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(07/05/2010 14:36:17)
Hadopi, un décret hors la loi devant le Conseil d'Etat ?
Ce recours pour vice de forme, émis par FDN et auquel s'est associé La Quadrature du Net, porte sur le décret du 5 mars 2010 relatif au « système de gestion des mesures pour la protection des oeuvres sur Internet », c'est-à-dire sur le recoupement des données collectées par les ayants droit avec celles des fournisseurs d'accès pour identifier l'auteur du téléchargement illégal. Le FAI reproche au gouvernement de ne pas avoir respecté un article du Code des postes et communications électroniques qui impose la consultation de l'Arcep, le régulateur français des télécoms, pour tout décret relatif à l'activité des fournisseurs d'accès à Internet.
En conséquence, il est demandé l'annulation pure et simple de ce décret. Si le Conseil d'Etat, la plus haute juridiction administrative de France, donne raison à la demande des requérants, le décret devra alors être soumis à la consultation de l'Arcep, avant une nouvelle publication. En cas d'annulation, cela pourrait aussi retarder la mise en marche de la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi). Cet organisme est chargé d'envoyer des messages d'avertissement aux internautes identifiés comme ayant téléchargé des contenus de manière illégale. L'Hadopi a indiqué en début de semaine que les premiers messages seraient envoyés vers la fin juin.
Spring Source, filiale de VMware acquiert Gemstone
Avec cette opération, l'éditeur de solutions de virtualisation, filiale d'EMC, obtient des technologies et une expertise sur un goulet d'étranglement du cloud computing, l'évolutivité des bases de données. « Gemstone devrait régler une part importante de ce problème. Si vous élaborez une application, qui nécessite des ressources au sein de l'entreprise ou une migration vers le cloud, elle sera amenée à évoluer sans nécessairement changer votre architecture » souligne Rod Johnson, directeur général de Spring Source.
Le produit phare de Gemstone se nomme GemFire Entreprise, un gestionnaire de cache des bases de données en mémoire pour les plate-formes distribuées. Cette technologie stocke entièrement une base au sein d'une mémoire dédiée, éliminant ou en retardant les procédures chronophages comme l'écriture ou la lecture de la base sur un disque. « Concrètement, le logiciel va pouvoir travailler sur la donnée au niveau de la couche middleware et interagir en temps réel avec des applications Java. A la fin de la journée, la donnée traitée est alors replacée dans le circuit de la base ou alors enregistrée de manière asynchrone » explique Richard Lamb, président de Gemstone.
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Cette technologie est souvent utilisée par les communautés financières, qui utilisent des systèmes de grid computing. Le département de la défense américaine utilise également cette solution pour les commandes distribuées et les systèmes de contrôle. Au total, Gemstone apporte ses offres à 200 entreprises.
Faire sauter les verrous du cloud
Sur le marché des mémoires primaires des bases de données, plusieurs fournisseurs sont en compétition, comme Oracle avec Times Ten In-Memory Databade 11G. L'avantage de Gemstone est de fonctionner sur une architecture distribuée, plutôt qu'un dans une structure symétrique multiprocesseurs, explique Richard Lamb. Cette approche facilite le déploiement d'applications sur les datacenters distants. En complément de cette annonce, VMware semble s'intéresser à une base de donnée, connue, sous le nom de code NoSQL, pour les porter dans le cloud. En mars dernier, il a embauché le développeur en chef de Redis Open Source, spécialiste en mémoire primaire de base de données non relationnelle. Pour autant, Paul Maritz, CEO de VMware a expliqué lors de la présentation des résultats « nous n'essayons pas d'entrer sur le marché de la base de données, nous cherchons simplement d'accompagner nos clients qui portent leurs applications dans le cloud, public ou privé ».
Gemstone est basée à Beaverton dans l'Oregon et comprend 100 salariés. Elle devrait être intégrée dans SpringSource et garder son nom. L'acquéreur s'est engagé à poursuivre les fonctions de supports sur les autres produits de Gemstone. Par contre, les conditions financières n'ont pas été dévoilées.
