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Cloud computing

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(13/01/2010 18:09:59)

VMware rachète Zimbra pour étoffer son offre cloud

Reposant sur un serveur d'applications Java (Apache Tomcat) et empruntant un grand nombre de composant au monde libre (OpenLDAP, MySQL, Postfix, ClamAV, SpamAssassin ou encore Lucene) Zimbra, racheté par Yahoo en 2007 pour 350 millions de dollars, est une plate-forme Open Source très populaire dans les environnements Linux et MacOS, et auprès des universités et des FAI. En France, Free a choisi ce service pour ses abonnés tout comme certaines collectivités locales comme la ville de Dieppe ou le Conseil Général d'Aquitaine. Si les détails financiers de cette acquisition n'ont pas été dévoilés, Kara Swisher, qui anime le blog Boom Town, estime que VMware paiera 100 millions de dollars pour Zimbra et qu'un grand nombre des salariés de la société trouveront à faire chez VMware. Christ Wolf, analyste au Burton Group, affirme pour sa part que ce rachat est logique pour VMware, qui a réalisé qu'il lui était nécessaire d'enrichir son offre pour contenir l'appétit d'acteurs comme Microsoft. Rompre la dépendance à Microsoft En avril 2009, VMware, aujourd'hui dirigé par un ex-dirigeant de Microsoft, Paul Maritz, a racheté SpringSource pour enrichir son portefeuille applicatif Java. La compagnie avait à l'époque précisé que l'acquisition de SpringSource permettrait de conduire plus facilement de nouveaux projets au sein d'un cloud interne ou externe. Paul Maritz indiquait à cette occasion que VMware proposerait non seulement une infrastructure cloud avec ses solutions de virtualisation, mais poussait également l'idée d'une nuée de nouvelles applications et de leur fusion dans une plate-forme cloud globale. « L'acquisition de Zimbra reste une démarche fort judicieuse de la part de WMware » explique encore Christ Wolf. Elle fait partie d'une réflexion stratégique pour redéfinir l'application traditionnelle et ce que les entreprises attendent. «VMware a bien compris que si elle reste sur sa trajectoire actuelle, en tant que simple plate-forme de service pour les applications Windows, Microsoft finira par devenir l'acteur numéro 1 dans le domaine de la virtualisation . « Le rachat de Zimbra présente des risques, mais c'est un pari que VMware prend à long terme parce que des personnalités comme Paul Maritz et Tood Nielsen (le directeur des opérations de la firme) savent très bien quelles forces s'agrègent devant eux », poursuit Chris Wolf. «Ce n'est un secret pour personne que beaucoup d'entreprises cherchent à développer des plates-formes de services, pour l'e-mail et le travail collaboratif en particulier. Cette acquisition est donc une opportunité pour WMware. Si Zimbra leur donne une pièce essentielle dans ce meccano complexe, cette solution leur permet également d'accompagner les entreprises qui désirent rompre la dépendance qui les lie à Microsoft. Un attachement qui démarre bien souvent avec Exchange » précise-t-il encore. Chris Wolf souligne toutefois que Zimbra n'est qu'une pierre dans l'édifice que doit encore construire VMware. La société arrive sur un marché particulièrement encombré avec des acteurs comme Microsoft, mais également IBM/Lotus, Cisco et Google. «Ce rachat n'est toutefois pas une action limitée à 2010, c'est une brique essentielle pour la mise en place du VMware des années 2015/2020," conclut-il. (...)

(29/12/2009 15:51:12)

