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Développement durable

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(06/06/2008 12:59:27)

L'université Lyon 2 s'engage à traiter ses déchets électroniques.

L'établissement universitaire Lumière Lyon 2 a décidé de se lancer dans la collecte et le recyclage de ses équipements informatiques hors d'usage. La première étape du projet consistera dans les mois qui viennent à en dresser un inventaire complet. Dans un deuxième temps, l'organisation sur les campus d'une collecte destinée aux matériels des personnels et des étudiants permettra de sensibiliser la communauté. Depuis plus de sept ans, la faculté met à disposition de ses étudiants, enseignants et personnels administratifs, plus de 3 000 PC et serveurs. Or, d'ici cinq ans, elle souhaite que la totalité de ses équipements en fin de vie passent par la filière déchets électroniques. Les équipements seront tous recyclés sur le territoire national. (...)

(29/05/2008 11:18:24)

Grandes villes industrielles ou pays d'Afrique, les TIC sont au coeur des démarches de développement durable

Le 27 mai dernier s'est tenu à Bruxelles le forum européen « TIC pour une ville verte et connectée. » L'Acidd (Association communication et information pour le développement durable) a organisé cette manifestation afin d'identifier les acteurs des mondes des TIC et des autorités locales qui tentent d'agir ensemble pour enrayer le changement climatique. Le lendemain 28 mai, deux des intervenants de Bruxelles sont venus faire partager leur expérience à quelques auditeurs parisiens dans les locaux de l'Echangeur au coeur du quartier du Marais. L'Américain Warren Karlenzig, ancien conseiller de Bill Clinton, a fondé la société californienne Common Current qui conseille les organisations publiques comme privées dans la pratique du développement durable. La firme a publié cette année une impressionnante étude qui mesure le niveau de préparation des 50 plus grandes villes américaines face à une éventuelle crise du pétrole. Est-il utile de rappeler le prix du baril et le probabilité que se réalise très vite cette éventualité ? Les cités sont jugées sur la qualité de leur air, leur réseau de circulation des personnes, la mise en oeuvre du covoiturage ou du télétravail... Le trio gagnant classe dans l'ordre San Francisco, New York puis Chicago. Louisville, Tulsa et Oklahoma City ferment la marche. Les TIC au coeur d'une bonne gestion durable des villes Warren Karlenzig est convaincu que les TIC sont la clé pour une bonne gestion durable des villes sur le long terme. A commencer, sans surprise, par Internet. « Les villes qui gèrent seules et efficacement leur développement durable le font sur Internet et surtout avec le Web 2.0, insiste-t-il. Qui plus est, ce sont celles qui s'améliorent le plus en continu. » [[page]]L'Américain rappelle combien il serait utile pour chacun d'avoir des informations à jour en ligne, sur son mobile, sur le train, le bus ou le métro que l'on doit prendre. Il évoque le contrôle et la surveillance des immeubles par les réseaux, des outils qui pourraient aussi permettre de mieux gérer la température, l'électricité voire l'arrosage chez soi. Enfin, son entreprise a participé à la constitution d'une base de bonnes pratiques environnementales alimentée collaborativement par plus de 700 villes dans le monde. Beki Nkala, lui, est le directeur de la recherche et de la connaissance pour l'école de gestion Link Centre de Johannesburg en Afrique du Sud. Avec ses équipes de Research ICT Africa, il parcourt le continent africain pour connaître le niveau d'équipement et d'usage des TIC. Il ne s'agit pas pour eux d'identifier uniquement dans les TIC les moyens de mieux gérer les villes. Mais il s'agit bien de démontrer le lien entre un bon niveau d'utilisation de l'informatique et des télécoms, et la croissance de l'économie locale, au sens large du terme. L'étude analyse ainsi l'impact des TIC sur la vie quotidienne, l'éducation, l'emploi, etc. [[page]]Ce travail exposé en ligne a abouti entre autres à l'ouvrage « towards an african e-index ». Pour respecter leurs convictions jusqu'au bout, les enquêteurs de Research ICT Africa ont adopté le zéro papier et n'utilisent plus pour leurs entretiens que des formulaires électroniques sur des PDA. En Afrique, difficile d'expliquer que l'informatique et les télécoms sont une priorité Bien entendu, Beki Nkala rappelle tous les freins rencontrés par les TIC sur le continent africain. Il explique déjà combien il est difficile de sensibiliser ce dernier au développement durable en général. Même dans son propre pays, considéré comme le plus développé d'Afrique, quasiment personne ne se sent concerné par les émissions de carbone. « On considère que c'est le problème des pays industrialisés. Et puis, il est difficile pour des gens qui ont l'électricité depuis quelques années seulement, parce qu'on les a poussés à l'avoir, de comprendre qu'il faut en consommer moins... Qui plus est, si nous avons des problèmes d'accès à l'énergie, nous en avons bien sûr aussi pour le haut débit, l'infrastructure informatique et télécoms, etc. » Sans oublier qu'il est encore plus dur de convaincre de l'intérêt prioritaire de la connectivité dans des contrées où règnent bien souvent la pauvreté et la faim. (...)

