, d'Extreme Networks et de Force10 Networks.

Un marché très disputé

L'architecture CloudPlex va offrir un moyen pour les entreprises de gérer plus facilement des machines virtuelles, notamment pour passer rapidement d'un cloud public à un privé, et ce sur de longues distances. L'architecture pour ce faire, appelée Starlifter, sortira sur le marché en 2012. Le différenciateur pour Brocade est, comme toujours, l'accent mis sur la connectivité vers les systèmes de stockage, la résilience, et la compatibilité descendante. Certains des composants de CloudPlex sont disponibles dès aujourd'hui tandis que d'autres sont en développement ou sur la feuille de route de Brocade. Les éléments actuellement disponibles sont :

- Les réseaux composés de fabrics Ethernet et Fibre Channel sont les bases de CloudPlex, à savoir les matrices de commutation Ethernet VDX et Fibre Channel, notamment les nouveaux équipements SAN 16G. Dernière caractéristique, le support du Trill pour améliorer les connexions dans les datacenters.

- Les adaptateurs réseaux multiprotocoles Brocade CNAs qui simplifient la consolidation des Entrée/Sortie des serveurs

- Les outils de répartition de charge Brocade ServerIron - nécessaires pour équilibrer le trafic réseau entre les datacenters distribués. 

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Les briques à venir dans les prochains mois :

- Les solutions virtualisées, intégrées et rackées, Brocade Virtual Compute Blocks composées de ressources serveur, réseau et stockage. L'équipementier indique qu'il permettra à ses partenaires intégrateurs de systèmes de livrer Virtual Compute Blocks pré-groupé et pré-configuré. "Le souci avec l'entreprise virtuelle, c'est que c'est un problème trop important pour qu'une seule entreprise puisse le résoudre ", a ainsi expliqué Dave Stevens, CTO de l'équipementier lors de la conférence Brocade Technology Day 2011 à San José. La société combine donc des serveurs et des systèmes de stockage fournis par Dell, les équipements réseau maison VDX et l'hyperviseur de VMware pour la partie virtualisation. Les différentes briques porteront  le logo Brocade, mais les clients seront en mesure de les commander auprès de Dell un peu plus tard dans l'année.

- Une plate-forme de type fabric capable de supporter un certain nombre de technologies IP, SAN et mainframe, notamment l'extension Virtual Private LAN Services (VPLS), Fibre Channel sur IP (FCIP) et FICON. 

- Une extension de la technologie Brocade Fabric ID appelée "Cloud ID" qui permet l'isolement et la mobilité des machines virtuelles pour les environnements de cloud computing nativement multitenant. 

- Un cadre de gestion, d'allocation dynamique et d'intégration visant à promouvoir l'interopérabilité entre les fournisseurs de services cloud computing. Il s'agit notamment d'assurer la compatibilité des produits Brocade avec les logiciels libres OpenStack - pour le stockage, les ressources serveur et les capacités réseau - et les fonctionnalités SDN (Software Defined Networking) d'OpenFlow. 

L'ouverture vers OpenFlow et OpenStack peut être un autre facteur de différenciation pour Brocade et CloudPlex, affirment certains analystes. « Ils ont été conçus pour être beaucoup plus ouverts», explique Zeus Kerravala du Yankee Group. « Ils essaient de suivre la ligne définie par les standards. Ils sont ouverts beaucoup plus que quiconque dans l'industrie. » 

Montée en puissance des produits FC

Brocade espère également ouvrir de nouvelles opportunités de ventes avec ses produits FC 16G. Ces équipements qui ont été conçus pour aider les entreprises à migrer vers des clouds ​​privés exploitant l'architecture CloudPlex, incluent le châssis Fibre Channel DCX 8510, épine dorsale d'un réseau SAN, ainsi que le commutateur FC 6510, l'adaptateur fabric 1860, et le logiciel de gestion Network Advisor 11.1. La version 7.0 de l'OS de Brocade accompagne la sortie de ces équipements.