Michael Dell appelle à repenser la cybersécurité
Au cours de différentes présentations et de séances d'information, les deux hommes se sont attardés sur les méthodes actuelles qui privilégient les réactions ponctuelles pour contrer la hausse rapide de la cybercriminalité, dans laquelle ils incluent la criminalité économique et les menaces directes pesant sur les infrastructures critiques de l'Internet.
Le message a été exceptionnellement brutal. Selon eux, les gouvernements n'ont pas fait suffisamment de choses et ont considéré ce problème de manière étroite, en le limitant souvent à la sphère nationale. Pendant ce temps, l'industrie de la cybersécurité s'est contentée de vendre des produits sans se demander si les éléments de sécurité avaient été correctement pris en compte dans leur développement. « Les gouvernements et le secteur privé doivent travailler ensemble pour élaborer un cadre international approprié pour sécuriser le cyberespace. Nous devrions tous faire en sorte que le système nerveux central de l'information mondiale soit intouchable et sûr, » a déclaré Michael Dell.
Pour sa part, Dell va désormais rejoindre l'Information Technology Sector Coordinating Council (IT CSC), une instance qui coordonne et oriente les actions de l'industrie de pointe dans la protection des infrastructures critiques aux États-Unis. « Les preuves indiquant que des cybercriminels pourraient provoquer des pannes majeures et menacer des pans entiers de nos infrastructures critiques avec un minimum d'efforts ne manquent pas,» a renchéri Jim Stikeleather. Fait intéressant, celui-ci a également suggéré qu'il faudrait peut-être revoir la manière dont les Etats-Unis dirigent l'Internet. « L'Icann, qui a son siège social en Californie, gère l'attribution des noms de domaine et des adresses IP d'une manière très américano-centrée. Il y a nécessité à favoriser une participation plus globale de la gestion des noms de domaine et la planification de la prochaine génération d'infrastructures nécessaires pour répondre aux changements qui vont modifier l'utilisation de l'Internet dans les années à venir, » a t-il estimé.
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Pour un vendeur de PC et de serveurs de cette taille, américain de surcroit, le fait de dénoncer l'incapacité du gouvernement et de pointer sur l'échec possible de l'économie de marché est assez inhabituel. Le fait même que ce vendeur puisse avoir une opinion est en soi également inattendu. Ce pour quoi Michael Dell et Jim Stikeleather plaident précisément de manière concrète est plus difficile à évaluer, au-delà des évidences sur les lourdeurs de la bureaucratie et l'individualisme des fabricants. Comme certains critiques avant eux, ils préconisent de l'éducation, de l'éducation et encore de l'éducation, mais ces choses là prennent du temps.
Ce qui aiderait des fournisseurs comme Dell, plutôt concernés par les gros volumes, c'est plus de marchandisation, une technologie plus simple et la capacité d'imposer une sorte de hiérarchie sécuritaire sur les utilisateurs, les données et les systèmes, sans introduire davantage de complexité. « Il y a un certain élément inerte dans la cybersécurité, essentiellement une réflexion après coup, qui n'est pas intégré dans l'équipement des gouvernements. Aussi, les technologies que nous avons mises en place sont quasiment indéfendables. C'est pourquoi nous devons constamment colmater des fissures et combler des trous, » a déclaré Jim Stikeleather.
Baromètre HiTechPro / CIO : Beaucoup de variation sur les compétences techniques au 1er trimestre
Quelles sont les grandes tendances de la demande en ressources humaines de ce premier trimestre 2010 ?
En ce début d'année 2010, on retrouve dans les secteurs d'activités les plus demandeurs, le secteur des « Assurances » avec 18,9 % des demandes, ainsi que les secteurs des « Services aux entreprises » 16,4 % et « Commerce et distribution » représentant 12,9 % des appels d'offres.
La compétence émergente du quatrième trimestre 2009 « Oracle », se fait détrôner sa place de leader des compétences techniques les plus recherchées des clients finaux par « Autres SQL » avec 8,99 %, puis en troisième position « Systèmes d'exploitation Windows » avec 5,56 %. Pour ce qui est des autres compétences techniques, elles se répartissent entre 0 et 3,97 % des demandes.
