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Emploi
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(27/02/2007 11:10:33)
Open Text et Hummingbird évoluent vers les services Web
Open Text veut faire évoluer tranquillement ses clients vers une architecture orientée services. La version 10 de sa plateforme de gestion de contenus, Livelink ECM 10, lancée en novembre dernier, inclut déjà des fonctions d'archivage et de gestion du cycle de conservation des données (records management) exposables sous forme de services Web pour les environnements SAP et Microsoft Sharepoint. D'autres fonctions accessibles sous forme de services Web sont annoncées pour septembre prochain, notamment un workflow distinct du noyau de l'application, ou encore une fonction de recherche, elle aussi distincte, destinée à retrouver des informations dans des contenus Livelink et des contenus externes pour des applications de recherche de preuves, par exemple.
« Ce n'est pas une révolution, mais une évolution douce que nous proposons vers un modèle orienté services », décrit François Pichon, directeur du marketing d'Open Text pour l'Europe du Sud.
Les solutions de Hummingbird évoluent aussi
Aux clients hérités du rachat de Hummingbird en août dernier, Open Text veut aussi proposer un changement sans bouleversement en leur permettant d'adopter progressivement les nouveaux outils de Livelink sans abandonner leurs référentiels de contenus. Pour le premier semestre 2008, il leur prépare, sous le nom de code DMX une solution de convergence entre la technologie Open Text et le produit qu'ils utilisent aujourd'hui, Livelink ECM eDocs 2004 (DM5), Livelink ECM eDocs 2005 (DM6), Docs Open ou encore LegalKey (une offre également rachetée).
Dans l'intervalle, l'éditeur continue de faire évoluer l'offre actuelle de Hummingbird en apportant principalement le support de Windows Vista et de la suite bureautique Microsoft Office 2007 sur l'interface cliente de DM5 (qui représente l'essentiel de la base installée française).
L'offre décisionnelle du catalogue Hummingbird (50 clients en France) est également maintenue et va s'enrichir du support d'Unicode. Quant à Genio, l'outil d'ETL (extraction et transformation de données pour constituer une nouvelle base) désormais appelé Livelink ECM-Data Integration, il sera utilisé pour les projets de migration vers les nouvelles plates-formes ou pour les chantiers d'intégration de données en temps réel entre applications. Cet outil d'origine française, racheté en 1999 par Hummingbird, compte 300 clients sur l'Hexagone et 500 au total (les autres utilisateurs sont principalement européens).
De la même façon, l'éditeur fait évoluer les offres métiers de Hummingbird, en particulier celles développées dans le domaine juridique à destination des cabinets d'avocats (gestion du cycle de vie des contrats). Open Text développe aussi ses solutions de gestion des dossiers des clients ou, dans le domaine des ressources humaines, des dossiers des collaborateurs, ainsi que la dématérialisation des factures fournisseurs et le suivi des contrôles internes.
Enfin, sur l'offre de gestion de contenu Web acquise récemment, RedDot, Open Text a des ambitions particulières. L'éditeur a décidé de l'exploiter aussi comme une solution autonome qui lui permettra de lutter contre les offres en Open Source, bien implantées en France.
Une interface riche
Open Text prépare également une nouvelle interface riche, basée sur la technologie de Hummingbird, plus avancé que lui dans ce domaine, notamment dans l'intégration avec l'environnement Microsoft. A partir de cette interface unifiée, on pourra accéder aux services exposés pour explorer plusieurs référentiels de contenus. John Shakleton, PDG d'Open Text, souligne les partenariats renforcés noués par sa société avec des acteurs comme Microsoft, SAP et Oracle afin de permettre aux entreprises d'effectuer indifféremment des recherches dans les sources de données structurées (bases de gestion) et non structurées (courriels, documents bureautiques, enregistrement des messageries instantanées, pages Web...), ces dernières poursuivant leur croissance exponentielle. Open Text a indiqué qu'il allait effectuer une annonce importante avec SAP dans un mois environ.
John Shakleton cite aussi, pour illustrer la complémentarité de son offre avec celle de Microsoft, l'exemple de nombreux clients d'Open Text qui utilisent le portail MS Sharepoint dans différents départements de leur entreprise et veulent regrouper en un seul point l'accès à l'ensemble des informations ainsi gérées.
