Flux RSS

CRM

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

387 documents trouvés, affichage des résultats 131 à 140.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(13/08/2010 15:47:56)

Marketing multicanal : IBM rachète Unica pour 480 M$

C'est sur un spécialiste des solutions de gestion du marketing qu'IBM vient de jeter son dévolu. En rachetant l'éditeur Unica, il ajoute à son catalogue applicatif deux suites logicielles, Unica Entreprise et Unica OnDemand, pour créer et suivre des campagnes de marketing multicanale, prendre en charge les interactions avec les clients de façon personnalisée, analyser le parcours des visiteurs sur un site web, prévoir et gérer ses budgets marketing, modéliser le comportement et les évolutions de ses clients, segmenter ses offres en fonction de ses canaux, etc.

La société a été co-fondée en 1992 par Yuchun Lee, toujours à sa tête aujourd'hui. Basée à Waltham (Massachussetts), elle compte plus de 1 500 clients, parmi lesquels la chaîne spécialisée Best Buy ou encore un opérateur de télécommunications comme US Cellular. IBM l'acquiert pour 480 M$ environ.

Pour IBM, cette acquisition succède à celle de Coremetrics, un éditeur spécialisé sur l'analyse des comportements web, dont la technologie pourra être exploitée avec les logiciels d'Unica et la plateforme de commerce électronique WebSphere Commerce. IBM confirme qu'il souhaite proposer aux entreprises des solutions cohérentes leur permettant de renforcer la fidélité de leur clientèle dans des environnements multicanaux.

(...)

(06/08/2010 18:26:38)

Brevets : Microsoft et Salesforce.com trouvent un terrain d'entente

Microsoft et Salesforce ont réglé leur différend portant sur la violation croisée de propriété intellectuelle, chacun ayant porté plainte contre l'autre. L'accord qu'ils viennent de conclure donne aux deux éditeurs une protection sous couvert du portefeuille de brevets de l'autre. La société dirigée par Steve Ballmer Microsoft a également indiqué qu'elle recevrait une compensation de la part de Salesforce.com, mais sans en préciser le montant. En pointillé, Microsoft laisse entendre qu'il a obtenu la meilleure part dans cet accord.

La bataille a débuté en mai quand l'éditeur de Redmond a porté plainte contre Salesforce.com, estimant que la plateforme de CRM (gestion de la relation client) de ce dernier utilisait illégalement 9 de ses brevets. Il réclamait une compensation financière. Quelques semaines plus tard, la société de Marc Benioff poursuivait à son tour Microsoft, estimant que l'environnement .Net et l'application collaborative SharePoint violaient eux aussi des brevets dont elle avait la propriété intellectuelle.

Microsoft a déjà signé 600 accords de licence

Dans le communiqué publié le 4 août 2010 par Microsoft pour annoncer l'accord trouvé, Horacio Gutierrez, vice-président et responsable juridique de l'éditeur pour la propriété intellectuelle et les licences, a déclaré que le « portefeuille de brevets de Microsoft compte parmi les plus importants de l'industrie du logiciel et qu'il résulte de décennies d'innovation ». Selon lui,  l'accord signé montre que « les entreprises peuvent se livrer une concurrence féroce tout en respectant les droits relatifs à la propriété intellectuelle de l'adversaire ». Microsoft a indiqué que son programme permettant d'utiliser ses brevets (IP licensing program), lancé en décembre 2003, avait conduit à plus de 600 accords de propriété intellectuelle, notamment avec Apple, HP, Amazon.com, LG, Nikon, Novell, Samsung et bien d'autres.

