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Cloud computing

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(23/09/2010 09:04:27)

OpenWorld 2010 : Oracle se convertit à la religion du Cloud

A l'OpenWorld cette semaine, Oracle s'affiche bel et bien dans le train du cloud. Il faut dire qu'ici, impossible de faire un pas dans les allées du Moscone Center, où a lieu l'événement, sans se heurter à une pancarte faisant la publicité du cloud. Dans sa conférence, Thomas Kurian, le vice-président exécutif du Développement produits a déclaré qu'Oracle, "grâce à sa gamme complète de matériels, à ses applications et à ses technologies en sécurité et en management, était le mieux placé pour fournir des produits et des services dans le domaine du cloud computing." Selon lui, l'architecture des centres de calcul ne devrait pas reposer sur des séries de "petits blocs" parce qu'ils sont trop difficiles à gérer. Pour lui, la toute nouvelle machine Exalogic d'Oracle permet une approche plus intelligente en fournissant un guichet unique pour les logiciels et services cloud: "Cette solution "cloud in-a-box" combinant les matériels, les unités de stockage et le middleware nécessaires, permet de faire tourner tout type d'applications à grande échelle, cela avec une grande puissance de calcul", a-t-il dit. "Elle offre un environnement et une architecture uniques pour gérer les datacenters", a t-il encore déclaré. Celui-ci a également montré comment le logiciel de management d'Oracle pouvait "gérer le cloud tout entier, depuis les applications jusqu'aux disques" et fournissait aux administrateurs une photographie des indicateurs clés de performance (KPI), de même que des informations sur l'état des serveurs et sur le débit. "Les deux sont essentiels lorsque l'on passe au cloud", a-t-il souligné.

Davantage de contrôle utilisateur dans le cloud

L'intervention de Thomas Kurian concernait également la méthode utilisée par l'éditeur en matière de sécurité au sein du cloud, ce qui lui a permis, au passage, de faire la promotion de l'offre d'Oracle en matière de contrôle des identités et des niveaux de sécurité au sein de la base de données. Celui-ci a montré notamment comment les utilisateurs pourraient facilement configurer et modifier les processus de gestion dans les futures applications Fusion d'Oracle qui seront proposées sur site et à la demande. "Dans le passé, il était nécessaire de faire appel à un développeur pour apporter cette souplesse. Nous avons revu l'architecture de notre middleware pour modifier fondamentalement l'ancienne modalité", a-t-il expliqué. "Si Thomas Kurian a insisté sur les capacités d'Oracle en matière de sécurité et de gestion d'identité, c'est parce que ces fonctionnalités sont, pour le moment, généralement rarement offertes par la plupart des vendeurs de services SaaS (Software-as-a-Service)  pure-play", a relevé China Martens l'analyste du Group 451. La stratégie d'Oracle en matière de cloud computing ne semble pas inclure une offre d'IaaS (infrastructure-as-a-Service) public comme c'est le cas d'Amazon Elastic Compute Cloud (EC2). Thomas Kurian n'a pas non plus abordé des concepts tels que l'architecture SaaS multi-tenant qui permet à de nombreux clients de partager une application ou une fonction précise, sans mélanger leurs données.

Pas encore de SaaS multi-tenant

On ne comprend pas encore clairement si les Applications Fusion seront disponibles sous forme multi-tenant, une approche préférée par les fournisseurs de SaaS, car elle permet de réduire les frais généraux du système et facilite le déploiement des mises à jour pour de nombreux utilisateurs à la fois. Les applications SaaS sont généralement vendues par abonnement sur la base d'une par utilisateur. Mais Oracle semble croire qu'il sera plus rentable de s'en tenir à un modèle single-tenant pour Fusion et de maintenir le système traditionnel des licences séparément des bases de données et des autres technologies supportées. Selon Paul Hamerman, analyste chez Forrester Research, la stratégie Cloud d'Oracle apparaît comme une évolution de son service d'hébergement actuel Oracle On Demand, qui a fonctionné pendant des années. "Quand Oracle dit "Cloud", cela signifie hébergement", a t-il commenté. "Je pense qu'il y a une technologie nouvelle en jeu ici, mais la dernière du genre pour faire de l'hébergement."
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(22/09/2010 13:27:13)