Sur un marché de la gestion de contenu qui s'est fortement consolidé, il ne reste plus désormais face à Open Text que deux grands acteurs : IBM, armé de son acquisition Filenet, et EMC qui a lui-même racheté Documentum (*). Si Microsoft a incontestablement une carte à jouer sur ce terrain, John Shakleton le voit davantage comme une porte d'entrée pour son offre : « L'usage de MS Sharepoint chez nos clients nous aide à déployer nos solutions », considère-t-il.
En France, Open Text compte 220 clients auxquels s'ajoutent les 50 clients de l'offre Ixos adaptée aux contenus SAP. Hummingbird en dénombre 150.
Sur le plan social, les salariés français de Hummingbird sont toujours dans l'attente. La direction a fait appel de l'annulation du plan de sauvegarde de l'emploi. L'audience doit avoir lieu le 1er mars.
(*) Selon Gartner, IBM détient 28 % du marché mondial de la gestion des contenus d'entreprise (ECM), suivi d'Open Text 22 % et d'EMC (13 %). (...)
L'argent : première motivation des salariés français et européens
Dans un contexte d'emploi hyper-tendu comme celui de l'informatique, les analystes essayent de montrer que l'argent n'est pas tout dans une carrière. Pour débaucher les talents qui leur font défaut, les entreprises n'hésitent pas à mettre en avant les moyens nécessaires pour être les plus convaincantes. D'ailleurs, indiquant « en off » craindre une inflation des salaires sur les profils les plus recherchés, les DRH ont modifié leur communication. Ils relèguent de plus en plus l'aspect financier au second plan, préférant mettre l'accent sur « un plan de carrière très intéressant », des conditions de travail technologiques optimales ou des à-côtés attractifs (crèche d'entreprise, emploi situé sur une ligne de métro ou de RER bien desservie...). « Pas complètement d'accord » leur rétorquent les internautes français à 58%, suite à un sondage original imaginé par Monster. Grands vainqueurs de cette enquête où ils pourfendent une certaine hypocrisie et dépassent de 10 points de la moyenne européenne, les Français sont suivis de près par les Britanniques (54%), Irlandais (53%) et Belges (52%). Et sous couvert d'anonymat, ils le disent haut et fort : ce qui les motive et les fait se lever chaque matin est d'abord et surtout le désir de gagner de l'argent ! 3% seulement des Français travaillent « pour se dépasser » ! Si les Français travaillent donc pour gagner de l'argent, la seconde réponse, très loin derrière (22%) est « la satisfaction personnelle », la troisième étant « je travaille pour ma famille » (16%). Nourrir les siens passe donc derrière un travail intéressant. De manière presque anecdotique, ils sont 4% des Français à travailler « pour s'arrêter et partir à la retraite » et 3% « pour se dépasser ». Quatre fois plus de Britanniques en revanche estiment le besoin de se dépasser (13%), Allemands et Irlandais les suivant de près (12%). Sont-ce la crainte de perdre un emploi, ou la difficulté de sortir du chômage ou encore la baisse du pouvoir d'achat, thèmes récurrents dans toutes les conversations qui indiquent des résultats aussi peu nuancés ? En grosse période de recrutement qui ne se dément pas dans le domaine de l'informatique, chasseurs de têtes et DRH ont intérêt à réaliser que la préoccupation principale de près de 60% des candidats qu'ils reçoivent... et qui sont également de futurs électeurs, est l'argent ! (...)