Le DCX 8510 travaille avec les produits FC Brocade déjà installés. En 2010 la firme de San José détenait 54% du marché de la commutation SAN (929 millions de dollars environ), selon le Dell'Oro Group.  En plus de doubler la vitesse, ce châssis améliore l'utilisation de la bande passante, supporte le cryptage et arrive avec des  fonctions de diagnostic améliorées, dixit Brocade. Disponible avec quatre ou huit emplacements, le DCX 8510 supporte jusqu'à 384 ports 16 Gbit et offre une bande passante 8,2 Térabits. La consommation d'énergie est de 0,27 watt par Gigabit 

Brocade annonce également la commercialisation du switch 6510, qui a été conçu pour accompagner les serveurs notamment dans le cadre de projets de virtualisation de bureau. Il s'agit d'un appareil 1U qui peut accueillir de 24 à 48 ports 10 Gigabit Ethernet et offrant un débit cumulé de 768 Gigabits. Il consomme 0,14 watt par Gigabit.

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Pour les serveurs eux-mêmes, Brocade a dévoilé l'adaptateur 1860 Fabric. Le 1860 prend en charge Fibre Channel, Fibre Channel over Ethernet (FCoE) et la connectivité Ethernet sur une seule carte afin de consolider les connexions au réseau local et SAN. Pour la connexion aux commutateurs, il supporte à la fois les liens FC 16G et Ethernet 10G. 

Pour gérer les clouds privés, Brocade propose network Advisor 11.1. Cette version du logiciel de gestion des LAN et des SAN de l'équipementier augmente ses fonctionnalités avec le support des adaptateurs pour serveurs et des VM, et apporte une intégration plus étroite les réseaux Ethernet filaire et sans fil, et les environnements SAN pour l'interaction entre le cloud et les ressources disponibles.

Le lien avec les outils EMC Resource Management Suite et HP Virtual Connect Enterprise Storage Provisioning a également été renforcé.

Enfin, Brocade livre une nouvelle version de son système d'exploitation Fabric OS avec ses équipements. Fabric OS 7.0 offre des fonctionnalités spécifiquement conçues pour la virtualisation et les clouds. La société a notamment amélioré les notifications de congestion et le suivi de la performance. 

Les nouveaux produits seront disponibles plus tard ce trimestre. Comme Brocade ne vend rien en direct les tarifs sont fournis par les partenaires OEM.

Ethernet pour accompagner le développement du cloud

Pour le cloud public, Brocade étend et améliore sa gamme de produits pour les fournisseurs de service. Une carte Ethernet 100G deux ports - la 100G MLX annoncée l'année dernière - est maintenant disponible. L'équipementier va également ajouter une lame huit ports 10GE au MLX-32 pour permettre au routeur de monter à 256 ports pour les offres de services cloud computing. La carte utilise 45% d'énergie en moins que les précédentes cartes 10GE pour le MLX, selon l'équipementier.

La société propose également le routeur NetIron CER doté du logiciel 5.2 qui offre des fonctions avancées d'interopérabilité avec les protocoles IPv4 et IPv6 et supporte un plus grand nombre de routes. 

Brocade a également dévoilé le switch « bon marché » 6910 (12 ports Gigabit Ethernet) pour étendre les services Ethernet, collecter le trafic mobile ou équiper les opérateurs « sur le dernier kilomètre ». Les applications visées sont l'accès métropolitain des entreprises, la collecte des réseaux cellulaires 4G/LTE, ou le routage de datacenter.

Les équipes de Brocade ont également donné quelques détails sur le châssis VDX 10G qui sera en mesure d'accueillir plus de 750 ports 10 Gigabit Ethernet et plus de 100 ports 100 GE. Il supportera également les liens 40 Gigabit Ethernet. Le commutateur sera basé sur la même pile logicielle et le même ASIC que la ligne VDX actuelle.



 





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(05/05/2011 11:38:01)

Shell installe des outils collaboratifs sur un cloud hybride

Shell devait accroître la collaboration et la fluidité de celle-ci entre des équipes très éclatées. Pour atteindre cet objectif, le pétrolier a décidé de mettre en place des outils en ligne accédant à une base unique mondiale pour partager des documents et échanger des informations. Pour gagner en flexibilité et baisser les coûts, la DSI de Shell a choisi de déployer cette solution en SaaS.

