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(18/05/2011 11:34:24)

Sapphire 2011 : SAP et Dell, partenaires pour le cloud et l'in-memory

Dans un premier temps, les clients de SAP seront en mesure de déployer les applications au sein de l'environnement VIS Next Generation Datacenter Platform de Dell. Celui-ci a été renforcé ces dernières années par des acquisitions comme celle du vendeur de solutions de stockage optimisées Ocarina Networks ou encore celle de Scalent Systems, spécialisé dans les logiciels de virtualisation pour les datacenters. « Pendant Sapphire, SAP et Dell seront rejoints par un représentant de l'Université du Kentucky, laquelle a décidé de migrer son implémentation SAP vers un cloud géré par Dell, » a déclaré Kaj Van de Loo, vice-président senior de la stratégie technologique chez SAP. «  Voilà quelques années que SAP a achevé ses travaux de recherche et de développement pour s'assurer que son logiciel pouvait être facilement virtualisé. Mais des tests et une certification ont été nécessaires pour valider la compatibilité avec les outils de gestion et d'autres éléments de la plate-forme de Dell, » a ajouté le vice-président.

HP, Fujitsu et Dell partenaires matériels de SAP

Dell va également rejoindre le cercle des fournisseurs de matériel qui proposent des solutions utilisant la technologie in-memory database HANA de SAP. Le traitement en mémoire permet de conserver les données à traiter dans la RAM au lieu de les lire sur disque, ce qui offre de meilleures performances. Les boîtiers HANA peuvent traiter des données provenant aussi bien de SAP que d'autres sources, et supportent également une série d'applications spécialisées destinées à gérer des situations spécifiques, en fonction de l'activité. Selon un communiqué, les machines HANA de Dell utiliseront le puissant serveur rack PowerEdge R910. Le distributeur de boissons alcoolisées Charmer Sunbelt Group fait parmi des premiers clients du système, selon un communiqué.

Hewlett-Packard et Fujitsu sont également partenaires de la plate-forme matérielle HANA. Tous vont livrer des machines répondant à un standard de tailles « petites, moyennes et grandes », qui donnera une indication globale quant à la puissance sous-jacente, » a indiqué Kaj van de Loo. Pour l'instant, les grilles de tarifs sont rares, mais elles devraient sortir au moment de la disponibilité de HANA, soit au mois de juin prochain.

Des appliances en plein essor chez SAP, Oracle et IBM

Les projets de SAP concernant HANA contrastent avec la solution de base de données Exadata Database Machine d'Oracle, qui repose sur un hardware propre à Oracle. « Nous savons que les clients sont déjà engagés dans des relations qu'ils veulent maintenir, » a déclaré le vice-président. « Mais nous sommes convaincus que cette stratégie va nous aider à innover, dans un domaine où tout autre pourrait être tenté de proposer une pile intégrée tous usages. »

IBM de son côté va lui aussi proposer des appliances hautes performances exploitant la base DB2. Comme nous l'a confié Didier Faulque, vice président System & technology group chez IBM France, « l'idée consiste à proposer des solutions dans le cadre de notre programme Smarter Computing, des systèmes Big Data pour gérer les nouvelles natures des données structurées et non structurées et accélérer les workloads avec des systèmes optimisés pour du DB2 intensif. Le but n'est pas de proposer des performances 2 à 3 fois supérieures, mais 10 fois supérieures... »

(...)

(18/05/2011 10:52:45)

Quelles priorités pour les DSI : Relation client, RH, décisionnel selon IBM

Tous les deux ans, en alternance annuelle avec une enquête auprès des CEO (DG), IBM mène une enquête mondiale auprès des DSI, l'IBM Global CIO Study 2011. D'autres enquêtes ont lieu selon un rythme similaire, auprès d'autres fonctions (DAF, DRH et bientôt directeurs marketing). A chaque fois, IBM s'intéresse à la vision des professionnels interrogés au sujet de l'IT, notamment en termes de priorités. L'alternance et la succession des études permettent de confronter les opinions des différentes fonctions.

