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(06/03/2007 17:11:40)

Le Syntec Informatique propose un pacte au futur président de la République

La lettre ouverte a été portée ce matin « à tous les candidats déclarés à la présidence de la République ». Le Syntec Informatique, chambre syndicale des SSII et éditeurs de logiciels français, a ensuite convoqué la presse ce midi pour lui présenter ce catalogue de mesures à inscrire dans un programme gouvernemental afin de « gagner un demi-point de croissance annuelle en plus » et de « créer 200 000 emplois dans les 5 ans à venir ». Pour faire ses comptes, Jean Mounet, président du Syntec, est parti de diverses estimations réalisées par des économistes, et a comparé la croissance européenne avec la croissance américaine. « Sur 1,5 point d'écart, on considère qu'il y a entre 0,7 et 1 point de croissance dû aux technologies de l'information. Dont un tiers dû au dynamisme du secteur lui-même, et deux tiers à l'usage de ces technologies. » Pour Catherine Gabay, directrice de l'innovation et de la recherche au Medef, qui assistait au déjeuner de présentation, le chiffre de 0,5 point de croissance supplémentaire avancé dans la lettre ouverte est même conservateur. Bien sûr, tout dépendra de l'accueil réservé aux mesures proposées. S'il a applaudi le travail de plusieurs ministres, tels François Loos ou Thierry Breton, Jean Mounet demande « une politique extrêmement volontariste, tel que cela s'est fait en Inde [...] qui est aujourd'hui une puissance considérable. » Cela passe d'une part par une prise de conscience « au plus haut niveau de l'Etat, alors que dans la campagne présidentielle, personne ou presque n'en parle », pouvant prendre la forme d'un ministre chargé de la coordination. Classiquement, le Syntec plaide aussi pour une plus grande souplesse accordée aux entreprises : relever la limite du nombre de jours travaillés au maximum (218 jours actuellement), abroger la loi sur le prêt illicite de main d'oeuvre (Eric Hayat, vice-président de Steria, a dénoncé les situations ubuesques, selon lui, provoquées par cette loi censée lutter contre le délit de marchandage, tandis que Jean Mounet, désignant Jean-François Pépin, délégué général du Cigref, soulignait : « nos clients ont la même demande »), relever les « plafonds sociaux » de façon à ce qu'une PME qui cherche à se développer n'ait pas peur du seuil des 50 employés à partir duquel elle devra composer avec un Comité d'entreprise... Afin de contrebalancer l'aspect libéral de ce programme, Jean Mounet a parsemé son discours de quelques informations sur l'emploi dans les entreprises que le Syntec représente : « dans notre monde, 97% des gens sont en CDI », « nous sommes de très loin le premier recruteur de cadres en France, avec 80% de cadres sur 300 000 personnes » ou encore « le taux de chômage sur notre segment est de seulement 2% ». L'Etat devrait montrer l'exemple Le document, sous-titré « Croissance et plein emploi : les entreprises du conseil, du logiciel, des services informatiques et du conseil en technologies s'engagent », demande surtout beaucoup d'efforts à l'Etat. Pour favoriser les PME et les éditeurs de logiciels (qui sont souvent les mêmes, en France), Jean Mounet demande à l'Etat de cofinancer les start-up, d'exonérer d'impôt sur le revenu pendant deux ans les ingénieurs de haut niveau recrutés par les PME, de transformer le crédit impôt recherche en crédit impôt innovation (à la définition plus large, permettant d'y inclure le logiciel) et de pouvoir appliquer nombre de mesures de type « loi Dutreil sur les gazelles » ou « jeunes entreprises innovantes » à l'ensemble des éditeurs de logiciels, regroupés sous un label particulier. Le Syntec demande également à l'Etat de montrer l'exemple, en accélérant son informatisation, en incitant les entreprises à faire de même, et en lançant de grands programmes industriels - qui feront largement appel aux nouvelles technologies. Christophe Stener, vice-président exécutif d'Alliance Tics (Union des syndicats de l'industrie des technologies de l'information, de la communication et des services associés), est venu appuyer le discours. Son propre catalogue de mesures, « un rapport d'une cinquantaine de pages », sera présenté dans quelques jours. Il reprend plusieurs des points développés par le Syntec, et souligne comme Jean Mounet la nécessité de ne pas rater le virage du très haut débit. (...)