Le pétrolier a signé un contrat avec T-Systems et Microsoft pour déployer BPOS, Sharepoint et Fast Search sur un cloud hybride opéré par T-Systems. Le déploiement mondial a débuté en avril 2011. Selon Microsoft, Shell sera l'un de ses plus importants clients mondiaux pour cette offre.

Le coût du projet n'a pas été dévoilé.

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(03/05/2011 11:34:15)

Double panne pour le Cloud Foundry de VMware

La solution PaaS de VMware, Cloud Foundry - qui est encore en version bêta - a subi une interruption de service pendant deux jours la semaine dernière (les 25 et 26 avril), peu de temps après la panne plus connue et médiatisée qui a frappé Elastic Compute Cloud d'Amazon. Le premier incident  était du à une panne de courant dans une armoire de stockage. Les applications en ligne n'ont pas été affectées, mais les développeurs n'ont pas été en mesure d'effectuer certaines tâches, comme s'authentifier ou créer de nouvelles applications. La panne a duré près de 10 heures et a été réparée dans l'après-midi.

Mais le lendemain, les responsables de VMware ont accidentellement provoqué une deuxième coupure de courant, en élaborant un plan de prévention pour résoudre la panne initiale. Dekel Tankel, porte-parole de VMware a expliqué que la première panne d'électricité du 25 avril est « quelque chose qui arrive de temps en temps », et que l'éditeur veille à ce que ses logiciels de surveillance et les pratiques opérationnelles soient suffisamment robustes pour éviter que ces coupures d'électricité rendent  inopérants le service des clients. Dans cet esprit, VMware a commencé à élaborer « un guide complet d'instructions pour la détection, la prévention et la restauration » dès le lendemain.

De Charybde en Scylla

« A huit heures le 26 avril, ce travail a fourni plusieurs instructions que les équipes opérationnelles et d'ingénierie devaient appliquer à midi », précise Dekel Tankel et d'ajouter « malheureusement, à 10h15, l'un des ingénieurs a fait une mauvaise manipulation, ce qui a eu comme conséquence une coupure complète de l'infrastructure du réseau de Cloud Foundry. Les équilibreurs de charge, les routeurs et les pare-feu ont été inopérants. Par ailleurs, notre infrastructure DNS interne a été partiellement touchée par la panne  et a entraîné une perte complète de la connectivité externe à Cloud Foundry ». Le système a été rétabli à 11h30, apparemment sans que les développeurs soient impactés.

Cette seconde panne illustre l'élément « erreur humaine » dans les réseaux clouds, tout comme l'analyse des causes de la défaillance du cloud d'Amazon. Sur ce dernier, il s'agit d'une erreur commise lors d'une mise à jour du système et qui n'a été réparé qu'au bout de plusieurs jours. Certes Cloud Foundry est encore balbutiant et l'impact sur les clients des défaillances n'ont pas été du même niveau que celles d'Amazon, mais VMware découvre ainsi un avant-goût des problèmes que peut rencontrer un fournisseur de services cloud.

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(02/05/2011 09:41:04)

Les intégrateurs peu réceptifs au cloud selon Hermitage Solutions

« Les nombreux arguments que nous entendons et lisons ces derniers mois quant aux avantages inhérents à la revente de solutions Cloud, ne semblent pas être rentrés dans les oreilles de nos Intégrateurs / Revendeurs. » C'est par ces mots que Hermitage Solutions, grossiste informatique spécialisé dans la sécurité, introduit les résultats d'un sondage qu'il a mené auprès d'une trentaine de ses clients lors de son événement partenaires du 7 avril.

Pour 89% d'entre eux, la montée du cloud computing est inévitable et ils se voient ainsi contraints d'investir sur ce marché. « Contraints », le mot n'est pas trop fort puisqu'ils ne sont que 37% à identifier ce modèle comme une opportunité à fort potentiel. En outre, la moitié d'entre eux pensent que revendre des solutions cloud va les amener à procéder à d'importants changements d'organisation dans leur société.

Un flou dans la répartition des compétences

Toutefois, 78% des revendeurs sondés estiment que le modèle de l'informatique dans le nuage se prête bien au domaine de la sécurité et comptent développer leur offre. Entre autres avantages du cloud, les clients d'Hermitages Solutions citent également la facilité d'accès aux services (82%), la récurrence des revenus (79%) et la tarification à la demande plus accessible aux PME (68%).