(27/05/2008 12:41:18)

Une école africaine accède à Internet grâce à l'énergie solaire

Bien que situé à quelques centaines de mètres d'une centrale électrique, le lycée Prince of Wales de Freetown en Sierra Leone (Afrique) n'est pas raccordé au réseau électrique. Qu'à cela ne tienne ! Des anciens élèves installés depuis aux Etats-Unis vont l'équiper en ordinateurs de bureau et en portables et alimenter le tout grâce à une trentaine de panneaux solaires alimentant le réseau électrique de l'école avec une puissance totale oscillant entre 5 et 6 kiloWatts. L'école bénéficiera ainsi également d'une connexion à Internet par satellite (seule méthode d'accès au haut débit disponible) et d'un environnement WiFi pour que les élèves et professeurs déjà équipés puissent se connecter sans aller dans la salle informatique. Alors que les premières machines arriveront la semaine prochaine, ce projet devrait coûter entre 60 000 et 70 000 dollars. (...)

(26/05/2008 17:38:24)

Google Earth simule le réchauffement de la planète

Les scientifiques nous alertent régulièrement sur les dangers du réchauffement climatique mais il est parfois difficile de se rendre compte des conséquences de ce phénomène. Pour sensibiliser encore plus le grand public, les Anglais du Met Office (institut météorologique) et du centre de recherche britannique sur l'Antarctique ont développé deux extensions pour le logiciel Google Earth. Le premier se présente sous la forme d'un calque de dégradés de couleur qui représente les changements de température. Pour mieux comprendre l'impact à moyen terme, un curseur, situé en haut de la fenêtre du logiciel, simule les prévisions sur le réchauffement de la planète jusqu'en 2100. Si le pôle Nord apparaît comme le plus touché, les conséquences aux quatre coins du globe sont nombreuses : sécheresse, hausse des températures dans les grandes villes, végétation en péril... Le British Antartic Survey met, quant à lui, en lumière ce danger au travers du prisme de l'Antarctique, illustré par des photos (fonte des glaces, recul de la banquise, etc.). Malheureusement, les textes de ces deux extensions sont uniquement disponibles en anglais. (...)

(22/05/2008 15:17:30)

Disparition de la version papier du billet d'avion

Exit, les billets papier multicouches et colorés qui servaient de sésame pour embarquer dans l'avion. A compter du premier juin prochain, le billet électronique aura poussé les derniers "vouchers" par-dessus bord. C'est l'aboutissement d'un processus engagé en 2004 par les 240 compagnies membres de l'AITA (Association internationale du transport aérien, 94% du trafic). La volatilisation du papier et de ses accessoires leur fait économiser 3 Md$ par an. Alors que l'émission d'un billet papier coûtait 10$, la version électronique ne revient plus qu'à 1$. Pollueuses et désireuses de se faire oublier, les compagnies aériennes ne ratent pas l'occasion pour souligner que 50 000 arbres (soit 5 petits kilomètres carrés de forêt) seront préservés chaque année. Rappelons que le tourisme (voyages, réservations) génère en France plus de la moitié du CA du e-commerce. Selon le Benchmark Group, ce secteur a atteint un CA de 5,3 Md€ (+26%) en 2007 sur un total de 11,7 Md€. (...)

