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Développement durable

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(19/05/2008 09:31:23)

Craig Mundie raconte les actions de Microsoft dans les pays en développement

A l'occasion du Government Leaders Forum Asia 2008 qui s'est tenu à Djakarta en Indonésie, le 9 mai, nos confrères d'IDG News Service (groupe IDG, actionnaire d'IT News Info, éditeur de LeMondeInformatique.fr) ont interviewé Craig Mundie à propos des changements possibles au sein de Unlimited Potential et sur les actions de Microsoft envers le monde en développement. IDGNS : Quels changements votre arrivée à la tête de Unlimited Potential va-t-elle impliquer ? Davantage d'argent, davantage d'intérêt ? Craig Mundie : Non. C'est surtout pour que je puisse y attacher une plus grande attention. D'une certaine façon j'ai participé à la création du Unlimited Potential Group il y a quelques années et nous l'avons hébergé dans une des divisions business. Et un bon nombre de cadres de Microsoft s'en est occupé. L'autre raison, c'est que j'ai désormais la charge de deux nouvelles divisions Microsoft : la santé et l'éducation. Bien sur, Unlimited Potential a pour but de permettre aux gens de devenir plus productifs, mais presque toujours les deux autres piliers du programme sont la santé et l'éducation. Est-ce que votre travail de longue date dans la division non-PC de Microsoft vous aide en cela ? Pas vraiment. Sauf pour le téléphone mobile. Je pense que mon travail sur Windows Mobile et autour du téléphone portable nous donne une bonne base pour adapter ces technologies aux besoins de Unlimited Potential. La télévision Interactive pourrait aussi jouer un rôle. Quelles sont vos stratégies pour Unlimited Potential (UP) ? Sur quelles technologies allez-vous vous concentrer ? Si l'on réfléchit à la façon d'aborder le marché des gens qui ont peu ou pas du tout de revenu, il est très vite évident qu'ils ne vont pas sortir en courant acheter des PC et que nous n'allons pas non plus leur en donner un à tous. Alors nous nous concentrons sur la façon d'exploiter les technologies dérivées des PC de masse pour à la fois fabriquer des machines moins chères et écrire des logiciels mieux adaptés à leurs besoins. L'autre grand sujet d'intérêt pour UP, c'est bien sûr le téléphone mobile. Nous sommes arrivés au moment où il va aller du plus simple au plus sophistiqué. Et nous devons nous concentrer là-dessus pour voir comment donner à cette population pauvre et rurale, en particulier pour les soins médicaux, l'accès à Internet, à quelques-unes de ces technologies, à des services en ligne et à des logiciels plus sophistiqués. Mon rêve, c'est que nous puissions vraiment arriver à une médecine « à pratiquer soi-même » et, jusqu'à un certain point, une éducation « à faire soi-même ». Je ne vois pas comment le monde pourra continuer d'adapter les concepts traditionnels de la santé et de l'éducation pour quatre milliards et demi de personnes en plus. Même les Etats-Unis, la nation la plus riche du monde, n'a toujours pas de plan pour fournir les soins médicaux à ses propres citoyens... alors ne parlons pas des quatre ou cinq milliards d'autres personnes. Les mobiles, les ordinateurs à bas prix, les services Internet, des logiciels ciblant spécifiquement ces défis... Voilà les thèmes sur lesquels nous allons porter notre recherche et développement, et la stratégie par laquelle nous pensons que l'informatique peut aider à apporter une solution à de telles questions. Un PC, trente souris et un projecteur dans chaque classe [[page]] IDGNS : Sur quoi travaillez-vous pour les enfants ? Craig Mundie : Une grande partie de ce que nous faisons au sein de UP consiste à baisser le coût d'accès à l'informatique pour les enfants dans leur classe. Un des projets que je préfère s'appelle Multipoint. Il consiste à donner à une classe un PC et un petit projecteur qui diffuse l'image de l'écran sur le mur, pour que tout le monde le voie. Et on donne une souris à chaque élève, toutes les souris étant connectées au seul et unique PC ! L'élément le moins cher dans un ordinateur, c'est la souris. Avec une souris pour chaque enfant, on invente de nouvelles façons de travailler où ils utilisent tous le PC en même temps. La plupart des gouvernements aujourd'hui ont tendance à mesurer leur réussite au nombre de PC par classe ou par étudiant, mais la plupart du temps, ils n'en ont pas assez pour que l'utilisation de l'informatique soit au programme. Ils disent « nous avons un ordinateur pour 100 étudiants », mais cela signifie en général que chaque enfant a accès au PC 15 minutes par semaine. Et ce n'est pas assez pour que l'ordinateur entre dans la formation. Mais si vous prenez