Reste que 60% d'entre eux estiment que l'approche du cloud computing n'est pas mature au niveau de la distribution, dans le sens où la répartition des rôles et des responsabilités entre l'éditeur, le grossiste et le revendeur n'est pas bien établie. Ce manque de maturité, ils sont également 45% à le pointer du doigt en termes de technologie. Enfin, 40% des revendeurs estiment que la diminution des contacts directs avec les clients est aussi un frein. (...)

(28/04/2011 10:49:18)

Développeurs, sur Facebook, n'utilisez plus «Share» mais «Like» !

La deuxième édition française du Facebook Developer Garage s'est tenue mardi soir dans les locaux de Microsoft, animée par Julien Cordorniou, un ancien de la maison, désormais directeur des partenariats pour Facebook en France et au Benelux. En un mois, l'appétence des développeurs s'est confirmée. A la Cantine, en mars, 420 personnes avaient manifesté leur intérêt pour l'invitation. Elles ont été 620 à le faire cette fois-ci, selon les chiffres communiqués. L'exercice doit être renouvelé chaque mois, promet l'équipe du réseau social.

Le but des Developer Garage, c'est d'expliquer aux développeurs comment ils peuvent tirer parti de Facebook, rappelle Julien Codorniou. Il souligne que l'un des paradoxes de cette plateforme où se retrouvent plus de 600 millions de personnes, pour beaucoup quotidiennement, c'est d'offrir des possibilités de distribution extraordinaires et un fort potentiel de monétisation (cf ce qu'en fait Zynga dans le domaine du social gaming), mais de n'être « pas facile à maîtriser ». Jusqu'à présent, il n'y avait personne en Europe pour donner le mode d'emploi sur ces questions. Facebook y remédie. Outre la constitution d'équipes internes pour s'adresser aux développeurs, la société certifie des partenaires pour l'épauler dans cette mission (en France, KRDS, Sociabliz, 909C...).

Facebook, un apporteur de trafic


Mardi, l'antenne française du réseau social a d'abord fait le point sur les nouveautés (le bouton Send, Facebook Deals...), avant de revenir sur les moyens qui, bien utilisés, permettront aux sites web (e-marchands, médias, jeux...) de booster le trafic que leur envoie la plateforme. Comment, par exemple, bien utiliser le bouton « Like » pour aller chercher « les amis des gens qui aiment vos produits et vos sites web », comment les tagger correctement, au bon endroit sur la page web. « C'est important de bien le comprendre », avertit Julien Codorniou en engageant à se servir désormais de ce bouton en lieu et place du bouton « Share », moins efficace pour récupérer des visiteurs sur les sites.

Pour tous les professionnels misant sur la fréquentation de leurs pages web pour développer leur activité, Facebook doit être vu comme un apporteur de trafic. C'est sur ce message essentiel que s'est principalement déclinée la soirée « Garage ».  Parmi les derniers outils contribuant à ce but figure le bouton « Send », annoncé en début de semaine. Si le bouton Like sert à communiquer une information à tous ses amis sur son fil d'actualité Facebook (« news feed »), Send va au contraire l'envoyer à un nombre restreint d'utilisateurs : deux ou trois amis, un groupe. Il se met en oeuvre de la même façon. « C'est une fonctionnalité qui nous a été suggérée par les sites d'e-commerce, notamment dans la vente privée, pour prévenir d'un bon plan exclusif que l'on n'a pas envie de partager avec tout le monde, explique Julien Codorniou. Cette fonction, qui intéresse aussi les acteurs du « dating » et des médias, peut être utilisée pour « bookmarquer » des sites web. En France, certains partenaires l'ont déjà adopté, par exemple le site du Monde.fr qui l'a installé en moins de trois jours, ou encore LePost et Web.tv.

