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(20/09/2010 17:56:59)

Observatoire des projets : Le taux d'échec reste élevé faute de méthode

En clôture de la première Université d'Eté de Daylight, Fadi Gemayel, PDG de ce cabinet de conseil et de recherche, a présenté les résultats du premier baromètre annuel de l'« observatoire des projets en France à dominante SI ». L'objet de ce baromètre est de suivre les réussites et échecs de projets informatiques en les liant aux pratiques méthodologiques et managériales. Au delà des retours empiriques, il s'agit bien d'obtenir une connaissance scientifique du sujet.

Les premiers résultats de sont guère encourageants et les nombreux échecs semblent bien liés à une méthodologie défaillante dans les organisations. 16% des organisations ayant répondu au questionnaire admettent que la majorité des projets sont des échecs et seulement 30% que la majorité arrivent à l'heure. Les dépassements de délais sont importants mais, par contre, les dépassements de coûts sont déclarés comme rares.

Une première étude française

Cette étude est une première en France. Elle porte sur des entreprises de plus de 250 personnes issues d'un échantillon de 5000 firmes réparties de façon représentative en terme de taille et de secteur. Pour la réaliser, Daylight s'est associé à deux établissements d'enseignement supérieur et de recherche : l'ENSIIE (Ecole Nationale Supérieure d'Informatique pour l'Industrie et l'Entreprise) et l'IAE Lille (Institut d'Administration des Entreprises, université Lille I). Le Monde Informatique et CIO étaient également partenaires. Auparavant, il n'existait que des études d'origine américaine et dont le principal enseignement était qu'un tiers des projets étaient des échecs complets et la moitié dérivaient fortement en terme de délais, de budget ou des deux.

La première édition du baromètre annuel de l'« observatoire des projets en France à dominante SI » est bien sûr perfectible et, faute d'un recul suffisant, ses conclusions sont à prendre avec prudence, plus comme des tendances qualitatives. Les éditions successives, dans les années à venir, permettront d'affiner le propos.

Mais où sont les bonnes pratiques ?

La première tendance qui se dégage est catastrophique : si les référentiels de bonnes pratiques se multiplient, force est de constater que les entreprises n'appliquent que rarement leurs principes, même ceux de bon sens. Il en résulte un taux d'échec élevé. Pire, les entreprises sont incapables de tirer partie des échecs passés : non seulement il y a un très faible partage des connaissances en cours de projet mais, en plus, en fin de projet, il n'y a quasiment jamais de capitalisation de l'expérience acquise. De plus, le rôle du chef de projet n'est pas vu comme celui d'un véritable métier. Le chef de projet est tantôt vu comme un simple manager généraliste, tantôt comme un poste temporaire au sein d'une carrière. Il est vrai que l'autonomie de ceux-ci est souvent des plus limitées. Ils dirigent certes au quotidien des équipes mais ne maîtrise pas la composition de celles-ci, pas plus qu'il n'a de choix quant aux autres ressources dont il pourrait avoir besoin, notamment financières.

Moins de 10% des organisations disposent d'un SI collaboratif pour gérer un projet. Les projets sont déclenchés sur une vague étude d'opportunité. L'alignement stratégique -quand il existe- est mené quasiment exclusivement en mode top-down, sans aucune possibilité de retour formel de la base vers le sommet. Les référentiels de bonnes pratiques sont rarement utilisés. Il n'existe d'ailleurs pas de méthodologie de référence réelle (autrement qu'un document bureautique stocké dans un coin de l'intranet) dans plus des deux tiers des cas.

Des méthodologies à renforcer

Les développements sont souvent réalisés au fil de l'eau, avec des référentiels (cahier des charges...) peu ou pas formalisés. La contractualisation MOA/MOE est peu fréquente. « Sans vraie contractualisation, on ne peut pas réussir un projet » martèle pourtant Fadi Gémayel.
De même, la gestion de porte-feuilles de projets est très perfectible : les dépendances entre projets sont peu ou pas traités : les conflits de ressources vont être affrontés devant la hiérarchie qui va arbitrer en mode binaire, sans anticipation.

