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Cloud computing
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(11/03/2011 14:53:53)
XenCloud Platform, un cloud privé Open Source
Pour les entreprises de tailles moyennes, la réalisation d'un cloud privé représente quelques difficultés techniques, mais se heurte aussi à des considérations budgétaires. La communauté Xen.org à l'origine de l'hyperviseur Xen travaille depuis quelques années à élaborer une plateforme logicielle Open Source pour créer facilement des clouds privés pour ce type d'entreprises. Aujourd'hui, la communauté a publié la version 1.0 de Xen Cloud Platform (XCP).
Ce dernier comprend une plateforme de virtualisation de serveurs Open Source, l'hyperviseur Xen, la prise en charge de la brique réseau et stockage, plusieurs outils d'administration (PRA, la sécurité, le contrôle des performances en temps réel, la prise en charge du multitenant, etc.) et une compatibilité avec les systèmes d'exploitation Windows et Linux. Pour les adeptes de l'Open Source de bout en bout, Xen.org annonce l'intégration de sa solution avec la version Bexar d'OpenStack (projet de cloud Open Source promu par RackSpace avec des briques technologiques de la NASA).
La version 1.0 de XCP est disponible en téléchargement à cette adresse.
(...)(10/03/2011 11:02:09)Cloud computing : Les 10 tendances clefs selon IDC
Dans cette étude, le cabinet d'études IDC insiste particulièrement sur les questions de sécurité. Selon Eric Domage, directeur de recherche pour les produits et services de sécurité européenne chez IDC, "La sécurité est un inhibiteur à long terme pour l'adoption du cloud. Les entreprises y vont malgré les questions de sécurité, le défi est pour elles de garder le contrôle sur les données ». Pour sa part, David Bradshaw, directeur de recherche pour le SaaS et les services européens de cloud chez IDC scrute l'impact chez les différents : "les entreprises clientes cherchent des moyens par le cloud d'accroître leur flexibilité tout en réduisant leurs coûts, tandis que de nombreux fournisseurs, notamment les éditeurs de logiciels, se battent pour placer leurs offres cloud sur le marché avant qu'il ne soit trop tard."
Le top 10 des prévisions d'IDC pour le marché européen des logiciels de cloud en 2011forme le classement suivant :
1. Les éditeurs de logiciels devront intensifier leurs efforts pour devenir des acteurs du cloud en Europe.
2. Le SaaS va transformer les directeurs IT en gestionnaires de processus et d' approvisionnement.
3. L'essor du cloud local permettra d'accélérer l'adoption du SaaS en Europe centrale et méridionale.
4. Des modèles économiques de grossistes en cloud vont apparaîtrent.
5. Le traitement des données en gros volume deviendra un cas d'utilisation clés pour la BI en cloud.
6. Le cloud basé sur des plate-formes de réseaux sociaux va devenir de plus en plus important.
7. Les questions de sécurité, de conformité, de SLA, et d'emplacement des données ne seront pas résolues en 2011.
8. La sécurité du Cloud fait disparaître plus de barrières que prévu.
9. La gouvernance du cloud gagnera en importance, mais cette question n'entravera pas la croissance.
10. L'aspect infrastructure va gagner en importance.
VMware acquiert WaveMaker, un facilitateur de création d'applications Java
WaveMaker est basé sur le framework Spring de SpringSource que VMware a acquis il y a un an et demi. Il s'agit d'un outil graphique qui donne aux utilisateurs la possibilité de glisser-déposer des éléments pour créer une application web. Ils peuvent ainsi déployer leurs applications directement dans un cloud privé ou vers une variété de plates-formes, y compris Amazon, Rackspace, OpSource et Eucalyptus. Le logiciel fonctionne sur Windows, Mac OS, Red Hat et Ubuntu. Il prend également en charge les bases de données, notamment MySQL Server et Microsoft SQL.