7 entreprises qui ont choisi des alternatives aux solutions Microsoft

Au cours des deux dernières années, les alternatives aux solutions de Microsoft se sont multipliées, qu'il s'agisse de Windows, Office ou Exchange. La concurrence avec l'éditeur a atteint un paroxysme en mai dernier, lorsque Red Hat a poursuivi la Suisse en justice (et gagné), invoquant le fait qu'elle avait signé un contrat de trois ans avec Microsoft, sans avoir préalablement lancé d'appel d'offres, alors qu'il existait bien d'autres possibilités. 1 - La ville de Los Angeles a financé ses Google Apps avec l'argent de Microsoft En octobre dernier, la municipalité de Los Angeles a signé avec Google un contrat visant à déployer la messagerie Gmail, ainsi que certaines applications Google Apps. Le coût de ce contrat étalé sur 5 ans est de 7,25 M$. Ironie du sort, une partie de cette somme, soit 1,5 M$, provient d'une amende versée par Microsoft, suite a un procès qui l'avait opposé en 2006 à la ville (qui représentait également six comtés de Californie et d'autres villes), pour abus de position dominante. Microsoft avait alors été condamné à verser un total de 70 M$. 2 - De 100 serveurs Windows à 30 sous Ubuntu chez Equitec En début d'année, le fournisseur de services financiers Equitec exécutait ses applications critiques sur une centaine de serveurs Windows, lorsque des problèmes de performances sont apparus. La société a alors décidé de migrer vers une solution reposant sur Ubuntu Server 8.04 LTS. Dans la foulée, le moteur de base de données Sybase a été remplacé par MySQL, livré avec Ubuntu. Les problèmes de performances ayant disparu, le nombre de serveurs a pu être ramené à 30. 3 - Avago Technologies a migré 4000 utilisateurs d'Exchange vers Google Apps Le CIO d'Avago Technologies a décidé de migrer la totalité des employés de la société, soit 4000 utilisateurs, de Microsoft Exchange vers Google Apps. La principale motivation était financière, l'économie étant estimée à 1,6 M$, essentiellement liée au coût de stockage. Sa décision a été prise lorsque Google a annoncé App Sync, qui permet de connecter Outlook à Gmail. C'était selon lui le dernier point d'achoppement. [[page]] 4 - Serena Software économise 750 000 $ par an en migrant vers Google Apps Serena Software est un autre client emblématique de Google Apps. Le basculement de Microsoft Exchange vers Google Apps a été réalisé brutalement, l'été dernier, en moins de six heures. La principale motivation était la difficulté à administrer les espaces de stockage, à gérer les sauvegardes et à garantir la continuité de fonctionnement. Pour résoudre tous ces problèmes, le service informatique a calculé qu'il était nécessaire d'augmenter de 1,5 Go l'espace disque alloué à chaque boîtes aux lettres, de déployer une solution de disaster recovery et d'installer de nouveaux serveurs Exchange. Le coût aurait augmenté de 1 M$ par an. L'adoption de Gmail et Google Apps permettra d'économiser 750 000 $ par an. 5 - Allianz Insurance Australia délaisse Windows pour un mainframe sous Linux Allianz Insurance Australia, qui emploie 3000 personnes, avait pour objectif de réduire de 20 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2012. Pour y parvenir, le groupe a entamé en 2009 une refonte de son infrastructure, qui reposait sur des machines Intel sous Windows Server. Elles ont été remplacées par un mainframe IBM System z10 sous Red Hat Enterprise Linux. Parallèlement, les serveurs d'applications WebSphere, qui tournaient également sur une plate-forme. Intel, ont migré vers JBoss Enterprise Middleware, installé sur un serveur HP Proliant. La consolidation et la virtualisation ont permis de réduire la consommation électrique tout en réalisant 500 000 € d'économies sur le coût des licences. 6 - La Poste de Nouvelle-Zélande abandonne Microsoft Office Au début de l'été dernier, la Poste de Nouvelle-Zélande a entamé avec Microsoft ce qui devait être de simples renégociations du parc de licences Office. Mais les discussions se sont mal passées et la Poste a finalement décidé d'adopter l'offre de Google, pour ces 2100 employés. Sur les trois prochaines années, l'économie réalisée, essentiellement sur la maintenance des serveurs, devrait atteindre 2 M$. 7 - La ligue de base ball américaine expulse Silverlight La MLB américaine (Major League Baseball), avait dans un premier temps opté pour la technologie Silverlight de Microsoft, afin de diffuser ses matchs sur son site Web. Mais celui-ci a souffert d'importants problèmes, dès le début de la saison 2008. La MLB s'est finalement tournée vers la technologie d'Adobe, éditeur avec lequel elle a signé un contrat de deux ans. (...)

(28/12/2009 16:46:45)

Tribune : la stratégie cloud d'EMC porterait le constructeur vers Cisco et Orange

Invité à la conférence analystes d'EMC le mois dernier, Bernard Dubs, fondateur du BIT Group, livre pour LeMondeInformatique.fr son point de vue sur la stratégie du constructeur. Pour l'analyste, l'avènement du cloud change totalement les perspectives. Alors qu'EMC se rapprochait doucement de HP, estime-t-il, sa stratégie actuelle le porterait plutôt du côté de Cisco. Et pour compléter le trio, la dimension opérateur serait apportée par Orange. A lire sur notre Blog experts. (...)