68% des directeurs généraux tendent à considérer que l'IT est vitale au succès de l'entreprise, notamment pour lui permettre de retrouver de la croissance. « En 2009, outre la pression sur les coûts, les DSI devaient associer dextérité et efficacité opérationnelles mais, en 2011, il s'agit surtout d'accompagner le retour à la croissance » souligne Philippe Jarre, directeur général global technology services d'IBM. France. Globalement, il y a très peu de différences entre pays même si certaines sont parfois sensibles.

Un trio d'intérêt

Trois priorités sont partagées entre DSI et DG : intimité client, compétences humaines et décisionnel. Mais l'ordre de ces trois priorités n'est pas le même. Et il existe sur ce point des particularités en France. Pour les DG dans le monde et les DSI français, la priorité est « l'intimité client » (respectivement 88% et 83%), suivie des compétences humaines (81% et 65%) et, en dernier, l'intelligence décisionnelle (76% et 64%). Au niveau mondial, les DSI ne placent pas les trois priorités dans le même ordre, plaçant l'intelligence décisionnelle en tête (79%), devant l'intimité client (71%) et les compétences humaines (65%).

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Au-delà du trio de tête, certaines préoccupations sont partagées, comme la gestion des risques (55% des DG, 50% des DSI et 46% des DSI français), l'évolution du business model (57% des DG, 48% des DSI et 44% des DSI français), les évolutions du secteur d'activité (respectivement : 54%, 39% et 35%) ou les nouveaux modèles de croissance (54%, 35% et 26%). D'autres sont spécifiques aux DSI comme les outils collaboratifs et de communication (64% des DSI dans le monde, 60% en France).

Optimiser le présent pour préparer l'avenir

Si le rôle du DSI est évidemment de rendre possible la stratégie de l'entreprise, cela se décline d'une part en optimisation de l'existant (51% des DSI optimisent en priorité les processus, 12% accroissent avant tout l'efficience opérationnelle), d'autre part en préparation de l'avenir (innovation pour 16%, transformation de la chaîne de valeur pour 21%). Alex Loth, DSI de la Fédération Française de Tennis, a commenté : « le DSI a un mandat d'innovation, car il lui faut trouver les nouvelles sources de revenus de son entreprise et les nouveaux moyens d'y recourir ».

Même s'il y a des petites différences entre pays, les priorités technologiques des DSI sont globalement partagées au niveau mondial. En tête vient le décisionnel (83% dans le monde, 78% en France) suivi de la mobilité (74% dans les deux cas), la virtualisation (68% et 69%), le cloud computing (60% et 56%), la gestion des processus métier (60% et 63%), la gestion des risques et de la conformité (58% dans les deux cas), les portails en libre-service (57% et 46%) et enfin les outils collaboratifs et sociaux (55% et 46%).

« Aujourd'hui, l'informatique s'est tellement banalisée que chacun a l'impression d'être informaticien mais ça n'est bien sûr pas le cas » souligne Jean-Marc Lagoutte, DSI du groupe Danone. Pour lui, « le changement est très rapide dans tout et nous sommes tous en train d'apprendre en marchant. Le DSI ne sait pas plus que le directeur marketing comment tirer parti des nouveaux outils sociaux. Nous sommes au coeur d'une révolution sociétale liée à l'émergence du web qui a transformé le quotidien de chacun, pas seulement de la génération Y, et y compris en entreprise. Un DSI ne peut pas plus s'opposer à l'arrivée de nouveaux outils (smartphones, tablettes...) que de ne pas être l'acteur de la transformation de l'entreprise, sous peine de perdre toute crédibilité. »

(...)