Cheops Technology se dote d'un datacenter pour l'informatique à la demande

La « petite » société bordelaise a pris de l'embonpoint ces dernières années avec le rachat de toutes les agences (sauf Paris) d'ARES. En passant de 23 millions à un peu plus de 59 millions d'euros de chiffres d'affaires en 2010, le PDG, Nicolas Leroy-Fleuriot s'est logiquement interrogée sur la création de son propre datacenter. Denis Damey, directeur de la division infogérance, rappelle les différents métiers de Cheops Technology « les infrastructures (comprenant PCA et PRA, supervision, ainsi que plusieurs compétences AMOA (avec la reprise des activités d'ARES), la modernisation technologique (migration vers Unix et Windows, virtualisation du poste de travail, etc.) et enfin l'infogérance ». Pour l'ensemble de ces expertises, la société d'ingénierie d'infrastructures informatiques dispose d'un réseau de partenaires relativement restreint et de toutes les certifications (HP Gold sur la partie datacenter, Microsoft Gold sur la branche réseau, etc.)

Un datacenter millésimé APC

Il y a donc deux ans, le dirigeant de Cheops Technology a choisi de tenter l'aventure en créant son propre datacenter. Son implantation a été choisie en même temps que le nouveau siège social de la société, sur la commune de Canéjan, dans la banlieue bordelaise. Denis Damey explique que pendant cette période « nous avons appris beaucoup de chose sur le sujet des datacenters, y compris sur l'aspect efficience énergétique ». Car cet aspect-là est important pour Nicolas Leroy-Fleuriot.  Le datacenter comprend donc 3 salles blanches, consommant jusqu'à 20 KvA par rack. En ce qui concerne la fourniture d'électricité, Cheops Technology a misé sur son propre transformateur de 15 000 volts alimenté par deux liaisons électriques distinctes. Un groupe électrogène a été implanté d'une capacité de 6000 l de fuel et d'une puissance de 650 KvA (soit une autonomie de 48h). En matière de PUE (Power Usage Effectivness), Denis Damey admet « aujourd'hui, nous sommes à 2,3, mais les salles ne sont pas remplies et notre ambition est d'atteindre 1,6 ou 1,7 avec une consommation de 7 à 8 KvA par rack». Pour cela, la société d'Aquitaine a misé sur APC avec son offre InfraStruXure, ainsi que sur les logiciels pour optimiser la consommation énergétique. Sur l'aspect sécurité, le datacenter est relié en fibre optique redondé (pour éviter les coups de pelleteuse) avec un datacenter appartenant à SFR, pour assurer les réplications synchrones. A l'intérieur, l'accès aux salles se fait par reconnaissance « veineuse » (à partir de la pression sanguine) et une équipe est en charge de la maintenance 7j/7. L'investissement final pour la réalisation de ce projet de datacenter de classe Tier 3 est de 3,5 millions d'euros.

Datacenter Cheops

Une offre de cloud computing

Après la mise en place d'un tel projet, le développement d'offres informatiques à la demande semblait naturel. Baptisé icod (Infrastructure Cheops On Demand), cette offre se décline en production (puissance de calcul, stockage, etc.), PRA, PC (pour fournir des VM ou de la virtualisation des postes de travail) et enfin Back-Up (stockage à la demande). Cheops Technology a fait le choix d'HP pour les différents équipements informatiques de son datacenter. Encore récente, Thierry Loiseau, responsable des opérations est très optimiste sur l'offre icod, « nos clients sont très intéressés par ces solutions, qui leur donne une grande flexibilité et une réduction des coûts ».
Outre la montée en puissance dans le cloud, Cheops Technology souhaite étendre et se renforcer dans les datacenters. Denis Damey estime qu' « un deuxième datacenter toujours dans la région de Bordeaux à moins de 40 km aurait du sens pour améliorer la réplication asynchrone et mieux gérer les PCA et PRA. Enfin, un autre à 500 km pour pallier à des sinistres majeurs pourrait aussi voir le jour ».

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(22/09/2010 09:48:21)

OpenWorld 2010 : Solaris 11 Express en éclaireur

Sur OpenWorld 2010, John Fowler, vice-président de Sun désormais responsable de l'activité systèmes d'Oracle, a présenté les grandes orientations de l'OS Solaris 11 attendu en 2011. La dernière mise à jour, Solaris 10 9/10, a été livrée il y a dix jours et d'ici la fin de l'année, l'éditeur doit mettre à disposition Solaris 11 Express. Cette version intermédiaire aura vocation à donner aux développeurs, partenaires et clients d'Oracle un avant-goût de la version 11 à venir. Assortie d'un programme de support Oracle (optionnel), elle donnera accès aux dernières fonctionnalités de l'OS. Les clients auront notamment le choix d'utiliser Solaris 11 Express sur les derniers modèles de serveurs de stockage Exadata X2-8, annoncés sur OpenWorld.