(28/12/2009 17:55:41)

10 services Google pour les entreprises

Les milliards de dollars de chiffre d'affaires de Google proviennent aujourd'hui essentiellement de la publicité. Mais le géant nourrit désormais l'ambition de proposer une plate-forme de cloud computing universelle. Le système d'exploitation Chrome OS, destiné à équiper des terminaux dédiés à l'accès à Internet, est le dernier pion avancé dans cette direction. Voici un aperçu des services en développement ou déjà proposées aux entreprises et aux développeurs. On remarquera que la collaboration est un thème récurrent. 1- Gmail pour les entreprises Pendant longtemps, Gmail n'était qu'une messagerie en mode webmail, concurrente de Hotmail ou Yahoo Mail. Mais elle est désormais déclinée en version entreprise, ciblant ceux qui ne souhaitent plus consacrer des ressources à gérer un serveur Exchange ou Lotus Notes. Gmail s'intègre en outre dans la suite bureautique en ligne Google Apps. La ville de Los Angeles vient de franchir le pas, après avoir évalué ce service au niveau de la sécurité, du contrôle de la vie privée et de la qualité de service. En France, Total étudie, par exemple, la solution de messagerie du géant américain même si aucune décision n'a encore été prise. 2 - Postini : un service de sécurité multi-messageries En 2007, Google a racheté Postini, un service destiné à sécuriser les messageries existantes, notamment via un antivirus en ligne. Google est actuellement en train de greffer ses fonctions sur ses propres applications - Google Apps et Gmail - afin de lever certaines des réticences des entreprises vis-à-vis du Cloud Computing. 3 - Calendar : partager un agenda avec des partenaires Dans les entreprises, de nombreuses entités utilisent Google Apps, parallèlement aux outils bureautiques officiellement déployés. L'un de ses modules, Google Calendar, est ainsi très souvent mis à profit pour partager rapidement un agenda au sein d'un groupe d'utilisateurs internes ou avec des partenaires et des clients. 4 - Google Docs : une suite bureautique basique orientée collaboration Toujours très basique , la suite Google Docs ne peut certes pas rivaliser avec la richesse de Word, Excel ou PowerPoint. Elle fournit toutefois les fonctions essentielles, dés lors que l'on dispose d'une connexion Internet. De plus, il est bien adapté à la réalisation d'un même document par plusieurs personnes géographiquement dispersées. 5 - Google Sites : un outil de création de site Web Issu du rachat de JotSpot en 2007, Google Sites est un outil de création de sites Web certes basique mais qui pourrait intéresser de nombreuses PME. Il se distingue par la possibilité de partager la gestion du site entre plusieurs personnes. La fonction de Wiki va également dans le sens de cette orientation collaborative. [[page]] 6 - Google Wave pour s'attaquer très bientôt à SharePoint Pour l'instant disponible en version bêta limitée, Google Wave veut concurrencer Microsoft SharePoint. Il fournit, en mode Saas, des fonctions de gestion collaborative de projets comparables mais se démarque par sa messagerie instantanée, omniprésente. 7 - Android, la plateforme mobile associée aux services Google Avec Android, Google est parvenu à proposer une alternative Open Source aux systèmes propriétaires d'Apple, Palm ou Nokia. Comme on pouvait s'y entendre, il est optimisé pour exploiter les services Gmail et Google Apps. Mais cette spécialisation pourrait être mal perçue par certaines entreprises, qui regretteront également la pauvreté des fonctions d'administration. 8 - Chrome OS, un système d'exploitation 100% web Destiné à équiper des terminaux nomades de type netbook qui devraient être commercialisés fin 2010, ChromeOS se présente comme une fine couche système entre le navigateur Chrome et le matériel. Son objectif : offrir un accès universel à toute application Web, éventuellement déployée par l'entreprise. 9 - Google Gears : le cloud computing sans Internet L'un des problèmes majeurs du Cloud Computing et du Saas, c'est que l'accès aux applications requiert une connexion Internet. Apparu en 2007, Google Gears apporte une solution en conférant au navigateur des capacités de traitement en local. Il offre une architecture à base de plug-in ciblant les différents navigateurs. Concrètement, elle donne au développeur le moyen de réaliser un plug-in unique, offrant accès à une application, que l'on soit en mode connecté ou déconnecté. Même si Google Reader et Zoho Office utilisent déjà Gears, cette technologie reste confidentielle. Signalons toutefois qu'avec l'arrivée de HTML 5, Google devrait progressivement abandonné Gears. 10 - Google App Engine : un environnement de développement en ligne Google App Engine est un environnement de développement et de déploiement d'applications construit sur un modèle proche de celui de Saleforce, l'éditeur de suivi de relations commerciales et de fichiers clients. Pour l'instant, on ne peut pas dire qu'il ait provoqué une ruée des développeurs mais Google espère qu'il profitera tôt ou tard du pouvoir d'attraction croissant qu'exercera sur eux, le Cloud Computing en général et ses services en particulier. (...)