(06/03/2007 17:04:03)

Douze formations-métiers de plus homologuées en informatique

C'est au journal officiel. Douze des cent treize formations-métiers nouvellement inscrites (depuis le 23 février) au répertoire national des certifications professionnelles concernent le secteur informatique et télécoms. Cela va de l'année de formation préparant au métier de cartographe géomaticien (à l'école nationale de sciences géographiques) jusqu'au cursus de cinq ans menant au grade de chef de projet logiciel et réseaux (Ecole polytechnique de l'université de Nantes) ou d'expert en ingénierie informatique (Epita, Paris). Cette homologation officielle vaut équivalence de diplôme qui, pour les métiers relevant des technologies de l'information et de la communication, se situe généralement à bac+3 (niveau II) ou à bac+5 (niveau I). Plusieurs de ces certifications concernent des parcours de formation proposés par le ministère de la Défense. C'est le cas pour la formation de chef d'équipe d'exploitation et de maintenance de systèmes d'information et de télécommunications (Marine nationale), ou de chef de cellule de cryptographie (centre de formation interarmées) ou encore de chef de projet en système d'information (Direction générale de l'armement, centre de formation de Bourges). Plus classiquement, la liste fait état de formations de développeur multimédia, de graphiste multimédia et d'infographiste (divers instituts ainsi homologués), de cursus d'analyste-programmeur et de chef de projet en informatique de gestion ou encore de responsable en ingénierie des logiciels (formations relevant du réseau des Cesi, Centre d'études supérieures industrielles, 24 sites en France). Chacune de ces certifications donne lieu, dans le répertoire national, à une description détaillée des pré-requis pour l'accès à la formation, des compétences acquises durant le cursus, ainsi que des précisions sur les débouchés, les secteurs d'activités et/ou types d'emplois accessibles. Le tout via un portail qui constitue une véritable mine d'informations régulièrement actualisée. (...)

(02/03/2007 17:36:09)

Banques-finance et télécom : deux secteurs qui suscitent des plans d'embauche ambitieux chez les prestataires

Les analystes, au tout début 2007, l'avaient pressenti. La reprise des investissements informatiques du secteur banque-finance (dépenses en hausse de 6% en 2006 selon IDC) liée à une conjoncture particulièrement favorable pour ce segment du secteur tertiaire (+36% pour l'emploi cadre de ce segment en 2006, selon l'Apec), donnait le signe d'un renforcement de l'embauche d'informaticiens pour ce secteur et, surtout, chez les prestataires. L'autre secteur porteur, car fortement engagé dans des investissements d'infrastructure et de rationalisation des équipements logiciels et des systèmes d'information (convergence aidant) étant celui des télécommunications (opérateurs, fournisseurs d'accès, audiovisuel). Les plans d'embauche récemment annoncés par les structures de tailles diverses, spécialistes du monde bancaire telles BFD (48 salariés), Aedian (450 salariés), ou plus diversifiées en termes de clientèle cible, telles Net2S (735 salariés en France et hors frontières) ou SQLI (1200 salariés), le confirment. Le quota d'embauches prévues pour 2007 par chacune de ces SSII, par rapport à leur effectif actuel, tourne autour d'une recrue pour quatre salariés en exercice. Ce qui suppose, d'ailleurs, une solide organisation à l'accueil des candidats et des embauchés. Chez BFD, pour la dizaine de jeunes consultants recherchés, comme chez SQLI (300 recrutements en 2006, 500 en 2007, compte tenu du turnover reparti à la hausse), l'accent est mis sur la capacité à s'insérer dans le processus rigoureux d'amélioration continue de la prestation (production de logiciels applicatifs) que représente la démarche CMMI (Capacity Maturity Model). Pour le groupe Net2S, les 250 recrutements prévus, dont 15% d'ingénieurs d'affaires, se répartissent entre les trois filiales Net2S France (intégration de systèmes, infogérance), CyberNetworks (sécurité) et Prédixio (informatique décisionnelle) : trois filières de prestations particulièrement en vogue dans les secteurs bancaire et télécom. Le conseil, en amont des prestations d'ingénierie, tire également parti de la relance, comme en témoigne, par exemple, la progression de Greenwich Consulting. Lancée il y a cinq ans sur le créneau de la stratégie et du management des télécoms et médias, ce cabinet mutualise ses processus managériaux sur dix pays d'Europe, avec un pôle fort d'une centaine de consultants en France (Paris). Pour un effectif de 150 consultants au total, il est prévu 70 nouvelles recrues (25 en France) en 2007, dans la lignée de l'embauche assurée en 2006 (60 en Europe, 30 en France). De quoi assumer un turnover en hausse (en dessous de 15%) et néanmoins maîtrisé (le taux de mobilité des grands cabinets de conseil flirte avec les 25%). (...)