(20/05/2008 23:16:02)

LeMondeInformatique.fr lance sa rubrique et son blog Green IT

Le green IT est à la mode. Il est tendance. Il envahit l'informatique, pour le meilleur (la sauvegarde de la planète), mais aussi pour le pire (le pur marketing que les anglo-saxons nomment fort judicieusement 'green washing'). LeMondeInformatique.fr se devait de traiter ces sujets de près pour informer ses lecteurs et a donc décidé de créer une rubrique spécifique appelée Green IT. Bien entendu, cet espace éditorial aura pour objectif principal d'informer les informaticiens professionnels des très nombreuses actualités du domaine, mais plus encore, elle sera le lieu où ces mêmes informaticiens trouveront des points de repères, des clés, pour les aider à se faire leur propre opinion. Une démarche prolongée sur le blog Green IT du site, inauguré en même temps que la rubrique. Ecoconception, recyclage, économie d'énergie, substances toxiques, etc. L'informatique verte revêt divers aspects que nous traiterons tous. Le premier, le plus évident et le plus dense, concerne l'impact environnemental de l'informatique : sa consommation électrique, sa composition (métaux, plastique, substances toxiques, etc.), sa capacité à être recyclée, ses émissions d'ondes, etc. Autre facette du green it, que certains préfèrent appeler green computing, le système d'information en tant qu'outil et même moteur de la stratégie environnementale des entreprises : reporting, analyse des émissions de CO2, gestion de l'éclairage d'un bâtiment, etc. Enfin, le green IT s'entend aussi dans un sens plus large, celui des liens entre l'informatique et le développement durable dans son ensemble. Celui-ci recouvre trois thématiques : l'environnement donc, mais aussi l'économie et enfin l'Homme et la société. Un petit clin d'oeil pour terminer ? Nous essaierons d'écrire des articles assez courts ou tout du moins assez modulaires pour que vous n'ayez pas besoin de les imprimer... (...)

(20/05/2008 12:59:03)

Quand l'informatique est mise à mal par des abeilles tueuses, des enfants turbulents et des chèvres

Installer des systèmes informatiques dans certains villages reculés d'Afrique est louable mais souvent complexe et périlleux. Dans les pays en développement en général, les virus et les bugs ne sont en effet pas les seules sources de pannes. Et Inveneo, société spécialisée dans la fabrication d'ordinateurs et de systèmes de communication, pour de petits villages africains et d'autres zones isolées, en a fait l'expérience. Inveneo est une organisation à but non lucratif issue de la Silicon Valley qui se concentre sur l'informatisation de régions reculées de l'Afrique très en retard dans le domaine, dans des pays comme le Cameroun, au Nigeria et au Burkina Faso par exemple. La plupart de ses projets concernent les écoles, les hôpitaux, les centres communautaires et les camps d'aide. Les équipes rencontrent les mêmes problèmes qu'ailleurs comme l'absence d'accès à l'électricité, aux services Internet ou aux ordinateurs. Mais ce n'est pas tout. Et Inveneo doit beaucoup s'appuyer sur des partenaires locaux parce que l'Afrique réserve des problèmes très spécifiques aux informaticiens. Concours de jet de pierre sur panneaux solaires Ainsi, un jour de grand soleil à Gulu en Ouganda, au mois d'aout, par exemple. Le réseau Wifi installé par Inveneo dans un village a été coupé, privant ainsi d'Internet tous les habitants. Le système comprenait le package classiquement mis en place par l'entreprise : ordinateurs, panneaux solaires et réseau wifi. Le problème ? Une colonie d'abeilles tueuses avait élu domicile dans un boîtier Wifi installé sur une tour télé abandonnée. Résultat : court-circuit. L'informaticien de service n'a, dans de tels cas, pas tout à fait les mêmes compétences que dans le monde développé. En l'occurrence, Norbert Okec connaissait bien, heureusement, l'apiculteur local. Il lui a emprunté un costume protecteur et lui a demandé quelques conseils pour se débarrasser des abeilles. Il a donc attendu la nuit suivante pour grimper sur la tour télé, enfumer les abeilles et récupérer le boîtier Wifi. Inveneo aura ici appris une chose : le miel est un aliment conducteur... Dans un autre village, la société californienne a aussi installé un système dans un immeuble au toit en tôle ondulée. Dessus, il a installé des panneaux solaires. Des panneaux qui n'ont pas fait long feu. Depuis toujours en effet, les gamins du village jetaient des pierres sur ce toit rien que pour entendre le « clong » qui en résultait. Et ils n'ont pas changé leurs habitudes avec les panneaux solaires ! Même sans le « clong ». Plutôt que de poster des gardes jour et nuit devant l'immeuble, Inveneo a demandé à un de ses partenaires d'installer une protection de bois et de grillage à poules sur le toit. Et tout cela, c'est sans compter sur le goût immodéré des chèvres africaines pour les câbles Ethernet. Quand Inveneo l'a compris, elle a du trouver le moyen de cacher et protéger les câbles de façon très efficace pour que les animaux ne soient pas tentés. (...)