John Fowler assure que Solaris 11 sera non seulement plus rapide et plus simple à déployer, mais aussi plus facile à maintenir. L'objectif est de réduire sensiblement les interruptions d'activité, planifiées ou imprévues. Le dirigeant promet des outils packagés qui seront notamment utilisés pour limiter les problèmes liés aux correctifs et aux mises à jour. Le système pourra aussi recevoir par télémétrie des informations sur les problèmes déjà identifiés par le support d'Oracle ce qui permettra de s'en prémunir avant qu'ils ne se manifestent. « Un service proactif et préemptif », a souligné l'orateur.

Un projet énorme pour Oracle

Dans le domaine des performances et des capacités d'évolutivité, John Fowler a annoncé que l'OS pourrait gérer des milliers de threads, plusieurs téraoctets de mémoire principale et des centaines de Gbps, avec une gestion avancée de la consommation électrique. Solaris 11 sera aussi un OS entièrement virtualisé, gérant les technologies de virtualisation sur les serveurs, les systèmes de stockage et le réseau, sans que les applications doivent modifier les applications qu'elles utilisent. Dans le domaine de la sécurité, l'OS va tirer parti des fonctions de chiffrement sur disque apportées au système de gestion de fichiers ZFS.

Pour John Fowler, Solaris 11 est conçu pour les prochaines générations de matériels : « Les systèmes multitéraoctets sont vraiment au coin de la rue ». Le responsable de l'activité système a tenu à réaffirmer la forte implication d'Oracle sur l'OS hérité du rachat de Sun. « C'est un enjeu énorme qui devrait contenir 2 700 projets et plus de 400 inventions ». Il résulte, selon l'éditeur, de plus de 20 millions d'heures-homme de développement et de plus de 60 millions d'heures de tests.

On se souvient que le mois dernier, Oracle avait manifesté son intention de concentrer ses forces sur cette version commerciale du système d'exploitation, au détriment de la version Open Source, OpenSolaris, pour laquelle l'éditeur a indiqué qu'il ne livrerait plus de mises à jour. Une décision qui a entraîné quelques jours plus tard la dissolution de l'OpenSolaris Governing Board, conseil d'administration externe gérant les relations avec la communauté.

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(21/09/2010 17:06:21)

La start-up Cirtas Systems mixe stockage local et cloud

L'appliance Bluejet Cloud de Cirtas agit comme un système de cache local qui utilise une combinaison de DRAM, de SSD (Solid State Disk) et de disques durs tournant à 7200 trs/min. La hiérarchisation des données au moment du stockage permet une répartition des données en fonction des priorités. Le Bluejet Cloud Storage Controller sait aussi compresser et dédupliquer les données avant de les transposer hors site par le biais des Archive Services d'Iron Mountain ou des services de stockage cloud Amazon S3, en fonction des besoins en matière de stockage de données et des exigences en matière de restauration.

Bluejet, le contrôleur Cloud de Cirtas

« L'appareil se connecte au SAN du client où il est reconnu comme un disque, mais il permet à l'entreprise d'utiliser le stockage cloud au lieu d'accumuler des données sur le site, » a déclaré Dan DeCasper, cofondateur et PDG de Cirtas. « D'autres fournisseurs de services cloud seront proposés dans les versions à venir, » a-t-il ajouté. Selon le dirigeant, le Bluejet Cloud Storage Controller permet un taux de compression des données de 2:1 à 3:1 selon le type, et un taux de déduplication allant jusqu'à 50:1 pour la sauvegarde. « L'un des avantages du Bluejet Cloud Storage Controller repose clairement sur le mode de restauration des données après un crash, » a déclaré Dan DeCasper, « car l'entreprise utilisatrice n'a pas besoin d'une connectivité entre le centre de données primaire et le secondaire hors site. » En effet, si le site principal tombe en panne, l'entreprise peut ouvrir un lien vers le prestataire de services Cloud, lequel dispose d'une connexion vers le site secondaire de sauvegarde. « Donc, pour assurer la reprise d'activité après un crash, il n'est pas nécessaire de louer une ligne réseau couteuse entre les sites principaux et secondaires," »a-t-il expliqué.