(22/02/2007 18:13:24)2007 amorcée sur les chapeaux de roue pour les commerciaux et technico-commerciaux
Mois après mois, depuis deux ans, l'embauche des informaticiens confirme son rythme de progression à deux chiffres, mais celle des commerciaux n'est pas non plus en reste. Les PME du secteur logiciels s'enhardissent. Bluesafe, ValueCheck, Seriacom, Log-On, Externis, Giga-Concept, StoneSoft, Antidot, Telys, Dimension Data, MIBS... les exemples ne manquent pas de PME qui cherchent à étoffer leur force de vente. La cote des ingénieurs d'affaires et autres technico-commerciaux est également à la hausse chez les grands acteurs (SSII, éditeurs, opérateurs). Ainsi, au dernier relevé de l'Apec (agence pour l'emploi des cadres) publié ce mercredi 21 février, la progression de l'offre d'emploi en informatique pour janvier 2007 est de 24% par rapport à janvier 2006 ( en cumul sur douze mois). L'offre pour la fonction commerciale ( technico-commerciaux et équipes marketing inclus, tous secteurs confondus) progresse de 19%. Et pour l'offre en ligne qui confirme le dynamisme du marché (un suivi qui tient compte de la duplication des mêmes offres sur divers sites), selon l'Apec, le saut de vingt points enregistré en janvier 2007 (par rapport à janvier 2006) s'explique notamment par la forte demande de cadres commerciaux qui contribue à tirer l'indice vers le haut. Régionalisation, valorisation d'un créneau Dans ce contexte de regain de tension, les recettes ne différent guère qu'il s'agisse d'attirer des recrues pour les forces de production (ingénieurs études et développement, chefs de projet, développeurs, experts réseaux, spécialistes bases de données) ou pour les forces de vente. Où se combinent généralement les arguments de la proximité du client, de la régionalisation (Seriacom, SQLI, Dimension Data, Antidot), de l'attrait de l'innovation (Bluesafe), d'un créneau en plein essor (Stonesoft pour la sécurité, Giga-Concept pour la connectique, Internet.fr pour l'hébergement e-commerce, ValueClick pour l'audience, Promovacances pour le e-commerce, Externis pour la logistique marketing). Certains employeurs glissent de nouveaux ingrédients à la valorisation de leur créneau, témoignant d'un renforcement et de la rationalisation de la gestion des ressources (dont le personnel) : par exemple, la mise en oeuvre de CMM-i, démarche de certification, chez SQLI qui en fait l'argument central de son plan d'embauche de 500 personnes cette année ; ou encore Telys, une SSII employant une trentaine de salariés, qui recrute les chefs de projet et ingénieurs d'affaires en repérant, au moyen de tests, leur aptitude à piloter leur activité selon une méthodologie maison (conception information automatisée et outillée, ou CIAO). Le prestataire MIBS (fusion de IB Solution et Medasys), positionné sur le marché du stockage et des infrastructures sécurisées, y ajoute une note d'actualité en se dotant d'une école de vente « orientée services ». Au programme des recrues : un entraînement à la relation de proximité avec les PME, avec force CRM, outils de reporting, bases de connaissance. (...)
(21/02/2007 17:42:53)SSII, régie, forfait : Evaluant brise les tabous
Il est de bon ton pour les SSII de parler un double langage qui complexifie la compréhension, les rapports entre le salarié envoyé en régie, son employeur qui est la SSII, et le client qui l'accueille pour une prestation qu'il rétribue à la SSII. « Nous sommes une SSII pure player, spécialisée dans les technologies Microsoft et revendiquons le terme de SSII. C'est un concept valorisant, qui veut dire que nous fournissons des compétences que le client n'a pas. Mais nous ne sommes pas éditeur », annonce d'emblée Nicolas Chabrier, président d'Evaluant, entreprise créée il y a 6 ans. « L'informatique étant devenue complexe (Architecture N-tiers, webservices, collaboratif, ...), il doit sembler incongru aux personnes du marketing d'en parler simplement. Faire de la régie, c'est dévalorisant alors que faire des missions de conseil longue durée en architecture logiciel, sonne mieux ! », poursuit-il, déplorant que dans ce système l'hypocrisie soit de mise. Mais qui est aujourd'hui dupe des subtilités de langage ? Tout le milieu sait que certaines SSII embauchent à tour de bras des informaticiens hésitants sur certaines technologies et les envoient sans formation auprès du client. Résultat : des prestations médiocres voire mauvaises, des clients mécontents, un turn-over énorme et des expériences en régie et en SSII qui effraient les jeunes entrant dans le métier. Les forums regorgent d'expériences douloureuses et des listes noires régulièrement mises à jour dénotent un réel traumatisme pour certains informaticiens. Quant aux recruteurs et directeurs de communication, ils tentent de contourner la réalité en niant le côté « body shopping » inhérent à certaines SSII. Mieux : ils l'habillent d'un concept de langage