Accroître l'effet viral des opérations


Déjà évoquée mais officialisée cette semaine, Facebook Deals se présente un peu comme un concurrent de Groupon (site d'achats groupés), à la différence près qu'il s'agit aussi d'une plateforme et que les marchands pourront y pousser leurs propres deals à travers Facebook. « Il faudra faire un opt-in, par ville, précise Julien Codorniou. Aujourd'hui, c'est disponible dans cinq villes aux Etats-Unis et cela va arriver en France avant la fin de l'année. » Par rapport aux acteurs du coupening qui envoient le même e-mail à chacun, l'objectif est de proposer des « deals sociaux » assortis de réductions lorsque l'on se met à plusieurs. « Le grand intérêt de la plateforme, c'est la distribution, insiste le directeur des partenariats de Facebook France. L'information apparaîtra dans les fils d'actualité des personnes qui feront l'achat et il sera possible de payer avec des Credits. « C'est un peu la version super sociale de cette nouvelle vague dans l'industrie du coupening. Il y a déjà beaucoup de partenaires qui sont intéressés ». Il y a peu, le réseau avait également lancé les « check-in deals ». Ces derniers permettent, à proximité d'une boutique jouant le jeu,  de se signaler à partir de son portable (sous Windows Phone 7, Android ou iPhone) pour bénéficier d'une promotion, dans l'instant ou plus tard, en cumulant les check-in deals, seul ou avec des amis. Maintenant, cela sert aussi à prévenir que l'on participe à un événement (un concert, une soirée, une vente flash sur site de vente privée...). « Cela a été demandé par nos partenaires, mentionne encore Julien Codorniou. C'est encore une manière pour nous d'accroître l'effet viral de certaines opérations. »

Un bouton Like sur tous les produits du site Wallmart


Il y a un mois, le Social plug-in Facebook Comments a été mis à jour. Par son intermédiaire, un membre du réseau social utilisera son identité Facebook lorsqu'il fait un commentaire sur un site. A la manière d'un Like. Cela augmente la visibilité du commentaire. « Encore une fois, c'est une manière d'aller chercher du trafic auprès des amis de ceux qui aiment le contenu qui se trouve sur vos sites », explique le directeur des partenariats.

Illustration : Julien Codorniou, directeur des développements partenaires chez Facebook France et Benelux (à droite sur la photo) interroge Alban Peltier, CEO de la société de développement de jeux Antvoice (à gauche) lors du deuxième Facebook Developer Garage, le 26 avril 2011 à Issy-les-Moulineaux.
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Parmi les exemples récents de mises en oeuvre des outils de Facebook, la chaîne de distribution américaine Wallmart a placé le bouton Like sur tous les produits de son site web. « Cela va rajouter des milliers d'objets dans l'Open Graph », souligne Julien Codorniou. En France, il cite « 60 secondes », une série développée sur Arte, uniquement sur le réseau social. La chaîne de télévision mise sur l'effet viral en livrant un contenu exclusif pour toucher les plus de 20 millions de Français présents sur Facebook.

Enfin, pour illustrer l'intérêt d'insérer des Social plug-in sur un site, Julien Codorniou rappelle que le module de reporting, Insights, permet aux webmasters de voir, à partir des actions sociales placées sur leur site (boutons Like ou Share), combien de fois l'information s'imprime sur Facebook. Il donne l'exemple d'un site web, sans le citer. A chaque fois qu'un internaute actionne un bouton, le site récolte des visites. « Le mois dernier, 518 Share ont apporté 23 000 visites, soit environ 46 nouveaux visiteurs pour chaque Share. C'est ça la logique des Social plug-in et c'est pour cela que nous pensons que Facebook va vraiment se positionner comme un apporteur de trafic, gratuit avec la plateforme ou payant. C'est ce que nous essayons d'expliquer aux grands partenaires : vous allez faire venir sur vos sites du trafic qualifié parce qu'il vient à la suite d'une recommandation d'un ami. Et il s'agit généralement d'un trafic plus engagé que celui qui vient des algorithmes », conclut Julien Codorniou.