Mixer local et cloud en toute transparence

Cirtas vise les grosses PME-PMI et les entreprises affichant des revenus annuels compris entre 200 millions et 10 milliards de dollars. L'appareil est proposé avec plusieurs types de contrats de support technique - un service 24H/24,  une intervention à j+1, ou un contrat premium 7jours/7. L'appareil est disponible immédiatement au prix de base de 70 000 dollars. « Le Bluejet de Cirtas rend la migration des données vers le cloud rapide et indolore, et complète parfaitement notre portefeuille de services de stockage cloud et de gestion de l'information, » a déclaré dans un communiqué Jaimin Patel, directeur des programmes de développement pour Iron Mountain. « Ensemble, Cirtas et Iron Mountain offrent à leurs clients une solution de Cloud intégrée, facile à mettre en oeuvre et à gérer, qui garantit l'accès et la sécurité des informations stockées. »

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(21/09/2010 09:33:12)

OpenWorld 2010 : Mark Hurd dévoile un Exadata plus puissant

Dès la nomination de Mark Hurd comme président d'Oracle, il y a quinze jours, il apparut évident que parmi les attributions de l'ex-PDG de HP figurerait la promotion des solutions matérielles. On s'attendait notamment à le voir soutenir Exadata, le système de stockage de base de données, optimisé pour le datawarehouse et les processus intensifs de requêtes. L'homme connaît déjà le produit puisque sa version initiale, lancée en septembre 2008, a été co-développée avec HP.

Pour son premier OpenWorld en tant que dirigeant d'Oracle, Mark Hurd s'est ainsi vu confier l'annonce d'Exadata X2-8, version 3 du système, qui repose sur deux serveurs Sun 8-socket totalisant 128 coeurs Intel et 2 To de mémoire. Comme la V2 lancée en 2009, l'offre complète réunit 14 serveurs de stockage. Elle offre jusqu'à 336 To de capacités de stockage brutes. En interne, les serveurs communiquent entre eux par des liaisons Infiniband à 40 Gb/s et avec l'extérieur via une connexion Ethernet 10 Gb/s. L'armoire comprend jusqu'à 5 To de mémoire Flash cache pour accéder aux données les plus importantes lors des transactions réclamant des temps de réponse extrêmement rapides.

Solaris 11 Express ou Unbreakable Enterprise Kernel

Les clients ont le choix d'utiliser ces machines sous Solaris 11 Express ou avec l'OS Unbreakable Enterprise Kernel qu'Oracle vient d'annoncer. Ce dernier s'appuie sur la version 2.6.32 du kernel Linux et bénéficie d'optimisations mises au point en collaboration avec les équipes de développement d'Oracle (sur la base de données, les offres middleware et le matériel). Cet OS inclut aussi un kernel compatible Red Hat, compilé directement à partir de Red Hat Enterprise Linux.

Avec l'arrivée de cette troisième version d'Exadata, la V2, qui repose sur huit serveurs 2-socket, change de nom pour s'appeler Exadata X2-2. Elle se présente maintenant comme le modèle ouvrant la gamme, existant en quart de rack, en demi-rack, en full et multi-racks. Tandis que le modèle X2-8 est d'emblée proposé dans sa version complète (full rack), présentée comme une plateforme adaptée aux traitements nécessitant des processus de requêtes très intensifs et pour les applications de datawarehouse. Dans ce dernier domaine, la concurrence promet d'être rude avec IBM qui vient d'ajouter Netezza à son catalogue, et avec Teradata.

Oracle voit pour Exadata un avenir tout tracé dans la consolidation d'applications et de bases de données multiples en cloud privé (une grande base de données couvrant plusieurs noeuds avec RAC -Real application Cluster- ou plusieurs bases de données avec le cluster RAC One Node, option disponible depuis la version 2 d'Oracle Database 11g).


Illustration : Mark Hurd, président d'Oracle (crédit photo : Maryse Gros)
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(20/09/2010 15:29:53)

Avec le rachat de Suse, VMware pourrait mettre un terme à sa croisade anti-OS

VMware qui a bâti sa renommée en industrialisant la virtualisation des serveurs basés sur Unix et Windows expliquait jusqu'à présent que la virtualisation était là pour prendre en charge la gestion du matériel et des systèmes d'exploitation. Et pour accompagner les besoins de ses clients, l'éditeur de Palo Alto prépare également une offre de cloud computing visant à réduire l'apport de Windows sur les PC de bureau.