(17/05/2011 15:25:32)

Roland Garros mise de plus en plus sur le cloud avec IBM

Alex Loth, DSI de Roland-Garros résume sa problématique : « Nous sommes dans le domaine de l'éphémère, car le tournoi se déroule pendant 3 semaines avec des montées en charge exceptionnelles » et d'ajouter « que ces pics d'activités sont en perpétuelle croissance, nous avons eu par exemple une augmentation des demandes de charges de 47% entre 2008 et 2010 ». Et les besoins sont multiples, allant du ticketing en passant par la restauration, la gestion des produits dérivés et l'offre à destination des diffuseurs de contenus.

Depuis 2007, le responsable a travaillé avec IBM sur les plateformes d'échanges et la création d'un cloud privé. « Tout cela s'est déroulé par étapes. Chaque année dans le cadre du tournoi, nous réalisons des expériences au sein d'un lab avec des équipes américaines d'IBM qui nous permettent de valider nos choix et de les intégrer l'année suivante », précise Alex Loth.

Externalisation totale


Dans cette démarche d'innovation et de transformation du système d'information, le DSI du tournoi du Grand Chelem explique : « la problématique est de savoir jusqu'où il faut externaliser et est-ce que tout est externalisable ». Il semble qu'Alex Loth a envie d'aller assez loin dans sa réflexion, car une grande partie de son SI sera gérée par IBM sur 3 datacenters aux Etats-Unis (dont un Green Datacenter). « Nous avons sauté le pas en nous assurant de la fiabilité, de la réactivité (temps de latence faible) », souligne le dirigeant.

Sur le plan de la sécurité, outre la résilience et la redondance, une équipe dédiée à ces questions est présente à Paris pendant toute la durée du tournoi. Alex Loth définit son métier comme un double mandat . « Le premier est celui de l'innovation où l'utilisation des technologies doit servir à la création de valeur, de sources de revenus. Le deuxième est relatif à la transformation, nous ne parlons plus de serveurs mais de service, aller de la virtualisation vers l'automatisation des process ». Les prochaines évolutions attendues par le DSI sont clairement vers « l'analyse de données, la business intelligence en temps réel, car nous allons de plus en plus gérer du contenu et non des SI ».

Illustration : Alex Loth, DSI de Roland Garros

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(17/05/2011 10:40:14)

VMware acquiert Shavlik, spécialiste du cloud pour PME-PMI

Les termes financiers de l'acquisition n'ont pas été communiqués, mais l'emplette devrait être finalisée plus tard ce trimestre, selon un communiqué. VMware et Shavlik se connaissent déjà. Les deux sociétés ont déjà travaillé sur le développement de VMware Go, un service d'accompagnement vers le cloud qui a d'abord été annoncé en 2009 et se décline en version standard et Pro.

La version standard est un service gratuit en ligne qui guide les entreprises dans l'installation et la configuration de la plate-forme de virtualisation vSphere. La version Go Pro ajoute la gestion IT en sécurisant les infrastructures physiques et virtuelles. Avec cette acquisition, VMware renforce sa stratégie vis-à-vis des PME-PMI, car en plus de l'offre Go, le spécialiste de la virtualisation propose également Essentials vSphere pour ce segment de marché.

L'accord permettra également à Shavlik d'étendre sa présence sur les marchés mondiaux beaucoup plus rapidement explique le fondateur de la société Mark Shavlik dans un billet de blog.

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(16/05/2011 13:57:39)

Microsoft propose aux développeurs iOS et Android de s'appuyer sur Windows Azure

La firme de Redmond a annoncé la disponibilité d'un toolkit Windows Azure pour les smartphones, qui comprennent des bibliothèques en langage natif, des exemples d'applications et de la documentation. La solution fonctionnant pour iOS a été publiée cette semaine, elle comprend notamment une bibliothèque Open Source Objective-C, a déclaré S. Somasegar, vice-président senior de la division développeurs de Microsoft, sur le blog MSDN. La version pour Android ne sera pas disponible avant l'été prochain. « En faisant appel aux services Azure au sein de vos applications mobiles, vous écrirez moins de code et elles pourraient donc être commercialisées plus rapidement » écrit le dirigeant.