(28/12/2009 14:18:20)

Les développeurs réclament à Microsoft un Azure moins cher, facturé à la minute

A quelques jours du lancement officiel d'Azure, l'offre de cloud de Microsoft ouvrant le 1er janvier, des voix de plus en plus nombreuses se font entendre pour réclamer à Microsoft une offre d'entrée de gamme, à bas prix, voire gratuite, permettant aux étudiants et développeurs individuels d'utiliser le service pour de petits projets. Mike Wickstrand, qui supervise l'établissement de la feuille de route d'Azure, a ouvert il y a un mois un site permettant de suggérer des idées de futures améliorations et de commenter et voter sur ces idées. La proposition remportant le plus de votes (1 239 voix au 28 décembre 2009) avait été formulée par Mike Wickstrand lui-même : « Faire en sorte que ce soit moins cher d'exécuter mon très petit service sur Windows Azure ». Juste derrière, vient, avec 656 votes, « prolonger l'offre gratuite pour les développeurs ». Microsoft avait bien indiqué que le mois de janvier compterait pour une période d'essai gratuite, afin d'inciter le plus grand nombre à tester son service. Toutefois, cela implique de réaliser des développements spécifiques, qui ne pourront tourner que sur Azure. Et malgré les promesses d'une facturation à l'usage, les tarifs ne sont pas très attractifs ; comme le souligne un développeur individuel, Microsoft ne compte pas le temps de consommation de CPU, mais bien le nombre d'heures où un service tourne, quelle que soit son activité. Prohibitif pour nombre de petits projets. Surtout qu'en face, chez Google, on propose une utilisation gratuite d'AppEngine jusqu'à un seuil relativement élevé de connexions. Une facturation d'Azure arrondie à l'heure supérieure Dans le même ordre d'idées, Joannes Vermorel, fondateur de Lokad, demande à être facturé à la minute, plutôt qu'à l'heure. Cette start-up française, récemment promue au sein de BizSpark One (qui rassemble les start-up les plus prometteuses du programme Microsoft BizSpark), recourt en effet à Azure pour effectuer des calculs statistiques complexes. Joannes Vermorel écrit : « Ce que j'aime le plus avec le cloud computing (et ce dont mon activité a le plus besoin) est la capacité de régler au plus fin la puissance informatique disponible pour répondre exactement à la demande. A cet égard, je serais encore plus intéressé si Azure me laissait ajuster le nombre d'instances de façon beaucoup plus précise, c'est-à-dire de façon à être facturé à la minute et non à l'heure. Au lieu de ça, lorsque j'ai un processus qui prend 1h15, je me retrouve à devoir payer pour deux heures. Je préférerais vraiment payer pour 1h15 dans la mesure où j'ai fait l'effort d'optimiser mon processus de façon à ce qu'il ne prenne que 1h15 et non 1h55. » Parmi les autres propositions, on peut aussi noter la demande - pourtant assez basique - de gestion des envois de courriels (489 votes), la création d'un environnement bêta pour tester la version 4 de .Net (298 votes), ou encore le support de Smooth Streaming (diffusion de vidéo s'adaptant automatiquement au débit, 147 votes). (...)

(24/12/2009 14:32:11)