(19/05/2008 12:58:37)

Les premiers sélectionnés pour la finale Imagine Cup surveillent les aliments périmés

« Et le gagnant est ... SmartCooking ». Nous ne sommes ni aux Césars, ni aux Oscars, encore moins à Cannes, mais à l'Imagine Cup de Microsoft. L'éditeur organise chaque année ce championnat du monde de création numérique pour les étudiants du monde entier. La semaine dernière, à l'occasion d'une cérémonie parisienne, l'équipe qui porte le doux nom de SmartCooking a donc été sélectionnée pour participer à la grande finale qui se tiendra aussi à Paris du 3 au 8 juillet prochain. Ils concourraient dans la catégorie reine, si l'on en croit Microsoft : « la conception logicielle ». L'édition 2008 a pour thème l'environnement et se déroule pour la première fois en France. Plus de 200 000 jeunes du monde entier (360 équipes) ont participé parmi lesquels 13 000 Français. La France est le deuxième pays le mieux représenté derrière la Chine et devant les Etats-Unis et l'Inde. Tous ont déposé un dossier pour un projet en lien avec la thématique 2008 en début d'année dans une des neuf catégories parmi lesquelles la conception logicielle, l'embarqué, le jeu, l'algorithmique, la photo, le design d'interface. Deux jurys composés d'experts en TIC et de spécialistes de l'environnement Pour la conception logicielle, les étudiants ont présenté un dossier en janvier avant de passer devant deux jurys successifs constitués d'un subtil mélange d'experts en TIC et de spécialistes de l'environnement. Les quatre étudiant de SmartCooking (Supinfo Lille, Supinfo Montpellier, les Gobelins) ont mis au point Well K'home pour mieux gérer les stocks d'aliments dans le réfrigérateur et le tri des déchets. Le logiciel récupère les informations idoines (en particulier la date de péremption) principalement via des puces RFID incluses dans le packaging des aliments. Sébastien Warin, étudiant à Supinfo Lille, passionné d'informatique depuis sa plus tendre enfance et membre de l'équipe gagnante, rappelle qu' « un quart de la production de nourriture termine à la poubelle sans avoir été consommée. » L'utilisateur sera donc notifié sur un écran tactile sur son réfrigérateur ou sur son téléphone mobile lorsque certains des produits qu'il conserve approcheront de leur date limite de consommation. Le logiciel lui proposera même une recette en fonction des aliments restants. Son système déclenchera aussi, éventuellement, la commande en ligne des produits qui manquent pour se les faire livrer. « Si on généralise la livraison à domicile, moins de personnes prendront leur véhicule individuel pour aller faire des courses, » ajoute Sébastien Warin. Un autre moyen de moins polluer. Enfin, les puces RFID contiendront les informations concernant le tri approprié des déchets. Toute la logique métier du logiciel est exposée au travers de services Web qui peuvent être exploités au travers de diverses interfaces. Il faut absolument mettre en relation les informaticiens et les écolos [[page]]Le thème du développement durable a sans surprise beaucoup inspiré les étudiants. Les deuxième et troisième prix du concours ont ainsi respectivement été attribués à un système de récompense de l'action en faveur de l'environnement et à un logiciel destiné à augmenter la qualité environnementale de bout en bout des produits industrialisés. Chantal Jouanno, présidente de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), partenaire de l'événement, plaisante à peine lorsqu'elle rappelle qu'on a un peu trop tendance à « considérer les internautes comme de jeunes délinquants et les écolos comme des amoureux de la bougie. Ce sont en réalité deux mondes tournés vers l'avenir. Et il faut donc absolument les mettre en relation ! Bien sur, ce sont deux cultures différentes, comme celles qui se sont rencontrées au sein des jurys ImagineCup. Une culture plus environnementale, bien sûr, très technique, avec une méthode d'analyse du cycle de vie. Une autre, technique également, mais tournée d'abord vers le numérique. Mais là où nous nous retrouvons, c'est sur la créativité ! » (...)

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