Les vertus du cloud public


Au cours de ce rendez-vous consacré aux développeurs, Facebook a également abordé la question de l'hébergement des sites sur les clouds publics « puisqu'il y a des gens dans la salle qui ont l'ambition de servir des millions de clients », a rappelé Julien Codorniou. L'événement se déroulant dans les locaux de Microsoft, ce dernier est venu parler de sa plateforme Azure. Néanmoins, l'interlocuteur choisi, Pierre Couzy, architecte en SI, s'est concentré sur des informations techniques sans s'égarer dans des digressions marketing. Il a dessiné l'anatomie d'une application cloud, un environnement où tout doit être redondant. A ses côtés, Laurent Letourmy, directeur technique de Weka Entertainment, spécialisé dans les jeux en ligne (1,7 million d'utilisateurs par mois dont les deux tiers jouent quotidiennement), passé sur le cloud d'Amazon en 2008. « Nous avons basculé l'application en deux heures et sommes passés en quelques semaines de milliers d'utilisateurs par jour à plusieurs millions. Grâce à Amazon, nous avons pu provisionner de la capacité. »

Plus d'un million d'euros dès la première année

A leur suite, La Redoute a témoigné de son expérience sur Facebook depuis août dernier où le groupe avait simplement 60 000 fans sur le réseau « et pas vraiment d'équipe », explique sa community manager. Avec l'aide d'une agence, la société a testé des opérations pour recruter d'autres fans en essayant de limiter ce coût d'acquisition. « Nous essayons d'être au-dessous de 1,20 euro ». Sur une opération particulière, le groupe a recruté 40 000 fans en 10 jours.

Enfin, le Facebook Developer Garage a donné la parole à trois sociétés de jeux en ligne, Kobojo, MakeMeReach et Antvoice, toutes jeunes start-up et qui pourtant, s'agissant des deux premières, ont atteint ou dépassé 1,5 million d'euros de chiffre d'affaires dès leur première année d'existence. MakeMeReach prévoit entre 6 et 8 M€ la deuxième année. Quant à Antvoice, qui n'existe que depuis trois mois, elle s'attend déjà à passer le cap du million d'euros de chiffre d'affaires sur son premier exercice. Trois sociétés dont les applications de jeux tirent parti de l'interaction sociale et qui misent sur l'effet viral  pour se développer. (...)

(28/04/2011 21:18:45)

Au coeur de la Silicon Valley : optimisation des SAN avec Virtual Instruments et cloud collaboratif avec Box.net (Part 4)

La première, Virtual Instruments, est aujourd'hui pilotée par une des légendes de la vallée, John W.Thompson, l'ancien CEO de Symantec, à l'origine du plus gros rachat logiciel (13,5 milliards de dollars par échange d'actions en 2005 pour l'acquisition chaotique de Veritas). Après une courte retraite et l'achat d'un restaurant à Paris avec sa femme, John W.Thompson a investi un peu d'argent dans Virtual Instruments avant de se voir proposer en mai 2010 la direction de l'entreprise. L'arrivée d'une telle personnalité est un atout pour la société issue d'un spin off de Finisar (juin 2008).


Le vétéran très écouté de la Silicon Valley, Jim W.Thompson, CEO de Virtual Instruments, également aux conseils d'administration de Seagate Technplogy, de Symantec et actionnaire d'une équipe de la NBA.

Depuis son détachement, la société a augmenté ses revenues de 150% de 2009 à 2010. « Nous n'avons pas de signes indiquant que nous ne pourrons pas doubler notre croissance en 2011 » assure confiant John W.Thompson. « L'environnement est devenu très complexe et garantir les performances d'un système une gageure ». C'est la base du métier de Virtual Instruments : fournir les outils permettant de mesurer et d'améliorer l'efficacité des solutions pour les réseaux de stockage SAN et d'optimiser les infrastructures virtuelles. Et comme les investissements en SAN sont toujours très lourds, il est possible d'améliorer l'existant avant de penser à étendre les infrastructures.

Une offre matérielle et logicielle

Virtual Instruments a ainsi développé des appliances (Protocol Analyser, ProbeFCX et Rover) et des outils de surveillance (Virtual Wisdom) pour améliorer ou simplement fournir une vision d'ensemble des performances des solutions de stockage en réseau. Le logiciel Virtual Wisdom assure par exemple le monitoring en temps réel des entrées/sorties des infrastructures virtualisées : baies SAN, serveurs et switchs FC. Des informations essentielles pour décider comment bien équilibrer les charges de travail entre les différents systèmes. « Nous avons discuté avec les différents constructeurs du marché pour adapter nos équipements à toutes les configurations », nous a confié le CTO de la petite compagnie, Skip Bacon.