Les utilisateurs de WaveMaker sont généralement des salariés qui ne sont pas des développeurs, mais qui veulent construire une application web. L'une des applications les plus courantes est de créer une page de e-commerce donnant la possibilité d'acheter un produit via une carte de crédit a déclaré Mark Brewer, vice-président de l'activité Spring de VMware. Mais il existe d'autres usages. Les magasins Macy's utilisent cette solution pour construire une application interne rassemblant une variété de données issues de plusieurs départements comme les ressources humaines ou les finances.
Simplifier et intégrer
Cette opération, dont les termes financiers n'ont pas été dévoilés, doit encourager les utilisateurs à consommer plus de services de cloud computing. Mark Brewer explique « si nous souhaitons propulser nos clients dans le cloud et qu'ils créent des applications, nous devons simplifier ce processus et rendre facile la programmation d'une application ».
L'éditeur prévoit de continuer à offrir WaveMaker sous licence Open Source, précise le dirigeant. Il commercialisera le support, la formation et le conseil. De plus, VMware envisage d'ajouter WaveMaker à son service Code2Cloud afin que les clients puissent utiliser ce logiciel comme un service plutôt que de le télécharger. Code2Cloud est un service hébergé de gestion de cycle de vie applicatif qui permet notamment aux développeurs de contrôler et de suivre les bogues et les tests sur les applications. Cette intégration devrait être effective dans les deux prochains mois.
VMware lance vCenter Operation, outils de contrôle et de gestion de la virtualisation
« La virtualisation concerne de plus en plus les applications critiques de l'entreprise, comme les bases de données et les e-mails » indique Lionel Cavallière, responsable marketing Europe de VMware. Mais cela met la pression sur les fournisseurs de solutions de virtualisation pour fournir des plates-formes de gestion plus complète. « Aujourd'hui, les entreprises sont de plus en plus préoccupées par leur capacité à gérer leurs infrastructures virtualisées » explique le dirigeant. La réponse de VMware se nomme vCenter Operation, qui comprend des outils dédiés à la performance, à l'allocation de capacité et à la gestion de configuration. Cette solution intègre une combinaison de logiciels dont VMware a fait l'acquisition et des services développés en interne. Lionel Cavallière précise « nous disposions avant de 15 produits en matière d'administration, la stratégie est maintenant de les regrouper au sein de thématiques, vCenter Operation est le premier exemple de cette démarche ». Pour certains, c'est aussi l'occasion pour l'éditeur de monter en puissance dans l'infrastructure virtualisée et plus particulièrement dans les datacenters.
Des offres thématiques
Elle se décline en trois versions: Standard, Advanced et Enterprise. La première est basée sur le logiciel Integrien, que VMware acquis l'année dernière et a amélioré. Lionel Cavallière indique que « les administrateurs auront une meilleure granularité dans la visualisation du réseau et seront plus proactifs en fonction des données de performance analysées en temps réel » et d'ajouter « auparavant, les données étaient réparties sur plusieurs sites, et il était difficile pour les administrateurs d'obtenir une vue d'ensemble ». La version Advanced ajoute un gestionnaire de capacité, vCenter Capacity IQ. Celui-ci peut être acquis indépendamment. Enfin, la version Entreprise combine l'offre Standard et Capacity IQ avec vCenter Configuration Manager, qui ajoute la possibilité de gérer également les environnements physiques, le stockage et les périphériques réseaux. A noter que ces solutions devraient être étroitement liées à vSphere. La version 5 de ce dernier a été dévoilée en partie lors d'un évènement partenaires récent à Orlando.
Les trois versions seront disponibles en fin de premier trimestre, avec des prix commençant à 50 dollars par machine virtuelle pour l'offre Standard, qui est plafonnée à 500 machines virtuelles. Le tarif pour les versions Advanced et Entreprise n'est pas encore connu.