Quand une équipe de support aux projets existe, la structure est rarement permanente et son rôle consiste souvent à installer des outils de gestion de projets. Gestion des risques et gestion de la qualité sont soit absents soit très ponctuels. Leur intégration au processus du projet est exceptionnelle (moins de 10% des cas). Plaquées comme un projet parasite à côté du projet principal, leur utilité est des plus douteuses. La remontée des incidents est généralement déficiente et elle se limite à signaler que le client se plaint du produit livré.

Des projets vraiment stratégiques ?

Alors que la « gouvernance » est dans toutes les bouches depuis une dizaine d'années, que ce concept repose sur l'alignement stratégique du SI sur le business, on aurait pu croire que la qualification de « projet stratégique », donc prioritaire et intimement lié à l'avenir de l'organisation, serait un peu sérieuse.

Or, pour les répondants à l'enquête, un projet est stratégique soit parce que son budget dépasse un certain seuil (une évolution isofonctionnelle d'un parc machine peut donc être « stratégique ») soit parce que la direction générale l'a décidé sans aucunement justifier le qualificatif. Le prochain baromètre sera réalisé au printemps 2011. On peut rêver à une amélioration de la gestion des projets d'ici là.
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(20/09/2010 11:18:43)

OpenWorld 2010 : Les Fusion Apps d'Oracle attendues au 1er trimestre 2011

La première version tant attendue de la prochaine génération des applications Fusion d'Oracle sera disponible au premier trimestre de 2011. C'est ce qu'a déclaré hier son PDG, Larry Ellison, lors d'une allocution faite à la conférence OpenWorld 2010 à San Francisco. "Nous savions que nous devions réaliser une nouvelle génération de produits qui réunisse les meilleures fonctionnalités de PeopleSoft, de la suite E-Business et de Siebel," a-t-il dit. "Il nous a fallu cinq années et un énorme travail pour y parvenir. Cela continue à représenter un immense challenge en matière d'ingénierie." Oracle a du en effet ré-implémenter toutes les fonctionnalités "au sommet d'une infrastructure middleware moderne, et précisément au sein de notre propre middleware Fusion," a déclaré le PDG d'Oracle. "La Suite contient 10 000 processus intégrés uniques et la version finale comprendra 100 produits différents, tous disponibles simultanément," a-t-il ajouté. "Nous n'avions jamais fait cela auparavant, et j'espère que nous n'aurons pas à le refaire."

Selon Larry Ellison, Oracle "ne s'est pas réfugiée dans une grotte" pour développer son logiciel. L'entreprise a ainsi réalisé des tests à grande échelle avec certains clients tout au long du processus de développement de manière à offrir une interface utilisateur satisfaisante," a-t-il précisé. Le logiciel "ne ressemble pas beaucoup à la suite E-Business, il ressemble peu à SAP. Il apporte une interface moderne."

"Les applications sont disponibles auprès d'Oracle sur site ou à la demande," a-t-il indiqué. "Ce sera aux clients de décider. Ils peuvent aussi commencer à utiliser le logiciel à la demande et le déplacer ensuite facilement en interne s'ils le désirent." Le PDG d'Oracle a précisé que l'entreprise n'avait pas l'intention de pousser les clients qui utilisent des produits logiciels plus anciens à passer à Fusion. "Nous pensons que, pour la plupart des clients, la bonne chose à faire est de voir comment se passent les premiers déploiements... Ils pourront s'orienter vers Fusion quand ils le souhaitent. Ils sont les mieux placés pour savoir comment effectuer le déploiement de leurs ressources informatiques."

D'autres sessions de présentation des Fusion Apps sont prévues jusqu'à jeudi, date de la clôture de l'OpenWorld 2010.

Illustration : Larry Ellison, fondateur et PDG d'Oracle, crédit photo IDG NS

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(16/09/2010 14:39:45)

T-Systems inaugure son Innovation Center à Munich

L'Innovation Center inauguré à Munich le 13 septembre dernier par T-Systems était l'occasion pour l'entreprise de présenter certains des projets déjà entamé au sein de ce centre de R&D, en partenariat avec l'Université Ludwig Maximilian de Munich. Mais avant de faire la démonstration de ces prototypes, la filiale de Deutsch Telekom a tenu à insister sur le rôle exact de ce centre de recherche. Le but est en effet de faire intervenir les sociétés clientes dès le début, et de les rapprocher au plus près du processus de conception des prototypes afin qu'ils puissent voir chaque étape, et que ces technologies soient plus rapidement viables que dans leur cycle de développement classique. C'est, en somme, un lieu de test impliquant le client, les partenaires du centre, les étudiants et T-Systems où chacune des parties peut proposer ses idées et les expérimenter dans un environnement directement observable.