Trimestriels Red Hat : le revenu des abonnements croît de 21%

L'éditeur de logiciels Open Source Red Hat a enregistré une hausse de 18% sur ses ventes, à 194,3 M$, sur son troisième trimestre fiscal, clos le 30 novembre, par rapport à la même période, l'an dernier. Ce sont les revenus issus des abonnements, notamment au système d'exploitation Red Hat Entreprise Linux 5 et au serveur d'application JBoss, qui tirent l'activité. Ils représentent 85% du chiffre d'affaires total et ont progressé de 21% sur le trimestre. Les revenus provenant des services et de la formation sont restés stables, à 29,914 M$ (contre 29,881 M$ l'an dernier). Pour le septième trimestre consécutif, l'éditeur a non seulement renouvelé ses vingt plus gros contrats sur le point arrivé à échéance, mais il l'a réalisé à 120% de leur valeur l'année précédente, a indiqué Jim Whitehurst, le PDG de Red Hat, lors de la présentation des résultats. Le bénéfice net de la société en revanche, a baissé de 32,5%. Il s'établit à 16,4 M$ contre 24,3 M$ sur le troisième trimestre fiscal de l'éditeur, l'an dernier. Un contrat de plus de 5 M$ Le Top 30 des contrats de Red Hat comporte quatorze contrats de plus de 1 M$ et un de plus de 5 M$, a précisé Charlie Peters, le vice-président exécutif et directeur financier de la société. Vingt-trois contrats concerne Red Hat Enterprise Linux (RHEL) 5 Advanced Platform et les huit autres JBoss. L'un de ces contrats avait été signé au départ pour le déploiement d'un environnement virtualisé. 59% des ventes de Red Hat sont réalisées sur le continent américain, tandis que 29% se font en Europe et 15% sur la région Asie-Pacifique. La durée moyenne d'un contrat est de vingt-deux mois, selon l'éditeur. Le cloud computing progresse [[page]] Le cloud computing progresse Au cours du dernier trimestre, Red Hat a gagné un certain nombre de contrats sur des projets liés au cloud computing, a reconnu le PDG Jim Whitehurst. Selon lui, un éditeur aurait signé un contrat à 6 chiffres pour utiliser RHEL comme système d'exploitation pour mettre à disposition son logiciel sous la forme d'un service sur le cloud d'Amazon (EC2, Elastic Computing Cloud). Pour son quatrième trimestre fiscal, Red Hat prévoit de réaliser un chiffre d'affaires compris entre 191 M$ et 193 M$. Les performances du troisième trimestre l'ont amené à relever ses estimations annuelles de 10 M$. L'éditeur pense que le chiffre d'affaires de son exercice fiscal 2010 se situera entre 743 M$ et 745 M$. Jim Whitehurst décèle un potentiel important de revenus pour le future avec ses solutions de virtualisation, à la fois du nouvel hyperviseur KVM, de la dernière version de RHEL, et des outils d'administration Red Hat Enterprise Virtualization. Il considère que sa suite d'administration est bien moins chère que celle de ses concurrents. Il pense toutefois que le nombre d'abonnements sera limité sur le trimestre entamé, les clients potentiels étant en phase de test du nouveau logiciel. La contribution de ces produits au chiffre d'affaires ne démarrera vraiment qu'avec le prochain trimestre fiscal. (...)

(18/12/2009 15:45:41)

L'offre cloud d'Orange reprend les bonnes recettes du Minitel

