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Cloud computing

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(13/04/2011 10:56:32)

OpenStack, la start-up Piston Cloud Computing relance le projet

Pendant deux ans, de juin 2008 à mai 2010, Joshua McKenty (en photo) a conduit pour la NASA le développement de Nebula, une plateforme de cloud IaaS devenue l'an dernier un projet Open Source « auquel contribuent maintenant des dizaines d'organisations et des centaines de personnes », rappelle l'intéressé sur son profil LinkedIn. Il a fondé en janvier dernier la société Piston Cloud Computing dont l'équipe est composée des principaux architectes du projet OpenStack.

Installée à San Francisco, la start-up développe des logiciels et services au-dessus d'OpenStack pour des clients qui recherchent des applications capables de gérer d'énormes volumes de données (« big data ») dans des environnements hautement régulés. Joshua McKenty, PDG de Piston, précise qu'il avait rejoint l'Ames Research Center de la NASA (centre de recherche situé dans la Silicon Valley) pour bâtir des capacités de plateforme « as a service » afin d'aider à consolider les nombreux sites web de l'agence spatiale américain sur un seul type d'infrastructure. Mais après avoir planifié le projet sur deux mois, Joshua McKenty arriva à la conclusion qu'il lui fallait une infrastructure sous-jacente plus « élastique » pour que cela fonctionne. C'est alors qu'il a proposé ce qui devint Nebula, une IaaS procurant des capacités d'infrastructure de cloud comparables à celles d'Amazon EC2.

Par la suite, un partenariat s'est conclu entre la NASA et Rackspace, ce qui a débouché sur la sortie du logiciel cloud OpenStack. Ce dernier a recueilli le soutien de fournisseurs tels que Cisco, Citrix et Dell, mais selon Joshua McKenty, Nebula n'est pas soutenu autant qu'il l'aurait souhaité au sein même de la NASA. « J'ai reçu une distinction honorifique et, la même semaine, on m'a demandé de ne plus revenir », explique-t-il. Selon lui, ce genre de transition est typique de ce qui peut se faire dans l'administration.

Une version bêta hybride matériel/logiciel


Dans le cadre de la start-up Piston, Joshua McKenty et trois collègues prévoient de livrer au quatrième trimestre 2011 une version bêta d'un service hybride matériel/logiciel. La technologie développée inclura un logiciel pour doper les capacités d'OpenStack, une partie matérielle qui se trouvera dans le datacenter du client et une autre partie matérielle gérée à distance pour le client par Piston.

Les premiers secteurs d'activités ciblés sont les services financiers et l'assurance. La génétique et les sciences de la vie pourront ensuite constituer d'autres domaines d'application possibles. Piston a noué des partenariats avec des fournisseurs d'applications pour transformer leurs logiciels en services hébergés, mais il pourrait tout aussi bien vendre directement aux entreprises.

Piston a levé des fonds et en cherche d'autres, indique Joshua McKenty en ajoutant que la société a déjà bâti des prototypes et signé avec quelques clients pilotes. Il aimerait compléter son équipe avec des experts de Linux et de la virtualisation. Le site web de la société indique rechercher des ingénieurs ayant une expérience intensive de Linux et de solides connaissances de la virtualisation avec les hyperviseurs Xen ou KVM.

Illustration : Joshua McKenty, fondateur et PDG de la start-up Piston Inc (crédit : D.R.)
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(13/04/2011 10:19:59)

En France, Dell confie à Quadria l'exclusivité de ses offres cloud pour PME

Quadria est un intégrateur et revendeur multi-régional (15 agences en France) spécialiste des réseaux et des infrastructures. Il vient de signer avec Dell un accord d'exclusivité. Quadria devient le revendeur exclusif, pour le territoire français, des offres cloud de Dell. Exclusivité territoriale et surtout commerciale : elle concerne uniquement  le segment  des PME, les entreprises de moins de 500 salariés. Exclusivité réciproque, puisque Quadria s'engage à ne commander que des serveurs Dell.