ce PC et que vous le laissez dans une classe et que toute la journée, trente gamins peuvent l'utiliser en même temps pour interagir et apprendre, l'investissement pour le gouvernement n'est pas plus important que celui qu'il est déjà prêt à faire. Et là, l'ordinateur peut faire partie intégrante de l'enseignement. Voilà le genre d'initiatives que le groupe UP mène et les autres groupes non. Mais les enfants ne vont-ils pas se battre pour le PC ? Comment ça marche ? Chaque souris produit un curseur unique sur l'écran sur lequel chaque élève peut avoir son nom. Le programme d'éducation est donc construit autour de ce système. On peut répartir les enfants dans des groupes et leur demander de résoudre des problèmes ensemble. Notre R&D n'a pas seulement réfléchi à la façon de connecter 20 souris dans un PC. Il a aussi fallu écrire le logiciel pour que d'autres créent les applications pour l'éducation qui bénéficient de ces dizaines de curseurs sur l'écran. Notre travail concerne donc tout autant la façon de former des gens sur ordinateur de cette façon que l'informatique proprement dite. Même à 200$ la machine, on ne pourra pas donner un portable à chaque enfant [[page]]IDGNS : Vous ne dites pas grand chose des portables 'ultra low cost'. Est-ce que ce n'est pas important pour les pays en développement ? Craig Mundie : C'est important et Microsoft aura des offres. Nous avons déjà des produits pour le Classmate et même l'OLPC pour lesquels nous allons fournir du logiciel. Nous aimerions vraiment un monde dans lequel chaque enfant a son propre portable, et c'est clairement le résultat à long terme pour lequel on veut se battre. Mais nous sommes aussi réalistes. Même à 200$ la machine, étant donné le nombre d'enfants qui n'ont rien aujourd'hui, ce serait un casse-tête pour les gouvernements rien que pour savoir comment acheter un de ces PC pour chaque enfant. C'est pour cela que je mets l'accent sur des projets comme Multipoint. Prenons une classe de trente élèves, avec des PC à 200$, cela revient à 6000$. Avec Multipoint, on achète un PC standard à 300$ et 30 souris à 3$, cela ne revient qu'à 400$. Bien sûr, ce n'est pas aussi bien que si chacun avait son portable, et pouvait le rapporter à la maison, mais au moins ils peuvent commencer à travailler avec de l'informatique. Comment peut-on comprendre les besoins d'un petit pêcheur indien quand on navigue sur un yacht ? Vous aimez naviguer, et vous avez un yacht de 21 mètres. Dans son discours de ce matin, le secrétaire général de l'Asean (Association des nations de l'Asie du sud-est) a rappelé que sur les eaux de l'économie mondiale, tous les bateaux ne naviguaient pas à la même vitesse. Les yachts vont plus vite que les petits radeaux de pêche en bambou. Avec votre expérience et votre yacht, comment pourriez-vous savoir ce dont un habitant d'un pays pauvre a besoin en termes de technologie ? Vous savez, je voyage beaucoup dans le monde. Ma femme et moi avons navigué en Inde il y a quelques mois. Nous étions sur un bateau avec un capitaine, un cuisinier et un matelot, et tous les trois avaient des téléphones mobiles. Et tout le temps où nous avons navigué dans les eaux de cette Inde rurale, ces gars ont tout simplement appelé et conclu des arrangements pour savoir où prendre le prochain gars, ou bien où accoster pour la prochaine escale, etc. Je pense qu'il y a des tas d'histoires de pêcheurs qui ont des mobiles et qui améliorent leur productivité à la fois en recevant des indications sur la localisation des poissons et sur les prix des marchés. Alors je maintiens que même ces pêcheurs, aussi petits que soient leurs bateaux, bénéficient vraiment de l'accès aux nouvelles technologies. Et tout cela est cohérent avec ce que j'essaie de faire : trouver des moyens économiques pour fournir des services sur Internet et proposer l'accès à ces services sur un environment informatique à bas prix avec des logiciels adaptés. Je crois que la dernière partie importante de notre travail, c'est de créer ce que l'on appelle un écosystème logiciel dans chacune de ces régions afin de bâtir les applications que veulent les gens. Microsoft ne va pas écrire l'application de gestion des prix et des marchés pour le pêcheur. Mais si nous pouvons donner les outils pour le faire, alors dans le sud de l'Inde par exemple, quelqu'un peur écrire cette application de pêche et la rendre disponible. Vous savez, nous avons toujours fait ça sur le PC et nous le faisons de plus en plus sur les smartphones. Et comme les services sur Internet émergent, Microsoft s'est engagé à fournir une plate-forme avec un modèle de programmation pour que les développeurs construisent et déploient les composants Internet de leurs futures applications. (...)