Tout le monde n'attendait plus que l'annonce officielle : c'est fait, Orange Business Services a présenté son offre de cloud, ainsi que sa feuille de route. Barbara Dalibard, patronne démissionnaire d'OBS (après 30 ans de carrière chez France Telecom, elle rejoint la SNCF pour diriger la branche TGV), a expliqué le pourquoi de ce retard à l'allumage : « On a un peu attendu parce qu'on voulait être sûr que notre équipe ait construit une légitimité forte. » Cela passe, dit-elle, par la mise en oeuvre de services applicatifs au-dessus de la simple fourniture de puissance informatique à la demande ; comme pour le Minitel, ce seront les services applicatifs proposés par Orange qui devront assurer le succès commercial. « Nous devions pouvoir gérer la couche collaboration nous-mêmes, que cela soit une preuve pour nos clients. En tant qu'opérateur, le premier service sur lequel on doit être bon, c'est la communication. » Barbara Dalibard : « Le cloud, c'est notre métier » En ouverture de la conférence de presse, Camille Mendler, du Yankee Group, a servi sur un plateau les arguments qui donnent aussi à la branche services d'Orange sa légitimité : « Lors des études que j'ai menées sur le cloud, j'ai été surprise de l'absence de questions sur la partie connexions, réseaux, accès redondants... Or, c'est absolument indispensable ! » Et Barbara Dalibard d'aligner les chiffres et l'historique de France Telecom pour expliquer combien « le cloud, c'est notre métier », quelque chose « basé sur l'ADN d'un opérateur ». Orange peut en effet se targuer de gérer 30 000 sites en VoIP, 12 millions de clients abonnés à Internet haut débit, 10 000 sites en mode Centrex... ainsi que rien de moins que « le réseau mondial le plus développé de la Terre ». Pour Barbara Dalibard, opérer un cloud est finalement très proche du métier d'opérateur. Elle énumère ainsi les compétences similaires : infrastructure mutualisée étendue, engagements sur sécurité et la qualité de service de bout en bout, opération 24x7, facturation à l'usage, gestion des services aux utilisateurs finaux, respect de la conformité réglementaire, mise à disposition d'un portail pour la gestion, les commandes et le reporting... « Cerise sur le gâteau », fait-elle remarquer, décharger les clients de la gestion de leur informatique diminue leur consommation énergétique, et contribue à leurs stratégies de Green IT. L'ambition : constituer un portefeuille global de services applicatifs en ligne facturés par Orange De façon plus discutable, Barbara Dalibard a aussi repris les propos de Camille Mendler sur la nécessité pour les entreprises de s'appuyer sur un tiers de confiance. Pour l'experte du Yankee Group, en effet, les entreprises vont probablement choisir de recourir à plusieurs prestataires. Il y aura donc des besoins en compétences techniques, mais aussi des besoins en termes d'analyse et de suivi des offres : il faudra s'assurer que les opérateurs de cloud disposent de réseaux et de serveurs redondants, de plans de continuité de l'activité et de reprise après sinistre, d'outils de surveillance, etc. En d'autres termes, « les entreprises auront besoin d'intermédiaires de confiance qui pourront intégrer, gérer, mesurer les garanties et s'appuyer sur tel ou tel en fonction des demandes des entreprises, et enfin payer les tiers ». Est-ce un nouveau rôle pour les opérateurs, s'interroge l'analyste. Bien que le profil soit plus probablement celui d'une société de conseil spécialisée indépendante, Barbara Dalibard n'hésite pas à endosser ce costume. Mais à entendre le discours de Didier Jaubert, un ancien d'IBM Global Services chargé par Barbara Dalibard de porter l'offre Cloud, ce rôle d'intermédiaire se verrait plutôt entre les éditeurs de logiciels, appelés à s'appuyer sur le cloud d'Orange pour proposer leurs offres enligne, et les entreprises. La véritable ambition de l'opérateur est en effet de constituer un portefeuille global de services applicatifs en ligne, disponibles depuis un portail unique (le "Saas Store", cf. capture ci-dessus), avec une facturation unique - soit le modèle du Minitel puis du mobile. Cloud et Saas ont beau être des concepts modernes, les vieux réflexes ont la vie dure. (...)