Mais avec le rachat de l'activité Suse Linux de Novell
, VMware deviendrait à son tour un fournisseur de système d'exploitation - comme Oracle avec Solaris depuis le rachat de Sun -  et serait donc bien obligé de reconnaître l'importance des dits OS. Les analystes estiment que la tentative de reprise de Suse Linux a du sens et aidera VMware rivaliser avec Microsoft, son principal rival, et Red Hat. Ces derniers expliquent que VMware ne peut pas offrir de plate-forme cloud computing complète parce qu'il lui manque certaines briques dont le système d'exploitation. Et si l'OS de Microsoft conserve son actuelle position dominante, VMware ne sera pas en mesure de rivaliser avec l'éditeur de Redmond sur le long terme, avance Chris Wolf analyste au Burton Group. « Microsoft a toujours été en mesure de suivre de près le lien entre les infrastructures, son système d'exploitation et les applications », explique Chris Wolf. «Avec le temps, il est clair que les logiciels de Microsoft fonctionneront de mieux en mieux sur Hyper-V » [ que sur VMware, NDLR].

De la nécessité d'un OS


Alors que Microsoft offre gratuitement Hyper-V 2, son hyperviseur de type 1 pour serveur, en tant que complément de Windows Server 2008 r2, VMware pourrait également fournir un système d'exploitation Linux comme un add-on de sa plate-forme de virtualisation. Une sorte de miroir à la stratégie de Microsoft. En fait, VMware le fait déjà à travers un accord OEM avec Novell pour la distribution et le support de Suse Linux. Prendre Suse Linux sous son aile - par le biais d'une acquisition - est «la meilleure chance [de VMware a] au cours des 15 prochaines années pour rester dans le coup», souligne Chris Wolf, qui a également écrit sur son blog que l'éditeur a besoin de son propre système d'exploitation. VMware continue de soutenir que le système d'exploitation perdra de sa pertinence dans le futur, mais l'achat de Suse Linux serait bien l'aveu que « cette pertinence est encore d'actualité, conclut-il. Charles King, analyste chez Pund-IT, livre des remarques similaires dans une interview accordée vendredi dernier à nos confrères de ComputerWorld. L'analyste explique que le PDG de VMware, Paul Maritz, semble croire que « la fin du système d'exploitation est proche », mais un changement si majeur prendra des années voire des décennies, si cela arrive vraiment poursuit Charles King. "Il y a tout simplement beaucoup trop d'infrastructures et d'investissements réalisés pour que les entreprises abandonnent purement et simplement le coeur de leur architecture informatique utilisé depuis des décennies", explique Charles King.

Même si Paul Maritz est dans le vrai quand il prédit que les systèmes d'exploitation continueront à perdre de leur importance au cours des années à venir, il doit encore répondre aux besoins actuels des clients. Avec un système d'exploitation solide, VMware "serait en passe de posséder toutes les piles", poursuit l'analyste, qui croit que VMware devrait également acheter Novell Cloud Manager, qui prend en charge les hyperviseurs de plusieurs fournisseurs.

Quid des partenariats ?


Le dilemme qui pourrait être soulevé par un accord Novell/VMware pourrait être le sort réservé au partenariat de Microsoft avec Novell, qui garantit l'interopérabilité entre Windows et Suse Linux. "Si quelqu'un sera très contrarié si Suse va chez VMware, Microsoft figure tout en haut de la liste, " pointe l'analyste de Pund-IT. Le deuxième sur cette liste pourrait être Red Hat, qui ne serait plus en mesure de faire valoir que VMware a une offre bancale faute de système d'exploitation. Ainsi doté, VMware serait également capable de prendre plus de parts du marché Linux à Red Hat que Novell. Au dernier trimestre, le chiffre d'affaires de VMware était ainsi trois fois supérieur à celui de Novell.

Bien que l'acquisition d'un système d'exploitation robuste permettra à VMware de consolider sa pile solutions, certains problèmes demeurent. Windows est toujours beaucoup plus utilisé que la distribution Linux de Novell et le framework .NET plus répandu que la plate-forme de développement Java SpringSource de VMware. Avec cette dernière acquisition (voir lien), l'éditeur de Palo Alto entendait bien rivaliser avec la solution de Microsoft, mais la solution .NET est devenue énorme » souligne Chris Wolf. « Un gigantesque écosystème dédié au développement s'est développé autour de lui. »

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(20/09/2010 09:34:22)

OpenWorld 2010 : Oracle lance l'Exalogic, son cloud 'in a box'

L'édition 2010 d'Oracle OpenWorld (San Francisco, 19-23 septembre) démarre tambours battants. A peine ouvertes les portes de sa conférence utilisateurs, ce dimanche, Larry Ellison, fondateur et PDG du groupe californien, a asséné sa première annonce, l'Exalogic Elastic Cloud. L'offre combine étroitement matériel et logiciel middleware pour fournir les fondations d'une plateforme de clouds privés ou publics. En introduction, le patron d'Oracle avait défini sa conception du cloud, plus proche de la plateforme EC2 (Elastic Compute Cloud) d'Amazon, qui peut accueillir tout type d'applications, se redimensionner et s'étendre à volonté, que de l'environnement applicatif de Salesforce.com.