Avec le ray tracing, Intel place le jeu sur mobile dans le cloud
Le fondeur est en train de mettre au point des puces et de réécrire des jeux pour la technologie du ray tracing. Celle-ci pourrait faire entrer le gaming dans le cloud, comme l'a indiqué Intel. Dans un futur proche, dès que ces nouvelles puces seront prêtes, les utilisateurs d'appareils mobiles pourront jouer à des jeux complexes en 3D, hébergés dans un cloud. Certes, il faudra une capacité élevée de calcul pour profiter du ray tracing en temps réel. Celle-ci sera fournie par des clusters de serveurs puissants, équipés de plusieurs processeurs, et par des unités de traitement vectoriel capables d'effectuer des tâches en parallèle, afin de délivrer des images précises aux tablettes et aux smartphones.
Pour l'instant, les appareils mobiles sont utilisés de manière occasionnelle pour les jeux, mais le hardware, de plus en plus sophistiqué, de ces appareils, est capable de traiter des graphiques en haute résolution. Par exemple, les capacités graphiques de l'iPad 2 d'Apple, annoncé la semaine dernière, ont été très améliorées comparativement à la version précédente. Désormais, l'Optimus 2X de LG est capable de lire de la vidéo en 1080p. De même, lors du dernier Mobile World Congress, certains ont déjà pu voir tourner un jeu Xbox 360 sur une tablette intégrant la future puce mobile de Nvidia, Kal-El. Daniel Pohl, un chercheur d'Intel, a indiqué dans un post que le fondeur avait réécrit Wolfenstein, l'un des premiers jeux de tir subjectif, pour la technologie ray-tracing, et précisé qu'il était très réaliste. « Dans une cour, Il y a une voiture rouge dont la peinture est très brillante, avec un effet de miroir sur la carrosserie. Avec le ray-tracing, il est possible d'obtenir un très bon rendu de cette scène, » a déclaré Daniel Pohl. « Avec le ray tracing les joueurs pourront par exemple voir les reflets sur la carrosserie de la voiture et repérer d'éventuels tireurs, » a ajouté le chercheur. Le ray tracing ajoutera également plus de détails visuels, les ombres notamment, de manière à renforcer les effets 3D dans un jeu.
Une importante capacité de calcul
Les écrans actuels sont capables d'afficher en millions de pixels, et chaque pixel reçoit un rayon lumineux pour être éclairé. « C'est un défi en terme de puissance de calcul nécessaire, » a déclaré John Owens, professeur agrégé en génie électrique et informatique à l'Université Davis de Californie. Il faut projeter des milliards de rayons en continu sur les objets afin de restituer avec précision les actions et l'univers changeant à l'intérieur d'un jeu. La modélisation est encore plus complexe s'il y a beaucoup d'objets en mouvement et une grande diversité de scènes dans le jeu. « La raison pour laquelle les cartes graphiques classiques ou la plupart des jeux ne sont pas conçus pour le ray tracing, c'est parce que cela demande des capacités de calcul très difficiles à fournir, » a déclaré le professeur.
Intel tente de relever ce défi avec sa puce serveur expérimentale, du nom de Knights Ferry, basée sur la nouvelle architecture MIC (many integrated core) d'Intel. Le processeur, annoncé en mai 2010 lors de l'International Supercomputing Conference, a été conçu pour le calcul graphique intensif et l'informatique haute performance. Knights Ferry comporte 32 coeurs x86, dotés chacun d'une unité de traitement vectoriel de 512-bit. Les core tournent à une vitesse d'horloge de 1,2 GHz, et la puce prend en charge OpenCL et DirectX de Microsoft, deux frameworks incluant des outils de programmation parallèle. Knights Ferry intègre également des caractéristiques de la puce Larrabee, qui devait être le premier processeur graphique d'Intel, et abandonné par le fondeur. En 2009, Intel avait même fait la démonstration des capacités ray tracing de cette puce lors de l'Intel Developer Forum dans un jeu intitulé Enemy Territory: Quake Wars, mais le public n'avait pas été convaincu par les performances.