(18/12/2009 11:34:12)

Orange annonce à son tour son offre cloud computing

C'est Barbara Dalibard, directeur exécutif d'Orange Business Services - sur le départ car elle rejoindra prochainement la SNCF, la date étant encore en négociation avoue-t-elle - , qui a présenté la feuille de route de l'offre cloud computing d'Orange Business Service (OBS ) le 17 décembre dans les locaux de France Telecom à Issy Les Moulineaux (92). « Le cloud computing est dans l'ADN des opérateurs télécoms. Nous faisons du cloud comme Monsieur Jourdain fait de la prose » décrit-elle. L'offre cloud computing sera plus précisément sous la responsabilité de Didier Jaubert, Senior Vice President Global Services chez Orange. Didier Jaubert a travaillé durant vingt ans chez IBM avant de rejoindre France Telecom. Et ce parcours est révélateur de la partie qui se joue : la lutte va avoir lieu entre les informaticiens et les opérateurs télécoms et chacun entend miser sur ses points forts pour commercialiser du cloud, sans négliger les atouts de son concurrent. « Les informaticiens sont sur le Build, les opérateurs sont sur le Run et ils savent gérer un réseau enrichi pour le cloud. Nous sommes dans la suite de la convergence et je partage la vision de Cisco avec leurs nouveaux serveurs qui font aussi routeurs » décrit Barbara Dalibard. Quelle sera l'importance en termes de revenus de ces offres de cloud dans l'activité d'OBS ? « Le cloud fait partie de notre activité Real Time Business, qui devrait représenter 15 à 20% de notre business. Si nous réalisons 1 milliard d'euros avec l'activité Real Time Business, ce serait bien » répond Barbara Dalibard. Photo : Barbara Dalibard, directeur exécutif d'Orange Business Services, a présenté la feuille de route de l'offre cloud computing, le 17 décembre. [[page]] L'offre d'Orange se décline à la fois en services Iaas (Infrastructure as a service) et en Saas (Software as a service). Déjà disponible en ce qui concerne l'Iaas, on trouve le service « Flexible Computing » qui a été lancé en juin 2009. « Nous avons déjà des clients » indique Didier Jaubert. Il s'agit d'une offre d'hébergement de machines virtuelles - typiquement sous VMWare - via un portail de gestion, de contrôle et de provisionning. Une démonstration réalisée en direct par les équipes techniques d'Orange a permis d'illustrer cette offre. On achète du Ghz (en clair de la puissance processeur, et un nombre de processeurs), de la mémoire et de l'espace disque. Via le portail, on peut gérer l'arrêt ou le démarrage de la machine virtuelle. On définit plusieurs réseaux virtuels dans la salle informatique (des Vlans) de l'opérateur et on place les VM (Virtual Machine) dans le Vlan de son choix. Puis, on affecte l'adresse IP. Ceci dit, à côté de cette offre Flexible Computing, « Ce sont les services de cloud privés - conçus sur mesure pour nos grands clients - qui ont le plus de succès » précise Didier Jaubert. Les grandes entreprises sont plus prudentes tandis que ce sont les petites entreprises qui optent pour les offres dans le nuage public. Les équipes des Labs d'Orange de Lannion ont montré ensuite la prochaine étape, attendue d'ici un an : l'affectation dynamique de puissance à la demande dans le nuage, via des interfaces de programmation ou API (Application Programming Interface), et une facturation à l'usage. L'exemple présenté concerne un infographiste travaillant sur des images 3D pour le cinéma qui a besoin de puissance de calcul à la volée. Depuis son poste de travail dans son entreprise, il lance son logiciel de travail et une commande établit un tunnel IPSec avec Orange, via lequel une machine virtuelle est lancée dans le centre informatique de l'opérateur pour la durée du calcul afin de doper la puissance CPU pour un moment. La VM est donc lancée rapidement. Cette offre demande a priori d'implanter des services au sein des routeurs, et les équipes des Orange Labs ont indiqué qu'aussi bien Cisco que Juniper Networks avaient fait en sorte que le lancement de ces API soient intéropérables entre leurs équipements, utilisés lors de la démonstration. [[page]] A l'heure où l'offre d'Orange se précise, que pense Didier Jaubert de l'offre EC2 d'Amazon, où il suffit de sortir sa carte bleue pour acheter une machine virtuelle, que l'on peut louer pour l'espace d'un test durant quelques heures ? « Ce n'est qu'un petit segment du marché. C'est très grand public. Les locations pour ce qui nous concernent sont au moins d'un mois. Nous ne ciblons pas la réponse à du test sur trois jours, par exemple. Amazon c'est juste de la location de Computing Power. Il faut une capacité de mutualisation importante. Mais nous utilisons nous-même l'offre d'Amazon quand nous avons des pics de charge, par exemple, pour du développement. » Autre axe de développement chez Orange : le Saas. Cette offre recouvre déjà aujourd'hui des services de collaboration as a service, de postes de travail virtuel (les applications sont dans le nuage, Orange annonce 1000 utilisateurs), de téléphonie sur IP hébergée en mode Centrex (Orange annonce 10 000 sites équipés en Centrex IP) ou de messagerie hébergée avec Hosted Exchange à base de serveurs Exchange de Microsoft (Orange gère 1 million de boîtes aux lettres). La prochaine offre qui sera lancée concerne Business Productivity Online Suite (BPOS) de Microsoft. Cette offre de messagerie dans le Cloud de Microsoft (entièrement gérée par Microsoft) sera enrichie par de la sécurité et de la téléphonie sur IP d'origine Cisco par Orange. Mais le futur pour Orange sera plutôt du côté de « Saas Store ». Un magasin d'applications en ligne, dans lequel l'utilisateur peut piocher les applications qui l'intéresse. Un worflow permet à l'employé d'une grande entreprise de faire valider par sa hiérarchie l'accès à une application donnée. Le catalogue d'applications est en cours de construction par Orange qui négocie avec des éditeurs, avec une sortie prévue entre fin 2010 et début 2011. La démonstration a été réalisée avec l'application de CRM, Sugar CRM. D'autres outils ont été utilisés lors de la démonstration tels que Zoho CRM, le traitement de texte Zoho writer ou Blender, un outil 3D. Le service proposé par Orange repose sur un poste de travail rénové pour l'utilisateur, vers lequel on pousse les applications hébergées dans le nuage géré par Orange ou d'autres fournisseurs. Le PC nouvelle génération héberge alors plusieurs environnements professionnels ou d'ordre privé. Dans ce cadre, Orange entend être le tiers de confiance qui gère la relation d'un côté avec les utilisateurs et de l'autre avec les éditeurs de logiciels, afin d'établir la facturation à l'usage. Un modèle qui n'est pas encore accepté par les éditeurs reconnaît Orange mais qui leur permettrait pourtant de se différencier de la concurrence grâce à une nouvelle politique tarifaire, conclut l'opérateur. (...)