Les deux sociétés se connaissent depuis deux ans, Quadria étant devenu l'un des revendeurs certifiés « Enterprise Architecture » de Dell. Une collaboration qui a pris une autre tournure avec l'arrivée du cloud.  « Depuis le début 2010, nous réfléchissions au cloud », nous explique Gilles Perrot, directeur général délégué de Quadria. « Au départ, nous envisagions d'avoir nos propre datacenters. Mais les normes sont draconiennes, ceux qui se sont lancés il y a quelques années n'ont pas les normes de sécurité et les certifications de niveau tier 3 et tier 4 aujourd'hui nécessaires. Nous avons finalement opté pour être hébergé par Télécity et Interxion. Et nous avons choisi des serveurs Dell, après avoir discuté avec plusieurs constructeurs». 

« Au départ, les discussions étaient basées sur une approche technique », nous glisse Ludovic Levé, directeur solutions France, division PME-PMI de Dell EMEA. «Très vite, nous avons pensé aller plus loin, sur ce segment du cloud pour le SMB, où il y a encore plus de bruit que de business ! Nous avons abouti rapidement à une démarche originale : confier à Quadria l'exclusivité de nos offres SMB cloud pour la France. Ils ont une stratégie datacenter forte qui nous intéresse».


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Les offres SMB cloud de Dell sont basées sur  l'IaaS et le Paas. On trouve de l'IaaS classique, des plateformes, de la réplication, du développement. Dell travaille également sur de futures offres packagées. L'offre cloud de Quadria et Dell comportera cette offre catalogue et des prestations sur mesure suivant les besoins des clients.

Cet accord prend effet le 2 mai prochain sur toute la France. Le plan de lancement est en cours d'élaboration. Cette  semaine, du 13 au 15 avril les commerciaux de Quadria seront formés. Trois d'entre eux sont nouvellement engagés pour cette offre.  Au total, Quadria compte 30 commerciaux, six seront en plus chargés, par grande région, de vendre et de supporter uniquement ces offres cloud SMB de Dell.

Quadria réalisé 100 millions d'euros (ME) de chiffre d'affaires (CA) l'an passé. Le cloud devrait représenter 6 ME en 2011, 8,5 en 2012 et 9,5en 2013 selon le plan d'affaires tracé. L'investissement se monte à 1,7 ME, représentant les serveurs, les logiciels et la sécurité.

Ce partenariat est tout aussi important pour Dell. « C'est une initiative de la filiale française de Dell, souligne Ludovic Levé. « On veut tous les deux, Quadria et Dell, aller vite, c'est la raison même de ce partenariat, qui va booster nos deux projets ».

(*) https://www.distributique.com/actualites/lire-dell-investit-massivement-dans-les-datacenters-16296.html

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(12/04/2011 16:24:23)

Convergence 2011 : Microsoft projette ses ERP Dynamics dans Azure

Microsoft vient d'annoncer, à l'occasion de Convergence, où se rassemblent les utilisateurs de ses applications de gestion (Atlanta, 10-13 avril), qu'il proposerait l'ensemble de ses ERP sur sa plateforme cloud Azure. « Cela commencera avec Dynamics NAV 7 dans un an », précise Virginie Garlasain, chef de produit Dynamics ERP chez Microsoft France. C'est une évolution majeure pour ces gammes qui sont distribuées en mode indirect depuis leur origine et dont la mise en oeuvre repose sur un important réseau de distributeurs bien implantés. L'éditeur adopte pour ces offres une démarche similaire à celle déjà choisie pour son application de CRM (gestion de la relation client). Celle-ci a été redéveloppée il y a plusieurs années pour pouvoir être exploitée « as a service » dans une architecture partagée dite « multitenant ». Désormais, Microsoft la propose mondialement en mode SaaS (Dynamics CRM Online), hébergée sur ses propres datacenters, et en version classique (dite « on premise ») que les entreprises installent chez elles. En complément, les clients peuvent aussi choisir un mode infogéré dans lequel l'application de CRM est hébergée chez des prestataires, HP par exemple.

C'est un modèle équivalent qui devrait être mis en place à l'avenir avec les ERP de la gamme Dynamics (il y a quatre produits, mais seuls deux d'entre eux, NAV et AX, disposent d'une base significative en Europe). « Cette évolution technologique des ERP vers le cloud a été entamée depuis longtemps », explique Virginie Garlasain, « avec l'idée d'avoir une solution utilisant le même code pour la solution traditionnelle et pour l'offre en ligne, en permettant le passage de l'une à l'autre ».