Du côté matériel, le système Exalogic, qui porte accolés les deux logos Sun et Oracle, est livré préassemblé dans une armoire rack de 19 pouces (42U). A l'intérieur, il rassemble des configurations conçue comme des unités de cloud remplaçables à chaud reliées par connexion Infiniband. Chaque configuration est redondante à tous les niveaux. Au total, une armoire peut accueillir 30 de ces unités, contenant chacune deux processeurs six coeurs (des Xeon à 2,93 GHz), et réunir ainsi 360 coeurs, jusqu'à 2,8 To de mémoire vive et 960 Go de FlashFire SSD, auxquels s'ajoutent 40 To de stockage sur disques SAS. Les unités sont également reliées avec les disques par connexion Infiniband. En complément, elles disposent de ports 10 Gigabit Ethernet pour se raccorder au réseau du datacenter.

Plus d'un million de dollars

Du côté logiciel, Exalogic a été optimisé pour les développements Java, mais peut faire tourner tout type d'applications. Le système s'appuie sur les logiciels Fusion Middleware et principalement sur la suite WebLogic qui inclut WebLogic Server, Coherence, JRockit et HotSpot. Il propose Linux et Solaris comme OS invités au-dessus de la solution de virtualisation Oracle VM.  L'administration en temps réel des différents composants s'effectue via  Oracle Enterprise Manager.

Logiciels dans Oracle Exalogic

Les performances du système sont à la hauteur des capacités alignées, et le prix est à l'avenant : 1,075 million de dollars, a donné en exemple Larry Ellison, en comparant cette configuration à un IBM Power 795 équivalente quatre fois plus coûteuse selon lui (Oracle peut démarrer les configurations à un quart ou la moitié des capacités contenues dans un rack : 96 coeurs, 768 Go de mémoire vive, 256 Go de FlashFire SSD, 40 To sur disque pour un quart de rack, par exemple).
Selon Larry Ellison, un tel système fait tourner douze fois plus vite les applications Internet. « Il peut supporter plus d'un million de requêtes http par second », a-t-il donné en exemple, faisant remarquer que deux racks suffiraient à prendre en charge le trafic du réseau social Facebook.

Oracle maintient la compatibilité avec Red Hat

Il est possible de rassembler huit de ces armoires rack ensemble sans devoir recourir à un commutateur externe, ou de les combiner avec des armoires de stockage de données Exadata. S'il faut en assembler davantage, des commutateurs de datacenters permettant de constituer des clouds Exalogic comprenant des centaines de racks et des dizaines de milliers de processeurs.

Larry Ellison a profité de cette annonce pour réaffirmer que sa société continuerait à maintenir la compatibilité avec l'offre Linux de Red Hat sur laquelle s'appuie Oracle Unbreakable Linux, lancé il y a quatre ans maintenant et qui réunit plus de 5 000 clients. Plus de 20 000 développeurs travailleraient sur cette plateforme.



Enfin, Fusion Applications

OpenWorld 2010 ne fait que commencer. Le patron d'Oracle a annoncé pour mercredi prochain une présentation consacrée aux applications Fusion. Promises depuis cinq ans et désormais sur le point de sortir, elles reprennent le meilleur des offres ERP et CRM de PeopleSoft, JD Edwards, Siebel et Oracle. En dépit de l'heure tardive, ce dimanche à San Francisco, Larry Ellison n'a pu s'empêcher de donner déjà de nombreux détails. Ce sont plus de 100 modules qui sortiront simultanément dans six domaines : la finance, la gestion du capital humain, la chaîne logistique, la gestion de projets, les achats, les ventes et le marketing.