(02/03/2007 14:39:19)

Cent employeurs embauchent au Forum des télécommunications

Parmi les rendez-vous étudiants-entreprises animant la fin du premier trimestre, le cru 2007 du forum organisé par les élèves-ingénieurs en télécommunications, le jeudi 8 mars à la Porte de Versailles à Paris, s'annonce des plus animés. Une centaine d'entreprises (soit quinze de plus que l'an dernier) et une douzaine de groupes de presse ont tenu à s'y afficher, se mettant ainsi au diapason du marché de l'emploi, en nette reprise pour les débutants (+10% par rapport à 2006, selon l'étude prospective de l'Apec) et pour les jeunes cadres (entre +9% et +25%, selon l'Apec). Les offres de postes concernent les diplômés de l'année issus des écoles d'ingénieurs (pas seulement les profils ingénieurs télécom), ceux des écoles de commerce et des universités d'Ile-de-France (niveau bac+3 et bac+5). Mais, comme l'édition de l'an dernier qui a accueilli plus de 5000 candidats-visiteurs, le forum est également ouvert aux jeunes cadres qui se remettent sur le marché après deux-trois ans d'expérience, ainsi qu'aux étudiants en quête de stage, d'une possibilité de troisième cycle (les trois grandes écoles de commerce HEC, Essec, ESCP, présentent leur MBA) ou encore d'un point de chute pour une année de césure. Et c'est là une presque-nouveauté pour les élèves-ingénieurs. « A la différence des étudiants d'écoles de commerce et de management, la pratique de la césure, une année en entreprise en fin de deuxième année, est encore peu répandue dans les écoles d'ingénieurs. Alors que certaines entreprises, comme les sociétés d'ingénierie et de conseil, se disent fort intéressées par la formule», témoigne Clément Sauzade, élève en seconde année de Télécom INT, membre de l'équipe organisatrice du forum (Telecom Paris, INT-Evry filière Télécom et filière Management). A noter aussi parmi la centaine d'employeurs (industriels, SSII, banques, opérateurs, constructeurs), la présence de jeunes entreprises (moins de deux ans d'existence) porteuses d'emplois, encouragée par un tarif de stand adapté à leur cas. (...)

(02/03/2007 11:47:48)