Un guide d'accompagnement pour les partenaires

A Atlanta, conscient de l'inquiétude que cette annonce pourrait susciter parmi les partenaires, Kirill Tatarinov (en photo), responsable de la division Microsoft Business Solutions, s'est voulu rassurant. « Quoique nous fassions, nous emmènerons l'écosystème ERP avec nous dans le cloud. Il est extrêmement important pour nous de le faire. Tous ceux qui ont amené Dynamics jusqu'à vous seront là dans le cloud », a-t-il promis aux quelques milliers d'utilisateurs réunis devant lui (9 300 personnes attendues en quatre jours).

L'éditeur de Redmond a prévu d'aborder cette semaine la façon dont ses partenaires pourront profiter de ce modèle de déploiement des ERP dans le cloud. D'abord, les partenaires vont pouvoir vendre des applications verticales adaptées au cloud, des services et des add-on à travers la place de marché Dynamics. « Microsoft a par ailleurs sorti un guide d'accompagnement des partenaires vers le modèle cloud », indique Virginie Garlasain.

Cela dit, on ne voit pas comment Microsoft pourrait se passer de partenaires pour accompagner les clients de ses ERP dans l'environnement cloud, compte-tenu de la nécessité d'adapter la solution en fonction des besoins de chaque entreprise. Il serait de toutes façons très imprudent de la part de l'éditeur de mettre de côté son vaste réseau de distributeurs.

Parmi les concurrents de Microsoft sur le terrain des PME, SAP propose trois offres dont deux à installer classiquement (Business One et All-in-One) et la troisième uniquement accessible dans le cloud, Business ByDesign.

Le concept du multitenant pourrait évoluer

Le déploiement des ERP Dynamics sur Azure se fera donc en mode multitenant, architecture qui permet à de nombreux clients de partager la même instance applicative, tout en conservant un mode privé pour leurs données. Il se différencie du modèle hébergé infogéré dans lequel chaque client dispose de sa propre instance d'application. En dehors des économies d'échelle qui réduisent les coûts, le mode multitenant permet à l'éditeur de mettre son application à jour régulièrement et facilement. Marc Benioff, PDG de Salesforce.com, est l'un des défenseurs les plus vibrants du multitenant. Il compare cette architecture à un immeuble de bureaux où de nombreuses entreprises ont des locaux fermés et privés, mais partagent les lignes électriques, les canalisations et les autres éléments de l'infrastructure. Cela constitue toujours une technologie importante pour le cloud, mais sa pertinence décline à mesure que l'industrie IT réalise des avancées dans la gestion des machines virtuelles, estime pour sa part Kirill Tatarinov, de Microsoft. Il considère aussi que l'expérience acquise par l'éditeur avec la mise à disposition mondiale de CRM Online(*) conjuguée aux progrès techniques, aideront à baisser le coût de l'ERP dans le cloud.

(*) uniquement disponible aux Etats-Unis pendant deux ans, l'application est maintenant proposée sur quarante marchés.

Illustration : Sur Convergence 2011, Kirill Tatarinov, responsable de la division Microsoft Business Solutions
[[page]]Cela dit, le vice-président ne donne encore que peu de détails sur la tarification des gammes dans le cloud. « Nous pourrions faire des choses différentes suivant les produits », a-t-il indiqué. De nombreux clients paient déjà le logiciel sur un modèle de souscription qui sera aussi proposé pour les produits Azure Dynamics.

Microsoft ne s'attend pas à une forte migration des clients Dynamics dans le cloud, a reconnu Kirill Tatarinov. « Dans le monde des ERP, vous voyez principalement des déploiements mixtes ». Par exemple, une entreprise pourrait décider d'utiliser Azure pour donner accès à l'ERP à ses équipes de ventes ou de techniciens itinérants, tandis que ses équipes administratives utiliseraient un ERP installé en interne.