(16/05/2008 09:30:17)

Les Européens regrettent le gaspillage lié aux impressions sans se juger responsables

Les salariés européens prennent conscience de l'enjeu environnemental lié au gaspillage du papier utilisé pour l'impression et ont globalement diminué leur consommation en 2007. Pourtant, s'ils estiment que leur entreprise a encore des progrès à faire, ils se déclarent souvent étrangers à ce gâchis. Ce sont les principales conclusions d'une enquête réalisée conjointement par Lexmark et Ipsos auprès de 5676 salariés de 13 pays européens. Avec 31 pages imprimées quotidiennement par chaque salarié de l'UE, la consommation moyenne de papier a reculé de trois pages en 2007. Notons cependant les disparités selon les pays : alors que la Suède fait figure de bon élève (22 pages par jour et par personne), l'Espagne atteint 41 pages, soit cinq de plus qu'au cours de l'année précédente. La France se situe légèrement au-dessous de la moyenne européenne avec 28 pages (contre 31 en 2006). C'est la faute des collègues Cette diminution globale de la consommation est à mettre en parallèle avec les préoccupations environnementales : 90% des salariés se disent conscients des conséquences fâcheuses du gaspillage et plus de la moitié jugent trop élevé le nombre d'impressions inutiles réalisées dans leur entreprise. [[page]]Pourtant, ils sont nettement moins nombreux à s'estimer responsables de cette gabegie (27% au niveau européen), préférant accabler leurs collègues de travail. En France, par exemple, 60% des salariés regrettent la quantité de papier gaspillée sur leur lieu de travail, mais seuls 30% d'entre eux pensent y contribuer. Et de l'autre côté des Pyrénées, 19% considèrent qu'ils impriment trop alors qu'ils sont 48% à pointer du doigt la consommation de leur entreprise. Au-delà de la prise de conscience écolo, la maîtrise de la consommation de papier a évidemment un intérêt pécuniaire pour les entreprises. C'est pourquoi 49% ont modifié leur politique d'impression en 2007, en encourageant leurs salariés à recourir au recto-verso (dans 20% des entreprises ayant adapté leur stratégie d'impression l'an passé) ou en obligeant les salariés à s'identifier avant d'imprimer un document (12%). Curieusement, l'encouragement à imprimer moins, qui constitue pourtant la mesure la plus évidente, n'est formulé que dans 42% des entreprises. (...)

(15/05/2008 16:48:10)

La « 27e Région » veut faire entrer les politiques publiques dans l'ère du numérique