Skip Bacon, CTO de Virtual Instruments très agacé par l'usage immodéré du mot cloud

Pour collecter les données, la solution Virtual Wisdom fonctionne à partir de sondes disséminées dans les différents éléments de l'environnement mis en place. « Notre solution peut d'ailleurs aider les constructeurs comme les clients à régler leurs problèmes. Avec la virtualisation, les utilisateurs ont perdu le contrôle de nombreux éléments et le cloud n'est pas la solution magique pour éviter d'utiliser des outils de monitoring ». Le très flegmatique directeur technique de Virtual Instruments est d'ailleurs très agacé par l'usage immodéré du terme cloud computing auquel il préfère le vocable datacenter automatisé. « Nos outils aident aujourd'hui les clients à améliorer les performances de leurs infrastructures virtualisées et surtout à mieux utiliser leurs équipements ». L'outil DashBoard VI collecte toutes les données sur les solutions de VMware pour comprendre ce qui se passe et mesurer les impacts sur l'infrastructure.

Parmi les clients de Virtual Instruments, on peut citer HP, eBay, Bank of America, Porsche, Bosch, IBM ou encore Logica.

Une start-up installée dans un hangar

En fin de matinée, changement radical de décor. Après les bureaux cossus de Virtual Instruments, nous nous sommes rendus chez une start-up proposant une offre ECM installée dans un ancien entrepôt à côté du Fry's de Palo Alto. Créée en 2006, Box.net tente de conserver l'esprit bon enfant de ses débuts en proposant des patinettes, des balançoires, des fusils à fléchettes et un bar (sans alcool) gratuit à ses employés dans un vaste open space très bien éclairé (voir photo ci-dessous). L'ambiance est toutefois très studieuse comme l'y engage le très peu souriant directeur général de « la boite », Dan Levin.

Cette start-up, qui a déjà levé près de 70 millions de dollars et emploie 150 personnes aux États-Unis, se présente comme une alternative cloud à SharePoint ou Alfresco et propose un service de stockage et de partage de données en ligne. À la brique de base de Box.net vient s'ajouter de nombreux modules payants développés par des partenaires et disponibles sur une place de marché pour fournir d'autres  fonctions ou se connecter à d'autres plates-formes (SAP ou SalesForce.com par exemple). Tous les services sont accessibles depuis un PC ou un Mac via un simple navigateur, mais aussi depuis des terminaux mobiles (iPhone, iPad, Android, Blackberry) depuis un browser ou une app dédiée. 5 millions d'utilisateurs sont déjà inscrits pour accéder aux différents services de Box.net. La version de base (jusqu'à 5 Go d'espace de stockage avec des fichiers ne dépassant pas 25 Mo) est d'ailleurs gratuite.


Dan Levin, directeur général de Box.net


Près de 60 000 entreprises utilisent déjà les services en ligne de Box.net et 73% d'entre elles figurent dans le classement Fortune 500 indique Dan Levin qui souligne encore que la start-up affiche huit trimestres de croissance. « Nous proposons des outils qui répondent aux besoins des nouveaux utilisateurs sur smartphones et tablettes sans passer par la complexité habituelle de nos concurrents ». Facturé de 15 à 25 dollars par mois et par utilisateur, le service de Box.net vient toutefois concurrencer l'offre BPOS de Microsoft qui pour 8,52 euros par mois et par utilisateur inclut Exchange, Sharepoint Office Live Meeting et Office Communication Oneline.


La cantine de Box.net sert des repas à midi mais également à 19 heures pour les salariés qui désirent encore travailler après le diner.

Les développements sont toutefois toujours conséquents pour accompagner la croissance de la start-up comme nous l'ont indiqué deux jeunes ingénieurs français (un polytechnicien et un centralien) travaillant chez Box.net. Les investissements en infrastructures restent également importants. Un second datacenter dans l'Est des États-Unis viendra bientôt épauler celui déjà installé en Californie.

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