Illustration : Horacio Gutierrez, vice-président et responsable juridique de l'éditeur pour la propriété intellectuelle et les licences[[page]]
Des acteurs majeurs comme Google, Amazon et Salesforce.com, qui ont évolué exclusivement dans le cloud ont su faire valoir les avantages de ce dernier pour les applications et le stockage, amenant les entreprises à migrer vers le cloud. L'avantage de Microsoft réside surtout dans sa vision du cloud. Certes, rappellent nos confrères de PC World, il est plus facile de prendre une position dominante dans les technologies client-serveur, la messagerie, et les outils de productivité (sur la base de logiciels et de services auxquels les entreprises font déjà confiance), puis de convaincre les clients de migrer vers le cloud, plutôt que de s'installer d'emblée dans le cloud et de construire des outils et des services crédibles pour concurrencer Microsoft.

Par le passé, Microsoft a déjà montré sa capacité à entrer sur un marché en fin de partie et à se l'approprier jusqu'à devenir après coup une force dominante. Est-ce que ce scénario va aussi se dérouler sur le terrain du cloud. Au départ, Microsoft semblait s'opposer à cette évolution vers le cloud, luttant pour le modèle client-serveur traditionnel sur lequel il avait construit un empire pour son système d'exploitation desktop et serveur. Quand il a cessé de nier la tendance - le cloud s'étant développé malgré lui - il a reconnu le changement culturel et s'est demandé comment s'y adapter.

Assimiler, s'adapter et dépasser

Heureusement pour lui, Microsoft possède la propriété intellectuelle nécessaire pour créer un service cloud convaincant, souligne encore PC World. Il dispose aussi d'une base de clients et du crédit des entreprises pour commercialiser avec succès ses services Azure et gagner une part importante du marché du cloud. Avec l'annonce des serveurs spécialisés Windows Azure Platform (lors de la Worldwide Partner Conference de juillet dernier) qui permettent de créer des clouds privés, Microsoft propose également une passerelle entre le modèle traditionnel client-serveur et la plateforme cloud Azure.  Libéré de la plainte de Salesforce.com concernant les brevets, sans pour autant négliger la compensation monétaire qui atterrira dans ses poches, Microsoft peut se consacrer à ce qu'elle fait le mieux : assimiler, s'adapter et surmonter.

(...)

(29/07/2010 12:07:36)

Le CRM, service majeur de la place de marché Google Apps

Pas moins de 13 applications de gestion de la relation client sont déjà disponibles sur la place de marché Google Apps selon le blog officiel de la compagnie. La page liste les solutions CRM disponibles qui peuvent être installées sur un domaine Google Apps. Certaines offres sont basiques et se concentrent sur l'essentiel, à savoir le duo client/vente. Parmi ces fournisseurs, on retrouve Zoho (déjà partenaire de Google Apps), Applane, Capsule, Tactile et Timetonote. D'autres applications, telles que BatchBook et Bantam Live, sont plus orientés vers une niche : les "CRM sociaux" axés sur la surveillance des réseaux sociaux et la gestion du dialogue avec les clients. Un troisième groupe, qui comprend les produits d'Insightly et de Solve360, rassemble des logiciels destinés aux projets spéciaux.

Intégration à minima avec Apps

Toutes les fonctions de ces applications s'intègrent à des degrés divers à la suite Google Apps. Si à minima ils proposent l'authentification unique à partir de Google Apps, d'autres vont plus loin avec l'ajout de fonctionnalités comme la synchronisation de contacts  et le partage de calendriers. La compagnie de Mountain View a créé cette place de marché pour étoffer l'écosystème de sa plateforme Apps, qui vient désormais concurrencer les solutions de Microsoft, IBM et autres. L'ambition affichée est bien de rassembler autour des Apps un tableau de bord de l'entreprise. Toutes les applications de gestion étant fédérées par la plate-forme cloud  de Google.

Bien cerner les besoins des utilisateurs

Cette place de marché dédiée comprend également des applications complémentaires à la gestion de relation client, comme MailChimp pour l'email et FreshBooks pour la facturation et les relances. Mais cette plate-forme a peut-être besoin de mieux répondre aux intérêts des utilisateurs. Ces offres de CRM  « sont efficaces en soi » soulignent des commentaires sur le blog, rapporte l'analyste Denis Pombriant de Beagle Research, joint par email. « Les utilisateurs demandent à leur direction une solution efficace pour leur usage propre et pour l'entreprise », précise-t-il encore. « Tout cela semble confirmer que le CRM est une méthodologie et une approche commerciale, et pas seulement une question de technologie. Certains fournisseurs et clients commettent encore l'erreur manifeste de rechercher une solution miracle. »

 

(...)