Illustration : Larry Ellison, fondateur et PDG d'Oracle, crédits photos IDG NS

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(17/09/2010 10:51:21)

VMware envisage le rachat de Novell

Après une tentative d'OPA hostile d'un montant de 2 milliards de dollars en mars dernier de la part du fonds Elliott Associates, la vente de Novell s'accélère. Selon les dernières rumeurs, VMware figure en bonne place parmi les entreprises qui ont entamé des pourparlers pour racheter une partie de l'éditeur Open Source. Faute d'acheteur global, les responsables de Novell ont décidé de diviser la société pour la vendre en morceaux. Toujours selon le WSJ, l'éditeur de Waltham est actuellement en "négociations avancées" avec au moins deux acheteurs, y compris VMware. Ce dernier semble être uniquement intéressé par l'acquisition du système d'exploitation Suse Linux et des services associés. L'activité Netware de Novell, le partage de fichiers en réseau notamment, pourrait être reprise par Attachmate, un éditeur de logiciels spécialisé dans les solutions de connectivité et la modernisation des applications propriétaires, gérées notamment sur mainframes.

Une acquisition logique pour VMware

Le journal financier signale encore qu'une vingtaine d'entreprises se sont  montrées intéressées par Novell, qui s'est mis sur le marché en mars dernier, mais il n'y aurait qu'une poignée de candidats sérieux. Les rumeurs ont été particulièrement abondantes cette dernière semaine sur une vente possible après un article paru dans le New York Post, qui faisait état de pourparlers avancés avec deux sociétés dont l'identité n'est pas connue.

L'acquisition de Suse Linux serait logique pour VMware, qui poursuit l'acquisition des piles logicielles nécessaires à la fourniture d'une plate-forme de services cloud (voir  rachats de Zimbra et SpringSource). Novell a déjà établi un partenariat avec VMware, qui utilise Suse Linux comme système d'exploitation préembarqué sur les machines virtuelles animant ses appliances. Novell fournit également des outils à des plates-formes cloud reposant sur ses solutions Linux. Avec ce rachat, VMware pourrait, notamment, affronter à armes égales Red Hat qui a développé une offre cloud basée sur sa propre distribution Linux Enterprise.

Pour l'instant, ni VMware ni Novell n'ont immédiatement réagi aux demandes de commentaires de nos correspondants d'IDG News Service à New York.

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(16/09/2010 16:50:45)

La suite BI d'Actuate en route vers le cloud

Voilà déjà six ans que l'éditeur de solutions décisionnelles Actuate a créé son projet Open Source basé sur Eclipse. Celui-ci rassemble des outils de reporting et de visualisation de données pour bâtir des applications web en Java et J2EE. Selon Actuate, le nombre de développeurs travaillant avec ces technologies, en particulier avec le logiciel BIRT design, aurait maintenant dépassé les 750 000.

La suite intégrée ActuateOne que l'éditeur s'apprête à livrer s'appuie sur cet environnement de conception qui peut récupérer des données provenant de sources disparates (bases relationnelles, XML, web services, applications, fichiers plats, documents, flux d'impression, cubes multidimensionnels, datawarehouses...). Elle inclut les versions 11 des produits qu'Actuate a développés au-dessus de BIRT (Business Intelligence Reporting Tools), ainsi que la dernière mise à jour du serveur de rapports, iServer, qui supporte des déploiements en volume et qui peut s'installer en interne ou dans le cloud.

Analyse en mémoire pour l'utilisateur métier

La suite ActuateOne servira à générer du reporting ad-hoc, créer des tableaux de bord interactifs et effectuer des analyses en mémoire. Elle inclut les logiciels BIRT 360 et BIRT Data Analyzer, le premier mettant entre les mains des utilisateurs les outils pour constituer des tableaux de bord sans recourir aux équipes informatiques. Le logiciel utilise notamment Google Gadget, ce qui permet aussi aux éditeurs indépendants de créer des applications mashup.
L'outil OLAP Data Analyzer apporte de son côté la puissance de l'analyse croisée à travers une interface intuitive conçue pour faciliter l'exploration et la découverte d'informations.

Actuate BIRT Data Analyzer
Cliquer sur l'image pour l'agrandir

Les utilisateurs peuvent aussi créer de petites applications (widgets) AIR en Flash pour visualiser des données, et exporter sous forme de fonctions Excel des champs calculés et des données agrégées. Ils produiront également des documents Word, PowerPoint, PDF et XML.