Dans la catégorie des professions les plus demandées, le trio de tête reste le même mais l'ordre des 1 ères places a changé par rapport au trimestre dernier.Ainsi, le métier « Chef de projet » obtient la première place avec 21,6 % des demandes, suivi du métier « Développeur » avec 17,84 %. Pour finir, viennent les « Consultants » 14,08 %.
Quelle évolution constate-t-on depuis un an ?
En terme de secteurs d'activités, on constate que le secteur « Assurances » a maintenu sa place incontestable du secteur d'activité le plus demandeur en compétences informatiques. Depuis un an, il participe à environ 20 % des demandes. Le secteur « Service aux entreprises » a su s'imposer ce trimestre avec 16,4% des demandes, une surprise sachant qu'il représentait seulement 3,09 % des demandes au deuxième trimestre 2009. A noter la baisse progressive du secteur « Banques, Etablissements financiers » qui passe de 9,8% des demandes à 4 % en un an.
Du point de vue des compétences techniques, beaucoup de variations sont à noter. L'évolution en matière de compétences techniques recherchées est très instable depuis un an. C'est ainsi que « Business Objects » qui obtenait la 3ème place des compétences les plus demandées le trimestre dernier perd environ 4 points. De son coté la compétence « Oracle » en perd environ 5 mais réussit à se maintenir dans le trio de tête. Et si la part de la demande en « Systèmes Réseaux Sécurité » n'est pas stable depuis un an (est passée de plus d'11 % au T1 2009 pour se stabiliser aux alentours de 2%), d'un autre coté la catégorie « Autres SQL » a trouvé un équilibre aux alentours de 9 % sur les 3 derniers trimestres. Quand à la catégorie « MOA/MOE », elle connait une perte d'environ 10 points en un an.
Enfin, en matière de métiers, l'analyse du premier trimestre 2010 par rapport au premier trimestre 2009 met en évidence plusieurs points. Les métiers les plus demandés restent toujours tout au long de l'année ceux de « Chef de projet », « Consultant » et « Développeur ». Cependant, nous pouvons noter la chute progressive du métier « Développeur » qui passe de 30,60 % à 17,8 % (avec une stabilisation depuis 6 mois).
Une autre évolution, par rapport au 1er trimestre 2009, est celle du métier « Chef de projet » représentant aujourd'hui 21,6 % des métiers demandés contre 13,11 % pour le début de l'année.
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1. Secteurs d'activité
Répartition des appels d'offres adressés à HiTechPros Staffing en fonction des secteurs d'activité des clients
Secteur | % |
Assurances | 18,9 |
Services aux entreprises | 16,4 |
Commerce et distribution | 12,9 |
Médias,communication, loisirs | 11,4 |
Administration, servicespublics | 8,5 |
Bâtiment,travaux publics | 8,5 |
Autres Secteurs | 6,5 |
Banques etétablissements financiers | 4,0 |
Industrie | 3,5 |
Automobiles,équipementiers auto | 2,5 |
Energie, eau, gaz | 2,5 |
Pharmacie,santé | 2,5 |
Transports et logistique | 1,0 |
Informatique | 1,0 |
Télécoms | 0,0 |
IndustrieAéronautique, défense, espace | 0,0 |
Total | 100 |
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2. Compétences techniques
Répartition des appels d'offres adressés à HiTechPros Staffing en fonction des compétences techniques recherchées
Compétence | % |
Autres SQL (PL/SQL, Postgre SQL, My SQL) | 8,99 |
Oracle | 6,35 |
Systèmes d'exploitation Windows | 5,56 |
SQL Serveur | 3,97 |
.Net | 3,44 |
LINUX | 3,44 |
VB | 3,44 |
Business Objects | 3,17 |
Java | 3,17 |
SAP | 3,17 |
UNIX | 3,17 |
CISCO | 2,65 |
J2ee | 2,38 |
Flash | 2,38 |
ASP | 2,12 |
ERP | 2,12 |
HTML/Javascript | 2,12 |