(15/07/2010 15:20:12)

Oracle publie 59 correctifs de sécurité, dont trois critiques

Sur les 59 patchs annoncés dans le cadre de la campagne trimestrielle Critical Patch Updates d'Oracle, 13 concernent des problèmes de sécurité fragilisant la suite de base de données maison et 28 pour des vulnérabilités exploitables à distance et considérées d'une importance capitale par l'éditeur. : elles permettent en effet de prendre le contrôle des systèmes sans avoir besoin de s'identifier par un nom d'utilisateur ou un mot de passe. « Trois de ces patchs sont essentiels car ils portent sur des défauts particulièrement dangereux dans toutes les versions database server d'Oracle, » a déclaré Josh Shaul, directeur de la gestion produits chez Application Security, un spécialiste en solutions de sécurité basé à New York. L'une des failles, qui porte le numéro CVE-2010-0902, permet à tout utilisateur authentifié au sein d'une base de données Oracle de disposer d'un accès administrateur total. «Ils peuvent consulter la base de données, la modifier ou arrêter le serveur de base de données. En un mot, ils disposent de toutes les autorisations administrateur de la base de données, » a expliqué Josh Shaul.

Des failles critiques pour les entreprises

Les deux autres failles critiques affectant la base de données pourrait être exploitées sans que l'utilisateur ait même besoin d'être connecté à la celle-ci. Elles permettraient notamment à un attaquant de déclencher un déni de service (DoS) contre la base pour la rendre inaccessible aux utilisateurs légitimes. «Ce sont trois vulnérabilités très dangereuses pouvant mettre à néant la base de données, » a encore déclaré le responsable d'Application Security. « L'indice établi par Oracle pour classer les failles par niveau de gravité ne reflète pas la véritable nature de la menace, » a t-il commenté.


[[page]]

La suite de produits Solaris acquise par Oracle avec le rachat de Sun Microsystems est concernée par 21 correctifs dans le total de ceux qui ont été livrés, dont 7 sont exploitables à distance. Dix-sept des correctifs réparent des failles dans E-Business Suite et Supply Chain Management (SCM), dans la suite JD Edwards de PeopleSoft. Une autre série corrige 7 failles dans les produits Fusion Middleware d'Oracle, tandis que l'un des correctifs colmate un trou dans Enterprise Manager Grid Control.

Mise en oeuvre prudente

Comparativement aux livraisons précédentes, le nombre de correctifs appliqués cette fois-ci est globalement assez faible. En Janvier 2006 par exemple, Oracle avait publié 82 correctifs après une mise à jour effectuée en octobre qui réparait déjà 101 bugs. Dans le passé, les administrateurs d'Oracle ont été notoirement lents à déployer des correctifs de sécurité, en particulier dans les environnements de base de données. Des enquêtes ont montré que les environnements sous Oracle attendent souvent plusieurs mois avant de disposer de correctifs de sécurité, même dans les cas où les failles peuvent représenter un danger manifeste. Cet immobilisme découle en grande partie de la préoccupation concernant la mise en oeuvre de ces correctifs, le délai nécessaire pour tester et déployer ces patchs entrainant une perturbation redoutée de la production. « Depuis peu les entreprises savent de mieux en mieux réagir pour effectuer le déploiement des correctifs dans les base de données Oracle, aidées notamment par des outils qui facilitent la gestion de l'application des patchs, » a déclaré Josh Shaul.

Crédit photo : D.R.

(...)