Cette annonce intervient alors que se déroule à Atlanta les Microsoft TechEd. A cette occasion, la firme de Redmond doit dévoiler la mise à jour du toolkit Azure pour Windows Phone 7. Cette évolution doit apporter entre autres une meilleure gestion des files d'attente dans Azure Storage ainsi qu'une mise à jour de l'interface utilisateur pour les applications web.

Ces travaux rentrent en concurrence avec ceux de Google qui tente de coupler Android avec son offre de cloud, App Engine. Une mise à jour de Google Plugin For Eclipse, publiée la semaine dernière, permet de faire le lien entre les deux technologies.

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(16/05/2011 11:49:03)

Citrix pousse les applications Windows vers les Chromebooks

Citrix va utiliser la même technologie que celle mise en oeuvre sur l'iPad, pour permettre aux portables construits par Google et tournant sous Chrome OS, d'accéder à des applications Windows. « L'interface Citrix Receiver pour la virtualisation de bureau et d'applications sous Chrome OS sera disponible cet été, » a affirmé Gordon Payne, vice-président, Desktop Division, Citrix. Les produits de l'éditeur permettront aux services informatiques de conserver les applications hôtes dans leurs centres de calcul et de les délivrer en streaming aux appareils de leurs utilisateurs, que ce soit vers les clients légers, les PC, les smartphones ou les tablettes. Les portables sous Chrome OS imposent d'effectuer toutes les opérations informatiques via le navigateur internet Chrome. Ils seront considérés tout simplement comme « une autre porte d'accès pour les applications déjà disponibles, » a expliqué le vice-président de Citrix.

Une offre complémentaire pour les entreprises

Pour 28 dollars par utilisateur et par mois, Google, en partenariat avec Samsung et Acer, va proposer aux entreprises ses ordinateurs portables sous forme de pack comprenant un matériel, un logiciel et un support technique. Des contrats de trois ans permettront aux utilisateurs d'échanger leur matériel avec les nouvelles versions d'ordinateurs à la fin du terme, ou de troquer leur machine avec une autre, la plus récente, si le matériel s'avérait défaillant. Si le prix peut être attrayant pour certains clients, la migration des utilisateurs d'applications Windows vers Chrome risque de poser problème, en particulier pour les clients qui n'ont installé aucun logiciel de bureau virtuel. Mais les utilisateurs de Citrix auraient la tâche facilitée, du fait que la technologie Citrix Receiver pour Chrome OS est très similaire à celle déjà utilisée pour des applications en streaming délivrées sur leurs appareils. L'éditeur de Fort Lauderdale donnera plus de détails quant au calendrier et au prix de son produit lors de la conférence Citrix Synergy qui doit se tenir plus tard ce mois-ci. Mais, quoi qu'il en soit, la sortie est prévue pour cet été. « Nous venons juste de livrer une version bêta à des clients cette semaine, » a indiqué Gordon Payne.

VMware en retard

VMware, qui a traîné des pieds derrière Citrix pour apporter des fonctionnalités de bureau virtuel à l'iPad, semble dans la même humeur avec Chrome OS. Google a indiqué avoir un partenariat avec VMware pour des fonctionnalités similaires via VMware View, mais Rajen Sheth, le patron de Google Apps a dit qu'il ne savait pas si VMware serait prêt en 2011. «VMware travaille à une version de VMware View qui doit fonctionner avec le navigateur Chrome», a-t-il simplement indiqué.

Selon Gordon Payne, le partenariat entre Citrix et Google a été « dicté par les clients » qui voulaient faire passer leurs utilisateurs sur des ordinateurs portables tournant sous Chrome OS. « Grâce au php/HTML5, Citrix Receiver va créer une expérience utilisateur riche dans le navigateur Chrome, » a déclaré le vice-président de Citrix. « Voilà six mois que les ingénieurs de l'éditeur travaillent sur le projet, notamment pour développer une interface rapide et sécurisée, » a-t-il ajouté. Gordon Payne a montré comment tournaient SAP NetWeaver et Adobe Photoshop dans un onglet du navigateur Chrome.