COBOL | 2,12 |
Ajax | 2,12 |
MOA / MOE | 1,85 |
AS400 | 1,85 |
Citrix | 1,85 |
DB2 | 1,85 |
Apache | 1,85 |
Outils Bureautique Microsoft | 1,59 |
Systèmes Réseaux Sécurité | 1,59 |
ETL | 1,59 |
C / C++ | 1,32 |
COGNOS | 1,32 |
Outil de modélisation | 1,32 |
PHP | 1,32 |
WEB2 | 1,32 |
Design Pattern | 1,32 |
Virtualisation | 1,32 |
Access | 1,06 |
WEBSPHERE | 1,06 |
Autres framework | 1,06 |
Gestionnaire d'état | 0,79 |
Gestionnaire de sauvegarde | 0,79 |
LOTUS | 0,79 |
RPG | 0,79 |
XML | 0,79 |
EDI | 0,79 |
Outil de test / Qualité / Recettes | 0,53 |
Windev | 0,53 |
Adobe | 0,53 |
Langage G | 0,53 |
Gros systèmes | 0,53 |
Télécoms | 0,26 |
SGBD | 0,00 |
Sybase | 0,00 |
MAC | 0,00 |
TOTAL | 100,00 |
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3. Métiers
Répartition des appels d'offres adressés à HiTechPros Staffing en fonction des métiers recherchés
Métiers | % |
Chef de projet | 21,60 |
Développeur | 17,84 |
Consultant | 14,08 |
Ingénieur Système et réseaux | 8,92 |
Analyste | 7,51 |
Administrateur | 6,6 |
Ingénieur exploitation et production | 6,57 |
Technicien | 5,16 |
DBA | 3,29 |
Concepteur / Réalisateur | 2,35 |
Hotline/Help Desk | 2,35 |
Architecte | 1,88 |
Analyste Programmeur | 0,94 |
Assistant | 0,94 |
directeur des systèmes d'information | 0,00 |
TOTAL | 100% |
Mise à jour online pour l'ouvrage CyberDroit
En matière de droit de l'informatique, « Cyberdroit », de Christiane Féral-Schuhl, reste un ouvrage de référence incontournable à ce jour. Il a connu cinq éditions successives, la dernière datant de fin 2008. Mais le droit de l'informatique est une matière particulièrement instable où les textes changent et les jurisprudences s'ajoutent régulièrement. L'auteur a donc décidé d'ouvrir un site dédié à l'actualisation de l'ouvrage au fil des actualités, Cyberdroit.fr.
Cependant, il convient de préciser que le site ne publie malheureusement pas (encore ?) l'ouvrage en ligne avec recherche thématique mais comprend un système de tagage pour pointer vers le chapitre concerné dans le livre et également faire un titre par thème ou par chapitre. Plutôt dédié aux juristes et aux directions juridiques, le site est donc un complément et non un substitut à l'ouvrage papier.
Lors de la sortie de la cinquième édition de Cyberdroit, la rédaction de notre publication soeur CIO avait interrogé Christiane Féral-Schuhl. (...)
Divalto acquiert Idylis pour enrichir son offre SaaS
Divalto, qui diffuse l'ERP du même nom, rachète Idylis spécialiste de la gestion comptable, concurrent direct de Ciel et d'EBP, mais en mode Saas. La société Idylis devient une filiale à 100% de Divalto et prend le nom de Divalto Idylis. Elle apporte à l'éditeur trois atouts : des compétences en SaaS, une présence sur le marché des logiciels de gestion et surtout l'entrée sur le secteur des TPE et petites PME (moins de 20 salariés) dont Divalto était absent.
Depuis trois ans, Divalto avait bien une déclinaison en Saas de ses logiciels. Commercialement, elle restait à l'état embryonnaire, représentant seulement 5 000 euros de chiffre d'affaires par mois (sur 9,9 millions d'euros de CA en 2009 pour l'éditeur). Idylis, pour sa part, diffuse un PGI avec 19 modules différents et trois versions : entreprises, experts comptables, éducation.
Les deux éditeurs vont mettre en oeuvre leur rapprochement sur deux points principaux : la technologie et la distribution. Sur le 1er point, ils veulent assurer des passerelles entre leurs différentes gammes, en mode traditionnel ou en SaaS et mutualiser les développements (avec une plate forme en offshore au Brésil) et les supports.