L'ARF (Association des régions de France) a imaginé une « 27e région ». Malgré l'ambiguïté de son nom, cette dernière n'est en aucun cas une nouvelle collectivité. Il ne s'agit pas non plus d'un nouveau et énième groupe de réflexion sur le sujet. Alain Rousset, Président de l'ARF et du Conseil Général d'Aquitaine, définit cette 27e Région comme un « laboratoire commun de R&D sur les politiques publiques à l'age du numérique ». Christian Paul, président de la commission TIC de l'ARF et vice-président du Conseil Général de Bourgogne, tient à préciser : « c'est un réseau de régions, d'élus avec leurs équipes, d'innovateurs dans les territoires, d'universités, d'entreprises, etc. Autant de mondes qui n'ont pas l'habitude de se parler. C'est un outil d'innovation et d'expérimentation pour comprendre comment les politiques publiques peuvent changer grâce aux TIC. Et il ne s'agit pas seulement de réfléchir, mais bel et bien de faire. En grand et en réel. » Le réseau compte déjà une centaine de personnes. Sa démarche s'appuie depuis le départ sur la FING. La Fédération Internet Nouvelle Génération travaille depuis 2000 sur les nouveaux usages des TIC, et en particulier ceux du Web 2.0, dans la société en général. Six grands défis vont guider la 27e Région, qui se déclineront ensuite en projets concrets : préparer le lycée nouvelle génération, inventer l'université de demain, repenser l'espace régional et la prospective des territoires, réussir l'économie en réseau, atteindre la haute qualité informationnelle. Deux ou trois projets devraient démarrer dès cette année. Partir des besoins des usagers et ne pas recréer un ghetto des TIC Ce groupe de travail recensera bien sûr les bonnes pratiques déjà en place dans les régions, mais surtout il leur permettra de mettre en commun leurs idées et leurs ressources. Il fera aussi appel à des entités extérieures : universités, scientifiques, R&D d'entreprises privées, autres collectivités locales (départements, communes, etc.), autres pays. Les projets partiront des besoins des usagers et non d'une volonté quelconque d'équiper les collectivités avec telle ou telle technologie. Une démarche courante en entreprise, qu'il est temps d'appliquer dans la société. « Il n'est pas question de recréer un ghetto des TIC, insiste Christian Paul, mais nous (ndlr : les élus) avons néanmoins besoin d'élever notre culture numérique commune. En la matière, la politique court encore après la société. Qui plus est, dans la 27e Région, nous voulons profiter de notre démarche pour devenir les garants du décloisonnement entre ceux qui s'occupent de l'aménagement du territoire, ceux qui s'occupent des écoles, ceux qui s'occupent de l'économie.... Les innovateurs sont transverses. » [[page]]La 27e Région compte bien, c'est la moindre des choses, utiliser de nouvelles méthodes pour travailler. Comme l'explique Stéphane Vincent qui prend sa direction, elle organisera par exemple des barcamps (l'organisation réfléchit à une traduction française de ce concept anglo-saxon). Ces réunions au goût de démocratie participative, nées avec le Web 2.0, rassemblent tous ceux qui sont intéressés par un sujet afin de le faire avancer. Ainsi, un barcamp sur le thème du lycée du futur permettrait aussi bien à des directeurs d'établissement, des enseignants, des chercheurs, des parents d'élèves, des élèves, des citoyens, de proposer des idées sur le sujet. C'est à partir des thèmes et idées ainsi identifiées que les projets seront définis. Ils seront mis en oeuvre à condition que deux régions au moins aient envie d'avancer ensemble sur le sujet. Les TIC sont indispensables dans les zone à faible densité de population Plusieurs présidents de régions ont profité de l'annonce pour rappeler certaines expériences déjà mises en oeuvre sur leurs territoires. Ainsi, René Souchon, président de la région Auvergne, rappelle combien les NTIC sont essentielles dans des zones à très faible densité de population. « L'Auvergne compte déjà une centaine de points de visio publics. Et nous allons bientôt tenter avec l'Afpa (Organisme d'intérêt général pour l'insertion professionnelle et le développement des compétences) une expérience de formation à distance pour les maçons. Par ailleurs, dans le Massif Central subit une forte pénurie médicale et nous allons faire en sorte de connecter en permanence les infirmières et les médecins avec d'autres professionnels de santé. » Jean-Paul Bachy, président de Champagne-Ardenne a, quant à lui, évoqué la pratique des langues étrangères dans les lycées avec des pédagogies innovantes et interactives. « On sait que des élèves qui n'osent pas parler une autre langue devant leurs camarades font beaucoup de progrès avec des outils multimedia. » Enfin, pour prouver que la 27e région pourra pousser les frontières, il raconte aussi le projet en cours pour l'enseignement à distance vers les pays en voie de développement réalisé avec Québec pour les 400 ans de la Province. « Même si les régions n'ont évidemment pas attendu l'ARF pour travailler sur les TIC, nous sommes loin d'avoir tiré tout ce que nous pouvions du numérique, conclut Christian Paul. » l'ARF compte aussi sur les financements européens Chaque projet bénéficiera d'un budget de 150 000 à 200 000 € minimum. L'ARF compte sur les régions bien sûr pour leur financement ou la CDC par exemple, mais elle ira aussi chercher des subventions européennes dès la fin du mois. Elle attend aussi de l'Union Européenne un partage des expériences avec d'autres pays. (...)