Le destin de Hummingbird France sera scellé le 30 mars 2007

Il est plus de 18h lorsque l'audience est levée. La Cour est féminine, de même que les 3 avocates qui ont fait de brillantes plaidoiries, connaissant leurs dossiers sur le bout des doigts pour tenter de discréditer l'adversaire. La salle se lève à son tour, presque exclusivement composée d'hommes, qui ont jugé utile de venir sentir l'ambiance qui va déterminer leur sort : ici se joue l'avenir d'une cinquantaine de salariés de la filiale française de Hummingbird, éditeur canadien de solutions de gestion de contenu racheté par son concurrent et compatriote Open Text. Un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) prévoyait la suppression de 49 postes sur 81. Il avait été annulé le 5 janvier en référé, principalement du fait de la description trop précise - renvoyant donc à des métiers - des postes concernés. Après un temps de réflexion, la direction avait finalement décidé de faire appel de cette décision. En ce 1er mars, l'appel commence par un historique de la situation, résumé par l'une des magistrates. Puis la parole est donnée à l'avocate de la direction. « Il y a aujourd'hui 78 salariés chez Hummingbird France, suite à deux démissions et à un licenciement pour faute grave », précise-t-elle d'entrée. Et d'expliquer les raisons qui ont conduit à ce PSE, notamment « des difficultés économiques ». Elle remet en cause le constat de carence établi par l'inspection du travail. « Les reclassements sont au c?ur de la polémique. Je tiens à préciser que ce ne sont pas 4 mais 9 emplois qui ont été proposés », poursuit-elle. La Présidente l'interrompt : « Tous à l'étranger ? » - « Oui, tous à l'étranger, répond-elle. Mais depuis le mois de janvier, 4 autres postes se sont libérés chez Open Text France. » Puis l'avocate se penche sur la fusion évoquée entre Hummingbird et Open Text, étayée par exemple par des formats d'email commun : « je le dénie ». Elle évoque la fin du bail sur le site rue des Italiens et le déménagement des salariés rue Thérèse ou sur le site d'Open Text France à la Défense puis elle conclut sur des indemnités de licenciement réclamées par certains salariés, notamment « les ingénieurs d'affaires » et qu'elle juge « scandaleuses. » Des avocats du CE et de la direction côte à côte : une situation inédite en appel Il est 17h17 et la Présidente revient sur le fait pour le moins étrange et rare de voir siéger d'un même côté les avocats de la direction et du CE (Comité d'Entreprise). Puis elle écoute la seconde plaidoirie. L'avocate souligne que le CE a été élu en mai 2006 et « s'honore qu'il soit l'émanation d'une élection démocratique. » Très vite, elle évoque les problèmes avec le délégué CFDT nommément cité à plusieurs reprises - ainsi que d'autres salariés. « D'allié potentiel, il devient le pourfendeur du CE », précise-t-elle avant d'énoncer plusieurs griefs à son égard. « J'ai approuvé ce plan car je l'ai négocié âprement » souligne-t-elle en évoquant notamment le traitement global des salariés. Et de finir en revenant sur « cette complicité avec la direction dont on parle, et même de collusion. Je ne peux pas l'accepter. » Sa consoeur prend la parole à 17h35. « Open Bird, on peut dire cela ! » D'emblée, l'avocate de la CFDT se concentre sur les raisons des licenciements. « C'est un processus classique qui annonce une fusion. » Elle développe son argumentation, avant de répondre aux points évoqués par ses adversaires. « Ma consoeur ne parle que des indemnités, mais je me suis assurée que les salariés voulaient être reclassés au sein d'Open Text. Le CE n'a pas nommé d'expert-comptable pour vérifier la situation économique réelle », poursuit-elle. Et par un lapsus, volontaire ou non, elle évoque « Open Bird », soulignant par cette fusion annoncée que les produits de Hummingbird seront, à terme, commercialisés par Open Text. « Open Bird, on peut dire cela », indique-t-elle, revenant sur la procédure « menée extrêmement précipitamment » à la fin de l'année 2006. Elle insiste encore sur le « congé de reclassement », plus favorable selon elle aux salariés que la « convention personnalisée » et dénonce le cabinet de reclassement choisi. Puis elle parle de la suppression du site de la rue des Italiens et conclut sur « les irrégularités de ce dossier ». A l'issue de l'audience, la Présidente semble songeuse. Elle s'adresse encore à l'avocate du CE. « Cela s'est quand même passé très vite. Et pourquoi n'avez-vous pas fait appel à un expert-comptable ? » L'avocate du CE argumente, aidée par celle de la direction, interrompue par celle de la CFDT. « La décision sera rendue le 30 mars », annonce la Présidente, visiblement exténuée par ce dernier dossier d'une longue journée. (...)

(01/03/2007 17:46:42)

J-7 : le 8 mars, les femmes-cadres et ingénieurs montent le ton et préparent la relève