Ecrire du code à exploiter sur site et dans le cloud

Les processus de personnalisation des ERP Dynamics pour Azure devraient se mettre en place en douceur pour les partenaires qui conçoivent actuellement des extensions et des applications verticales pour les actuels modèles de déploiements, a annoncé Kirill Tatarinov. Un nouvel outil de configuration arrivera avec la version 2012 de Dynamics AX (prévue pour août de cette année), ERP qui sera lui aussi disponible sur Azure à terme. Selon le vice-président, cet outil devrait permettre d'améliorer sensiblement le logiciel sans écrire de code. Les développeurs pourront aussi continuer à utiliser C# ou d'autres langages de l'environnement .Net.

Microsoft prévoit de fournir aux partenaires et clients des guides et méthodologies pour écrire du code qui s'exploitera indifféremment sur site ou dans le cloud, a assuré Kirill Tatarinov. Mais il est toujours possible qu'une personnalisation donnée ne soit pas entièrement compatible avec un déploiement dans le cloud, suivant la façon dont elle a été écrite.

Pour Frank Scavo, associé de la société de conseil IT Strativa, l'option cloud peut faire la différence sur les nouvelles ventes d'ERP ou dans le cas de clients qui cherchent quelque chose de nouveau. En revanche, il pense que les actuels utilisateurs de Dynamics pourraient trouver plus confortable de conserver leurs installations telles quelles. Surtout s'ils n'ont rien qui les presse de passer au cloud. Mais il faut bien que Microsoft apporte une réponse face à la pression concurrentielle qu'exercent sur lui les éditeurs d'ERP qui opèrent déjà en mode cloud (outre SAP, on trouve aussi NetSuite aux Etats-Unis et bientôt Oracle avec Fusion Apps).

Dynamics AX 2012 pour le secteur public
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Dynamics AX 2012 pour le secteur public

Sur Convergence, Microsoft a également parlé de Dynamics AX 2012, dont la bêta sera livrée ce mois-ci. « Cette prochaine version a déjà suscité un certain enthousiasme lorsqu'elle a été présentée en février à Seattle, à l'occasion de la conférence Technical Summit », assure Virgine Garsalain, responsable de produits Dynamics au sein de la filiale française. « Elle sera intégrée avec les toutes dernières versions des produits collaboratifs et son interface inspirée d'Office sera améliorée [à la façon de ce que NAV propose dans ce domaine]. L'intégration Excel, par exemple, est bidirectionnelle sur les aspects de budgétisation », explique-t-elle. Il est possible d'une part d'envoyer un budget sous Excel puis de réintégrer les informations budgétaires dans la base de données AX ».

Par ailleurs, aux quatre fondations métiers que Dynamics AX propose déjà sur quatre secteurs d'activités (distribution, retail, services, industrie) s'en ajoute maintenant une cinquième : le secteur public. « Toutes ces macro-verticalisations, développées par la R&D de Microsoft en s'inspirant de ce qu'ont fait nos partenaires -GFI, par exemple, en France- coexistent dans une seule solution », rappelle Virginie Garlasain en ajoutant que ces améliorations se font sans « sacrifier à l'agilité puisque l'on peut faire cohabiter des processus métiers gérés de façon séparés. Au niveau du développement, pour permettre cette agilité, on réduit la logique applicative codée en dur dans la solution pour travailler sur des modèles naturels et unifiés avec des workflows graphiques et disposer d'une couche de développement faisant appel à des composants modélisés ».

Nouveau également sur Dynamics AX 2012 : les développements pourront se faire à partir de Visual Studio. « Jusqu'à présent, on utilisait plutôt l'IDE MorphX ». Enfin, comme avec Dynamics NAV, la nouvelle interface combine une navigation en mode web et Office. S'y ajoute la possibilité de disposer pour les utilisateurs en atelier d'interfaces qui s'utiliseront à partir d'écrans tactiles.

Microsoft Dynamics AX 2012 - Tableau de production Kanban
Tableau de gestion de production Kanban (cliquer ici pour agrandir l'image)
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(11/04/2011 16:29:45)

SAP s'invite dans le cloud d'IBM

A l'occasion de ses annonces Smart Business pour faciliter le passage des entreprises aux clouds, IBM a dévoilé la certification des solutions SAP sur ses services cloud computing. Cela signifie que les utilisateurs SAP pourront disposer de la souplesse des ressources proposées par Big Blue. « Si une base de données SAP a besoin de plus de stockage, nous pouvons en ajouter dynamiquement - c'est l'avantage du cloud » a ainsi expliqué Ric Telford, vice-président en charge des services cloud chez IBM, lors d'une conférence de presse à New York.