Objectif 10 000 clients
Côté distribution, les deux sociétés sont à l'opposé. Idylis a commercialisé ses solutions par Internet et à l'aide d'apporteur d'affaires. Divalto, au contraire, est 100% en indirect, avec 140 partenaires. Parmi eux, son offre en Saas compte quelques partenaires comme Prodware ou Cogeser. Divalto Idylis sera diffusé par de nouveaux partenaires à recruter : prescripteurs, intégrateurs-revendeurs, éditeurs, experts comptables.
Avare de chiffres sur ce rachat (le CA d'Idylis n'est pas communiqué), Divalto annonce 50 000 utilisateurs en 2015 en Saas. Actuellement, Idylis en compte 6 000 (pour 2 500 clients), Divalto estime pouvoir atteindre les 10 000 fin 2010.
Créée en 2004, Idylis a été lancée par Philippe Amand, ancien co-fondateur de Ciel (qu'il a revendu à Sage). Idylis s'est créée avec des FCPI ( Seventure Partners, CapDecisif) ) qui ont revendu au terme prévu. Philippe Amand étant actionnaire minoritaire. « On ne voulait pas se vendre à un opportuniste » souligne ce dernier, Thierry Meynlé, président du directoire de Divalto explique de son côté : « Idylis n'a pas d'équivalent sur le marché dans l'informatique à la demande pour les petites entreprises ». (...)
Baisse historique de clients à la téléphonie mobile
C'est un cas rare en France. Pour la première fois depuis 2002, le nombre de clients de téléphonie mobile a reculé au cours du premier trimestre 2010, selon l'Observatoire trimestriel publié jeudi 6 mai par le régulateur français des télécoms (Arcep). A la fin du mois de mars, l'hexagone comptait 5.100 clients de moins qu'à la fin décembre 2009.
Selon les chiffres de l'Arcep, la France comptait quelque 61 477 900 lignes de téléphonie mobile, contre 61 483 000 trois mois plus tôt. En revanche, sur un an, ce nombre a progressé de 5,6% (58,22 millions de lignes à fin mars 2009). Cette légère diminution, mais qui demeure historique, est liée à la baisse du nombre de clients aux formules prépayées. Ce chiffre a reculé de 617 000 au cours du premier trimestre de l'année, tandis que le nombre d'abonnements par forfait a augmenté de 612 000 sur la même période. Certains se sont étonnés de cette chute des offres prépayées en stigmatisant une volonté des grands opérateurs de les rendre moins attrayantes et au final de réduire les propositions commerciales à destination des ménages les plus modestes.
Le taux de pénétration de la téléphonie mobile au sein de la population française reste cependant très élevé, à 95,2%. Il atteint même 138% en Ile-de-France, 104% en région PACA, et 101% en Corse. En revanche, ce taux n'est que de 72,1% en Franche-Comté, région la moins équipée. Le parc de lignes mobiles en France se compose de 43,26 millions d'abonnements de type forfaits (en hausse annuelle de 8,8%) et de 18,22 millions de clients à des offres prépayées (-1,3%).
Les MVNO progressent
Le marché reste très largement dominé par les trois opérateurs historiques (Orange, SFR et Bouygues Telecom), ces derniers se partagent 55,45 millions de clients. Cependant, ces grands opérateurs ont perdu des clients en ce début d'année (-0,2% au premier trimestre par rapport au 4ème trimestre 2009) au profit des nouveaux opérateurs mobiles virtuels (MVNO). Ces derniers (Virgin Mobile, NRJ Mobile, etc.), qui louent les réseaux des trois opérateurs, comptent désormais 3,63 millions de clients (+25,8% sur un an).
La part de marché des MVNO a d'ailleurs dépassé pour la première fois la barre des 6% : 6,15% au premier trimestre, contre 5,17% un an plus tôt.
Par ailleurs, près de 22,3 milliards de SMS ont été envoyés au cours des trois premiers mois de l'année (+62,8% de croissance annuelle. En moyenne, un Français envoie 124 textos par mois depuis son mobile.
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