Optimiser le traitement en réaffectant les instances

La suite ActuateOne s'appuie sur le serveur de rapports BIRT iServer pour gérer les déploiements, en interne et sur des clouds, privés ou publics, ou encore dans des environnements de cloud hybrides. La version 11 du serveur intègre des capacités d'évolutivité (baptisées Elastic Clustering) permettant de réassigner, ajouter ou supprimer une image 'stateless' de BIRT iServer, de façon dynamique et automatique au sein d'un cluster sans interrompre les traitements. Tous les paramètres de l'image sont configurés de façon externe, afin que l'instance mise en place prenne en charge un rôle prédéfini dans le cluster. La consommation des ressources s'en trouvera optimisée. Actuate cite en exemple un cluster optimisé pour un traitement en volume pendant la nuit tandis qu'il se concentrera, pendant la journée, à l'analyse des données en temps réel en mémoire pour l'alimentation des tableaux de bord.

L'éditeur souligne que l'architecture de BIRT iServer 11 supporte les déploiements multitenants et que des outils permettent aux clients de reconfigurer leurs environnements à tout moment au fur et à mesure de l'évolution de leurs besoins pour supporter tout type d'environnement virtualisé. Les capacités d'administration couvrent les déploiements en mode SaaS, PaaS, interne multi-tenant ou sur des systèmes départementaux multiples.

Plusieurs modes de tarification sont associés à la suite ActuateOne, facturée à l'utilisateur nommé ou sur la base d'un nombre illimité d'utilisateurs par CPU. D'autres modèles de licences, par 'unité de travail', sont également prévus pour les environnements de cloud.

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(15/09/2010 14:54:21)

Intel investit dans une société de gestion de cloud

Michael Jackson, PDG d'Adaptive Computing, confirme qu'il « utilisera cette somme pour recruter plusieurs dizaines d'employés. » Depuis sa création, « Adaptive Computing est rentable et sa croissance repose entièrement sur les bénéfices provenant des ventes de produits à la clientèle, » a encore déclaré son président. « Mais la demande est forte et la société a du mal à y répondre » a-t-il précisé. « L'investissement sera utilisé pour embaucher des personnes qui permettront d'offrir des services » a-t-il ajouté.

L'entreprise privée, qui a fait ses débuts il y a 9 ans sous le nom de Cluster Ressources avant de prendre l'identité Adaptive Computing l'année dernière, s'était spécialisée dans les systèmes de calcul haute performance. Elle a depuis adapté ses technologies Moab de répartition de la charge de travail à la gestion des environnements cloud. « C'est un domaine dans lequel tout le monde veut sa place en ce moment, » a déclaré Glenn O'Donnell, analyste chez Forrester Research qui indique que, actuellement, des entreprises très diverses « essayent d'introduire sur le marché des solutions destinées à aider les entreprises à construire leur propre cloud. » L'argument tient sur la promesse que les entreprises pourront disposer d'un service cloud en interne au sein de leur propre infrastructure -  l'équivalent en quelque sorte « d'un service cloud Amazon de type EC2, » souligne Glenn O'Donnell. La différence d'Adaptive Computing réside dans sa capacité à fournir une automatisation des applications et des infrastructures, le tout dans un environnement cloud. « Sur ce sujet, l'offre d'Adaptive est de meilleur niveau » ajoute-t-il.

Une structuration capitalistique avant acquisition


Michael Jackson a précisé que les outils proposés par son entreprise se comportent comme un gestionnaire de système, qui sont compatibles avec de nombreuses technologies de provisionning et adaptés au management des unités de stockage, des réseaux et de la virtualisation. Le système ouvre également sur l'avenir puisqu'il proposera la mise en place de classe de service via des SLA (Service Level Agreement), de satisfaire aux besoins d'une informatique verte, etc. Paul Burns, analyste chez Neovise, un cabinet situé à Fort Collins (Colorado), considère que l'ensemble du secteur proposant des outils de management pour le cloud est encore assez immature et a vu émerger un grand nombre d'entreprises. Mais il pense que le secteur va commencer à être sujet à quelques acquisitions. Parmi les investisseurs d'Adaptive figurent Tudor Ventures, Epic et Intel Capital Ventures lequel affirme par ailleurs avoir investi plus de 9,5 milliards de dollars dans plus de 1 000 entreprises au cours des deux dernières décennies. Intel - qui vient d'acquérir McAfee pour 7,86 milliards de dollars - continue à étendre son développement. L'intérêt du fondeur à investir dans une entreprise comme Adaptive Computing repose sans doute sur le fait que celle-ci développe des outils pour des environnements cloud tournant sur des systèmes x86, majoritaires dans ce secteur.

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