SAP est le premier système ERP qu'IBM supportera dans un environnement de cloud computing, mais d'autres sont prévus, a poursuivi Ric Telford. Si les utilisateurs ont bien la possibilité de basculer toutes leurs applications dans le cloud, il ne les voit pas encore ces derniers complètement abandonner leurs infrastructures. « La plupart des clients continueront à garder un certain nombre de leurs charges de travail dans leurs propres centres de calcul » dit-il. « C'est aussi pourquoi IBM propose des solutions clouds ​​hybrides qui mélent des services en ligne et dans le datacenter du client. Le cloud leur donne maintenant des options qu'ils n'avaient pas auparavant ».

L'offre SAP, qui sera proposée dans le cadre de la plate-forme Smart Cloud d'IBM, est attendue un peu plus tard dans l'année.

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(11/04/2011 14:29:16)

Dell va investir 1 milliard pour construire 10 datacenters

A mesure que le marché des services de cloud computing se développe, les fournisseurs de solutions informatiques investissent pour développer des offres de ce type. Dell a ainsi déclaré cette semaine qu'elle prévoit de dépenser 1 milliard de dollars en 2011 pour construire 10 datacenters automatisés dans le monde et fournir des services cloud computing aux entreprises. Un investissement conséquent, IBM pour sa part a dépensé 300 millions de dollars depuis 2009 pour renforcer ses datacenters avec notamment la création d'un nouveau centre de calcul dédié au cloud à Singapour pour un montant de 36 millions de dollars. Plus près de nous, la première tranche du programme d'extension du datacenter d'IBM à Clichy va bientôt entrer en service.

Les chiffres publiés cette semaine par Gartner soulignent la nécessité de construire des services cloud computing, notamment pour proposer des plates-formes IaaS, ce qui implique de rassembler des ressources virtualisées en serveurs, stockage et réseau auxquelles les clients pourront se ravitailler. Gartner s'attend à ce que le  marché mondial de l'IaaS passe de 3,7 milliards de dollars en 2011 à 10,5 milliards en 2014. « Le marché des services Cloud  est encore très fragmenté et il est encore accessible à tout le monde », a déclaré Matt Eastwood, analyste chez IDC.

Des systèmes automatisés privés pour les clients

Aujourd'hui, Dell fournit des bureaux virtuels et des services d'hébergement. Avec cette nouvelle offre, la société pourra également proposer de l'IaaS, ainsi que des services pour aider ses clients à déployer et à gérer ces environnements. Dell proposera de nouveaux produits - des systèmes pré-dimensionnés, testés et validés - qui permettront aux clients de créer en interne des clouds ​​privés. Selon les analystes, avec cette offre, Dell est susceptible de mettre l'accent sur les petites et moyennes entreprises.

Au sujet de Dell, Matt Eastwood estime que la firme n'avait pas d'autre choix que d'aller dans cette direction. « Si Dell ne prenait pas ce chemin, ils risquaient fort d'avoir des conversations difficiles avec leurs clients, car ils ne seraient pas en mesure de fournir ce que leurs clients leur demandent de faire » , a-t-il ajouté.

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(11/04/2011 11:32:38)

Selon le Gartner, l'IaaS est encore immature

Un gros potentiel, mais encore un faible impact, telle est, en résumé, l'analyse que fait le cabinet Gartner du marché du cloud Iaas. Ce marché devrait passer de 3,7 à 10,5 milliards de dollars entre 2011 et 2014. Mais aucun service en particulier, ni aucun fournisseur ne semble encore le tirer vers l'avant.

« Nous ne sommes qu'au début du cycle d'adoption du cloud IasS », note Lydia Leong, vice-président recherche chez Gartner. « Ce marché est en évolution rapide sur 10 à 20 ans, les 5 prochaines années représenteront une opportunité importante pour les fournisseurs qui ont intérêt à poser des fondations pour l'avenir ».