aux néologismes pseudo-techniques plus agréables, et d'une double légitimité de « formation » et d'« expérience » auxquelles les candidats ne font l'effort de croire... que s'ils n'ont pas d'autre choix ailleurs. « Régie ne veut pas dire travail temporaire » « Le client n'est plus dupe de ces subtilités et ne voit pas pourquoi il serait honteux de faire de la régie. Encore faut-il s'entendre sur le terme ! Régie ne veut pas dire travail temporaire. Une SSII n'est pas une agence d'intérim », répond Nicolas Chabrier qui annonce un très faible taux de turn-over dans son entreprise « car la technologie est au coeur de notre système et que nous proposons aux personnes d'évoluer en permanence ». Selon lui, travailler en régie n'est pas perçu comme une punition si et seulement si les personnes sont formées en amont, c'est-à-dire dans les locaux de l'entreprise, avant de commencer une mission. Autre axiome : que la SSII reste attentive aux avancées professionnelles du salarié et que la régie soit une étape dans une carrière, le salarié demeurant celui d'Evaluant. « Certes, nous n'avons que 25 collaborateurs », souligne Nicolas Chabrier qui a pris soin de ne pas succomber aux sirènes d'une expansion incontrôlée de sa structure, même s'il ouvre une douzaine de nouveaux postes cette année. « L'aspect financier est un critère pour faire venir les bons candidats, mais le plan de carrière et surtout l'aspect technologique en sont d'autres que les entreprises ne doivent pas négliger en période de recrutement. Le côté « développement durable » d'une entreprise avec des collaborateurs qui font leur carrière en son sein, tantôt en régie, tantôt au forfait, tantôt en R&D, n'est pas un mythe, mais ne peut se concevoir qu'avec une éthique et des valeurs qu'il faut prendre en compte. A Evaluant, nous essayons de garantir un niveau identique, homogène, à nos collaborateurs », conclut-il. Dans un marché de l'emploi de plus en plus tendu comme c'est le cas actuellement, où les talents sont traqués, le président d'Evaluant pose les bases de ce qui différencie les entreprises dans leur approche des candidats. Mais quid des structures plus importantes pour parvenir au même résultat et faire rimer éthique, régie et SSII ? (...)
(21/02/2007 17:42:14)Java, J2EE, .Net et... Cobol ont la cote
De nombreuses entreprises continuent sur la lancée de 2006 et annoncent des recrutements pour honorer leurs carnets de commande. Parmi elles, Akio, éditeur de solutions « gestion de relations clients sur Internet », recherche 30 candidats et RWD Technologies, spécialiste SAP, annonce « 20 recrutements immédiats ». De leur côté, Cegid, éditeur de progiciels de gestion, et Softeam (technologies objets et nouvelles architectures logicielles) veulent recruter 100 nouveaux collaborateurs chacun. Enfin, Ajilon IT Consulting ouvre 350 postes disponibles. Si les profils les plus recherchés sont ceux d'IED (ingénieurs études et développement) avec, comme en 2006, le recrutement d'experts en Java, J2EE ou .Net (à tel point que Microsoft a intensifié ses formations), il est intéressant de constater qu'Ajilon recherche également des spécialistes en Cobol/MVS. Après des années de disette, dépassés par les solutions éditeur et Open Source, le temps du retour en grâce des Cobolistes serait-il venu ? « Le recrutement est significatif et il est surtout destiné au secteur banque-finance », indique-t-on chez Ajilon qui précise également que de nombreux Cobolistes étant en poste, les experts se font rares et qu'ils sont désormais recherchés ! (...)
(20/02/2007 14:59:43)Vers une hausse des salaires plus généreuse en 2007 qu'en 2006
Au dernier relevé de l'Insee, les salaires du privé, tous secteurs confondus, ont progressé, en brut, de 2,7% entre septembre 2005 et septembre 2006. Soit un point de plus que l'inflation. Avec au troisième trimestre 2006, une hausse plus nette dans le secteur tertiaire (+0,8% sur les salaires bruts) que dans l'industrie (+0,7%); et plus sensible pour les ouvriers et employés (+1%) que pour les cadres (+0,4%). Mais au baromètre d'ECA International, la tendance pour 2007 est plutôt favorable aux français avec 1,5 point au dessus de l'inflation. Soit la meilleure progression du salaire réel depuis cinq ans, néanmoins en deçà de la progression moyenne pour l'Europe (1,8 point). Selon l'étude d'ECA International, qui accompagne les entreprises pour la gestion de la mobilité internationale de leurs salariés (panel de 200 multinationales dans 45 pays), l'augmentation limitée des salaires en France est représentative de la situation de l'Europe de l'Ouest caractérisée par une faible inflation et soumise à la concurrence des coûts salariaux nettement inférieurs à l'Est. Pour information, en Asie, la progression des salaires, déduction faite de l'inflation, pourrait atteindre 7% en Inde en 2007, 6% en Chine et en Indonésie, 3% en Russie (forte inflation). (...)