Au dernier pointage effectué parmi les équipes études et développement informatique, moins d'un développeur sur six (chefs de projets inclus) est une informaticienne (étude de l'Opiiec, observatoire des métiers de la branche Syntec). Le regain de tension manifeste sur le marché de l'emploi informatique incite la profession à prendre plus au sérieux que jamais ce manque d'attractivité spécifique. De quoi s'intéresser aux multiples échos donnés, durant la journée du 8 mars, aux initiatives de réseaux de femmes qui agissent concrètement pour promouvoir la mixité dans l'entreprise. A ce titre, le programme du colloque « Réussir au féminin : une chance pour l'entreprise », organisé à Paris (Cité Universitaire) par le cercle InterElles est particulièrement révélateur du chemin déjà parcouru, et de celui qu'il reste à faire en matière d'égalité de traitement. Un intérêt managérial mais aussi économique Né en 2001 à l'initiative de cadres dirigeantes de France Telecom, IBM, EdF, Schlumberger, GE Healthcare et Capgemini, Air Liquide, ce réseau de 250 femmes est à l'origine d'une forme de coaching (interne au réseau) destiné à diffuser auprès des générations montantes « les apprentissages que les femmes doivent réaliser pour exister en entreprise », en tenant compte des différences d'approche hommes/femmes. Une prise de conscience que certaines entreprises (IBM avec le programme Women in Technology, Cisco avec le réseau Women Access Network et son initiative Connected Women, HP avec son programme Diversité, Lenovo en tant que partenaire du Women'Forum à Davos et d'Essec au féminin) n'hésitent pas à décliner dans un contexte « business ». Car l'enjeu, pour les employeurs concernés, est aussi économique. Non seulement la mixité est source d'innovation managériale, mais elle permet aussi de faire valoir auprès de la clientèle une prise en compte de la différenciation, selon le sexe, des usages liés aux technologies, aux produits ou aux services que vendent les entreprises. Les entreprises représentées par les membres du cercle InterElles comptent autour de 20% de cadres dirigeants femmes. Au delà du point quantitatif et qualitatif qui sera fait (le 8 mars) de l'avancée des pratiques des entreprises pour favoriser la mixité à tous niveaux de l'organisation et notamment pour l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée, l'attractivité des métiers dits scientifiques ou techniques étant mise en cause, un atelier de ce colloque, durant l'après-midi, vise à mettre l'accent sur cette différentiation qui « commence à l'école ». Et qui explique, encore aujourd'hui, la faible proportion de jeunes filles dans les cursus et, par la suite, dans les métiers à connotation technique. L'INT (Institut national des télécommunications) et son réseau d'anciennes élèves contribuent à l'animation de cette table ronde. Par ailleurs, à Sophia Antipolis, le réseau "Femmes 3000 Côte d'Azur » préfère axer la discussion, le 8 mars, sur l'innovation et le développement durable avec ce slogan (inspiré par le Mahatma Gandhi) : « Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde ». Pour sa part, le syndicat de cadres CFE-CGC oriente le débat sur les conditions de l'égalité professionnelle et la conciliation des temps de vie des deux sexes lors d'une table ronde, le lundi 5 mars en soirée. Où sera fait large part à l'expérience du réseau Equilibre lancé en 2004 (au sein de Schneider Electric) et à l'ouverture de négociations sur ce thème au sein de la fédération UIMM (dont relèvent historiquement les constructeurs informatiques). (...)

(01/03/2007 17:16:37)