Un OS sans applications à installer

Rajen Sheth affirme que Chrome OS est le premier système d'exploitation de l'histoire qui n'oblige pas les utilisateurs à installer et à déplacer leurs applications. Toutes les opérations informatiques peuvent être exécutées depuis des services web comme Gmail ou Google Docs, ou passer par le flux du navigateur avec la solution de virtualisation de Citrix.

Lors d'une conférence de presse, certains clients de Google ont pu évoquer leurs expériences avec la version bêta de Chrome OS. Le responsable informatique de Logitech, Sanjay Dhar, s'est dit « enchanté par le produit de Citrix, tout à fait exploitable dans l'entreprise. » Selon une enquête réalisée par Google auprès de ses propres clients, 75% des utilisateurs de Windows pourraient migrer vers Chrome OS, selon différentes modalités, combinant des services basés sur le web, un accès hors connexion à des outils comme Google Docs, et la virtualisation. Contacté par nos confrères de NetworkWorld, Microsoft a refusé de faire tout commentaire à ce sujet.

Crédit photo : D.R.

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(13/05/2011 16:43:58)

Recap IT : EMC et Google tiennent sommet, Microsoft s'empare de Skype, Facebook vulnérable

L'actualité de cette deuxième semaine du mois de mai s'est concentrée aux Etats-Unis où étaient organisés deux évènements majeurs. En premier lieu, EMC World a réuni plus de 6000 personnes à Las Vegas pour faire un état de l'art en matière de stockage. EMC a insisté sur le traitement des Big Data et sur l'accélération vers le cloud computing. L'autre évènement de la semaine est le Google I/O qui a eu lieu à San Franscisco, rendez-vous des développeurs. Beaucoup d'annonces ont été faites Android 2.4, sur l'intégration de la technologie NFC, sur la présentation des Chromebooks, sur les applications qui tirent parties du cloud, sur le lancement de son service de musique en ligne.

Sur le plan économique, la palme revient sans conteste à Microsoft qui a annoncé le rachat de Skype pour 8,5 milliards de dollars. Pour rappel, Skype avait dans l'idée de s'introduire prochainement en bourse, mais la société était courtisée à la fois par Google, Facebook et Cisco. Steve Ballmer a indiqué que Skype serait intégré dans Xbox et Kinect, les Windows Phone et un large panel d'appareils Windows.

Enfin, terminons par la sécurité, après les épisodes malheureux de Sony, c'est au tour de Facebook d'être victime d'une faille. Quelques 100 000 applications tierces ont été affectées par des tokens renvoyés dans une url aux annonceurs. Symantec ayant découvert la vulnérabilité a demandé aux utilisateurs du site de réseau social de changer leur mot de passe. Facebook a annoncé de son côté la mise en place d'une nouvelle procédure d'authentification.

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(13/05/2011 14:16:13)

Vinton Cerf appelle à plus de standards dans le cloud

Ceux qui ont des critiques à faire envers le cloud ne sont pas à cours d'arguments pour pointer son manque d'interopérabilité, le risque de verrouillage de la part des vendeurs, ou les dangers liés à la sécurité. Parmi eux, Vinton Cerf, l'un des pères fondateurs de l'Internet et chef évangéliste de l'Internet chez Google, compare l'état du cloud computing actuel aux premiers jours du courrier électronique.

« Aujourd'hui, le cloud computing, ressemble à l'email des années 1980. A l'époque, les choses n'étaient pas reliées entre elles, et il n'était pas possible d'échanger des éléments entre les systèmes de messagerie. Aujourd'hui, il n'est pas possible d'échanger des choses entre les clouds. C'est cela qui doit changer », a déclaré Vint Cerf, lors de la conférence Interop qui s'est tenue cette semaine. « La nécessité d'avoir des clouds capables d'interagir entre eux est de même nature, » a-t-il ajouté.