(13/07/2010 16:37:24)

WPC 2010 : Avec CRM 2011 et Dynamics MarketPlace, Microsoft assiège Salesforce

Disponible en version bêta à partir de septembre, CRM 2011 sera proposé en version online. Selon Sophie Jacquet, chef produit Dynamic CRM chez Microsoft France, l'application définitive sera disponible d'ici la fin de l'année. Microsoft va également élargir la disponibilité géographique de son CRM en ligne à 40 marchés d'ici cette date, ajoutant à sa liste l'Australie, le Brésil, la Colombie, le Costa Rica, le Chili, Chypre, le Pérou, Trinité-et-Tobago. Le produit CRM phare de l'éditeur de Redmond sera livré avec une série de mises à jour, dont l'interface « sur mesure » personnalisable par l'utilisateur selon ses besoins, et une meilleure intégration à Outlook, Office et SharePoint. Et pour rassurer les clients quant à la disponibilité et à la latence, Sophie Jacquet précise que l'éditeur a installé un datacenter par continent pour assurer une bonne qualité de service.

 

CRM 2011 « couvait depuis longtemps, mais les éditeurs de logiciels indépendants avaient semble-t-il plaisir à travailler sur la mise à jour, » a déclaré China Martens, analyste du groupe 451. La Dynamics MarketPlace est également le fruit d'un gros travail d'intégration, justifié par le constat qu'un certain nombre de clients risquaient de se tourner vers Salesforce.com parce qu'il permettait de trouver facilement un ensemble d'applications complémentaires et d'extensions pour agrémenter son CRM. « Microsoft a eu raison de réaliser cette plate-forme» commente l'analyste. Cette dernière a également souligné que Microsoft avait eu raison de renforcer les liens entre son CRM et Office, « un apport que Salesforce.com ne peut concurrencer. »  Par contre, « le système de tarification du CRM 2011 de Microsoft manque de clarté, » fait remarquer China Martens qui rappelle que l'entreprise a été « très agressive » en matière de prix pour la version en ligne comparativement à Salesforce.com. Sophie Jacquet indique encore que l'éditeur prévoit de publier des informations sur ses tarifs à une date ultérieure.

 

Selon China Martens, « si Microsoft maintient la pression sur les prix, en plus de la possibilité offerte à ses clients de déployer l'application CRM sur site ou en hébergement chez des partenaires, l'entreprise dispose de solides arguments pour concurrencer Salesforce.com. » Reste que Microsoft a un long chemin à parcourir avant de se retrouver vraiment face à face avec Salesforce.com. Ce dernier est en effet le plus grand fournisseur de logiciels d'automatisation de ventes dans le monde, et selon un rapport publié récemment par IDC, Salesforce.com a récolté 885 millions de dollars de recettes en applications connexes pour l'année 2009. Sur la liste d'IDC, Oracle et SAP arrivent en seconde et troisième position, avec respectivement 820 millions de dollars et 642 millions de dollars, Microsoft ne se classant que cinquième avec 139 millions de dollars avec son Dynamic CRM 4.0 lancé en janvier 2008. Les chiffres d'IDC ne comprennent pas « les recettes provenant de la formation, du conseil et de l'intégration systèmes extérieurs (ou séparés) aux droits d'usage de la licence, » comme le précise le rapport.

(...)

(09/07/2010 16:59:15)

L'industrie française du logiciel résiste à la crise

En 2009, malgré les conséquences négatives de la crise sur les investissements informatiques, le chiffre d'affaires global du Top 100 n'a baissé que de 1,4% par rapport à 2008, ramenant son CA global à 3,5 milliards d'euros, alors que la demande de logiciels a baissé de 4,5% en France. Le classement des acteurs est demeuré stable dans un secteur caractérisé par une concentration de 61% du CA global autour des dix premiers éditeurs et un marché par ailleurs fortement atomisé avec 60 entreprises du Top 100 ne réalisant pas plus de 15 millions d'euros de CA. « Ce classement est marqué par une stabilité qui contraste fortement avec l'adaptabilité permanente qui caractérise le secteur » fait remarquer Patrick Bertrand, Président de l'AFDEL.