Appel à compétences de consultants autour du RFID

Dans l'optique d'encourager les entreprises à exploiter au mieux les techniques de traçabilité à base d'étiquettes à identification par radio-fréquence (RFID) pour moderniser leur activité, l'Etat ne se cantonne pas à son rôle de régulateur et de gardien de la bande passante. En témoigne l'étude menée sous l'égide de la Direction générale des entreprises (DGE) et du ministre délégué à l'Industrie, publiée le 28 février, qui fait un point complet sur la technologie, les usages, les enjeux et les bonnes pratiques autour du RFID. D'emblée, l'accent est mis sur l'impact humain et l'acceptation de cette technologie. A ne pas sous-estimer, insistent les auteurs de cette étude, Alcom Consulting et Newton Vaureal Consulting, mandatés par le ministère. « Dès le début d'un projet RFID, les responsables de l'entreprise doivent être bien avertis qu'il leur faudra arbitrer entre les exigences et les attentes des responsables du système d'information, et les exigences et contraintes des techniciens chargés de la mise en oeuvre du système physique de collecte et d'échanges d'informations ». Et puisque, « sauf cas exceptionnel, les entreprises ne disposent pas en interne des compétences nécessaires pour mener à bien un tel projet, il leur faut prévoir de s'appuyer sur des intervenants externes dont les compétences doivent être reconnues et démontrables ». Un manque de conseil neutre et indépendant Là est précisément l'un des points critiques du développement de l'offre et de la demande RFID en France signalés par cette étude. « Si les compétences industrielles, aussi bien matérielles que logicielles sont bien identifiées et accessibles, ce n'est pas le cas des compétences en conseil ». Le constat est sévère. « Il n'existe pratiquement pas de conseil neutre et indépendant. La majorité des consultants ayant une bonne connaissance de la RFID sont rattachés à des intégrateurs de matériel, à des SSII ou à des organismes prônant l'implantation d'un standard particulier ». Juge et partie, donc. D'où un appel à la mobilisation des acteurs concernés : « Un effort tout particulier devra être fait pour que les entreprises puissent disposer d'un véritable choix de conseil neutre et indépendant ». Dans la présentation de l'étude et du livre vert, les services du ministre délégué à l'Industrie s'engagent à soutenir cet effort: « Comme toute nouvelle technologie, son appropriation doit être raisonnée. Les entreprises doivent faire preuve de vigilance dans leurs choix de standards et d'architecture pour choisir ceux qui correspondent le mieux à leurs besoins, en garantissant autonomie et confidentialité dans la gestion de leurs données, et en prenant notamment en compte la position exprimée par la CNIL en la matière ». De son côté, le ministère s'engage à contribuer, notamment à travers les pôles de compétitivité, « à soutenir la recherche, l'innovation et les usages ». Tout en précisant que « l'élaboration de normes ouvertes et interopérables et le développement de logiciels d'exploitation Open Source seront favorisés ». Les leviers d'action et divers scénarios d'intervention de l'Etat pour l'essor de ce marché sont envisagés. La liste des pôles de compétitivité concernés, selon cette étude, est suffisamment parlante : 13 sont directement impliqués, 19 pôles sont utilisateurs de la technologie RFID pour des application sectorielles, 21 pourraient être préconisateurs pour des applications de traçabilité, et seuls 13 des 66 pôles de compétitivité labellisés par l'Etat ne sont pas concernés a priori. (...)

(27/02/2007 17:45:42)

Le Web, source privilégiée sur les thèmes de l'emploi et de la formation

« Communication Corporate sur Internet : les attentes des publics de l'entreprise » est une étude que viennent de publier Publicis Consultants, Netintelligenz et Crmmetrix dont les trois conclusions sont sans appel : « le Web, canal plébiscité ; l'entreprise, plus légitime qu'on ne le pense et une posture de communication à réinventer. » Ainsi, la grande leçon de cette enquête est qu'Internet est devenu le média le plus utilisé pour la recherche d'emploi. « Quelles sont les sources d'information que vous consultez, ne serait-ce qu'occasionnellement ? », sur le thème emploi/orientation, 74% des réponses indiquent le Web. Les articles de presse ne recueillent que 50% des suffrages, suivis par les reportages TV (39%) et radio (24%). Mais la question de l'emploi n'est pas une exception : sur tous les autres thèmes, Internet remporte la palme, flirtant ou dépassant la barre des 70%, largement en tête de tous autres médias : pour l'innovation/ R&D (69%) où l'on constate que les reportages audiovisuels battent la presse écrite (respectivement 59% et 54%), dans le domaine du management et des stratégies d'entreprise (67%) ou dans celui de l'actionnariat, de l'économie et des finances (70%). 57% des sites corporate visités pour l'emploi et le recrutement, 38% des sites professionnels Autre intérêt de l'étude, la multiplication et la répartition des sources : dans le secteur emploi/recrutement, 57% d'internautes visitent les sites corporate, 38% les sites « médias et professionnels ». Les blogs et forums de discussions ne recueillent que 17% et 20% des suffrages. Cette répartition est commune à la plupart des thèmes (innovation, management, économie) étudiés par Publicis Consultants, Netintelligenz et Crmmetrix. D'ailleurs, 83% des personnes consultées estiment que les « valeurs » de l'entreprise doivent apparaître sur le site de celle-ci, et les commentaires et analyses d'experts et dirigeants de l'entreprise sont le premier contenu attendu par les internautes. Enfin, sur la question de la « crédibilité » quant à la question « management, organisation, stratégie », 26% des internautes répondent qu'ils consultent le site corporate de l'entreprise, contre 11% seulement les sites médias et professionnels. Mais cette réponse est différente lorsque sont abordées les questions sociales et environnementales : selon l'enquête, les sites les plus crédibles sont ceux des associations spécialisées (29%), les moteurs de recherche (24%) et les sites de média et professionnels (16%), les sites corporate n'atteignant que 4%. (...)