Un datacenter à consommation optimisée

Parmi les projets présentés, on trouve le Datacenter 2020, installé deux ans auparavant en partenariat avec Intel, et qui, durant cette période, a été l'objet de très nombreux ajustements en vue d'améliorer son PUE, ou efficacité énergétique. Via un plafond modulant l'espace occupé par le datacenter, et d'autres paramètres comme les serveurs en eux-même et la circulation des airs chauds et froids, les chercheurs envisagent d'arriver prochainement à un PUE de 1,4, soit 30% de moins que les datacenters classiques. Pour ce faire, ils préconisent d'utiliser moins de ressources matérielles de sauvegarde, et de faire plus confiance à l'infrastructure. C'est par ailleurs parce que ce projet était présent sur les lieux qu'il a été décidé de choisir Munich pour construire l'Innovation Center autour de celui-ci, pour le combiner aux futurs programmes mis en place. T-Systems avait aussi déjà investi 2,5 millions d'euros dans ce datacenter, argument qui a peut-être joué.



Une pile à combustible géante

Mais l'élément le plus intéressant provient certainement de l'alimentation de ce centre de calcul. Outre la connexion classique au réseau électrique national, une pile à combustible de grande envergure et placée en appoint à la structure de l'entreprise fournit à la fois l'énergie dont a besoin le datacenter via des réactions chimiques, mais transforme aussi la chaleur dégagée en eau froide via un réfrigérateur d'absorption pour le refroidissement du 2020. Potentiellement, même si ce n'était pas le cas durant la visite, la chaleur dégagée peut être partiellement redirigée avant sa transformation en eau et servir à chauffer les bureaux de l'entreprise dans laquelle la pile à combustible a été installée. Pour l'heure, il a un facteur d'efficacité de 47%, et produit 250 kW d'énergie électrique (pour 238 kW utiles), et 180 kW d'énergie thermique. Le seul problème, de l'aveu même des chercheurs, c'est qu'en cas de panne, il faut au minimum trois jours pour tout remettre en place. Mais ce système de production autonome d'énergie déjà utilisé dans l'industrie aérospatiale a une durée de vie allant de 15 à 20 ans, durée après laquelle il faut remplacer la matrice d'électrolyte située entre l'anode et la cathode. A noter que l'usagée sera recyclée pour rester dans l'optique « green », précise le Dr Rainer Weidmann, responsable du développement de la pile. Durant ses six mois de mise en service néanmoins, aucune panne n'a encore été détectée, la stabilité étant relativement acquise étant donné que le système se base sur une réaction chimique.



Des voitures connectées

Outre ces solutions vertes, l'Innovation Center se diversifie dans la nature des projets entamés. L'un de ceux qui ont été présentés concernait les voitures connectés. A travers une simulation des systèmes GPS opérée par l'application Ubisense et des voitures téléguidées par un iPad et surmontées d'un smartphone, il a été fait la démonstration d'un système anti-collision capable de détecter la proximité d'autres voitures, mais aussi la signalisation. Par cette détection, les petites voitures étaient en mesure de s'arrêter de leur propre chef, connectées au système les informant du danger imminent. Dans un entretien, Horst Leonberger, responsable de ce projet chez Deutsch Telekom, précise vouloir aller plus loin, et outre les systèmes d'avertissements et de sécurité routière, il veut aussi connecter la voiture à Internet pour accéder à tout même sur la route. Il affirme par ailleurs être en partenariat avec BMW sur ce projet, et être en discussion avec Volvo, Peugeot et Renault.