Intel a annoncé que le premier processeur basé sur l'architecture MIC, sera la puce Knights Corner, laquelle comprendra plus de 50 coeurs. Selon les déclarations faites par un responsable d'Intel sur un blog en février, cette première puce, qui apportera le ray tracing aux jeux sur mobiles, devrait être lancée au cours du premier semestre 2012.
La récap IT de la semaine : iPad 2, Cebit 2011 et autres...
Du suspens, de la compétition, du show, des questionnements, sont autant de qualificatifs pour résumer cette semaine qui a vu le lancement de l'iPad 2 et l'inauguration de la grande messe de l'informatique à Hanovre le Cebit. Et c'est par ce dernier que nous commencerons. En effet, difficile dans les allées du salon de ne pas constater la course de vitesse des manufacturiers asiatiques sur les tablettes. De toutes les tailles (7, 9 ou 10 '') avec n'importe quel OS (Android, Windows 7, Linux), les ardoises « no name » s'affichaient en attendant le constructeur qui allait leur insuffler ce petit supplément d'âme et de magie.
D'âme, il en a été question lors de la fameuse présentation de l'iPad 2. Steve Jobs, bien qu'en arrêt maladie, a tenu en personne à assurer le show d'un produit éminemment stratégique. Mais au-delà des caractéristiques de la tablette d'Apple, c'est bien la pugnacité et le charisme de son PDG qui donne ce sel particulier à la success story de la firme de Cupertino. Les puristes regretteront l'absence de telles ou telles technologies ou support sur l'iPad 2, la rapprochant de l'évolution 3G vers le 3GS. Il y aura encore certainement des évolutions à venir, le charme n'est donc pas près d'être rompu.
Le cloud et autres...
En dehors des tablettes, le cloud demeure une tendance inexorable dans l'IT. De Software AG à Java en passant par SAP, Google, Intel, Juniper et la Chancelière Allemande, l'informatique en nuage fascine et inquiète en même temps. Angela Merkel a ainsi rappelé que cette transformation devait absolument s'accompagner d'outils de sécurité forts.
L'activité économique a été aussi importante cette semaine avec de belles acquisitions. Ainsi Facebook s'est offert un spécialiste de la messagerie instantanée mobile et Teradata acquiert Aster Data pour l'analyse des « Big Data ». Pour faire face à ces évolutions, les sociétés de conseils changent leur façon de travailler au risque de bousculer les habitudes de leurs collaborateurs.
A la semaine prochaine...
Juniper mise sur le réseau pour le cloud et la mobilité
Juniper Networks a confirmé aux analystes financiers la prévision d'une croissance annuelle de 20% pour son chiffre d'affaires sur le long terme. La société reste focalisée uniquement sur les réseaux et croit qu'elle peut continuer à prendre des parts de marché à ses concurrents. Et ce en raison de l'évolution des architectures tirées par l'explosion du trafic de données au sein des entreprises et chez les opérateurs, a déclaré le directeur général, Kevin Johnson, lors de la réunion annuelle de Juniper avec les analystes à San Francisco.