Un contrôle partiel de l'infrastructure

Le client, rappelle le Gartner, ne gère ni ne contrôle l'infrastructure cloud sous-jacente, mais exerce un contrôle sur les systèmes d'exploitation, le stockage et les applications déployées. Autre rappel : l'IaaS peut être internalisé ou bien exercé par un prestataire externe. L'infrastructure sous-jacente pouvant être hébergée dans les centres de données internes d'une entreprise ou dans un centre de données externe. Cette infrastructure sous-jacente peut être dédiée à un seul client ("nuage privé"), partagée entre un consortium de clients («nuage communauté»), ou partagée avec la clientèle d'un fournisseur en général («nuage public»). 

En fait, souligne le Gartner, le marché et les technologies associées sont immatures, les clients ont actuellement tendance à opter principalement pour des décisions tactiques plutôt que pour du long terme. Les fournisseurs de services doivent donc travailler dur pour s'assurer de conserver ces clients » conclut Lydia Leong. Elle ajoute que, pour comprendre l'évolution du marché, les fournisseurs doivent d'abord comprendre ce que les clients potentiels ont l'intention de faire avec l'IaaS. Ils doivent aussi se rendre compte que les clients ne sont souvent pas pleinement conscients de leurs besoins. 

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(08/04/2011 17:16:26)

IBM plonge dans le cloud public et privé

Sur la bataille qui s'engage pour la domination du marché du cloud, IBM a réorganisé et complété ses forces. Après le rachat d'Arsenal Digital, un spécialiste du stockage en ligne,  et de Cast Iron Systems, spécialisé dans les logiciels d'intégration de cloud, IBM dévoile une offre cloud modulaire (IaaS et PaaS) mâtinée d'infogérance, un logiciel d'aide à la création de datacenter automatisé, Cloud Workload Deployer, et LotusLive, la version SaaS de la suite collaborative de Big Blue.

Pour l'occasion Philippe Jarre, directeur général d'IBM France, en charge de l'activité Global Technology Services, nous a présenté la stratégie et les objectifs d'IBM dans le monde du cloud computing. Une présentation qui a commencé par un petit rappel, « le cloud n'est pas totalement étranger à IBM puisque nous travaillons sur le sujet depuis 2006 [...] 6 milliards de dollars sont dépensés par IBM en R&D et une part considérable est dédiée aux infrastructures ». Aujourd'hui, le marché des fournisseurs de technologie pour les infrastructures se résume à deux acteurs, IBM et Intel, poursuit Philippe Jarre, et avec la plate-forme Watson nous avons démontré un savoir-faire qui sera disponible dans 5 ans dans les puces pour mobile.

13 centres cloud dans le monde

Treize centres de compétences cloud dont deux en France à Montpellier et à La Gaude aident les clients de Big Blue à automatiser leurs datacenters. « L'approche d'IBM est pragmatique, on regarde toujours avec les clients ce qui peut tout d'abord aller dans le cloud. Aujourd'hui, nous travaillons avec plus de 100 000 entreprises dans le monde pour transférer leurs activités dans le cloud ».

La firme d'Armonk ambitionne de réaliser un chiffre d'affaires de 7 milliards de dollars dans le cloud (dans le monde), avec un déplacement de 4 milliards de l'activité traditionnelle et donc 3 milliards de nouveau business. Impossible de savoir, malgré nos nombreuses requêtes, quels sont aujourd'hui les revenus réalisés par IBM dans le cloud. On apprendra juste que la société attend une croissance de 24% des dépenses IT sur ce marché en France selon une étude Markess consacrée aux plates-formes Iaas et PaaS.

Parmi les clients d'IBM dans le cloud, Philippe Jarre a tenu à mettre en avant plusieurs clients. L'opérateur SK Telecom en Corée qui a déployé une plate-forme PaaS pour proposer à ses clients un cloud privé réservé aux développements d'apps pour mobiles. Plus ambitieuse dans ce domaine, la banque ING a décidé de transférer de 5 à 20% de son parc applicatif dans un cloud interne. Enfin, le portail français Altares a choisi la plate-forme IaaS d'IBM pour développer ses solutions analytiques  (finance, marketing...) sur les entreprises.