(27/02/2007 17:43:24)

La Cnil ouvre un débat en ligne sur la diversité

La Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés) s'est attaquée à un sujet de fond mais extrêmement tabou : quid des statistiques ethniques ou de la mesure de la diversité sur le thème non moins polémique de « l'égalité des chances. » Cette problématique fait suite à une liste de « recommandations de la mesure sur la diversité » publiées en juillet 2005 et à une prise de conscience qui fait son entrée dans les écoles et les cycles de management. Ainsi, l'IEP de Paris a ouvert un cycle sur la diversité et le management interculturel pour ouvrir le champ de réflexions aux DRH et dirigeants. Un groupe de travail a été constitué entre novembre et décembre 2006 au sein de la Cnil. Thème étudié : « Faut-il mesurer l'origine des personnes, comment le faire, qui peut le faire ? » dans tous les domaines, en particulier ceux du travail, de l'éducation, de la santé ou du logement. Pour compléter l'analyse, la Cnil a ouvert un sondage en ligne (7 questions), ouvert à tous les internautes, afin que ceux-ci puissent également s'exprimer sur le sujet. Il faut noter que les tabous sont peut-être dépassés mais pourraient susciter cependant des polémiques quant au rapport de chacun à l'histoire, ainsi qu'un réel sentiment de malaise. Par exemple, à la question 2 « Comment, selon vous, mesurer l'origine d'une personne ? » 6 réponses sont proposées avec un choix « Oui-Non », la dernière (F) précisant : « Par la confession de la personne et de ses parents. Oui-Non »... Le rapport sur ce thème sera consultable sur le site de la Cnil. (...)

(27/02/2007 12:22:23)

Les éditeurs sont encore à des années d'une solution MDM complète, prévient Forrester

Il faudra attendre plusieurs années encore avant de voir un « vrai hub MDM fourni par un seul éditeur », prévient Forrester dans sa dernière étude sur le « Master data management », ou gestion des données de référence. Contrairement, dénonce le cabinet d'analystes, à ce qu'affirment les éditeurs à chaque acquisition ou nouvelle version de leur produit. Par « hub MDM », les auteurs de l'étude entendent un outil unique capable de supporter les différentes approches relevant aujourd'hui du MDM, telles que le CDI (Customer data integration, intégration des données clients) ou le PIM (Product information management, gestion des données produits). Ainsi, indique l'étude, les clients de SAP partent plutôt sur l'approche PIM, tandis que ceux d'Oracle entrent sur ce marché au travers des solutions de CDI. Pour Forrester, une véritable solution de MDM doit permettre d'identifier et de maintenir les données de référence dans tous les domaines, et servir tant aux processus métiers qu'aux applications décisionnelles. IBM serait le plus proche de cette définition, « à 18 ou 24 mois » d'une telle offre, estiment les auteurs de l'étude. L'étude, « Trends 2007 : Master Data Management », fournit un graphe positionnant les différents acteurs du marché en fonction de leur background respectif. Hormis IBM, les plus proches de parvenir à une solution globale sont Siperian, Initiate Systems, Oracle, Purisma, Dun&Bradstreet et Trillium. Le cabinet s'attend à nombre d'acquisitions dans ce domaine, pour accélérer le mouvement, mais s'étonne surtout de l'absence de Microsoft de ce marché, qui crée « un trou significatif dans l'écosystème .Net ». Un projet global doit commencer petit A condition de ne pas prendre pour argent comptant les « déclarations exubérantes » des éditeurs sur la complétude de leurs offres de MDM, cette technologie reste un élément essentiel des futurs systèmes d'information, complète Forrester. Simplement, dit l'étude, il vaut mieux commencer maintenant mais petit à petit, par entité métier ou par silo de données, de façon à pouvoir définir des métriques adaptées et prouver le retour sur investissement aux responsables métier, qui doivent être les sponsors de ce type de projet. Ce n'est qu'à terme que les projets se rejoindront - quand les solutions complètes seront vraiment prêtes. Cela laisse le temps également de former des compétences en interne. Forrester souligne en effet le manque de compétences en architectes de données et en experts de la gouvernance de données. Un bon créneau à prendre dans l'immédiat pour les cabinets de conseil. (...)

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