(09/05/2008 17:25:45)

Les actionnaires de Google le questionnent sur les droits de l'Homme

Au cours de leur réunion annuelle, les actionnaires de Google ont fini par rejeter deux propositions sur la politique de l'entreprise en matière de droits de l'Homme. Ce faisant, ils ont suivi l'avis du conseil d'administration. Malgré le vote, le sujet a dominé l'ensemble de la réunion. Sergey Brin, co-fondateur et président des technologies, s'est abstenu sur les deux propositions. Il a expliqué être en accord avec leur esprit mais pas complètement avec leur formulation. La première idée des actionnaires provenait d'un fonds de pension des employés de la ville de New York qui représente 200 M$ chez Google. Présenté par Tony Cruz, représentant d'Amnesty International, elle suggérait que Google institue des politiques de protection de la liberté d'accès à Internet. Ce qui aurait impliqué que l'Américain use de tous les moyens légaux pour refuser d'appliquer la censure, qu'il informe les utilisateurs lorsqu'il aurait dû céder sur le sujet, qu'il conserve les informations permettant d'identifier les utilisateurs uniquement dans les pays qui ne restreignent pas l'accès à Internet. Peut nettement mieux faire La seconde proposition refusée à la réunion des actionnaires réclamait la création d'un comité des droits de l'Homme chez Google. Celui-ci aurait vérifier les implications en la matière de la politique globale de l'entreprise. Comme l'a expliqué Tony Cruz, Google participe à une initiative pour définir des règles quant à la façon dont les entreprises devraient répondre aux demandes de censure dans des pays comme la Chine. Un pas dans la bonne direction, comme le confirme le représentant d'Amnesty International, mais Google n'a par ailleurs procédé à aucune amélioration depuis son installation en Chine. Plusieurs entreprises technologiques américaines ont elles-aussi, récemment, été critiquées pour leurs activités en Chine. Et Google était en première ligne avec une version de son moteur de recherche qui se conforme à la censure exercée dans l'Empire du Milieu. Il s'est défendu, arguant qu'il valait mieux avoir une présence dans le pays et offrir un peu d'information à la population plutôt que de ne pas être présent du tout. Google aurait inspiré Baidu vers plus d'ouverture [[page]]Pour défendre les activités de Google en Chine, Sergey Brin assure que l'entreprise veille, bien plus que d'autres éditeurs de moteurs de recherche, à ce que l'information soit librement accessible. Il a sans doute ainsi fait référence à Yahoo qui a fourni aux autorités chinoises des informations qui ont conduit à l'emprisonnement d'un écrivain. Selon son co-fondateur, Google aurait même influencé Baidu, le moteur de recherche local. A l'instar de son homologue américain, ce dernier aurait ainsi commencé à indiquer à ses utilisateurs quand il omettait une information sur demande du gouvernement. Sergey Brin assure que Google ne s'est pas installé en Chine pour les revenus qu'il pourrait en tirer. "Notre objectif premier dans des pays comme celui-là n'est pas de générer le maximum de chiffre d'affaires, affirme-t-il. Nous pourrions abandonner notre site demain sans que cela n'ait aucun effet sur nos résultats. En Chine, notre but était de faire ce qu'il y avait de plus positif. » Une remarque qui fut loin d'apaiser l'ensemble des actionnaires présents dans la salle. (...)