Mobilité et interconnexion

Enfin, à travers d'ateliers, ont aussi été présentées des solutions de mobilité et d'interconnexion. Au niveau de la mobilité, un projet d'application SAP CRM pour smartphones (Blackberry, iPhone et Windows Mobile pour le moment, mais prévue pour Android) rend possible l'accès à certaines fonctionnalités de la solution classique. Développé avec Sybase, ce projet peut synchroniser les informations avec les serveurs de l'entreprise et a pour but de faire entrer l'entreprise de plus en plus dans la mobilité. En terme d'interconnexion, le projet Unified Communication & Collaboration (UCC) met en place un datacenter capable de traduire les principaux langages des réseaux locaux d'une entreprise filialisée, même si chacune des sections utilise un réseau local différent, que l'une soit équipée de Cisco ou l'autre d'Alcatel par exemple. Via une interface logicielle quelque peu similaire à Windows Live Messenger de ce datacenter de traduction, elles pourront communiquer de personne à personne. A noter la compatibilité avec les terminaux mobiles pour les employés en déplacement. Enfin, dans un autre registre, le projet de compteurs intelligents testés à Friedrichshafen (« T-City », ville d'implémentation des projets de T-Systems pour une ville connectée) veut mettre en réseau, à l'instar de l'initiative française, la consommation électrique, mais ici, inclure aussi celle de l'eau et du gaz pour relier les distributeurs aux clients en temps réel.



Illustration : Reinhard Clemens, PDG de T-Systems
Crédit Photo : D.R.

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(13/09/2010 14:31:10)

Informatica : bientôt racheté par Oracle ?

Lors d'un sondage réalisé au cours des deux derniers mois par le cabinet Software Advice, l'entreprise Informatica arrive en tête dans les réponses à la question "Quelle pourrait être le prochain achat d'Oracle ?" avec 178 citations, suivie de près par Teradata qui récolte 175 voix, et VMware qui totalise 143 votes. Un sondage similaire réalisé par Dennis Moore sur un blog réputé pour ses articles abordant les questions de logiciels d'entreprise, donne une "majorité écrasante" à Informatica. Le sondage, toujours ouvert, a récolté 250 réponses.

Avec ses 500,7 millions de dollars US de bénéfices déclarés en 2009 et une capitalisation boursière qui atteignait 3,2 milliards en fin de semaine dernière, l'un des plus importants et derniers vendeurs indépendants en intégration de données de l'industrie ne serait pas une acquisition de second plan pour Oracle. Pour l'instant, ni l'éditeur de Redwood Shores, ni Informatica n'ont commenté ces spéculations qui ont régulièrement alimenté les rumeurs ces dernières années. D'ailleurs, d'autres observateurs de l'industrie ont minimisé les résultats de ces sondages. Pour Rob Karel, analyste chez Forrester Research, il existe trop de chevauchements entre les portefeuilles produits de ces vendeurs. En outre, "l'acquisition d'Informatica serait", selon lui, "un aveu d'échec de la part d'Oracle, signant l'abandon de la voie de l'intégration de données prise en 2006 après le rachat de Sunopsis, et la perte sèche des investissements consacrés à l'intégration d'Oracle Data Integrator dans leur portefeuille middleware", a-t-il estimé.

Qui d'autre peut acquérir Informatica ?

"Mais il serait imprudent de nier le fait qu'Oracle pourrait acheter Informatica", a-t-il ajouté. "D'une part, Oracle est l'une des rares entreprises capables de payer plusieurs milliards de dollars pour acquérir Informatica, et d'autre part, beaucoup de leurs bases de données existantes et d'applications clients sont standardisées sur Informatica", a-t-il commenté. "Même si cet achat suppose de nombreux équilibrages de portefeuilles et implique des choix difficiles pour résoudre le chevauchement des produits, la question n'est pas hors sujet", a-t-il précisé. "Oracle pourrait très bien acquérir Informatica, autant pour sa base installée que pour la mettre hors de portée d'autres prétendants", a ajouté Rob Karel.