Le constructeur a débuté cette conférence en présentant la série PTX, une plate-forme à destination des fournisseurs de services, qui combine la commutation de paquets et des composants de réseau optique. Ceci fait suite à l'annonce récente de QFabric, une nouvelle architecture conçue pour réduire la brique « réseaux » des datacenters à un seul commutateur logique. La simplification des réseaux est au coeur de la stratégie globale de Juniper, visant à la fois l'extension et la réduction des coûts des réseaux. Le cloud computing et la mobilité sont les principaux moteurs de cette demande de rénovation des réseaux, a dit Kevin Johnson. Les opérateurs et les entreprises ont besoin de faire évoluer leurs réseaux et donc de disposer d'architectures plus simples. Aujourd'hui, le modèle consiste plutôt à déployer une multiplicité d'équipements souligne le dirigeant et d'ajouter « l'approche traditionnelle dans les réseaux n'est pas durable, d'ailleurs l'industrie a été victime de la complexité issue de cet héritage. »
Un fournisseur de services qui souscrit à ce point de vue est l'opérateur japonais NTT Communications, qui au cours des deux dernières années a vu le trafic sur son réseau fédérateur Internet trans-Pacifique passer de 180 Gbt/s à 450 Gbt/s. Il s'attend même à ce que ce débit évolue à 600 Gbt/s d'ici la fin de cette année, a déclaré Kempei Fukuda, directeur du réseau mondial de NTT. L'opérateur prévoit de passer son trafic de coeur de réseau vers une architecture convergente de type PTX au cours des prochaines années, précise le responsable nippon.
Une stratégie de pure player du réseau
Mark Sue, analyste chez RBC Capital Markets estime que Juniper peut probablement atteindre ses prévisions de croissance sur le long terme. La société a annoncé une progression de 23% de son chiffre d'affaires en 2010. Une variable clé sera de savoir en combien de temps Juniper va imposer QFabric et les produits PTX, s'interroge l'analyste. La commercialisation des produits est prévue respectivement pour le troisième trimestre de cette année et le premier trimestre de 2012. Mark Sue estime aussi que la société devra élargir son marché adressable avec d'autres produits.
Kevin Johnson a minimisé la vulnérabilité de Juniper à la faible marge des produits réseaux comme cela a été le cas aussi pour Cisco Systems en raison de la popularité de certains commutateurs plus abordables. John Chambers, PDG de Cisco a d'ailleurs qualifié cette découverte de désagréable. Juniper souhaite mettre l'accent sur les commutateurs innovants à valeur ajoutée plutôt que ceux meilleurs marchés. A la différence de son concurrent qui a élargi son champ d'application vers l'électronique grand public et les serveurs, Juniper souhaite rester un pure player du réseau. Même si son dernier processeur Junos Express est considéré comme très puissant et qu'il pourrait équiper des serveurs, la société n'a actuellement aucun plan pour vendre des systèmes de calcul ou de stockage, précise Pradeep Sindhu, vice-président, directeur technique et fondateur de Juniper. Il préfère travailler sur les datacenters à travers sa technologie sur les réseaux plutôt que sur les serveurs, car en évoluant, le réseau joue un rôle plus important dans la performance des centres de calcul.
Aller sur les autres briques du datacenter risquerait aussi de froisser les partenaires de Juniper, tels que IBM, Dell et NetApp, qui aident à vendre les équipements réseaux, conclut l'analyste Mark Sue.
Illustration: Kevin Johnson, PDG de Juniper
Crédit Photo: D.R
(...)(03/03/2011 16:41:27)
Annuels Cegid : la mutation se poursuit vers le SaaS
Si l'éditeur lyonnais Cegid a réalisé une hausse modérée sur son chiffre d'affaires global en 2010 (+0,4% à 249,6 M€), il poursuit efficacement son évolution structurelle vers un modèle centré sur l'édition de logiciels (solutions de gestion). Ses ventes de licences ont augmenté de 12% l'an dernier, à 40,7 M€, et son activité Software as a service (SaaS) de 23%, à 16,3 M€. Cette dernière se répartit à parts égales entre TPE, d'un côté, et moyennes et grandes entreprises de l'autre. Les ventes à l'international, qui reposent sur les solutions Retail, ont également progressé sensiblement (+35%). Pour Jean-Michel Aulas (en photo), PDG et fondateur de la société, il s'agit de bons résultats, « plutôt très bons même dans ce contexte post-crise ». Il reconnaît néanmoins que « le métier reste difficile ».