(19/02/2007 18:10:47)L'écosystème de SAP en Inde compterait quelque 50 000 personnes selon AMR Research
Si l'on en croit les estimations de Bruce Richardson, analyste senior pour le cabinet d'études AMR Research, l'écosystème constitué autour de l'offre de SAP en Inde rassemblerait quelque 50 000 consultants et développeurs. C'est ce que confie ce spécialiste de l'offre SAP dans sa chronique du 16 février : « The Nasscom Diaries, part 2 : Four new ideas », en analysant les données engrangées au cours de ses deux derniers voyages sur le sous-continent indien. « A lui seul, Siemens Information Systems dit avoir formé quelque 5 000 développeurs SAP », précise-t-il encore. Pour illustrer l'implication des informaticiens indiens sur l'offre applicative de l'éditeur allemand, Bruce Richardson invite à une petite visite sur le site des développeurs SAP, www.sdn.sap.com. Des sociétés de services comme Intelligroup ou Wipro figurent, selon les périodes considérées, parmi les principaux contributeurs (cf « Contributor Recognition Program »). Suit une société comme Cognizant, américaine certes, mais dont les racines et la plupart des employés sont en Inde, note encore l'analyste d'AMR Research. On trouve également des sociétés comme Accenture (« la plupart des contributeurs sont indiens », note l'analyste), IBM India et TCS. D'autres, comme HCL, Satyam et Patni ne sont pas loin derrière. Hors l'Allemagne, Bangalore est le plus gros centre de développement de SAP L'été dernier, Henning Kagermann, PDG de SAP, avait lui-même annoncé que son entreprise allait investir 1 milliard de dollars en Inde sur les cinq prochaines années. L'éditeur avait à cette occasion précisé que 20% de ses activités globales de R&D, de services et de support seraient réalisées en Inde d'ici à la fin 2006. SAP Labs India, situé à Bangalore, est son plus important centre de développement en dehors de l'Allemagne. Le fournisseur prévoyait alors de porter à 3 500, fin 2006, le nombre de personnes travaillant dans ce centre. (...)
(19/02/2007 17:42:11)Portage salarial : une piste à explorer pour les seniors
Selon l'Insee, seuls 37% des 50-64 ans sont encore en poste en France et le taux d'emploi des plus de 50 ans est inférieur à la moyenne de la zone Euro, elle-même très éloignée des performances des Etats-Unis et du Japon. En octobre dernier, le ministère de l'Emploi et de la Cohésion sociale avait lancé une campagne d'information dont le but avoué était de sensibiliser les entreprises aux problèmes de discrimination envers les seniors. De son côté, la société de portage Ad'Missions compte 65% de salariés de plus de 40 ans auxquels elle offre la possibilité de faire valoir leur expérience en tant que consultant et de dépasser les difficultés de recrutement dues à l'âge : bénéficier d'un statut de salarié tout en étant autonome et donner une nouvelle orientation à leur fin de carrière. Présente à Paris et en régions (Lille, Lyon, Rennes, Nantes, Toulouse, Strasbourg et Marseille), cette entreprise est composée de 25% de « consultants salariés » dans le domaine informatique, soit 150 personnes environ. Postuler dans les SSII comme consultant DRH d'Ad'Missions, Sabrina Cohen souligne que, contrairement aux idées reçues, la plupart des salariés que la société de portage rémunère travaillent dans des SSII même s'ils n'apparaissent pas dans les organigrammes. « Les plus de 40 ans ne doivent pas démarcher les SSII en indiquant qu'ils recherchent un CDI, mais ils doivent transformer leur CV en offre de mission ». Pour ce faire, Ad'Missions conseille et aide les informaticiens adhérents, grâce notamment à une formation gratuite qui permet d'évaluer un tarif et de « vendre » à prix très correct sa mission. « 70% de nos consultants travaillent en mission avec les SSII. Elles ont conscience de l'atout majeur des seniors qui est l'expérience et les consultants qui ont admis ce modèle économique gagnent très bien leur vie », poursuit Sabrina Cohen. A l'heure où le « papy-boom » s'amplifie et que le double problème des retraites et du chômage n'a jamais été aussi actuel, la réponse d'Ad'Missions est une très intéressante alternative pour les seniors... et ceux qui le deviendront. (...)
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