Les poids lourds français tirent le marché

Cette bonne résistance s'explique notamment par la position de leaders tenue par certains éditeurs au niveau international, comme c'est le cas de Dassault (PLM), d'Axway (plate-forme), de Murex (finance), ou encore d'éditeurs traditionnels comme Cegid, Esker, Générix, qui ont évolué avec succès vers le SaaS/ASP, affichant une progression de 5 à 35% de leur revenu. Par ailleurs, des acteurs plus spécialisés comme Sidetrade, Metaware, Oodrive, ont su consolider leur position. L'optimisme vient également de l'implication des grandes entreprises françaises pour lesquelles le logiciel est devenu un support de service dont elle reconnaisse clairement la capacité à créer de la valeur. En 2009, Gemalto a acquis l'entreprise spécialisée en sécurité numérique et mobilité Trusted Logic (classée au 82ème rang), après avoir racheté un éditeur allemand (O3SIS). Autre exemple, celui de Doc@Post, filiale de La Poste, qui a racheté l'entreprise Sefas, spécialisée en éditique (classée au 93ème rang). Sans parler de HubTelecom (ADP) devenu propriétaire de Masternaut, et de Schlumberger qui a réalisé l'acquisition de Techsia.

Les grands acteurs maintiennent leur place en tête

Néanmoins, concernant les acquisitions, le document pointe le fait que les grands acteurs comme Dassault Systèmes (Exalead), Cegid, Berger Levrault, Cegedim restent leaders du marché : « En France, l'industrie du logiciel doit oeuvrer à l'émergence de nouveaux acteurs de taille critique ayant les moyens et les ambitions d'initier une politique de consolidation » explique Pierre Marty, European Software Leader au sein de PricewaterhouseCoopers. L'Eurosoftware 100 reconnaît aussi que, derrière le nom de ces leaders, la capacité d'innovation vient du travail, moins visible, des centaines de développeurs de logiciels oeuvrant chez France Telecom, Thales, Dassault, Amadeus... « Ce foisonnement de nouveautés et les attentes qu'elles génèrent chez les utilisateurs permettront à ceux qui s'adaptent de se préparer à la croissance de demain, »  déclare Pierre Marty, European Software Leader au sein de PricewaterhouseCoopers. Quant au Cloud Computing, désigné par le document comme vecteur de développement pour faire face à une concurrence d'un type nouveau, il vient aussi remettre en cause les modèles économiques et les modes de fonctionnement du secteur.

(...)

(25/06/2010 11:24:34)

Utilisateurs de SAP : Claude Molly-Mitton déroule la stratégie de l'USF

Après l'épuisante guerre de la maintenance entre SAP et ses utilisateurs, le DSI d'Aelia, Jean Leroux, a laissé la présidence de l'USF à Claude Molly-Mitton (photo ci-dessus), de l'AIFE. Ce dernier vient de présenter sa stratégie validée par le Conseil d'Administration. Plusieurs axes forts se dégagent.

En premier lieu, à côté des commissions de travail existantes sur les différentes technologies de SAP, l'USF a créé une commission sur le décisionnel. « Beaucoup d'utilisateurs des solutions Business Objects utilisent celles de SAP et l'inverse est aussi vrai, a indiqué Claude Molly-Mitton. Le Sugen [NDLR : l'organe de liaison mondial des dirigeants de clubs d'utilisateurs SAP] s'intéresse désormais à BO car la stratégie de SAP sur ces questions se décide mondialement. Il lance en ce moment une consultation mondiale relayée par les clubs nationaux. Les résultats sont attendus en septembre. »

Des communautés géographiques et par secteurs

En France, le club des utilisateurs BO n'a pas encore rejoint l'USF mais la balle est dans leur camp, ajoute Claude Molly-Miton. « Nous, nous ne pouvons plus attendre car sinon la France ne fera pas entendre sa voix auprès du Sugen dont nous sommes le seul correspondant français. »

L'USF va également s'enrichir de « communautés » géographiques par grandes régions, par secteurs (services publics, distribution, PME...) et sur le « hors PGI » (BO, consolidation groupe via Cartesis...). Le but est notamment de développer la place des PME et des entreprises de province dans l'USF.