Mark Deibert, responsable de l'architecture globale au sein d'un groupe pharmaceutique - il a demandé à ce qu'il ne soit pas nommé - se dit d'accord avec l'évangéliste. « Soit le cloud va évoluer, soit il va disparaître, » a-t-il déclaré. Celui-ci penche toutefois vers l'hypothèse la plus positive. « Je crois, d'une part, que la promesse liée aux coûts va devenir un facteur de plus en plus convaincant, et d'autre part que le marché va pousser le cloud à évoluer, » a-t-il commenté. La preuve : son entreprise s'est lancée dans la création d'un cloud privé, un choix, pour, en quelque sorte, valider le concept. « C'est une opportunité pour l'entreprise de s'y mettre de manière progressive, » a-t-il poursuivi.

Une alliance avec des poids lourds

Mais comment le marché pourra-t-il forcer les vendeurs de solutions cloud à interagir entre eux ? L'Open Data Center Alliance, qui compte parmi ses membres BMW, Deutsche Bank, JPMorgan Chase, Lockheed, Marriott, Shell, Terremark, UBS, Baidu, eBay et Kraft Foods, en est un des éléments. « Depuis sa mise en place l'an dernier, l'Alliance a vu le nombre de ses membres doubler, et compte aujourd'hui plus de 150 entreprises qui représentent environ 85 milliards de dollars de dépenses annuelles en IT, » a déclaré Kirk Skaugen, vice-président d'Intel et directeur général de son groupe de datacenters.

C'est Intel qui a contribué à créer l'Alliance, mais le fabricant de puces y joue un rôle consultatif, sans droit de vote, comme l'explique le vice-président. « Les feuilles de route et les recommandations qui émaneront de l'Open Data Center Alliance seront agonistiques en terme de logiciels et de matériels, » a t-il déclaré. « Le groupe n'a pas vocation à établir des standards. Par contre, il va travailler avec des organismes existants chargés de la normalisation, comme le Distributed Management Task Force, et aider au développement des standards, » a indiqué Kirk Skaugen. « Certains membres de l'Alliance contribuent à construire la feuille de route, » a ajouté le vice-président d'Intel.

Pousser les normes pour faciliter les échanges

Intel gagne, semble t-il, à travailler étroitement avec l'Alliance, afin de mieux comprendre les besoins des utilisateurs. « Nous souhaitons être à la pointe en matière de normes, et nous voulons aussi pouvoir orienter l'industrie à mesure que celles-ci évoluent, » a déclaré le responsable d'Intel. « Notre objectif est de devancer les exigences et d'être à la pointe des propositions. » Le fondeur a créé, pour les vendeurs qui travaillent avec lui, un programme nommé Cloud Builders, qui leur permet de s'assurer que leurs produits répondent aux nouvelles exigences technologiques. Les vendeurs « essaient de réaliser en parallèle » ce qui émane de l'Alliance, a indiqué Kirk Skaugen.

La technologie processeur va traduire certains objectifs dans des réalisations comme la Trusted Execution Technology mise au point par Intel, une fonctionnalité de sécurité basée sur le matériel, qui vise à assurer que le code s'exécute dans un environnement protégé. Un autre objectif de l'Alliance sera de veiller à l'interopérabilité des clouds entre eux. « Nous voulons faire en sorte que les données puissent être protégées aussi bien au repos que pendant leur utilisation - que l'on déplace un cloud privé vers un cloud public, ou entre clouds publics», a ajouté le responsable d'Intel. Cela, tout en restant « indépendant de l'infrastructure sous-jacente du vendeur au sein de ces clouds, » a t-il encore précisé.