Sur le plan capitalistique, le schéma reste stable avec la présence de Groupama au capital, et sur le plan stratégique, « nous sommes dans un modèle éditeur mis en oeuvre au cours des cinq dernières années, sous l'impulsion de Patrick Bertrand [directeur général], souligne Jean-Michel Aulas. Ce modèle s'est affiné et continue à produire des résultats positifs et récurrents, mais il y a eu vraiment un important travail au sein de la société ».
Jean-Michel Aulas, PDG de Cegid, lors de la présentation des résultats, le 3 mars 2011 à Paris.
Avant l'an 2000, les ventes de matériel représentaient encore 50% du chiffre d'affaires de Cegid, contre seulement 13% aujourd'hui. Entre 2009 et 2010, le CA de l'activité édition a progressé de 6% et augmenté son poids de 61 à 64% du CA total (87% en incluant les services associés). Ces mutations ont requis des investissements importants. Entre R&D, développements sur le SaaS et à l'international, organisation et croissance externe, Cegid a engagé 38 M€.
Son activité SaaS compte 40 000 utilisateurs, parmi lesquels 12 000 TPE et 350 moyens et grands comptes. « Cela représente notamment 220 000 bulletins de paie par mois, 120 000 connexions par mois dans le Retail [points de vente] et 240 000 télédéclarations », donne en exemple Patrick Bertrand. Il ajoute que ces solutions intéressent de plus en plus les collectivités et établissements publics.
Patrick Bertrand, DG de Cegid
Cegid se développe dans le secteur public
Pour 2011, Patrick Bertrand ne souhaite pas donner de prévisions de résultats. « Le dirigeant d'entreprise que je suis sent bien que la confiance n'est pas revenue. On sent une incroyable volatilité, on se raccroche au carnet de commandes ». Les deux premiers mois ont été bons néanmoins et jusqu'à présent, les éditeurs de logiciels ont en général plutôt bien traversé la crise.
Parmi les activités qui devraient soutenir la croissance de Cegid cette année, Patrick Bertrand cite les solutions de paie et de GRH (gestion des ressources humaines). « Il y a une prise de conscience des groupes qu'il n'est pas nécessaire d'aller chercher des produits trop lourds ». Le directeur général pense aussi que sa société va « faire un beau parcours sur la partie industrie, tous secteurs confondus » (en septembre, un recrutement a été effectué pour piloter la stratégie du marché manufacturing). Avec l'offre SaaS, il y a par ailleurs une forte progression en perspective sur la partie comptable, notamment dans le monde agricole (l'éditeur a conquis 25% des utilisateurs dans ce secteur). Enfin, Cegid devrait se renforcer dans le secteur public. Dans ce domaine, il a racheté Visa Informatique en décembre et réalisé 12 à 14% de croissance sur l'année. Il vise un chiffre d'affaires de 20 M€. « Nous espérons aussi une croissance sur le marché des TPE où les experts comptables sont prescripteurs », complète Jean-Michel Aulas. La profession comptable représente 25 à 30% du CA de l'éditeur.
En 2010, outre Visa Informatique, Cegid a racheté deux équipes de trois personnes, l'une spécialisée sur la gestion des services professionnels, l'autre sur les produits destinés aux associations (Innov'Adhoc/Atalante). Ces trois acquisitions représentent un chiffre d'affaires de 7 M€. En matière de croissance externe, l'éditeur examine actuellement une dizaine de dossiers. Il s'intéresse notamment à des sociétés engagées dans le Retail, plutôt pour soutenir son développement à l'international. Mais il étudie aussi des dossiers dans l'industrie, la profession comptable, la finance, la RH et la paie.
En 2010, le résultat net (part du groupe) de Cegid s'est élevé à 19,3 M€ (+7,9%). Le résultat avant impôts a augmenté de 22,2% et le résultat opérationnel de 16,1%, à 30,8 M€.
Illustration : Jean-Michel Aulas, PDG de Cegid, le 3 mars à Paris lors de la présentation des résultats à la presse (crédit : MG)
CA : Chiffre d'affaires (...)
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