(05/05/2008 11:38:16)

Télécom Bretagne organise une randonnée du développement durable en Europe

Télécom Bretagne, membre de l'Institut Télécom, vient de mener une opération plutôt originale. Elle a en effet proposé à ses étudiants une randonnée autour de l'Europe sur le thème des nouvelles technologies et du développement durable. L'objectif de cette opération Télécom Trek était d'étudier les pratiques en la matièredirectement sur le terrain. Regroupés en quatre équipes de huit, les étudiants ont réalisé un périple de trois semaines, du 9 au 30 avril dernier, dans le cadre de leur projet du deuxième semestre, en composant avec un budget de 10 000 € par équipe. L'équipe « Télécompagnon » a ainsi fait un état des lieux des technologies vertes mises en oeuvre dans les entreprises et collectivités, en Allemagne, en Italie et en France. Leur programme les a d'abord conduits dans une usine automobile à Munich, pour comprendre l'intégration du développement durable dans les grandes chaînes de production. Ils sont aussi passé, en France, par la Télécom Valley de Sophia Antipolis, et par une entreprise de semi-conducteurs située à Grenoble qui s'est engagée à réduire son impact sur l'environnement. A Turin, un parc technologique marie entreprise et environnement Enfin, les Télécompagnons sont partis à la découverte de l'Environment Park de Turin, un parc technologique dédié à l'environnement et qui s'attache à démontrer que l'on peut marier activité d'entrprise et développement durable. Charlotte Holtzer, étudiante française de 21 ans, membre de cette équipe, a été particulièrement frappée par cette visite. « C'est un parc résolument actif sur le plan écologique, grâce à ses panneaux solaires, son système de recyclage des eaux de pluie, ses chaudières à biomasse, et sa centrale hydraulique, idéaux pour réduire la consommation d'énergie. » Autre groupe, les « Greentrekkers » ont, pour leur part enquêté sur les différents aspects du développement durable dans les entreprises (situées en Irlande, Grande Bretagne, Pays Bas, Belgique et France) dans le but, à terme, de simuler une éco-entreprise dans un environnement virtuel de type Second Life. Dans la Vallée du Dadès au Maroc, les « Espoir Trek » quant à eux, devaient sensibiliser la population locale au développement durable. Enfin, les « Trek Tonic » se sont présentés comme les ambassadeurs du développement durable au Portugal, à Gibraltar, et en France auprès d'entreprises et d'institutions européennes ayant une politique dans ce domaine. (...)

(02/05/2008 12:09:27)

Google lâche Ecocho, le moteur de recherche écolo

Il y a de cela quelques jours, Ecocho lançait un moteur de recherche à vocation écologique. Le principe ? Planter deux arbres chaque fois qu'un millier de requêtes ont été traitées. Pour ce faire, la firme renvoyait tout simplement vers les moteurs de recherche de Yahoo et de Google. En tous cas jusqu'à récemment. Car désormais, Google a disparu de la page d'accueil d'Ecocho. Le géant a en effet lâché Ecocho peu de temps après son démarrage, laissant un unique accès via Yahoo. Sur leur blog, les créateurs du site se défendent d'utiliser AdSense sans autorisation, ce que Google leur reprocherait. Ils expliquent n'avoir jamais rien caché de leur idée à l'éditeur et retracent l'agenda de tous leurs échanges avec lui. Les échanges téléphoniques et électroniques rassurants. Les rencontres de visu avec les responsables australiens. Le règlement de Google pour l'utilisation de AdSense précise clairement qu'il n'est en aucun cas possible de proposer une contrepartie aux utilisateurs pour avoir consulté des publicités ou effectué des recherches, pas plus qu'il n'est possible de proposer une telle compensation à une tierce partie pour le même comportement. Effectivement, l'utilisateur de Ecocho se voit promettre, en échange de ses requêtes, une petite partie d'un arbre replanté... ce qui est donc prohibé. Même si Ecocho a enfreint les règles, difficile de comprendre la décision de Google de couper au jeune site tout accès à son moteur de recherche. (...)

(30/04/2008 18:55:12)