L'achat d'un intégrateur aurait plus de sens

Un autre observateur, Adrian Merv de IT Market Strategy, est du même avis. "Informatica est une cible idéale pour de nombreuses entreprises, mais le niveau de chevauchement avec l'activité d'Oracle laisse à penser que cette acquisition viserait plus à éliminer un concurrent sur le terrain qu'a  prendre une position stratégique," a-t-il souligné. "Je pense que le prochain mouvement d'Oracle se situera dans le domaine du hardware, et non du software", a-t-il ajouté. En effet, "cela ferait plus de sens pour Oracle d'aller chercher un fournisseur réseaux comme Juniper Networks ou un intégrateur systèmes, depuis que l'acquisition de Sun Microsystems l'a poussé sur le marché du hardware", a déclaré Ray Wang, analyste chez Altimeter Group.

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(13/09/2010 10:02:21)

Microsoft met Dynamics CRM 2011 en bêta dans le cloud

L'une des particularités du logiciel Dynamics CRM 2011, actuellement disponible en version bêta, réside dans son mode de diffusion. Accessible en ligne de plusieurs façons, à la fois hébergé sur les datacenters de l'éditeur ou par le biais de ses partenaires locaux (notamment en France), il pourra également être installé de façon classique par les clients, en interne, sur leurs propres serveurs. Toutefois, Microsoft a résolument décidé de privilégier la version « cloud » de l'offre en la mettant à disposition dès la fin de l'année, sous le nom de Dynamics CRM Online. Le produit à installer dans les entreprises n'arrivera qu'au premier trimestre de l'année prochaine. « Cloud first ! », souligne Sophie Jacquet, chef de produit Dynamics CRM chez Microsoft France. Il est vrai que les utilisateurs américains exploitent déjà CRM Online depuis deux ans.
Rappelons que le périmètre fonctionnel de cette solution couvre tout le spectre de la gestion de la relation client : le suivi des opportunités commerciales, la gestion des actions de marketing et le service client.

Deux versions bêta identiques

Depuis hier, ce sont en fait deux versions bêta (identiques) de Dynamics CRM 2011 qui sont proposées : l'une se télécharge pour s'installer en interne et l'autre est accessible en ligne. Hébergée par Microsoft, la deuxième s'intègre à l'offre Online Services qui est gérée sur le datacenter irlandais de Dublin. Elle s'ajoute ainsi aux services BPOS (Business Productivity Online Standard*) déjà disponibles qui regroupent Exchange Online, Office Communications Online (messagerie  instantanée, texte, voix et vidéo), Office Live Meeting et SharePoint Online (portail collaboratif).

Les entreprises qui souhaitent tester la bêta « Online » doivent être réactives. Pour des questions de montée en charge, Microsoft a défini des quotas d'utilisateurs par grandes zones géographiques. Aucun quota en revanche sur la bêta téléchargeable.

400 logiciels en sus sur Dynamics Marketplace

Sur le plan fonctionnel, comme les autres solutions de la gamme Dynamics, l'offre CRM 2011 capitalise sur la connaissance des interfaces de la suite Office (le ruban contextuel) et du client de messagerie Outlook. L'accès au logiciel se personnalise pour chaque utilisateur, en particulier suivant son rôle dans l'entreprise. Les capacités d'intégration avec SharePoint permettent d'accéder à des fonctions de gestion de documents et à des outils de collaboration.

Microsoft rappelle aussi qu'il doit ouvrir ce mois-ci, en version bêta également, son service Dynamics Marketplace offrant un catalogue de logiciels en ligne complémentaires à ses solutions de gestion. Ce catalogue doit rassembler les références d'environ 400 applications, génériques ou spécialisées sur un secteur d'activité, qui ont été développées par des partenaires ou des éditeurs indépendants. Un peu à la manière d'AppExchange, de Salesforce.com, ce service permettra aux utilisateurs cherchant à ajouter certaines fonctions à Dynamics CRM, de vérifier s'il n'existerait pas déjà des applications répondant à leurs besoins et de les télécharger le cas échéant.

Dynamics Marketplace
Cliquer sur l'image pour l'agrandir

*L'ensemble des services BPOS est accessible à partir de 8,52 euros par mois par utilisateur.

Illustration : Dynamics CRM 2011 (crédit : Microsoft)
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(09/09/2010 10:34:46)

SOA People acquiert Aegis Consulting

Créé en février 2007 par des spécialistes du monde SAP, l'intégrateur SOA People rachète son homologue Aegis consulting. A eux deux, ils représenteront un chiffre d'affaires annuel 2010 de 14 millions d'euros,  7,5 venant de SOA People, 6,5 de Aegis Consulting.  En 2015, cet ensemble souhaite réaliser 100 millions d'euros de chiffre d'affaires et  aligner 400 consultants spécialistes de SAP en France, contre 150 actuellement.  

Aegis Consulting va être intégré en tant que filiale de SOA People Groupe. Le rapprochement commerciale est rapide, dès la semaine prochaine les équipes seront réparties, les comptes nommés attribués et les clients prévenus du rapprochement. L'étape juridique aura lieu en 2011, pour que les exercices fiscaux correspondent. Les dirigeants des deux entreprises soulignent leur complémentarité. « Nous sommes deux partenaires certifiés gold  SAP et nous nous connaissons depuis longtemps » souligne Vincent Simioni, président de SOA People France, « les structures sont complémentaires, nul besoin de tailler dans les coûts ».

Géographiquement, SOA People s'est développé en Ile-de-France et dans l'Est. Aegis, créé en 1998 a une vocation régionale sur les régions Rhône-Alpes et PACA. « Nous réfléchissions pour acquérir une taille nationale et internationale, nous avons été beaucoup sollicités, notre choix s'est porté sur SOA People », plaide Michel Berlier, l'un des co-fondateurs de Aegis, avec Michel Delporte.  « Aegis est un intégrateur qui s'est construit sur des spécialités, le PLM et le CRM, des secteurs comme la chimie ou la pharmacie, une plate forme TMA ». Cette plateforme, basée à Lyon deviendra d'ailleurs la plateforme TMA de l'ensemble du groupe SOA People pour la France.

Quant au groupe SOA People, sa croissance externe ne fait que commencer. Les trois premières années de son existence ont vu une croissance organique, désormais la moitié de son développement se fera par des rachats. Au mois de mars dernier, il rachetait le belge BvD-it services. Avant la fin 2010, il aura repris un intégrateur aux Pays-Bas. En France, après Aegis dans le sud-est, d'autres intégrateurs français devraient figurer à son tableau de chasse dans d'autres régions françaises. Avec toujours un  seul but : être 100% dans le monde SAP. (...)

(08/09/2010 15:05:29)

Avec Eptica, VoyagePrive.com repense son CRM au niveau mondial

VoyagePrive.com vend des prestations touristiques auprès d'adhérents sur le modèle dit « de la vente privée ». Son chiffre d'affaires a doublé en 2009. Ce voyagiste a des relations avec sa clientèle au travers du web, du courriel et du téléphone. Cette relation est assurée par une centaine de personnes dans trois centres de contact : en France, au Maroc et en Roumanie. Si la gestion d'un dossier client est normalement gérée par e-mail (au centre roumain), le client peut être amené à prendre contact par téléphone. Par semaine, l'entreprise traite 3000 à 8000 courriels (selon la saison) et jusqu'à 7000 appels téléphoniques. La croissance de l'activité interdisait de continuer avec les anciens outils.

Une solution unique au niveau mondial

Le voyagiste a choisi de déployer une solution unique au niveau mondial de gestion du contact client en mode multi-canal et disposant d'une base de connaissances de réponses-types personnalisables selon les situations, caractérisées par un système d'analyse sémantique.

Il a choisi Email management et Web Self-service (système de foire aux questions en ligne) d'Eptica. Ces deux solutions ont été déployées au 1er janvier 2010. Les contacts sont désormais traités avec l'assistance d'un outil multi-lingue près pour le développement des ventes internationales. Les délais de réponse sont sous contrôle avec remontées d'alertes en cas d'incidents. Bien entendu, l'agent gérant un contact dispose de l'ensemble de l'historique du client. VoyagePrivé.com souhaite atteindre l'objectif d'une réponse systématiquement en moins de quatre heures pour un contact par courriel. Le coût du projet n'a pas été précisé.
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(20/08/2010 12:53:46)

SAP et Sybase préparent leur plateforme mobile pour 2011

SAP et Sybase ont tenu une conférence d'étape ce jeudi 19 août, entre Boston et Francfort, soucieux d'éclairer le marché et ses observateurs sur les progrès réalisés depuis le rapprochement des deux sociétés en mai dernier. Evidemment pressés de questions de toutes parts depuis lors, ils ont tracé hier, à grands traits, leurs plans pour les mois à venir, sans donner énormément de détail néanmoins. D'ici neuf mois, SAP et Sybase livreront une plateforme de développement mobile sur laquelle ils travaillent conjointement. Basées sur des standards ouverts, celle-ci supportera les principaux systèmes d'exploitation mobiles et terminaux.

Un kit de développement (SDK) sera fourni, permettant de bâtir interfaces utilisateurs et workflow. « Nous n'allons pas porter les applications vers les mobiles, mais permettre au terminal mobile d'accéder aux applications », a expliqué Jim Hagemann Snabe, co-CEO de SAP. Il précise qu'il sera ainsi possible, depuis un terminal mobile, d'exploiter les informations gérées dans la Business Suite de SAP (qui rassemble l'ERP et ses solutions de gestion périphériques) ou dans la suite hébergée Business ByDesign, et de tirer parti d'applications analytiques.

Mais pour l'instant, rien de concret donc, si ce n'est bien sûr les applications mobiles déjà co-développées par les deux sociétés avant le rachat de mai dernier, Sybase Mobile Sales pour SAP CRM et Sybase Mobile Workflow pour la Business Suite.

Comme prévu, Sybase reste indépendant

Depuis Boston, John Chen, PDG de Sybase, a tenu à rappeler, aux côtés de Bill McDermott, co-PDG de SAP, l'indépendance de fonctionnement conservée à sa société. Il est important que l'entreprise garde la culture qui a contribué à son succès et John Chen a tenu à rassurer ses clients sur ce point. L'ensemble des gammes de produits de Sybase continuera à être développé et supporté. « Il n'y a aucun doute là-dessus », a réaffirmé Bill McDermott. L'objectif est que Sybase et SAP poursuivent leur croissance respective. Un peu plus tard, Vishal Sikka, directeur technique et membre du comité exécutif de SAP, a vigoureusement confirmé qu'il n'était pas absolument pas question d'arrêter quelque produit Sybase que ce soit.

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A l'inverse, il est prévu de certifier l'utilisation de la base de données ASE (Adaptive Server Enterprise) avec la suite de gestion de SAP (Business Suite). Cela ne devrait pas être réalisé avant le courant du premier semestre 2011, selon Vishal Sikka (le processus de certification n'ayant rien de trivial). Au passage, il a rappelé que SAP supportait déjà de nombreuses bases de données et qu'il n'était en revanche pas question de remplacer à terme la base de données maison, MaxDB, par ASE. « Il y a plusieurs milliers de clients SAP qui utilisent MaxDB et cette technologie est mise à l'oeuvre dans les appliances analytiques actuellement en préparation », a-t-il souligné en ajoutant ironiquement que le monde était bien assez grand pour accueillir toutes ces innovations.

Se développer plus vite en Chine grâce à Sybase

Hier, les co-PDG de SAP ont expliqué également que le groupe allemand comptait se servir de Sybase comme « tête de pont » pour se développer plus rapidement sur les marchés où le spécialiste de la mobilité est déjà très présent, en particulier la Chine ou le Japon. « Le mobile est le nouveau desktop », a rappelé Bill McDermott en indiquant que SAP comptait étendre rapidement son marché potentiel en s'appuyant sur le succès de Sybase dans ces régions où l'adoption des terminaux mobiles double celle des postes de travail classiques. Jim Hagemann Snabe a évoqué l'intérêt que cette présence pouvait représenter pour diffuser l'offre de gestion « à la demande » Business ByDesign, la Chine étant l'un des six pays où l'application en ligne est actuellement commercialisée.

L'apport des technologies in-memory

Enfin, il a évidemment été question également des technologies « in memory » sur lesquelles les équipes de Sybase et SAP ont chacune de leur côté largement investi depuis plusieurs années. D'une part, les clients se verront proposer une infrastructure pour gérer les applications analytiques de bout en bout, en englobant les aspects de stockage (datawarehouse, datamarts, moteurs de stockage pour les transactions...), de récupération de l'information archivée (discovery) et de restitution des données avec les outils de Business Objects (reporting, scorecarding, tableaux de bord, analyse multidimensionnelle, etc.). D'autre part, les technologies de Sybase et SAP seront combinées pour permettre aux utilisateurs d'accéder en temps réel aux données, où qu'ils se trouvent.

A l'issue de la conférence, les dirigeants de SAP ont été pressés de donner des exemples concrets des bénéfices de l'analyse in-memory pour les entreprises. Jim Hagemann Snabe avait déjà souligné l'intérêt de ces technologies pour le secteur de la distribution par exemple, rappelant l'importance de pouvoir contrôler ses approvisionnements ou sa production en fonction de la demande réelle. Prenant en main une tablette numérique iPad, il a insisté sur les facilités apportées par ce type de terminaux et pronostiqué qu'on devait s'attendre à voir arriver des applications que l'on n'aurait pas pensé à développer avant de disposer de ce type d'outils. A l'instar de John Chen qui l'avait annoncé un peu plus tôt, il a insisté sur la préparation de solutions mobiles spécifiques pour une vingtaine de secteurs d'activité.

Vishal Sikka, de son côté, a évoqué l'utilisation du complex event processing (CEP) pour communiquer des informations en temps réel en provenance des plateformes pétrolières. Les applications de CEP permettent d'analyser au fil de l'eau une grande quantité de données afin de déclencher des actions en fonction d'événements déterminés.

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(18/08/2010 14:53:08)

SAP propose trois tarifs de démarrage pour Business ByDesign 2.5

La suite de gestion en ligne SAP Business ByDesign est disponible dans sa version 2.5 depuis fin juillet. Son accès est toujours limité aux clients des six pays, dont la France, où elle est commercialisée depuis son lancement. D'un point de vue technologique, cette application « à la demande » fonctionne désormais en mode multitenant, ce qui, pour SAP qui en assure l'hébergement dans son datacenter, en facilite sensiblement l'administration. L'éditeur peut maintenant supporter les déploiements en volume sur sa plateforme en limitant ses propres coûts de gestion.

Le nombre de clients exploitant Business ByDesign ne regroupait jusque-là qu'une centaine de clients. Avec cette version, le fournisseur établit aussi une tarification bien cadrée, comportant un coût de mise en place fixe (suivant les fonctionnalités choisies), auquel s'ajoute un abonnement par personne accédant au logiciel, avec un minimum de dix utilisateurs.

Parmi les apports fonctionnels, déjà annoncés et présentés par SAP en mars dernier, au Cebit de Hanovre, puis en mai, sur SapphireNow, les utilisateurs bénéficient maintenant de capacités d'analyse des données en mémoire en temps réel. La version 2.5 fournit aussi le support des terminaux mobiles, ainsi que des outils pour personnaliser l'interface utilisateur d'origine, ainsi que les rapports et les formulaires.

Trois tarifs pour démarrer

Plusieurs tarifs de départ sont proposés aux entreprises pour utiliser Business ByDesign en fonction du cadre fonctionnel dans lequel elles comptent déployer l'application. Une méthodologie adaptée et des outils de formation sont proposés en ligne. Le périmètre de l'application s'étendra à d'autres fonctionnalités de la suite en fonction des besoins ultérieurs.

Trois « Starter packages » ont été définis. Le premier concerne la gestion de la relation client (CRM). Il couvre le suivi des opportunités commerciales depuis la génération de « leads » jusqu'à la signature de l'affaire. Outre la mise en place (facturée 9 900 euros) qui peut s'effectuer en trois semaines, estime SAP, l'abonnement est fixé à 79 euros par mois par utilisateur.

La deuxième solution, « ERP starter package », porte sur les outils de gestion comptable et financière. Elle se déploie en six semaines, toujours selon l'éditeur, pour environ 24 900 euros. L'abonnement revient généralement à 149 euros par utilisateur.

La troisième offre s'adresse aux entreprises de services. Le PSP (Professional service provider) starter package requiert davantage de temps pour son installation : huit semaines environ, facturée environ 34 900 euros. Le prix de l'abonnement est fixé à 149 euros par utilisateur. (...)

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