(15/12/2009 16:29:25)

Microsoft s'offre des outils d'automatisation des processus IT pour le cloud

Pour renforcer ses outils de gestion des environnements virtualisés, Microsoft vient de racheter l'éditeur canadien Opalis Software. Installé à Toronto, celui-ci a développé des logiciels d'automatisation des processus IT, Opalis Integration Server, qui viendront compléter les capacités de gestion des datacenters de la suite d'administration System Center de Microsoft, pour les environnements physiques, virtuels et de cloud computing. Brad Anderson, vice président de la division Management & Services de Microsoft, explique sur l'un des blogs TechNet de l'éditeur que les logiciels d'Opalis facilitent la tâche des équipes informatiques en automatisant les processus IT complexes avec l'objectif de réduire les coûts d'administration et les temps d'intervention. « C'est particulièrement important pour nos clients qui mettent en place des environnements virtuels très automatisés et évolutifs. » Et de citer Gartner qui prédit qu'en 2010, au moins 50% des tâches d'automatisation et de workflow autour des infrastructures de serveurs virtualisées s'appuieront sur des outils de type 'Run Book Automation' (RBA). Opalis, distribué en France par 2SI Systèmes Distributeur exclusif des logiciels Opalis en France, la société française 2SI Systèmes explique que ces outils permettent d'automatiser les tâches récurrentes techniques ou métiers, au travers de scénarios construits sans codage, via une interface graphique. Sur l'Hexagone, 2SI Systèmes revendique quelque 150 implémentations de l'offre : surveillance d'applications critiques ou métiers, de serveurs de fichiers, de circuits d'impression, de bases de données, de sites Web... Selon Brad Anderson, Microsoft aurait retenu Opalis parce que ses logiciels sont simples à utiliser et à déployer et qu'ils donnent rapidement des résultats. Ces outils s'intègrent déjà avec la suite System Center et ils vont permettre à cette dernière de s'interfacer avec d'autres infrastructures logicielles, notamment celles de CA, BMC et HP. L'offre comprend des workflows prépackagés pour les tâches les plus courantes de l'administration d'un datacenter : automatisation du guide d'exploitation, gestion du cycle de vie d'une machine virtuelle, prise en charge des tickets d'incident. Une majorité de clients d'Opalis seraient aussi des utilisateurs de System Center, assure Brad Anderson. L'éditeur canadien va continuer à assurer la maintenance de sa base installée. Rappelons par ailleurs que Microsoft a annoncé la semaine dernière qu'il fusionnait ses divisions Windows Azure et Windows Server. (...)

(11/12/2009 16:41:31)

Microsoft fusionne ses divisions Windows Azure et Windows Server

Azure est mature, et il représente le futur. Tel est le message que chacun peut entendre dans la dernière annonce de Microsoft concernant son offre de cloud : l'éditeur a décidé de fusionner ses divisions Windows Azure et Windows Server, formant la « Server & cloud division » (SCD). L'équipe Windows Azure était jusqu'à présent sous la responsabilité de l'architecte en chef, Ray Ozzie, qui dirige les projets en développement. Le fait que Microsoft en donne le contrôle à Bob Muglia, patron de la division Server & Tools, démontre qu'Azure est bien passé de la phase R&D à celle de produit commercial, prêt pour l'exploitation - son lancement officiel est d'ailleurs prévu le 1er janvier prochain. Le deuxième message contenu dans cette annonce, le plus important, concerne le positionnement de Windows Azure : l'intention de Microsoft est de proposer de déployer au choix les applications chez soi, sur Windows Server, et/ou dans le cloud, sur Azure, et/ou bien encore chez soi mais dans un cloud privé, conçu avec les technologies Azure. Microsoft est en effet dans une position unique sur le marché pour offrir ce type de déploiement hybride. D'ores et déjà, l'éditeur remodèle ses outils (l'atelier de développement Visual Studio, la console d'administration Systems Management Center...) pour tenir compte de cette évolution. Pour Hasan Alkhatib, architecte senior de l'équipe Azure, mettre en place un cloud privé n'apportera pas tous les bénéfices du cloud aux entreprises. Néanmoins, les technologies devraient être disponibles dans le courant de 2010. S'exprimant à l'occasion d'une conférence tenue dans le centre de R&D de Microsoft à Cambridge (Massachusetts), Hasan Alkhatib a aussi donné quelques détails sur 'Sydney', projet de sécurisation d'Azure à peine évoqué par Bob Muglia lors de la PDC (conférence des développeurs professionnels, à Los Angeles), le mois dernier. Le projet Sydney vise à renforcer l'isolation entre les ressources utilisées par plusieurs clients du Cloud, ainsi qu'à créer des liens sécurisés - une sorte de réseau privé virtuel, a expliqué Hasan Alkhatib - entre les datacenters des entreprises et ce qu'elles utilisent dans Azure. La bêta du projet devrait sortir elle aussi courant 2010. (...)

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