SAS mesure les impacts environnementaux

Mener une stratégie cohérente de développement durable implique aussi de se doter des moyens pour l'évaluer. Certains éditeurs apportent déjà des réponses, comme SAP avec sa solution SAP GRC (Governance Risk Compliance) ou, depuis quelques années déjà, le Français Enablon avec des outils de reporting spécialisé. Cette fois, c'est l'éditeur américain SAS qui s'appuie sur sa plateforme décisionnelle pour proposer une application analytique spécifique. L'offre SAS for Sustainability Management apporte des indicateurs de mesure de l'impact de l'activité sur les trois axes du développement durable : l'environnement, les performances économiques et la gestion des ressources humaines. Elle fournit aussi des fonctions d'analyse de performance et des outils pour élaborer et tester différents types de scénarios. Selon SAS, les entreprises commencent à prendre conscience de l'enjeu SAS a présenté cette solution, à l'occasion de sa conférence européenne Premier Business Leadership Series qui a réuni quelque 900 participants à Londres les 29 et 30 avril. La responsabilité sociétale des entreprises est visiblement un thème cher à Jim Goodnight, co-fondateur et PDG de la société, qui a annoncé l'offre en personne. Le dirigeant a relevé que cette question était désormais abordée dans tous les conseils d'administration. Une prise de conscience s'est faite, selon lui, pour mener des stratégies de réduction des risques, et ce quelle que soit l'opinion personnelle des décideurs sur les prévisions des scientifiques sur le réchauffement climatique. Pragmatisme oblige, la politique environnementale d'une entreprise a aussi un impact sur la perception qu'ont d'elle ses actionnaires, ses clients, ses employés ou les collaborateurs qu'elle cherche à recruter. [[page]]Partenaire de SAS et premier utilisateur de cette offre, Cisco a indiqué y avoir recours pour établir des priorités entre ses projets en fonction de leur impact sur l'environnement (simulation de l'empreinte carbone, objectifs de réduction des déchets, etc.) mais aussi sur ses investisseurs et ses salariés. Le dictionnaire de méta-données s'appuie sur les travaux du GRI « Nous nous sommes appuyés sur les travaux du GRI (Global Reporting Initiative) qui a établi des indicateurs à renseigner pour mesurer les performances économiques, sociales et environnementales des entreprises, explique Daniel Delorge, directeur général de SAS France. Nous avons intégré ces critères dans l'application SAS for Sustainability Management en les structurant dans un dictionnaire de métadonnées. » La solution emprunte à plusieurs applications de SAS, notamment aux offres de Performance Management et d'Activity-Based Costing (gestion des coûts par activités), ainsi qu'aux outils d'analyse prédictive. Le dirigeant français souligne que les projets de développement durable sont généralement pilotés par les directions générales et confirme qu'ils sont, au-delà des considérations de bonne conscience, importants pour l'image de l'entreprise. SAS for Sustainability Management sera ultérieurement proposée aux PME sous la forme d'un service hébergé. (...)

(24/04/2008 16:14:33)

Quand le recyclage de l'électronique menace l'environnement

Profitant de la journée de la Terre (le 22 avril dans les pays anglo-saxons), le collectif BAN (Basel Action Network) rappelle les méthodes douteuses de certains recycleurs de matériels électroniques qui se contentent de collecter les produits puis de les réexpédier à l'étranger. Ils envoient en effet les produits dans des pays qui récupèrent les métaux sans considération pour les dommages causés à l'environnement ni aux personnes par les produits toxiques contenus dans les machines. Une mise en garde à destination de toute la planète Le collectif BAN tire son nom de la convention de Bâle qui interdit l'envoi de déchets dangereux à l'international. Même si son action se concentre surtout sur le continent nord-américain (les Etats-Unis n'ont pas ratifié la convention), sa mise en garde vaut pour l'ensemble de la planète. Selon le collectif, « les recycleurs peuvent camoufler ce qui arrive aux déchets électroniques et passer par des négociants qui les réexpédient à l'étranger, tout en affirmant qu'ils ne le font pas. Il leur arrive aussi de dire que le déchet n'est pas détruit mais recyclé ou réutilisé. » Ce qui est encore pire pour l'environnement. Les trois quarts des matériels informatiques arrivant au Nigéria par ce biais sont si dépassés ou en mauvais état que personne ne veut les utiliser. Ils sont alors purement et simplement brulés pour récupérer les métaux précieux, libérant ainsi des toxines dangereuses pour l'environnement. Le BAN ne se contente pas de dénoncer les mauvais recycleurs, il travaille aussi à améliorer la situation avec de grandes entreprises comme Sony, Dell ou HP. A noter qu'il juge la France plutôt bon élève du recyclage, avec la ratification de plusieurs traités sur le traitement des déchets (contre l'exportation des déchets dangereux, l'enfouissage océanique et la disparition progressive de certains polluants). (...)

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