Un mixte de cloud et d'infogérance

Pour revenir aux annonces du jour, Fady El Kaddoum, responsable des offres se services Cloud chez IBM, nous a détaillé les services Smart Cloud. Le premier, baptisé Smart Business Cloud Enterprise et auparavant connu sous le nom de Tests & Dev, est une offre IaaS similaire à celle d'Amazon Web Services et de Microsoft Windows Azure. Les clients peuvent déployer des applications Linux et Windows sur des VM KVM dans les centres de données IBM, avec une disponibilité de 99,5 % par an. La société destinant en effet cette plate-forme aux applications non critiques et aux tests de solutions.


Fady El Kaddoum insiste bien sur le support proposé par IBM bien plus complet selon lui que celui d'Amazon. « Un technicien et un point de contact français sont proposés en support  et comme plusieurs pays sont opérés, il est possible d'aider une société en paris et sa filiale à Dubai ». Dernier point d'importance, cette offre est sans engagement et peut être stoppée en moins d'une heure, nous garantit l'évangéliste d'IBM.

Tous les hyperviseurs supportés

Le deuxième niveau de service, Smart Business Enterprise + offre plus de sécurité avec une garantie de disponibilité passant à 99,9 % et la possibilité d'exécuter des machines virtuelles sur matériel dédié, plutôt que sur des serveurs partagés avec les autres clients, et la possibilité d'utiliser AIX ainsi Windows et Linux.  Les hyperviseurs supportés sont les quatre principaux, à savoir VMware VSphere, Microsoft Hyper-V, Citrix Xen et Red Hat KVM. Smart Business Enterprise + permet également aux clients d'obtenir plus de souplesse de gestion, de connexion, de sécurité et d'autres options de disponibilité. 

IBM prend en charge tout le matériel et les hyperviseurs, avec n'importe quelle combinaison OS, applications ou processus d'entreprise. Si ces services cloud n'ont rien d'originaux, IBM essaie d'aller un pas plus loin que les offres de cloud standard, en termes de prix, de sécurité, de fiabilité et de disponibilité. Philippe Jarre souligne ainsi que les prix proposés par IBM seront de 25 à 30% moins chers qu'une infrastructure traditionnelle. Cette offre est disponible dans une version complètement hébergée ou simplement gérée par IBM avec un paiement au mois en Opex. IBM entre ici en concurrence avec les services cloud computing proposés par Hewlett-Packard. Mais alors que HP n'a pas encore indiqué quand ses offres seront disponibles, IBM a déclaré que son service Smart Business Cloud Enterprise est disponible dès maintenant à travers le monde, et que l'Enterprise + suivra plus tard dans l'année.

Un outil d'aide à la migration cloud

En complément de ses services cloud, Big Blue propose également des produits tant matériels et logiciels que les entreprises peuvent déployer dans leurs propres centres de calcul. Il comprend de nombreux produits et systèmes Tivoli, notamment Tivoli Service Automation Manager et Tivoli Provisioning Manager for Images.  Et pour aider les entreprises à concevoir et déployer des architectures cloud privé, IBM commercialise le logiciel Cloud Workload Deployer. Cet outil doté d'une interface graphique supporte les logiciels maisons pour la construction de cloud privé. Toujours coté software, IBM annonce l'arrivée de LotusLive et la certification des solutions SAP sur ses clouds.

Enfin, IBM propose une solution cloud totalement privée, en mode Capex, pour les entreprises qui ont peur du cloud public. Cela ne veut pas dire qu'IBM n'a pas beaucoup de clients qui utilisent déjà ses services cloud public, mais simplement que les entreprises ,en particulier dans les secteurs où les données sont sensibles comme la santé et la finance, ne sont pas encore prêtes à passer au cloud public. Philippe Jarre ne prétend pas autre chose quand il nous confie en aparté que la vraie différence entre cloud privé et public c'est la sécurité.

Signalons pour conclure que Big Blue lance à son tour une alliance pour standardiser le cloud computing. Baptisée Open Cloud Standards Alliance, cette dernière regroupe principalement des clients - sponsors mis à part - dont AT&T, Lockheed Martin, ADP, StateStreet, pour travailler et imposer une architecture de référence et des standards d'interopérabilité.

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