Illustration : Claude Molly-Mitton, président de l'USF (crédit photo : DR)
[[page]]La Guerre de la Maintenance a beau être terminée, un groupe de travail commun USF-Cigref est monté depuis mars 2010 sur « les bonnes pratiques dans la relation commerciale avec SAP » en lien avec le groupe Pricing du Sugen. Son animateur est Patrick Geai, vice-président à la stratégie de l'USF et directeur de la gouvernance SI de la branche courrier de La Poste. Un livre blanc devrait être publié en janvier 2011 pour synthétiser le travail de cette commission, notamment pour décrypter les règles SAP à l'attention de ses clients et pour indiquer des bonnes pratiques.

Pas vraiment d'alternative sur la maintenance

Le livre blanc abordera autant l'acquisition de licences et services, la contractualisation et la gestion quotidienne de la relation (facturation interne : avantages et inconvénients de la facturation directe par SAP à chaque entité d'un groupe ou au contraire via une refacturation de la DSI groupe aux entités utilisatrices). Ceci dit, les clients de SAP n'ont guère d'alternative face à l'éditeur pour assurer la maintenance de ses progiciels : « une initiative comme celle de Rimini Street, lancée à Las Vegas en grandes pompes, n'a jamais été vue sur le marché français » a indiqué Claude Molly-Mitton.

Un autre livre blanc, sur SAP dans le secteur public, est également prévu pour la prochaine convention annuelle de l'USF.

(...)

(17/06/2010 15:55:23)

Consona rachète l'éditeur de l'ERP Compiere

La société Consona Corporation, basée à Indianapolis, vient d'acquérir l'éditeur de Compiere, un progiciel de gestion intégré développé en Open Source et utilisé par quelque 130 entreprises. Cet ERP dispose de fonctionnalités adaptées au secteur de la distribution, notamment pour la gestion des points de vente et du e-commerce. Créé par Jorg Janke, ancien collaborateur d'Oracle, et Kathy Pink, cet ERP développé en Java est apparu en 2000. A l'automne 2006, une partie des membres de la communauté Compiere a bifurqué pour créer un fork, en poursuivant le développement d'un projet alternatif, Adempiere.

Utilisé principalement par des PME, Compiere présente la particularité d'être disponible depuis plus d'un an dans une version adaptée à un déploiement dans le cloud EC2 d'Amazon. Intéressé par la technologie et l'architecture multitenant de l'offre ERP, Consona dit vouloir conserver la stratégie Open Source de son éditeur d'origine. L'acquisition s'effectue par échange d'actions. Dans le cadre de cette transaction, une société de capital risque, Nea, rejoint les actionnaires de Consona. Ce dernier édite déjà plusieurs ERP spécialisés dans la production industrielle, ainsi que des solutions de CRM (gestion de la relation client) et de gestion des connaissances.

Compiere compte plusieurs intégrateurs en France

En sus de sa version Community, gratuite, Compiere existe en trois éditions : Standard (à partir de 400 $ par utilisateur et par an), Professional (à partir de 750 $/util/an) et Enterprise (à partir de 995 $/util/an). Le produit s'appuie sur les bases de données Oracle ou Enterprise DB. Il réunit autour d'un référentiel et d'un modèle unique de données des fonctions de comptabilité et de gestion des achats, des ventes, de la relation client (incluant un connecteur avec Salesforce), de la production, de la logistique et des projets.

L'éditeur Compiere dispose d'un réseau d'une centaine de partenaires dans le monde parmi lesquels les intégrateurs français Audaxis, Axilom et Datalp.

Il existe plusieurs autres solutions ERP en Open Source pour les PME, en particulier OpenERP (précédemment nommé TinyERP), OpenBravo (originellement basé sur Compiere) et ERP5 (de l'éditeur français Nexedi).

(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >