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(19/05/2011 15:46:43)
Sapphire 2011 : Avec ASE, SAP s'attaque à la base de données d'Oracle
Dans les mois qui viennent, SAP aura achevé le portage de son application ERP (enterprise resource planning) pour la base de données Adaptive Server Enterprise (ASE) de Sybase. Cette solution offrira aux clients qui tournent actuellement sous Oracle et autres plateformes, une meilleure alternative en terme de coût. C'est ce qu'a annoncé l'éditeur allemand lors de la conférence Sapphire qui se tient cette semaine à Orlando.
Sybase ASE occupe une toute petite part du marché de la base de données, détenu en grande partie par Oracle, IBM et Microsoft. A une exception près : ASE est largement utilisée par les institutions financières. Ce que ne manque pas de souligner SAP dans un communiqué diffusé auprès de sa clientèle : « Les clients ERP auront désormais accès à la même base de données que celle utilisée par Wall Street. » SAP ajoute que « les prochaines versions de SAP ERP seront certifiées « prêtes à installer » avec les versions de Sybase ASE. »
En outre, le cycle de vie de Sybase ASE sera « parfaitement synchronisé avec les politiques de maintenance de SAP pour simplifier les mises à jour et la planification des déploiements. » La combinaison de ASE avec SAP permettra aux clients de traiter avec une entreprise unique dont l'objectif essentiel sera « d'optimiser le fonctionnement des opérations professionnelles et de proposer des licences et des contrats de maintenance à des conditions attractives, » a poursuivi l'éditeur allemand.
Une intégration soignée pour gagner en performances
Même si ce type d'estimations est difficile à établir, compte tenu des remises importantes souvent accordées sur le prix dans les négociations de contrats logiciels, ce que les clients gagneront en choisissant ASE à la place d'Oracle n'est pas très précis. D'autant que, on ne sait pas comment Oracle pourrait réagir en termes de prix ou d'avantages client, si SAP parvenait à siphonner une partie importante des recettes résultant de la vente de sa base de données.
« Quoi qu'il en soit, des tests récents indiquent un meilleur rapport « prix-performance » pour l'exécution de l'ERP de SAP sur ASE à la place de bases de données concurrentes, » a déclaré dans une interview John Chen, le PDG de Sybase, une entreprise dirigée désormais comme une filiale indépendante de SAP. « Les ingénieurs de Sybase procèdent encore à certains réglages système, et les avantages pourraient être plus importants, » a ajouté le PDG de Sybase.
Deux bases de données chez SAP
Un autre élément qui manque de clarté, c'est la manière dont vont coexister ASE et la base de données in-memory HANA de SAP au fil du temps. Ce produit, plus récent que ASE, était, jusqu'à présent, principalement destiné aux charges de travail analytiques, mais pourrait tout aussi bien être positionné sur les systèmes transactionnels. Selon John Chen, « la probabilité d'assister à des frictions entre les deux produits est faible. D'une part, il faudra un certain temps avant que HANA soit prête pour répondre aux demandes des gros clients SAP en matière de système transactionnel, et l'ASE dispose d'une base installée saine que SAP pourra « servir correctement. »
La question est aussi de savoir comment SAP va réussir à attirer vers elles des vendeurs non-ASE vers la plate-forme. Typiquement, les migrations de base de données ne sont pas une mince affaire, ce dont convient volontiers le PDG de Sybase. « Ce n'est pas la chose la plus facile à accomplir. Les migrations demandent beaucoup d'implication et d'investissement. » Selon lui, « tout dépend de la façon dont les applications compatibles avec la base de données originale ont été écrites. » « S'il n'y a pas de multi-threading, et un minimum de déclencheurs, alors, techniquement, il faudra migrer, compiler et exécuter. »
L'entreprise est « très déterminée à rendre le processus de migration plus facile, » a déclaré John Chen. « Nous avons déjà deux pilotes pour effectuer les migrations, et une demi-douzaine d'autres sous le coude, » a-t-il ajouté. « Les entreprises concernées sont très importantes. Pas dans le premier quart, mais dans le premier tiers du classement mondial, » a-t-il précisé. « Cependant, les plus grandes opportunités pour l'ASE se trouvent dans de nouveaux projets, ceux pour lesquels les clients choisiront le produit de SAP plutôt que celui d'Oracle ou d'autres produits, et non pas les migrations, » a-t-il estimé.
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Pendant ce temps, SAP cherche également à profiter de la récente décision d'Oracle d'arrêter le développement de logiciels pour les puces Itanium d'Intel. Les serveurs Integrity de Hewlett-Packard tournent sur des puces Itanium et exécutent son OS HP-UX. SAP s'est engagé à long terme pour HP-UX, tant pour ses applications professionnelles que pour l'ASE. De plus, Red Hat est prêt à offrir à ses clients la possibilité d'exécuter le logiciel SAP avec ASE sur son OS RHEL (Red Hat Enterprise Linux), comme l'a indiqué l'entreprise.
Plus avant, SAP prévoit de certifier Sybase ASE pour les autres produits de son portefeuille, dont CRM (customer relationship management), NetWeaver Portal et NetWeaver Business Warehouse. L'annonce de Sybase ASE, qui met l'accent sur la réduction des coûts opérationnels pour les clients, se démarque du marketing de SAP autour de la mobilité, de l'informatique in-memory et du SaaS (Software as a Service).
Des packs pour Business Suite 7
Dans une autre annonce, plutôt destinée à sa base installée, SAP a informé de la disponibilité d'un « Enhancement Pack » Innovations 2010 pour les utilisateurs de la Business Suite 7. Les packs d'amélioration (EHP) des ERP SAP sont censés offrir aux clients de nouvelles fonctionnalités sans les difficultés d'une mise à niveau complète. Mais, dans la pratique, le processus d'application des packs demande du travail. Le nouveau pack comprend plus de 300 fonctionnalités supplémentaires. « SAP prévoit d'augmenter le rythme de livraison des packs EHP, a indiqué Jim Hagemann Snabe co-CEO de l'entreprise lors d'une keynote. « Nous pensons pouvoir livrer un nouveau pack tous les trois mois, » a-t-il ajouté.
(...)(19/05/2011 10:18:07)Le site commercial de la SNCF ajoute Twitter à sa relation client
Désormais, les clients de Voyages-sncf.com pourront se mettre en relation avec un conseiller via Twitter. Le voyagiste en ligne a en effet lancé un nouveau compte, Clt_Voyagessncf. Cet outil de communication sera disponible 7 jours sur 7, de 8h à 21h, pour tous les problèmes rencontrés par les voyageurs.
Voyages-sncf.com, premier e-voyagiste en France en termes de fréquentation, souhaite, via ce compte Twitter, répondre aux interrogations de ses clients, les accompagner à chacune des étapes de leur parcours et recueillir leurs suggestions sur le site.
La relation client du voyagiste en ligne continuera d'enrichir sa présence sur les réseaux sociaux d'ici l'été avec le lancement de l'agent virtuel LEA sur Facebook. Il y a quelques mois, La Poste avait fait de même en utilisant Twitter comme outil pour sa relation client.
Sapphire 2011 : SAP peaufine sa solution d'analyse des performances
SAP prépare la prochaine version de son application de gestion des performances économiques (EPM, enterprise performance management), un sous-ensemble de son offre décisionnelle consacré aux fonctions de planification et de budgétisation. C'est l'une des annonces produits faites par l'éditeur à l'occasion de sa conférence utilisateurs SapphireNow qui se tient en ce moment aux Etats-Unis (Orlando, 16-18 mai). L'an dernier, celle-ci s'était tenue simultanément des deux côtés de l'Atlantique, à Orlando et à Francfort. Cette année, l'édition européenne est décalée à l'automne (Madrid, 7-10 novembre).
Business Objects EPM 10.0 rassemble différents modules dont certains proviennent des différents rachats réalisés par SAP (BO/Cartesis/ALG Software, Pilot, Outlooksoft). Outre les fonctions de planification et de consolidation financière, sa couverture fonctionnelle englobe l'élaboration des stratégies basée sur des mesures opérationnelles, la gestion de la communication légale et financière, ainsi que la gestion de la profitabilité et des dépenses. Elle permet aussi de mesurer l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement et d'établir des prévisions en fonction de la demande en lien avec les objectifs financiers.
La version 10.0 de cette suite est actuellement en mode « ramp-up », a indiqué James Fisher, vice-président marketing pour les solutions de finance et d'EPM, cité par nos confrères d'IDG News Service. Selon le vocabulaire propre à l'éditeur allemand, cela signifie que ce produit est déjà utilisé par certains clients. Sa disponibilité générale doit avoir lieu cette année.
En ligne avec HANA et accessible sur mobile
Les différents composants de la suite bénéficient maintenant d'une apparence commune, ce qui en facilitera la prise en main et l'utilisation, estime Bryan Katis, vice-président et directeur général pour l'activité solutions EPM. « Les utilisateurs métiers pourront se l'approprier et en assurer le suivi avec l'aide du département informatique ».
L'un des intérêts de l'annonce, c'est aussi que SAP met sa suite EPM 10.0 peut exploiter sa technologie de base de données « in-memory », HANA, qui analyse les données en mémoire vive pour doper les performances du traitement. L'application supporte par ailleurs une mise à disposition sur un terminal mobile. Parmi les autres nouveautés figurent aussi des tableaux de bord analytiques pour des domaines couverts par l'ERP et le CRM (gestion de la relation client), ainsi qu'une meilleure intégration avec les outils middleware NetWeaver et les autres logiciels de Business Intelligence de la gamme BusinessObjects, selon le communiqué diffusé par SAP.
Under Armour, déjà client, s'intéresse à la 10.0
Le client Under Armour, société américaine spécialisée dans les vêtements et accessoires de sports, qui utilise déjà la solution EPM, pense évoluer vers la version 10.0, mais n'a pas encore fixé de date pour le faire, indique David Roberts, son responsable de planification et de l'analyse financière. A l'instar de ses concurrents, le fabricant subit une pression accrue sur les prix, explique ce dernier. Les outils d'EPM fournissent un moyen rapide de suivre et de réagir aux variations quotidiennes de prix des marchandises. « Auparavant, nous avions des équipes qui s'activaient un peu partout avec des piles de feuilles de calcul », reconnaît-il.
Under Armour a également développé des tableaux de bord pour suivre les performances de ses vendeurs, si stratégiques pour son activité. David Roberts pense aussi que les améliorations d'usage apportées par la version 10.0 seront bienvenues et qu'elles devraient faciliter l'adoption de ces outils au sein d'Under Armour.
Crédit illustration : sdn.sap (...)
André Brunetière devient directeur R&D et stratégie de Sage France
André Brunetière a la tête de la R&D et de la stratégie de Sage France. Un poste nouvellement créé qui consiste à assurer la cohérence entre la R&D et le marketing produits. La R&D proprement dite comprend 500 collaborateurs chez Sage France, sur un total de 2 400 salariés.
André Brunetière a débuté en 1988 chez Rhône Poulenc Agro, comme ingénieur de recherches, avant d'intégrer le cabinet de conseil en organisation Bruno de Courrèges, dont il devient le directeur en 1996. Deux ans plus tard, il rejoint l'éditeur de logiciels Abel, comme directeur des services, il en prend la direction générale en 2002. Abel est racheté par Adonix, lui-même repris par Sage.
En 2005, André Brunetière devient directeur des activités de services, au sein de la direction Moyennes et Grandes entreprises de Sage. En 2007, il devient directeur général d'une division, et, en 2009, directeur général des activités verticales. Il est membre du comité de direction de Sage France.
André Brunetière, 48 ans, est diplômé de polytechnique et docteur en sciences physiques.
Mondial Assistance gère 7 500 prestataires en mode SaaS
Mondial Assistance assure des prestations d'assistance en s'appuyant sur un réseau de 7500 prestataires partenaires opérant dans 150 métiers différents. Ces partenaires étant au coeur de son activité, leur gestion est stratégique pour l'entreprise. Il s'agissait donc d'améliorer cette gestion tant sur les aspects contractuels, tarifaires et comptables que sur la qualité et la richesse des prestations délivrées. La DSI et le service achat du groupe ont donc choisi de mettre en place un outil en mode SaaS (software as a service) sur Force.com et utilisant Sales Cloud de Salesforce.com. Les produits ont été intégrés et adaptés aux besoins par AVS Consulting. Ainsi, 70 utilisateurs pilotent avec un outil unique les 7500 prestataires dans les différents services (juridique, achats...). La plate-forme est notamment connectée au système Mira qui permet de commander aux prestataires des missions.
Un projet déployé par 5 personnes sur 9 mois
Le projet a été mis en oeuvre en neuf mois par une équipe de cinq personnes (235 jours/homme). Le fait que l'application soit en mode SaaS a permis ensuite un déploiement rapide à travers le monde. Le coût exact du projet n'a pas été dévoilé. L'ouverture en production a eu lieu en novembre 2010.
Au bout de trois mois d'exploitation, les 70 utilisateurs ont bien adopté l'outil. Ils ont pu constater une augmentation de la qualité de l'information, une amélioration du pilotage opérationnel des prestataires, une harmonisation des processus de gestion et une personnalisation accrue de la relation avec les principaux partenaires.
Une version 2 de projet, nommé « Athéna », est en préparation. Elle sera interfacée avec la GED de Mondial Assistance pour faciliter la gestion des contrats.µ
Illustration : D.R. (...)
KeepCall renforce la qualité de sa gestion de la relation client
KeepCall peut gérer 8 000 à 10 000 contacts/jour grâce à ses 110 agents. Ancienne « Gazelle » (label d'Etat pour les PME à forte croissance) en 2005 et 2006, certifié ISO 9001, KeepCall est spécialisé dans le secteur du voyage et travaille avec des donneurs d'ordres comme le Groupe Marmara, Nouvelles Frontières TUI et le Groupe Vacances Transat France.
Créée en 2000, la société cherche depuis 2004 à mieux garantir la qualité de ses services. En effet, son chiffre d'affaires est uniquement lié aux ventes réalisées pour le compte des tours-opérateurs, soit un volume d'affaires de 180 millions d'euros en 2010. L'une des problématiques du secteur est un traitement traditionnellement oral des demandes des agents de voyage aux tours-opérateurs. Ce procédé peut générer des litiges sur des demandes faites ou non.
Si, traditionnellement, des superviseurs peuvent intervenir sur une transaction menée par un agent sans que son interlocuteur le sache pour vérifier la qualité du contact ou suggérer discrètement des actions, de telles actions ne pouvaient qu'être en temps réel et ponctuelles, notamment par échantillonnage. KeepCall avait besoin d'assurer un suivi et un traçage temps réel et permanent.
Traçabilité et recherche de mots clés
Depuis janvier 2011, KeepCall a déployé les outils proposés par Nice Systems. Ces outils permettent l'enregistrement constant des conversations afin de pouvoir les réécouter, soit pour améliorer la qualité des futures transactions, soit pour régler des litiges. Ils permettent aussi de repérer des mots clés comme « bonjour » et « au revoir » ou, au contraire, de détecter des blancs importants dans une conversation.
Les outils ont été déployés en mode locatif avec maintenance sur la base de contrats annuels renouvelables. Le coût est confidentiel mais l'entreprise estime son délai de retour sur investissement à trois ans.
(...)(28/04/2011 17:40:55)
Trimestriels SAP : +15% sur les licences en France
Bon premier trimestre 2011 pour l'éditeur SAP qui a augmenté ses ventes de logiciels de 26%, au niveau mondial, à 583 millions d'euros, par rapport aux trois premiers mois de 2010. Son chiffre d'affaires global a progressé de 21% sur la période, à 3,024 milliards d'euros (en incluant les activités de Sybase), dont 2,327 Md€ pour la partie licences et services associés.
En France, sa filiale affiche une croissance organique de 15% sur les ventes de licences (le chiffre d'affaires n'est pas communiqué) et de 9% au total. Une progression qui, contrairement aux résultats globaux, n'inclut pas Sybase, pointe Nicolas Sekkaki (en photo), directeur général de SAP France, pour souligner la performance réalisée par ses équipes « sur l'ensemble des secteurs et des produits », avec un bémol sur l'industrie et l'offre Business Analytics(*). Sur le trimestre, l'Hexagone se retrouve donc en phase avec les ventes de licences réalisées sur le marché EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), ce dernier affichant une progression de 15% à taux de change courant et de 14% à taux de change constant, sur les trois derniers mois.
Six contrats dépassant le million d'euros
Ce matin, lors de la présentation des résultats trimestriels pour la France, Nicolas Sekkaki a rappelé les restructurations engagées sur l'approche commerciale des clients. Les comptes-clés (key accounts), qui regroupent les sociétés « ayant la volonté de mettre SAP au coeur de leur stratégie de développement », sont désormais au nombre de 44. Ce segment a enregistré une croissance de 21% sur la période. « Nous avons réalisé six affaires supérieures à 1 million d'euros, soit en un trimestre autant que la moitié de l'an dernier », indique le directeur général. Ces contrats ont à la fois porté sur des extensions de périmètre des applications installées (davantage d'utilisateurs), sur de nouveaux modules applicatifs pour de nouveaux usages et, pour certains, il s'agit de « winback » remportés sur Oracle.
Secteur public en poupe pour SAP France
Le secteur public a constitué l'un des points forts de la filiale sur le trimestre écoulé, dans trois domaines plus particulièrement. Le ministère des finances a d'abord confirmé l'extension du nombre d'utilisateurs sur le projet Chorus. SAP a par ailleurs poursuivi son avancée sur le terrain universitaire (pilotage de performances, mais aussi bientôt gestion de la vie scolaire et des étudiants) et dans le monde de la santé avec l'une de ses références majeures, l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris).
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« L'autre secteur qui nous a ravi ce trimestre, c'est celui de la finance/assurance sur lequel SAP est devenu incontournable », n'hésite pas à affirmer Nicolas Sekkaki. Sur ce terrain comme sur bien d'autres, l'éditeur a mis à l'oeuvre la fameuse « co-innovation » qu'il prône avec ses clients. Ensemble ils développent des fonctions qui permettront aux entreprises de faire la différence avec leurs concurrents. Le dirigeant de SAP France cite le cas de PostBank avec lequel un configurateur de produits a été réalisé. Autre exemple de co-innovation, dans l'agro-alimentaire cette fois, avec Danone, sur la traçabilité de l'empreinte carbone de chaque article.
Co-innovation, la propriété intellectuelle reste chez SAP
Sur ces opérations de co-innovation qui contribuent à apporter un avantage concurrentiel au client, quid de la propriété intellectuelle ? « Elle appartient à SAP », clarifie sans hésitation Nicolas Sekkaki. Sur les 10% du co-développement qui permettent à nos clients de se différencier, ils nous demandent de garder 12 à 18 mois d'avance » [avant que les innovations soient intégrées aux applications métiers s'adressant à tous les autres clients].
A propos du marché de la banque, Nicolas Sekkaki tient à rappeler que l'offre de SAP a évolué entre 2000 et 2003 vers une architecture orientée services, ce qui permet aux clients de ne choisir que certaines briques et de les intégrer avec leurs applications métiers internes. « C'est ce que nous avons fait à la Société Générale » qui a engagé un plan de refonte de sa filière financière avec l'objectif d'avoir une vision globale sur l'ensemble de ses filiales. « Nous avons signé au premier trimestre le démarrage de ce projet ».
(*) Sur le secteur de l'industrie et les produits de Business Analytics, SAP France enregistre une baisse à deux chiffres sur ses ventes.
Illustration : Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France.
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Lawson accepte l'offre de 2 milliards de dollars d'Infor
Deux milliards de dollars. C'est le montant finalement arrêté pour le rachat de Lawson Software par GGC Software Holdings, une société affiliée à l'éditeur Infor. Ainsi renforcé, ce dernier devance Microsoft et Sage pour occuper le rang de troisième éditeur mondial de solutions de gestion intégrées, derrière SAP et Oracle. Il récupère en particulier l'expertise de Lawson sur le secteur de la santé.
La première offre d'acquisition (non sollicitée) faite par Infor remonte à six semaines. Elle se montait à 1,8 Md de dollars. De nombreux observateurs du marché s'attendaient à des surenchères de la part d'autres groupes, notamment d'Oracle. S'il y en a eu, aucune n'a été faite publiquement. Toutefois, dans un communiqué publié aujourd'hui, Lawson Software indique qu'il a procédé à une évaluation complète du marché et contacté d'autres acquéreurs potentiels parmi lesquels des concurrents d'envergure mondiale et des investisseurs financiers. Mais cette démarche n'a pas débouché sur une proposition supérieure. « Nous sommes satisfaits de nous engager dans une transaction qui offrira aux actionnaires de Lawson une valorisation intéressante », estime donc Harry Debes, PDG de Lawson.
2,736 milliards de dollars de chiffre d'affaires cumulé
Infor est un éditeur privé détenu par le groupe financier Golden Gate Capital tout comme la société GGC Software Holdings. Il communique depuis plusieurs années sur le même chiffre d'affaires annuel : environ 2 milliards de dollars. Depuis quelques mois, son PDG est Charles Phillips, ancien président d'Oracle. On porte au crédit de ce celui-ci d'avoir joué un rôle clé dans les acquisitions réalisées des dernières années par la société de Larry Ellison. De son côté, Lawson Software a réalisé un chiffre d'affaires de 736,4 millions de dollars sur son exercice fiscal 2010.
« Lawson est un partenaire stratégique naturel pour Infor, apportant des solutions logicielles complémentaires qui vont étendre notre portefeuille, en particulier dans des domaines tels que la santé, le secteur public, l'industrie et la gestion du capital humain », a déclaré Charles Phillips dans un communiqué. On s'attendait à cette annonce de rachat, non seulement en raison de la première offre lancée en mars, mais aussi parce qu'un communiqué informant de cette transaction avait été prématurément publié hier sur le site web d'Infor. (...)
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