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(13/05/2011 12:19:16)

Annuels Spie Communication : Des revenus 2010 en progression

Dans un secteur des intégrateurs réseaux tout juste rentable, pas toujours transparent (l'activité intégrateur d'OBS n'est pas identifiable dans les résultats du groupe Orange), Spie Communications publie ses résultats. Avec un chiffre d'affaires annuel de 294 millions d'euros (311 en pro forma), la société progresse de 2,5% en organique et de 5,3% avec ses acquisitions. Spie Communications  a en effet racheté VeePee au mois de juillet de l'année dernière (16 millions d'euros de CA annuel). Le résultat d'exploitation consolidé se monte à 4% du CA.

L'activité se répartit actuellement entre : les communications unifiées (40%), les réseaux et la sécurité (30%),  infogérance (17%)  les services et l'infrastructure (6 à 7%), l'infrastructure au sens câblage informatique et petits datacenter clés en main (6 à 7%). Arrivé aux commandes au mois d'avril 2008, Gilles Brazey le directeur général a mené plusieurs opérations de croissance externe et compte poursuivre dans deux domaines : la sécurité et les datacenter.

La société prévoit un chiffre d'affaires de 314 millions d'euros sur 2011. (...)

(11/05/2011 17:26:32)

NetSuite propose un ERP "unlimited" pour les grandes entreprises

L'annonce de NetSuite, une compagnie fondée par Evan Goldberg et Larry Ellison,  concerne moins l'arrivée d'un produit spécifique qu'une série de partenariats, de services, d'applications et d'améliorations technologiques destinées à répondre aux exigences des plus grandes entreprises mondiales. Le positionnement représente un changement en soi, puisqu'il éloigne NetSuite de sa base utilisateurs constituée en grande partie, depuis sa création en 1998, de petites et moyennes entreprises. «  NetSuite Unlimited comprend notamment un nouveau partenariat avec l'entreprise de services Accenture, » a déclaré le CEO de NetSuite, Zach Nelson, dans une interview.

« Accenture a créé une application ERP (enterprise resource planning) au sein du logiciel de NetSuite, » a-t-il dit. « En outre, NetSuite a commencé à déployer la solution Exadata DataBase Machine d'Oracle dans son propre datacenter, de manière à pouvoir effectuer des opérations conjointes avec des applications tournant dans le centre de calcul de l'entreprise, » a encore déclaré Zach Nelson. « Au final, Exadata pourrait soutenir de plus larges instances d'applications détenues par des clients de NetSuite, et supporter des charges de travail plus gourmandes en ressources, comme dans l'e-commerce par exemple, » a ajouté le CEO de NetSuite.

Un ERP complémentaire


NetSuite ne s'attend pas à remplacer les solutions équivalentes de SAP et d'Oracle pour devenir le premier système ERP des grandes entreprises. Par contre, le vendeur compte bien servir de deuxième pilier dans une stratégie ERP « à deux tiers», selon laquelle son logiciel pourrait être déployé dans une filiale SAP ou auprès d'un nouveau revendeur Oracle s'installant dans le monde, pour le relier au noyau ERP principal. Microsoft, Epicor et d'autres fournisseurs de systèmes ERP ont adopté une stratégie marketing similaire.

Par ailleurs, Qualcomm aurait signé un contrat pour utiliser NetSuite dans certaines situations. Le logiciel de NetSuite « nous offre l'opportunité de centraliser certains éléments de nos systèmes de commerce électronique et de simplifier davantage encore le processus de gestion, » a déclaré dans un communiqué Peter Rubenacker, vice-président Information Technology chez Qualcomm. NetSuite a également l'intention d'étendre un accord signé avec l'entreprise de commerce électronique Groupon. Le site «la-bonne-affaire-du-jour » pourrait se retrouver sur NetSuite et alimenter 26 marchés internationaux. « La solution permettrait de remplacer des centaines de feuilles de calcul par un système hébergé ERP unique, » indique un communiqué. (...)

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